Document de discussion :
Établir des buts et objectifs pour le Plan de gestion
des déchets d’Ottawa sur 30 ans
QU’EST-CE QUE
DES DÉCHETS?
Les déchets
désignent les matériaux dont les gens n’ont plus besoin, y compris les ordures,
les produits recyclables et les matières compostables.
Réacheminement des déchets : processus qui
consiste à détourner les déchets des sites d’enfouissement par des programmes
municipaux de recyclage et de compostage.
Déchets résiduels : matières
non réutilisées, non recyclées ou non compostées, plus particulièrement des ordures.
Déchets domestiques : déchets
produits par les ménages et placés dans les boîtes bleues, les boîtes
noires et les bacs verts, ainsi que les déchets résiduels.
Déchets spéciaux :
déchets refusés dans les boîtes bleues, noires et verts et qui ne doivent pas
se retrouver dans les sites d’enfouissement, comme la peinture, les piles et les
produits chimiques.
Annexes
A Production de
déchets actuelle et prévue A-1
B Programmes et services municipaux de gestion
des déchets B-1
C Cadre
réglementaire C-1
D Services de gestion des déchets fournis par le secteur
privé dans Ottawa D-1
E Résumé des rapports de vérification des sites d’enfouissement
municipaux E-1
F Plan
financier de gestion des déchets solides sur 10 ans F-1
G Programmes et services de gestion des déchets des municipalités
de la région G-1
POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D’UN PLAN DE GESTION DES DÉCHETS
Au cours des trente prochaines années, la population d’Ottawa augmentera de quelque 300 000 personnes[1].
Aux taux actuels de consommation et d’élimination des déchets, la population produira
environ un million de tonnes (t) de déchets par année, ce qui correspond à la
production à la maison, au travail et dans les endroits de divertissement d’une
tonne de déchets en moyenne par personne par année. [2],
[3]
La Ville
d’Ottawa est responsable de la collecte, du traitement et de l’élimination de
tous les déchets domestiques. Elle a également une certaine influence sur la
gestion des déchets produits par les entreprises et les établissements locaux,
un secteur régi et contrôlé par la Province.[4]
Mais
c’est en tant qu’individus et que collectivité que nous produisons des déchets
et que nous devons faire face aux conséquences afférentes. Ce document de discussion interpelle les
citoyens et citoyennes d’Ottawa afin de les sensibiliser à la quantité de
déchets qu’ils produisent et de les inciter à participer activement à la
gestion des conséquences
VISION (PROVISOIRE)
En 2042, il y
aura encore de la place dans les sites d’enfouissement municipaux parce qu’en
tant que collectivité nous aurons amélioré nos taux de réduction, de
réutilisation et de recyclage des déchets.
Fait : au taux
d’élimination actuel, la décharge contrôlée du chemin Trail sera remplie en
2035.[5] Ce site d’enfouissement, dont la valeur commerciale
est établie à 200 M$[6],
est l’endroit où l’on élimine les déchets domestiques « résiduels » une
fois qu’ils ont quitté votre foyer. Peu importe la technologie pour éliminer
les déchets ou les systèmes de réacheminement utilisés par Ottawa, il y aura
toujours des déchets résiduels à enfouir.
Déchets gérés par la Ville
d’Ottawa
Graphique 1 – Déchets résidentiels -
prévisions (tonnes/an)
Déchets gérés par le secteur
privé
Graphique 2 – Déchets
commerciaux et institutionnels -
prévisions (tonnes/an)
GESTION DES
DÉCHETS
La production et la gestion des déchets à l’échelle
locale dépendent de plusieurs facteurs, lesquels ne
relèvent pas tous de la compétence de la Ville d’Ottawa ou de sa population.
Quantité
et type
Les déchets commencent par les biens que nous
achetons et vendons. Sont-ils durables, réparables, faciles à modifier ou à
améliorer, et fabriqués avec des matières recyclables? Sont-ils vendus
séparément, très emballés, avec des accessoires non commandés? La production de
déchets est également fonction du profil économique et démographique d’une
ville. Ainsi, la quantité de déchets produits à Ottawa augmente en fonction de
l’augmentation de sa population, de son développement urbain et de sa
prospérité. Notre production de déchets reflète les habitudes de consommation
de notre population. S’il est vrai que la réglementation sur l’emballage est de
compétence fédérale, il reste que les entreprises, les établissements
institutionnels et les individus peuvent faire des choix et influencer les
fournisseurs.
Collecte
et traitement
La façon dont les déchets sont gérés est
fonction des caractéristiques géographiques du milieu, des technologies
disponibles, du marché, de la volonté politique et populaire d’apporter des
changements, et de l’abordabilité des moyens de collecte et de traitement. Par
exemple, les équipements pour ramasser les déchets et les matières recyclables
dans les immeubles à appartements et les maisons unifamiliales sont différents à
cause de la différence des lieux. Et ces différences physiques font qu’il est
difficile de fournir un niveau de service uniforme à tous les ménages.
L’endroit où les déchets sont traités et éliminés dépend beaucoup de la
géographie du milieu et de la réglementation provinciale. La Ville peut adopter
des règlements municipaux pour régir l’endroit et la conception des
installations, elle peut réacheminer les déchets vers des sites municipaux ou
les détourner, mais elle ne peut pas en interdire l’implantation ni
l’agrandissement.[7]
Qui se charge de ramasser, de
traiter et d’éliminer les déchets dépend des règlements provinciaux, du marché
et des règlements municipaux. La Ville est
tenue par la Province de ramasser les déchets de la plupart des maisons
unifamiliales, mais elle n’est pas tenue
de fournir ces services aux maisons en rangée, aux immeubles à appartements,
aux entreprises et aux établissements institutionnels de la ville. La Ville offrait
un service de collecte de déchets aux immeubles résidentiels à forte densité il
y a quelques années, et la majorité a accepté ce service à l’expiration de
leurs contrats privés de collecte de déchets.
À
Ottawa, les entreprises et les établissements institutionnels font appel au
secteur privé pour la collecte de leurs déchets, à l’instar de la Ville pour certains
de ses programmes résidentiels de collecte et de réacheminement des déchets.
L’industrie de la gestion des déchets a entrepris une restructuration majeure ces
dernières années et elle est assujettie à des lois et réglementations fédérales
comme provinciales.[8]
Graphique 3 – Facteurs qui influencent la
production et la gestion des déchets
Source :
Programme des Nations Unies pour l’environnement
Graphique 4
– Schéma de production/élimination des déchets
Graphique 5
– Pyramide de gestion des déchets
La complexité du processus de gestion des
déchets est illustrée dans le graphique 4. Il y a production de déchets à
chacune des étapes du développement d’un produit, depuis sa création à partir
de matières brutes à sa fabrication, sa distribution et, ultimement, son
élimination. Le fait qu’il y ait des possibilités de recyclage et de
récupération à chacune de ces étapes souligne la nécessité de considérer tous
les aspects du processus de gestion des déchets dans la formulation de
politiques et la création de programmes. Comme aucune organisation ne contrôle
à elle seule tous les éléments du cycle de production/élimination des déchets, faire
preuve de leadership, promouvoir l’intendance environnementale et former des
partenariats sont des approches et des mesures essentielles pour assurer le
succès et la viabilité des programmes municipaux de gestion des déchets.
La Pyramide de gestion des déchets illustre les courants de pensée actuels
entourant la façon la plus efficace de gérer les déchets. On met d’abord
l’accent sur les habitudes de consommation, puis sur la réutilisation et
l’échange de biens, puis sur le recyclage et le compostage de ce qu’on ne peut
utiliser et enfin, sur la récupération d’énergie et l’enfouissement. Cette
pyramide reflète les coûts environnementaux, sociaux et économiques de la
production/transport de biens à partir de matières brutes et de ressources non
renouvelables, ainsi que de la collecte, du traitement et du réacheminement des
déchets.NG
PRINCIPES DIRECTEURS
·
S’inspirer de la pyramide de gestion
des déchets
·
Faire preuve de leadership
·
Promouvoir l’intendance
environnementale
·
Favoriser les partenariats
·
Programmes axés sur la clientèle
FAIT: en 2008, l’industrie de la
gestion des déchets a traité 34 millions de tonnes de déchets au Canada. Cela
correspond grosso modo à une tonne de déchets par personne. Environ 60 %
de ces déchets provenaient d’entreprises et d’établissements institutionnels et
le reste, soit 40 %, était de source résidentielle. (Source: Enquête
sur l’industrie de la gestion des déchets: secteur des entreprises et des
administrations publiques 2008, Statistique Canada)
RÉDUIRE LES DÉCHETS
Nous produisons des
déchets à la maison, au travail et dans les endroits où nous nous divertissons.
Pour réduire la
quantité de déchets produits, il faut examiner ce que nous achetons, comment ces
produits sont utilisés et la façon dont nous les éliminons dans ces endroits.
En 2010, Ottawa a produit environ 900 t/jour
de déchets domestiques, l’équivalent de 900 kg/ménage ou 360 kg/personne/année.
[9]
Cela correspond à quelque 6,5 remorques de déchets au cours de la vie normale
d'une personne.[10]
Depuis 1992, le pourcentage de réacheminement
des déchets domestiques à Ottawa est passé de 14 % à 41 %. Par
contre, la quantité totale de déchets à gérer a augmenté en fonction de la
croissance de la population.
Graphique 6 – Production de
déchets domestiques à Ottawa (tonnes/an)
BUT (PROVISOIRE)
1.
Produire moins de déchets
COMMENT L’ATTEINDRE
a) Il faut modifier la réglementation
fédérale afin de réduire la quantité de déchets liés à l’emballage
b) Il faut que les fabricants et les
détaillants réduisent la quantité de déchets liés à la production et la vente
de leurs produits
c) À l’échelle locale, il faut que les
entreprises, les établissements institutionnels et les consommateurs fassent
des choix écologiques en ce qui concerne l’achat de biens et de services
d) Il faut que les politiques, les
programmes et les pratiques de la Ville aient pour effet de réduire la
production de déchets dans les installations municipales et de faciliter cette
réduction.
RÉSULTATS ATTENDUS (PROVISOIRES)
Taux de production de
déchets domestiques
mesurés en kilogrammes par personne par an (kg/p/an)
Production de déchets domestiques kg/p/an |
2010[11] |
2015 |
2022 |
2042 |
360 |
350 |
325 |
300 |
FAIT: la plupart des ménages qui participent pleinement
aux programmes de réacheminement des déchets de la Ville déclarent laisser pour
la collecte en bordure de rue un sac de déchets résiduels ou moins par semaine.
LES DÉCHETS SONT UNE MARCHANDISE DE
VALEUR
La production de
déchets est inévitable. Toutefois, les déchets ne sont
pas sans valeur. La gestion des déchets au Canada est un business
multimilliardaire. En effet, en 2008, cette activité valait quelque 7,6
milliards de dollars.[12] En 2010, le coût de fonctionnement des
programmes de gestion de déchets domestiques à Ottawa était d’environ 61 M$.[13] On
estime, par ailleurs, que les entreprises et les établissements institutionnels
ont versé de leur côté de 140 M$ à 280 M$ pour la collecte, le
traitement, le transport et l’élimination de leurs déchets.[14]
Ces coûts augmenteront au fil du temps à mesure
que les sites d’enfouissement servant Ottawa atteindront leur pleine capacité
et que de nouvelles installations devront être localisées et bâties. Nous
pouvons atténuer les risques financiers, sociaux et environnementaux futurs
liés à ces installations en réfléchissant à la question et en gérant les
déchets en tant que marchandise de valeur.
Graphique 7 –
Produits utiles dans les déchets domestiques, par poids
FAIT: en 2010, la vente des matières
recyclables déposées dans les boîtes bleues et noires dans le cadre du
programme de recyclage résidentiel a rapporté 8,4 M$ à la Ville.
Toutefois, environ 535 000 $ de revenu potentiel des boîtes bleues et
noires ont été perdus parce que des produits ont été jetés aux poubelles et
enfouis directement.[15]
Graphique 8 – Produits utiles dans les déchets industriels,
commerciaux et institutionnels (ICI) et les déchets de construction/démolition
(CD), par poids
Les installations de
récupération de déchets sont plus nombreuses et plus sophistiquées aujourd’hui qu’il y a vingt
ans. Cela étant, il est possible de détourner des sites d’enfouissement des
matériaux qui, auparavant, n’étaient pas recyclables. Compte tenu de l’offre
grandissante de produits récupérés sur le marché, les investisseurs et les
fabricants sont plus réceptifs à mettre au point des processus et des produits
qui utilisent des déchets comme intrants. La popularité du réacheminement des
déchets au sein de la population canadienne a favorisé la multiplication des marchés de produits récupérés.
Tout le monde à Ottawa peut améliorer son taux
de réacheminement des déchets et, ce faisant, contribuer à la maturation du
marché pour des matières récupérées et pour des biens faits à partir de
produits recyclés.
BUT (PROVISOIRE)
2.
Optimiser le réacheminement des
déchets
COMMENT L’ATTEINDRE
a) Il faut trouver à une distance
raisonnable et rentable d’Ottawa des installations de récupération de déchets
et des marchés stables
b) Il faut que tous les foyers et
milieux de travail aient accès à des programmes de réacheminement intégrés et
uniformes
c) Il faut que des contenants servant
au réacheminement des déchets soient accessibles dans les espaces publics
d) Il faut mettre en place des
programmes de gestion de déchets spéciaux
e) Il faut que les gens participent
pleinement aux programmes et services fournis
RÉSULTATS ATTENDUS (PROVISOIRES)
Pourcentage de tonnage
municipal par matière et source. (Exemple : si un ménage produit 100 kg de déchets papier et ligneux
par année et en dépose 80 kg dans le bac noir pour la collecte en bordure
de rue, le tonnage pour cette matière sera de 80 %.)
Pourcentage de
tonnage municipal (%) |
2010 |
2015 |
2022 |
2042 |
Programme de
collecte résidentielle en bordure de rue [16] |
||||
Papier et matières
ligneuses |
80 |
85 |
90 |
95 |
Métaux |
60 |
70 |
80 |
95 |
Verre |
57 |
70 |
80 |
95 |
Plastiques
recyclables |
57 |
70 |
80 |
95 |
Matières
organiques (bacs verts) |
28 |
60 |
65 |
90 |
Feuilles et
résidus de jardin |
99 |
99 |
99 |
99 |
Programme de
collecte résidentielle à forte densité [17] |
||||
Papier et matières
ligneuses |
50 |
65 |
75 |
90 |
Métaux |
25 |
50 |
75 |
95 |
Verre |
63 |
75 |
85 |
95 |
Plastiques
recyclables |
39 |
50 |
75 |
90 |
Matières
organiques[18] |
S.O. |
À déterminer |
À déterminer |
À déterminer |
Installations
municipales |
||||
Papier et matières
ligneuses |
S.O. |
85 |
90 |
95 |
Métaux |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Verre |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Plastiques
recyclables |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Matières
organiques |
S.O. |
50 |
65 |
90 |
Emprises et
espaces publics |
||||
Papier et matières
ligneuses |
S.O. |
50 |
70 |
90 |
Métaux |
S.O. |
50 |
70 |
90 |
Verre |
S.O. |
50 |
70 |
90 |
Plastiques
recyclables |
S.O. |
50 |
70 |
90 |
Matières
organiques |
S.O. |
50 |
70 |
90 |
Projets municipaux
de construction et de démolition (CD) |
||||
Asphalte |
S.O. |
|
À déterminer |
À déterminer |
Bois |
S.O. |
À déterminer |
À déterminer |
À déterminer |
Métal |
S.O. |
À déterminer |
À déterminer |
À déterminer |
Gypse |
S.O. |
À déterminer |
À déterminer |
À déterminer |
Bardeaux |
S.O. |
À déterminer |
À déterminer |
À déterminer |
Béton |
S.O. |
À déterminer |
À déterminer |
À déterminer |
Taux de récupération des déchets ICI et CD par type de
matériaux. Les objectifs suivants sont basés sur
des résultats obtenus par des entreprises phares d’Ottawa et d’ailleurs. Nous encourageons
les entreprises et les établissements institutionnels de la région d’être nos
partenaires dans la gestion des déchets et de tout mettre en œuvre pour atteindre
ces objectifs.
Pourcentage
de tonnage (%) |
2010 |
2015 |
2022 |
2042 |
Déchets
industriels, commerciaux et institutionnels |
||||
Papier et matières
ligneuses |
S.O. |
85 |
90 |
95 |
Métaux |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Verre |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Plastiques
recyclables |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Matières
organiques |
S.O. |
60 |
65 |
90 |
Projets
non municipaux de construction et de démolition (CD) |
||||
Asphalte |
S.O. |
50 |
70 |
95 |
Bois |
S.O. |
50 |
70 |
95 |
Métal |
S.O. |
70 |
80 |
95 |
Gypse |
S.O. |
50 |
70 |
95 |
Bardeaux |
S.O. |
50 |
70 |
95 |
Béton |
S.O. |
50 |
70 |
95 |
FAITS : en 2008,
l’Administration de l’aéroport d’Ottawa a achevé un projet de démolition et
d’agrandissement de 34 000 m2. Un des principaux objectifs
du projet était la récupération maximale de matériaux et la production minimale
de déchets. Il s’en est suivi que plus de 87 % des déchets de démolition
ont été récupérés pour être réutilisés et recyclés.
Des vérifications effectuées dans
des installations fédérales de la région de la capitale nationale de 2005 à
2009 indiquent qu’en moyenne 70 % des déchets produits sont réacheminés
pour réutilisation, recyclage ou compostage. Cela correspond à environ
5 700 tonnes par année détournées des sites d’enfouissement.
GESTION DES CONSÉQUENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
La gestion des déchets est un service essentiel pour assurer la
protection de la santé humaine et environnementale. À ce titre,
l’importance de ces services doit transparaître dans tous les aspects de l’industrie :
·
Conception et mise en œuvre des
programmes
·
Gestion des biens
·
Coût des services
BUT (PROVISOIRE)
3. Fiabilité, sécurité et abordabilité
des services municipaux de gestion des déchets
COMMENT L’ATTEINDRE
a)
Il faut que les biens affectés à la
gestion des déchets ainsi que les programmes soient conçus, gérés et fournis de
manière à réduire l’impact sur l’environnement et sur la population
b)
Il faut que les services municipaux
de gestion des déchets soient résilients et ininterrompus
c)
Il faut que les services municipaux
de gestion des déchets soient abordables
d)
Il faut assurer en tout temps un
milieu de travail sécuritaire
RÉSULTATS ATTENDUS
(PROVISOIRES)
·
100 %
conforme aux certificats d’approbation des installations et à tous les
règlements provinciaux et fédéraux applicables à la gestion des déchets de la
Ville
·
Aucun
accident de travail dans un an
·
Moins
de 5 incidents liés aux odeurs nauséabondes par année dans les installations
municipales
SERVICE À LA CLIENTÈLE
La gestion des déchets est un service de base qui compte 155 000
collectes en moyenne par jour. L’efficacité de cette gestion
se voit et elle influence directement l’opinion de la population et des
visiteurs à l’endroit d’Ottawa. Actuellement, la Ville fournit des services aux
clients suivants :
·
270 000
foyers en bordure de rue
·
1
500 ensembles résidentiels à forte densité
·
200
commerces ayant pignon sur rue
·
90
écoles et quelques établissements institutionnels[19]
·
150
installations municipales[20]
Ces chiffres
correspondent à une moyenne de 155 000 collectes par jour.
BUT (PROVISOIRE)
4.
S’assurer d’un niveau de
satisfaction élevé des clients à l’endroit des services municipaux de gestion
des déchets
COMMENT L’ATTEINDRE
e) Il faut que les clients aient accès
à des services fiables et amicaux
f) Il faut régler les problèmes de
façon opportune et satisfaisante
g) Il faut que les services soient
fournis dans les deux langues officielles et de manière à répondre aux besoins
spéciaux
h) Il faut que les programmes soient
conçus pour refléter la diversité culturelle d’Ottawa
RÉSULTATS ATTENDUS
(PROVISOIRES)
·
Moins de 1 % de
« collectes » manquées par jour
·
Taux de participation de 90 %
aux programmes municipaux de réacheminement des déchets d’ici 2042
·
90 % de la clientèle est très
satisfaite des programmes de gestion des déchets de la Ville
FAIT: en 2010, la Ville a reçu
en moyenne 260 appels/ jour pour signaler des collectes manquées (15 % de
tous les appels. Diverses raisons étaient à l’origine de ces appels, y compris
catégorie erronée de déchets (p. ex. sortie de la boîte bleue le jour du bac
noir), sortie tardive (après 7 heures), erreur de l’opérateur et température
inclémente.
GESTION DES FINANCES ET DES BIENS
Infrastructure requise pour gérer les déchets d’Ottawa
La Ville est propriétaire de deux sites
d’enfouissement fonctionnels: la décharge contrôlée du chemin Trail dabs Nepean
et la décharge contrôlée de Springhill dans Osgoode. La capacité de ces deux sites est suffisante pour recevoir encore 7 590 500 m3
de déchets.[21] Si le taux d’enfouissement dans ces deux
sites demeure stable, la décharge du chemin Trail sera remplie en 2035 et celle
de Springhill, en 2018.[22] Les coûts nets d’exploitation de la décharge du
chemin Trail sont de 4,7 M$/an.
La Ville participe à un partenariat
public-privé avec l’entreprise PowerTrail Inc. qui exploite une usine de
transformation de 5 MW des gaz de décharge de l’incinérateur du chemin
Trail. Présentement, ce partenariat génère quelque 120 000 $ de
revenus annuels pour la Ville.
La Ville est aussi propriétaire d’un terrain de
60 ha sur le chemin Barsndale où s’effectue la récupération et le traitement des
feuilles et des résidus de jardin, d’une flotte de 23 camions à ordures, de 804 000
conteneurs en bordure de trottoir, de 6 300 conteneurs pour immeubles et d’autres
équipements spécialisés pour faire d’enfouissement.
Outre ces immobilisations/biens et ce
partenariat, la Ville administre des contrats annuels de collecte et de
traitement de déchets domestiques d’une valeur de 47,5 M$.[23]
Avantages pour la
Ville d’être propriétaire de certains biens
·
Accès
continu à des sites d’enfouissement locaux
·
Stabilité
des coûts afférents au transport et à l’élimination
·
À
l’abri de faillites commerciales, de bris de contrats, de restructuration de
l’industrie, d’une diminution de la concurrence sur le marché ou de
restrictions liées au mouvement transfrontalier des déchets.
·
Souplesse
pour répondre à des besoins spéciaux, notamment la mise à l’essai d’équipements
et de systèmes, et pour établir les coûts
·
Contrôle
et influence directs sur l’utilisation de l’espace aérien local
·
Contrôle
et influence directs sur les mesures de contrôle environnementales
·
Services
complets de réacheminement des déchets pour la population
·
Contrôle
du débit : diriger la façon dont les déchets sont gérés et éliminés
·
Revenu
provenant de redevances
·
Validation
du prix demandé dans le secteur privé et des propositions de services
·
Contact
direct avec la clientèle et résolution des problèmes sans intermédiaire
Avantages de la
sous-traitance :
·
Prix
concurrentiels
·
Moins
d’immobilisations et de responsabilité
·
Diminution
des frais généraux pour l’administration du personnel et des biens
Combien cela
coûte-t-il?
Une partie des coûts liés à l’exploitation et à
l’entretien des installations et des équipements municipaux et aux programmes
municipaux de collecte et de réacheminement des déchets est compensée par la
vente de matières recyclables et par les droits perçus à la décharge contrôlée
du chemin Trail. La différence est financée grâce à une taxe applicable à
chaque foyer et par l’imposition foncière sur toutes les propriétés d’Ottawa.
En 2010, le coût total du programme de gestion des déchets domestiques a été de
61 M$.[24] Cette somme représente une hausse de 50 %
depuis 2001, mais elle correspond à une augmentation considérable du niveau de
service à l’échelle de la Ville.[25]
Il faut se doter de stratégies robustes pour la
gestion des biens, des finances et du risque afin de contrôler ces coûts au fil
du temps.
BUT (PROVISOIRE)
5.
Optimisation des immobilisations,
responsabilité financière et gestion du risque dans tous les aspects de la
conception des programmes et de la prestation des services
COMMENT L’ATTEINDRE
a) Il faut que les biens de la Ville
servant à la gestion des déchets soient administrés de manière à optimiser leur
utilisation et leur durée de vie utile
b) Afin d’atténuer les risques
financiers liés à la prestation des services, il faut qu’il y ait un équilibre
entre les biens et les services fournis par la Ville et ceux fournis par le
secteur privé
c) Il faut que les services soient tous
basés sur le recouvrement complet des coûts et, lorsqu’il y a lieu, sur la
facturation des utilisateurs
d) Il faut que les décharges contrôlées
propriétés de la Ville soient conservées pour les déchets résiduels
domestiques
RÉSULTATS ATTENDUS (PROVISOIRES)
·
La décharge contrôlée du chemin
Trail est toujours exploitée en 2042
·
La décharge contrôlée de Springhill
est toujours exploitée en 2022.
·
Adhésion à un plan financier pour la
gestion des déchets sur 10 ans [26]
·
En moyenne, l’augmentation des coûts
du service de 2013 à 2042 n’est pas supérieure à celle de l’Indice des prix à
la consommation (IPC) pour Ottawa
FAIT : la décharge contrôlée de Springhill appartient à la Ville et
est exploitée par Tomlinson Waste Services. Le site peut recevoir des déchets
domestiques et non domestiques de l’ex-comté d’Osgoode.
RELATIONS PROVINCIALES
L’examen, l’approbation et la supervision de toutes les installations de
traitement et d’élimination de déchets en Ontario et la délivrance de permis aux
transporteurs de déchets relèvent de la
compétence du gouvernement de l’Ontario. La Province aussi la
responsabilité de s’assurer que les entreprises et les établissements
institutionnels élaborent et mettent en œuvre des plans d’acheminement des
déchets en vertu de la Loi sur la protection
de l’environnement, L.R.O. 1990. Enfin, elle fixe les exigences des
programmes municipaux de gestion et de réacheminement des déchets.
La Ville travaille en étroite collaboration avec la Province au
règlement des problèmes de gestion des déchets à l’échelle locale. Dernièrement,
cette collaboration s’est manifestée en 2006 dans l’agrandissement de la décharge
contrôlée du chemin Trail et dans une série d’observations relatives aux
propositions du secteur privé pour fournir des services de gestion des déchets
dans les limites de la ville. Toutefois, il est important de souligner que le
pouvoir de la Ville se limite à influencer les propositions émanant du secteur
privé, le pouvoir d’approbation revient à la Province.
L’expression Responsabilité élargie
des producteurs (REP) désigne la responsabilité des fabricants et des détaillants
d’aider à détourner leurs déchets des sites d’enfouissement. Le gouvernement
ontarien supervise les programmes de REP par l’entremise de Réacheminement des
déchets Ontario, un organisme sans but lucratif créé en vertu de la Loi sur le réacheminement des déchets.
Chaque groupe d’intendance est administré par des fabricants et importateurs
qui recueillent des fonds pour les distribuer aux municipalités afin de
soutenir leurs programmes de réacheminement des déchets. Dans certains cas, ces
groupes ont aussi des programmes de récupération, c’est pourquoi la population
d’Ottawa peut maintenant retourner ses téléphones usagés, etc., à la plupart
des grands détaillants de produits électroniques.
·
Stewardship Ontario s’occupe surtout du
réacheminement du contenu des boîtes bleues, des déchets spéciaux et des
déchets domestiques dangereux
·
Ontario Electronics Stewardship est chargé de la
collecte et du recyclage de déchets électroniques
·
Ontario Tires Stewardship récupère et gère les
pneus hors d’usage
En 2010, Ottawa a reçu environ 4 M$ de ces groupes pour l’aider à
financer ses programmes de réacheminement des déchets. Les sommes versées à la
Ville augmentent en fonction de la quantité de déchets réacheminés par la
population.
BUT (PROVISOIRE)
6.
La Province renforce son leadership en
matière de règlementation et de financement des programmes de gestion des
déchets.
COMMENT L’ATTEINDRE
a) Il faut étendre et augmenter le
financement des programmes de REP
b) Il faut actualiser la Loi
sur le réacheminement des déchets et en resserrer l’application
c) Il faut avoir plus de contrôle sur
les installations et les systèmes locaux de gestion des déchets
SURVEILLANCE ET ÉVALUATION
La conception et la
mise en œuvre de programmes de gestion des déchets de qualité exigent d’avoir accès au moment
opportun à des données fiables et courantes. La Ville a recours à des
vérifications, aux données des centres d’appel, à des levés, à des données de
pesage et aux dossiers financiers pour optimiser et évaluer son rendement,
prévoir et atténuer les problèmes, planifier pour l’avenir et réagir aux
changements dans la réglementation et les marchés. Malheureusement, la Ville
n’a pas facilement accès aux renseignements suivants :
·
La
quantité de déchets produits par les entreprises et les établissements
institutionnels, la composition de ces déchets et leur taux de réacheminement
·
Les
volumes de déchets entrant et sortant de la Ville
·
Les
statistiques régionales entourant la production et la gestion des déchets
Ainsi, tous les chiffres cités dans ce rapport
eu égard aux entreprises et établissements institutionnels locaux et aux
installations privées de gestion des déchets sont approximatifs et ne peuvent
pas être vérifiés. Cela étant, la Ville n’a pas vraiment la capacité de cerner
la problématique et de planifier pour environ deux tiers des déchets produits
dans Ottawa.
BUTS (PROVISOIRES)
7.
Évaluations et rapports réguliers sur
les programmes et services de gestion des déchets d’Ottawa
8.
Accès aux données ayant une
incidence sur la gestion des déchets dans Ottawa.
COMMENT LES ATTEINDRE
a) L’amélioration continue de la
collecte, de la gestion et de l’utilisation des données municipales sur la
gestion des déchets est vitale
b) La Province doit publier des données
sur la production et le débit de déchets
c) Il faut que les entreprises et
établissements institutionnels locaux partagent leurs données et connaissances
en matière de gestion des déchets
d) Il faut soumettre annuellement un
rapport au Conseil municipal sur la mise en œuvre du Plan de gestion des
déchets de la Ville
e) Il faut actualiser tous les cinq ans
le Plan de gestion des déchets de la Ville
RÉSULTAT ATTENDU
(PROVISOIRE)
·
Accès d’ici 2015 aux données des
divers ordres de gouvernement sur la production et le débit des déchets
FAIT: les systèmes de collecte de déchets de la
Ville sont complètement électroniques. Chaque inspecteur dispose d’un appareil
portable pour prendre les appels de service. En 2008, la Ville a investi dans
un système GPS à la décharge contrôlée du chemin Trail pour améliorer la
compaction des déchets et optimiser l’utilisation de l’espace aérien dans le
site d’enfouissement.
DÉFINIR NOTRE CLIENTÈLE ET NOTRE ZONE
DE DESSERTE
Le programme de
gestion des déchets de la Ville s’adresse aux résidences, mais il comprend également le programme des sacs
jaunes destiné aux petits commerces ayant pignon sur rue, la collecte des
déchets dans les installations municipales, la mise à l’essai d’un service de
bacs verts dans les établissements institutionnels locaux et la gestion des
déchets industriels, commerciaux et institutionnels à la décharge contrôlée de
Springhill. Dans ce plan de gestion des déchets, on n’envisage pas de
changements importants au chapitre de la
clientèle de base.
Les municipalités de l’Est de l’Ontario et
de l’Ouest du Québec font face aux mêmes problèmes qu’Ottawa en matière de
gestion des déchets, notamment fournir des services tout en conciliant divers
objectifs financiers, sociaux et environnementaux. La régionalisation de la
gestion des déchets permettrait peut-être de concilier ces divers objectifs.
Par exemple, on pourrait créer un consortium de municipalités qui s’occuperait
de la conception, de la construction et de l’exploitation d’une installation
régionale de gestion des déchets ou de plusieurs telles installations. Il
faudrait quelques années pour créer ces partenariats, mais ils pourraient jouer
un rôle important dans la viabilité à long terme des services de gestion des
déchets à Ottawa. [27]
PROCHAINES
ÉTAPES
Le public peut fournir
ses commentaires sur
les objectifs mentionnés dans ce document de discussion en répondant à un
questionnaire en ligne à ottawa.ca/talkwaste ou en composant le 3-1-1 durant
les heures régulières de bureau, et ce, jusqu’à 16 heures le 1er
novembre 2011.
OU
Les résidents peuvent
faire part de leurs commentaires aux conseillères et conseillers municipaux ainsi
qu’au personnel de la Ville lors des rencontres publiques suivantes :
·
Samedi
22 octobre 2011, de 7 h à midi
-
Complexe
récréatif Bob-MacQuarrie
-
Centre
sportif Walter-Baker
·
Dimanche
23 octobre 2011, de 11 h à 17 h
-
Centre
Rideau
·
Samedi
29 octobre 2011, de 7 h à midi
-
Centre
récréatif Jim-Durrell
-
Centre
communautaire de Stittsville
La Ville analysera les commentaires du public,
révisera au besoin les buts, objectifs et résultats attendus et soumettra le
tout au Comité de l’environnement, le 15 novembre 2011. Le Comité en
débattra et soumettra ses recommandations au Conseil municipal le 23 novembre
2011 aux fins d’approbation.
Les délégations
publiques sont
permises uniquement aux réunions du Comité et non aux réunions du Conseil
municipal. Pour savoir comment faire une présentation devant le Comité de
l’environnement entourant la gestion des déchets, veuillez composer le 3-1-1.
PROCHAINES PHASES
La prochaine phase de l’élaboration du Plan de
gestion des déchets d’Ottawa se penchera sur COMMENT la Ville d’Ottawa fera
pour atteindre les objectifs et les résultats attendus approuvés par le
Conseil.
Les outils suivants seront examinés :
·
Cadre réglementaire ·
Politique ·
Règlements municipaux ·
Éducation ·
Promotion ·
Technologie ·
Géopolitique |
·
Finances ·
Structure ·
Organisation ·
Procédures ·
Systèmes ·
Amendes ·
Mesures incitatives |
Les options seront évaluées et une liste de
stratégies recommandées sera déposée aux fins d’examen et d’approbation au
printemps ou à l’été 2012.
La dernière phase de l’élaboration du Plan de
gestion des déchets d’Ottawa sera la préparation d’une stratégie de mise en
œuvre et d’un budget pour les dix premières années du plan, lequel servira de
base au Plan financier actualisé de gestion des déchets sur dix ans de la
Ville. On en prévoit le dépôt avant celui du Budget provisoire 2013 à l’automne 2012
GARDEZ CONTACT
Si vous faites partie
d’une organisation intéressée par ce dossier, veuillez composer le 311 pour vous assurer
d’être sur notre liste de contacts.
Pour qu’on vous tienne
au courant des
prochaines activités liées à ce dossier, composez le 311 ou rendez-vous à
ottawa.ca/talkwaste pour nous laisser votre nom et vos coordonnées.
NOTES
[1] Prévisions de planification de la Ville
d’Ottawa, août 2011.
[2] La production moyenne de
déchets domestiques sur 30 ans est évaluée à 396 000 t/an, de déchets ICE
à 680 000 tonnes/an. Estimation de la population moyenne pour la période
de 2011 à 2042 : 1 084 852.
[3] L’annexe A présente des détails relatifs à la
production actuelle et future de déchets.
[4] L’annexe B présente des détails relatifs aux
programmes et aux services de gestion des déchets municipaux.
[5] Rapport de mai 2011 de Dillon Consulting sur le
Programme de surveillance et d’exploitation de la décharge contrôlée du chemin
Trail (2010).
[6] Dollars 2007; basé sur le prix par tonne payé
par la Ville de Toronto (16,92 $) au site d’enfouissement Green Lane.
[7] L’annexe C présente des détails relatifs au
cadre réglementaire en matière de gestion des déchets.
[8] L’annexe D décrit les services de gestion des
déchets fournis par le secteur privé dans Ottawa.
[9] Feuille de calcul des prévisions de production
de déchets domestiques en fonction de 360 164 ménages faites par Stantec,
16 septembre 2011.
[10] Hypothèse : environ 55 kg/m3,
volume moyen par remorque de 81,5 m3 et durée de vie moyenne de
80 ans.
[11] Méthodologie: tonnes de déchets domestiques
recueillis, divisées par les données sur la population tirées des prévisions de
planification de la Ville d’Ottawa, août 2011.
[12] Revenus de fonctionnement (2008) du secteur des
entreprises et des administrations publiques. Enquête sur l'industrie de la
gestion des déchets : secteur des entreprises et des administrations publiques 2008, Statistique
Canada.
[13] Budget de fonctionnement et d’immobilisation 2011
[14] Basé sur une estimation de tonnage de déchets
ICI (y compris déchets CD) en 2010 de 573 000 tonnes, volume de remorque =
81,5 m3, 55 kg/m3, 40 $ par chargement
(contenant de 2 verges cubes), 80 $ par chargement (contenant de 8 verges
cubes).
[15] Basé sur le rapport final de 2010 de Viridis
Environmental Incorporated sur le déploiement du programme de bacs verts dans
le cadre de l’étude de la Ville d’Ottawa sur la caractérisation des déchets
domestiques ramassés en bordure de la rue en vertu duquel 2,94 % des matières
dans la boîte bleue et 3,43 % des matières dans la boîte noire appartiendraient
à la catégorie des déchets résiduels et sur 8,4 M$ de recettes générées en
2010.
[16] Basé sur des données tirées du rapport final de
2010 de Viridis Environmental Incorporated sur le déploiement du programme de
bacs verts dans le cadre de l’étude de la Ville d’Ottawa sur la caractérisation
des déchets domestiques ramassés en bordure de la rue.
[17] Taux de récupération en 2010 dans les immeubles
à forte densité; basé sur une synthèse de données extraites de vérifications
effectuées en 2005-2006 dans le cadre des rapports trimestriels sur la
caractérisation des déchets d’immeubles à appartements produits par Intergrated
Environmental Waste Services pour le Service de gestion des déchets solides de
la Ville d’Ottawa
[18] Depuis
octobre 2010, 45 ensembles résidentiels à moyenne et forte densité où la
collecte de déchets se fait dans des conteneurs bénéficient du programme de
bacs verts.
[19]Des projets pilotes se poursuivent dans des
établissements institutionnels.
[20] On s’attend à ce que ce chiffre atteigne 210
installations à la fin de 2011, et 400 à la fin de 2013.
[21] D’après le rapport de mai 2011 de Dillon
Consulting sur le Programme de surveillance et d’exploitation de la décharge
contrôlée du chemin Trail (2010), ce site a une capacité de 6 934 710 m3,
et d’après le rapport annuel de mai 2011 de Tomlinson Waste Management Inc, la
capacité de la décharge contrôlée de Springhill est de 655 784 m3
[22] Si
les activités maintiennent le même rythme dans les deux sites.
[23] Coûts actuels en 2010: collecte des déchets = 34,4 M$;
traitement des déchets organiques, des déchets recyclables et des déchets
domestiques dangereux = 12,5 M$; et pour Plasco = 0,5 M$.
[24] Budget de fonctionnement et d’immobilisation 2011.
[25] Basé sur le budget de 2001 de 30 936 000 $
en fonction du Budget de fonctionnement final 2002 pour le transport, les
services publics et les travaux publics.
[26] L’annexe B contient un sommaire du Plan financier de gestion des
déchets solides sur 10 ans
[27] L’annexe G contient une synthèse des programmes et services de gestion
des déchets des municipalités de la région.