Report to/Rapport au :
Environment Committee /
Comité de l’environnement
November 15, 2011 / le 15
novembre 2011
Submitted by/Soumis par : Nancy Schepers, Deputy City Manager /
Directrice municipale adjointe
Infrastructure Services and Community
Sustainability /
Services d’infrastructure et Viabilité
des collectivités
Contact Person/Personne-ressource :
Dixon
Weir, General Manager/Directeur général
Environmental Services / Services environnementaux
(613) 580-2424 x22002, Dixon.Weir@ottawa.ca
City-Wide / À l’échelle de la Ville |
Ref N°:ACS2011-ICS-ESD-0036 |
OBJET : Plan de gestion des déchets d’Ottawa
-- Phase 1 : Vision, buts, objectifs et cibles
SUBJECT:
Ottawa’s Waste Plan – Phase
1: Vision, Guiding Principles,
Goals, Objectives and Targets
RECOMMANDATIONS DU RAPPORT
Que le Comité de l'environnement recommande au
Conseil d'approuver :
1. L’énoncé de vision suivant pour le Plan
de gestion des déchets de la Ville d’Ottawa :
« D’ici
à 2042, il y aura de la place dans les sites d’enfouissement municipaux, car
en tant que communauté, nous aurons
amélioré nos taux de réduction, de réutilisation et de recyclage des déchets,
et géré nos biens judicieusement. »
2. Les principes directeurs, les buts, les
objectifs et les cibles largement appuyés tels que décrits dans le présent
rapport et établis dans le Document 1.
REPORT RECOMMENDATIONS
That Environment Committee recommend
that Council approve:
1. The following vision statement for Ottawa’s Waste Plan: "By 2042, Ottawa will have room in its
municipal landfill because as a community we improved our rates of reducing,
reusing and recycling, and managed our assets wisely."
2.
The guiding principles, goals,
objectives and targets set out in Document 1, which received broad public
support.
SOMMAIRE
La Ville élabore un Plan de gestion des
déchets pour guider la gestion des matières recyclables et des ordures au cours
des trente prochaines années. Le Plan est nécessaire pour concrétiser les
objectifs de gérance, de durabilité, de gouvernance et financiers à court, à
moyen et à long terme établis par le Conseil et contenus dans Modalité des priorités du Conseil 2010-2014.
L’élaboration du Plan de gestion des
déchets d’Ottawa est expressément indiquée comme l’initiative stratégique 27 dans
Modalité des priorités du Conseil 2010-2014 sous l’objectif stratégique Gérance
de l'environnement, PE3 -- Réduire l'impact environnemental. Le Plan
contribuera également aux objectifs stratégiques de faire des choix durables et
d’aligner les priorités stratégiques en fonction des frais d’utilisation et des
taxes cibles du Conseil.
Le présent rapport aborde la Phase 1 du
processus de planification de la gestion des déchets : l’établissement de
la vision, des principes directeurs, des buts, des objectifs et des cibles du
Plan. Les deux prochaines phases, devant être terminées en 2012, évalueront les
façons d’atteindre ces résultats et proposeront un plan de mise en œuvre et un
budget pour les dix premières années.
En octobre 2011, un Document de discussion (consulter le Document 2) a été diffusé; on
y établissait une variété de questions devant être abordées par le Plan. Ces
questions passaient des pressions exercées par une population humaine en hausse
et la production de déchets à la prestation de services à la clientèle de
qualité et à la protection de la santé publique et de l’environnement.
Les commentaires du public à propos du Document de discussion ont été
recueillis lors d’ateliers avec des intervenants clés, d’événements publics tenus
partout dans la Ville et d’un questionnaire en ligne. Les intervenants clés
étaient d’avis que l’approche recommandée était « réaliste » et
mènerait la Ville vers ses objectifs de réacheminement. En résumé, la
communauté appuie largement le rôle de leadership que le Conseil a assumé dans
la gestion des déchets, et l’ébauche de la vision, des principes directeurs,
des buts, des objectifs et des cibles tels que décrits dans le Document 1
Ils comprennent :
§ Respecter
la pyramide de gestion des déchets
§ Réduire
la production des déchets
§ Maximiser
le réacheminement des déchets
§ Réserver
la capacité des sites d’enfouissement municipaux aux déchets résiduels
domestiques
§ Suivre
l’exemple de la Ville
De plus, les commentaires du public ont
mené aux points suivants :
§ Éducation
du public – le commentaire qui revenait le plus souvent durant les
consultations avec les intervenants portait sur la nécessité d’améliorer
l’éducation du public, particulièrement pour changer le comportement et expliquer
l’importance de prendre des mesures, et les conséquences de l’inaction.
§ Gestion
locale des déchets – près de 90 % des répondants en ligne et trois quarts
des participants aux événements publics
pensaient qu’il était important de trouver des solutions au niveau local. Plus
de 70 % estimaient que la Ville devrait assumer un rôle de leadership dans
sa recherche d’occasions pour gérer les déchets au niveau régional.
§ Gestion
des déchets commerciaux et institutionnels – près des trois quarts des
participants aux événements et un peu plus de la moitié des répondants en ligne
croyaient que ces secteurs devraient conserver leur responsabilité de gérer
leurs propres déchets, mais souhaitaient que la Ville joue un plus grand rôle.
De plus, deux répondants sur trois jugeaient qu’il était important que la Ville
ait accès aux statistiques sur les déchets de ces secteurs.
L’adoption de la vision, des principes
directeurs, des buts, des objectifs et des cibles établis dans le Document 1 fournira à la Ville un
fondement solide pour les politiques afin d’évaluer les approches de gestion de
rechange à court et à moyen terme durant la prochaine phase du processus de
planification de la gestion des déchets.
Elle permettra également aux
intervenants, notamment les autres niveaux de gouvernement, de mieux comprendre
les valeurs et l’approche en matière de gestion des déchets de la Ville et
mettra cette dernière et le Conseil en position de leadership en matière de
développement stratégique à long terme de la gestion des déchets municipaux.
CONTEXTE
Au cours des trente prochaines années,
on prévoit une hausse de la population d’Ottawa de 300 000 personnes. En
raison de cette croissance, les déchets totaux produits passeront de 340 000
à 450 000 tonnes/année[1].
La Ville a besoin d’un plan pour guider la gestion des déchets solides au cours
de cette période et accomplir des progrès pour atteindre la vision de la région
de la capitale nationale en ce qui a trait à l’objectif zéro déchet, tel
qu’établi dans Choisir notre avenir.
Le Plan de gestion des déchets d’Ottawa
sera fondé sur un nombre de décisions clés prises par le Conseil qui ont fait
progresser considérablement le taux de réacheminement de la collecte des
déchets domestiques en bordure de rue, qui est demeuré passablement constant à
près de 32 % depuis la dernière décennie. Ces décisions comprennent la
mise en œuvre du programme Bac vert, qui a fait grimper le taux de
réacheminement de la collecte des déchets domestiques en bordure de rue de à 44 %,
et plus récemment, la décision du Conseil d’adopter la collecte des déchets bihebdomadaire
qui entrera en vigueur en novembre 2012 et qui devrait faire passer ce taux à
53 % d’ici à la fin de 2013.
D’autres changements apportés au
réacheminement et à la gestion des déchets approuvés par le Conseil au cours
des dernières années comprennent :
§ l’achèvement
de la mise en œuvre des programmes de bac bleu, noir et vert dans tous les édifices
de la Ville d’ici à 2014.
Ces
décisions du Conseil ont permis à la Ville d’Ottawa de passer d’un des taux de
réacheminement les plus bas en Ontario à un des meilleurs en très peu d’années,
et le développement du Plan de gestion des déchets d’Ottawa s’appuiera sur ce
succès.
Toutefois,
il reste des défis à relever. Les activités cernées ci-dessus permettront une
meilleure réduction des déchets domestiques provenant du secteur résidentiel et
des installations municipales. Cependant, elles n’atténuent pas le volume total
des matières produites, ou n’abordent pas le besoin continu d’éduquer le
public, les lacunes dans l’environnement réglementaire, les problèmes en
matière de collecte, de traitement et d’élimination, et les déchets produits
par les entreprises et les institutions locales.
Même si plusieurs de ces questions sont
hors du contrôle de la Ville, elles ont une influence directe sur la façon dont
Ottawa gère ses déchets, et sont des sphères sur lesquelles la Ville peut
exercer une influence. Par conséquent, le présent plan traite non seulement des
points sur lesquels la Ville a un contrôle direct, comme la gestion des déchets
domestiques et les sites d’enfouissement municipaux, mais il fournit également
un cadre qui permettra à la communauté entière de jouer un rôle substantiel
dans la réduction et la gestion des déchets.
DISCUSSION
Le Plan de gestion des déchets d’Ottawa
est élaboré en trois phases.
Pendant
la Phase 1 (de juillet à octobre 2011)
§ Élaboration
des projections sur les déchets résidentiels, industriels, commerciaux et
institutionnels par type de matière.
§ Consultations
ciblées avec des intervenants clés afin de cerner les problèmes et de développer
une vision sur 30 ans. Près de 200 personnes ont été invitées, et plus de 60
personnes ont participé à des ateliers d’une demi-journée (consulter le
Document 3 pour obtenir une liste des participants).
§ Obtention
des plans de gestion des déchets d’autres territoires pour déterminer les
approches de rechange.
§ Révision
des documents provinciaux pour confirmer les exigences réglementaires et
autres.
§ Évaluation
de l’environnement de la gestion locale des déchets dans certaines
municipalités de l’Est de l’Ontario et de l’Ouest du Québec, avec 32
répondants, dont les villes de Gatineau et de Cornwall.
§ Diffusion
d’un Document de discussion aux fins
de commentaires qui établissait un éventail de questions et proposait l’ébauche
d’une vision, de principes directeurs, de buts, d’objectifs et de cibles pour
le Plan de gestion des déchets.
§ Diffusion
du Document de discussion effectuée
par l’entremise d'un communiqué d’intérêt public et d’annonces dans les
quotidiens locaux, affiché sur le site Web de la Ville, et des exemplaires
distribués dans toutes les bibliothèques municipales.
§ Commentaires
du public obtenus par l’entremise d’intervenants clés et d’événements de
consultations publiques et d’un questionnaire en ligne. Plus de 650 réponses
ont été reçues sur le site Web de la Ville, et 200 de plus sur des iPad lors
d’événements locaux (consulter le Document 4 pour le questionnaire et les
réactions à l’analyse). Trente groupes d’intervenants ont participé aux
consultations de l’automne (consulter le Document 5 pour obtenir une liste des
participants).
§ Examen
des résultats et des changements apportés aux ébauches des politiques, tel que
recommandé dans la présente.
Phase
2 -- (de décembre 2011 à juin 2012) examinera une
variété d'options pour atteindre la vision, les buts, les objectifs et les
cibles du Plan.
Phase
3 -- (de juillet à novembre 2012) définira un plan de mise en
œuvre détaillé à court terme (10 ans) et le budget nécessaire pour atteindre
les objectifs recommandés de 2015 et de 2022.
Élaborer des stratégies pour atteindre les buts et les cibles –
Printemps/été 2012 Plan de gestion des déchets sur 30
ans de la Ville d’Ottawa Élaborer un plan à court terme et un budget pour les premiers 10
ans — Automne 2012 Établir la vision, les buts et les cibles Été/automne 2011
ANALYSE
Le Document 2 contient le Document de discussion : Établir des buts et
des objectifs pour le Plan de gestion des déchets sur 30 ans de la Ville
d’Ottawa, qui constitue le fondement des consultations de la Phase 1. Le
document décrit les questions clés que le Plan doit aborder, notamment :
§ Réduction
et réacheminement des déchets;
§ Gestion
des biens et des finances;
§ Gestion
des répercussions sociales et environnementales;
§ Service
à la clientèle;
§ Relations
provinciales;
§ Partage
et signalement des données.
En résumé, les groupes d’intervenants et
le public général répondants ont indiqué un soutien solide envers l’ébauche de
la vision, des buts, des objectifs et des cibles recommandés pour ces
questions.
Le
Document de discussion et le
questionnaire en ligne ont également présenté au public trois questions à
propos des politiques :
§ Les
déchets d’Ottawa devraient-ils être gérés localement?
§ La
Ville devrait-elle assumer un rôle de premier plan dans la recherche de
possibilités en matière de gestion des déchets au niveau régional?
§ Qui
devrait gérer les déchets commerciaux et institutionnels?
Les
sections suivantes explorent ces sujets et justifient l’ajout de deux buts et
objectifs connexes.
Gestion des
déchets au niveau local
À l’heure actuelle, presque la totalité
des déchets domestiques produits à Ottawa est traitée et éliminée à Ottawa[2],
tandis que la plupart des déchets industriels, commerciaux et institutionnels
sont exportés en grande partie dans le Nord de l’état de New York. Seules deux
des ____ installations de gestion des déchets à Ottawa sont sous la propriété
de la Ville, bien que la plupart fournissent ou ont fourni des services à la
Ville.
Près de neuf répondants sur 10 au petit
questionnaire, et plus de trois répondants en ligne sur quatre ont déclaré que
les solutions de gestion des déchets au niveau local étaient importantes ou
assez importantes à leurs yeux. De plus, plus de 70 % des répondants aux
deux questionnaires sont d’avis que la Ville devrait faire preuve de leadership
dans la construction d’installations pour traiter localement les matières
recyclables. On a aussi fortement appuyé la préservation de sites
d’enfouissement dont la Ville est propriétaire pour les déchets résiduels
domestiques.
La mesure dans laquelle la Ville peut
continuer dans cette voie est limitée en partie par les réalités financières et
celles du marché. Une des variables clés est la capacité d’obtenir des
matériaux à la fois à l’intérieur et à l’extérieur d’Ottawa. Questionnées sur
les installations et les capacités de gestion des déchets, plus de 55 %
des 32 municipalités qui ont répondu au questionnaire ont indiqué gérer un
programme de recyclage mixte similaire à celui d’Ottawa, et 16 % offrait
un programme de recyclage de matières organiques. De plus, 75 % des 32
municipalités ont déclaré être propriétaires d’un site d’enfouissement, et la
plupart de ces installations prévoient atteindre leur capacité maximale en
moins de 30 ans, c’est-à-dire au cours de la durée de vie du présent plan.
Pour ces raisons, le public a été invité
à dire à quel point il est important que la Ville assume un rôle de leadership
dans l’exploration et la planification des installations de gestion des déchets
régionales; un peu plus de 70 % des répondants ont indiqué que ce point
était quelque peu important ou important pour eux. Étant donné les possibilités
et les avantages potentiels à gérer les déchets sur une base régionale, et le
soutien communautaire solide envers l’établissement d’installations et de
marchés locaux de recyclage, le but suivant a été ajouté : Gérer les déchets
au niveau local.
Gestion des
déchets industriels, commerciaux et institutionnels
Plus de 85 % des répondants en
ligne ont indiqué que leur milieu de travail offrait une forme quelconque de
recyclage; des répondants ont signalé que les programmes suivants étaient en
place :
§ 95 %
collectent le papier et (ou) le carton
§ 78 %
collectent le plastique
§ 88 %
collectent les bouteilles et (ou) les canettes
§ 20 %
collectent les déchets alimentaires
Il existe des défis systémiques auxquels
font face les entreprises et les institutions locales, particulièrement parmi
les grandes institutions, l’industrie alimentaire et le secteur de la
construction et de la démolition :
§ Méconnaissances
des options disponibles ou de l’expertise sur la façon de les mettre en œuvre
§ Coûts
élevés associés au réacheminement, à la collecte et au traitement
§ Manque
d’installations locales de traitement de certaines matières
§ Production
de déchets spéciaux ou de déchets dont les quantités représentent des difficultés
d’ordre opérationnel
§ Ressources
financières limitées
Près de 75 % des répondants
estimaient que les entreprises et les institutions locales devraient demeurer
les principales responsables de la gestion de leurs déchets. Cependant,
lorsqu’on a demandé si la Ville devait avoir un plus grand rôle dans la gestion
des déchets industriels, commerciaux et institutionnels, plus de 65 % des
répondants en ligne ont jugé qu’il s’agissait d’un point quelque peu important
ou important. Ensuite, plus de 70 % sentaient qu’il était quelque peu
important ou important que la Ville adopte un rôle de premier plan dans le
développement d’installations et de marchés locaux pour les matières
recyclables. Dans ce contexte, le but suivant a été ajouté : S’assurer que
la Ville appuie activement le réacheminement des déchets par les entreprises et
les institutions locales.
D’autres
constatations clés issues de la Phase 1 qui s’avéreront
profitables pendant la prochaine étape du processus de planification
comprennent les points suivants :
§ Près
de 40 % des répondants en ligne ont indiqué ne pas pouvoir réduire la quantité de déchets qu’ils produisent (p.
ex., acheter moins ou réutiliser davantage), avec plus de 30 % qui ont
confirmé ce sentiment, même en connaissant le coût associé à l’établissement
d’un nouveau site d’enfouissement. Et 20 % des répondants ont indiqué
qu’ils réduiraient leurs déchets en recyclant ou en faisant plus de compostage.
Malheureusement, le recyclage et le compostage ne réduisent pas le volume total
des déchets à gérer; par conséquent, le total des déchets produits continuera
de grimper sans la réduction des emballages des produits, sans l’introduction
de mécanismes favorisant la réutilisation et sans un changement d’attitude chez
la population.
§ Entre
25 et 78 % des répondants en ligne ont mentionné ne pas recycler une ou plusieurs des matières suivantes : une
variété de récipients alimentaires, les cartons de lait, les boîtes de jus, les
bouteilles de verre, les contenants d’eau de Javel, les emballages à double
coque, les boîtes à œufs en plastique, les aérosols vides, les contenants de
peinture vides, le papier d’aluminium, les boîtes-gamelles, les plaques à
pâtisserie et les contenants de plastique pour plantes. Il s’agit là d’un plus
grand réacheminement potentiel des déchets parmi les résidents. Cependant,
quand on leur a demandé à quel point il leur serait facile d’ajouter une ou plusieurs
de ces matières « perdues » à leur bac de recyclage, ils étaient peu
nombreux à se montrer enclin à le faire[3].
Les causes sous-jacentes à ce comportement doivent être abordées si la Ville
veut atteindre ses tonnages ciblés recueillis grâce aux boîtes bleues.
§ Des
32 municipalités qui ont répondu au sondage de la Ville d’Ottawa, 38 % ont
mentionné prendre en considération la mise en œuvre d’un programme de bac vert;
28 % ont répondu être propriétaires d’au moins un centre de transfert. Et,
la plupart ont indiqué que leurs contrats conclus avec des tiers prennent fin
d’ici à 2018. S’il y a une volonté politique parmi les municipalités variées,
il pourrait exister des solutions à moyen terme en matière de gestion des
déchets au niveau régional qui sont fiables financièrement et respectueuses de
l’environnement.
Prochaines
étapes
Phase
2 : Stratégies pour atteindre les buts et les cibles
Le
but de la Phase 2 est de déterminer COMMENT nous pouvons atteindre les
objectifs, par exemple :
-
Outils réglementaires et non
réglementaires
-
Incitatifs financiers et mécanismes de
recouvrement des coûts
-
Projets d’immobilisation et technologie
-
Partenariats
Pour
chaque but et objectif approuvé par le Conseil, un éventail d’outils,
d’infrastructures et de technologie sera déterminé et évalué dans le but
d’établir ceux qui sont les plus appropriés à court et à moyen terme. Les options
seront évaluées en consultation avec le public, et comprendront :
-
Coûts-avantages
-
Faisabilité
-
Réceptivité du public
Les besoins en infrastructure, comme les
centres de transfert et les dépôts, seront cernés ainsi que les technologies
nécessaires à court et à moyen terme.
Les résultats provisoires seront
présentés au printemps 2012 aux fins d’approbation.
Phase 3 : Élaboration d’un Plan de
mise en œuvre à court terme
Le but de la Phase 3 est d’élaborer un
plan de mise en œuvre à court terme (sur 10 ans) afin d’atteindre les cibles
recommandées de 2015 et de 2022.
-
Initiatives spécifiques
-
Échéances
-
Budget d'exploitation et
d'immobilisations
-
Rôles et responsabilités
-
Modèle de recouvrement des coûts
RÉPERCUSSIONS
SUR LES ZONES RURALES
Aucune
répercussion sur les zones rurales.
CONSULTATION
Les recommandations présentées dans ce
rapport ont été élaborées à l’aide de commentaires reçus d’intervenants clés et
de membres du public. Consulter la section DISCUSSION pour obtenir plus de
détails sur les activités de consultation menées durant la Phase 1 du processus
de planification.
COMMENTAIRES
DU (DES) CONSEILLER(S) MUNICIPAL(AUX)
Sans
objet.
RÉPERCUSSIONS
SUR LE PLAN JURIDIQUE
Aucun
obstacle juridique à la mise en œuvre des recommandations dans le présent
rapport.
RÉPERCUSSIONS
SUR LA GESTION DES RISQUES
L’élaboration et la mise en œuvre d’un
plan de gestion des déchets est un moyen clé d’atténuer les risques à court et
à moyen terme pour la Ville résultant des défis posés par la gestion des
déchets.
RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES
Aucune répercussion financière n’est
associée à ce rapport. Tous les coûts et les répercussions financières seront
établis dans la Phase 2 du Plan.
RÉPERCUSSIONS
ENVIRONNEMENTALES
L’adoption et la mise en œuvre du
Document 1 contribueront davantage à l’atteinte des objectifs environnementaux
de la Ville, tels qu’établis dans Choisir
notre avenir et la Stratégie
environnementale d’Ottawa.
RÉPERCUSSIONS
TECHNOLOGIQUES
Aucune
répercussion technologique.
PLAN
STRATÉGIQUE DE LA VILLE
L’élaboration et la mise en œuvre d’un
plan de gestion des déchets sont décrites dans l’initiative stratégique 27 de Modalités
des priorités du Conseil 2010-2014 sous l’Objectif stratégique PE3 -
Réduire l'impact environnemental. Le plan contribuera également aux objectifs
stratégiques de faire des choix durables tels qu’établis dans l’initiative stratégique
GP3 et d’aligner les priorités stratégiques en fonction des frais d’utilisation
et des taxes cibles du Conseil.
DOCUMENTS
PERTINENTS
Document 1- Plan de gestion des déchets
d’Ottawa : Phase 1- Recommandations
Document 2 -- Document de discussion : Établir des buts et des objectifs pour le Plan
de gestion des déchets sur 30 ans de la Ville d’Ottawa
Document
3 – Memorandum : Summary of Workshop
Discussions, Plan de gestion des déchets de la Ville d’Ottawa, 1er
septembre 2011, Golder Associates (en
Anglais seulement)
Document
4 – Plan de gestion des déchets d’Ottawa,
Ville d’Ottawa, Rapport provisoire, 2011-222, Nanos Research, 9 novembre
2011 (en Anglais seulement et distribuée
séparément)
Document 5 – Phase
1 Stakeholder consultations : Summary Report and
Key Findings from Workshops, octobre 2011, PACE Public Affairs and
Community Engagement (en Anglais
seulement)
DISPOSITION
Les
Services environnementaux examineront les options de mises en œuvre des buts,
des objectifs et des cibles adoptés dans la présente durant la Phase 2 du
processus de planification de la gestion des déchets.
extract
of DRAFT Minutes
12 15 November 2011 |
|
extrait dE L’ÉBAUCHe Du ProcÈs-verbal 12 le 15 novembre 2011 |
OTTAWA’S WASTE PLAN – PHASE 1: VISION, GUIDING
PRINCIPLES, GOALS, OBJECTIVES AND TARGETS
PLAN
DE GESTION DES DÉCHETS D’OTTAWA – PHASE 1 : VISION, LIGNES DIRECTRICES, BUTS,
OBJECTIFS ET CIBLES
ACS2011-ICS-ESD-0036 CITY WIDE / À L’ÉCHELLE DE LA
VILLE
MOTION No. EC
12-02
Moved by Councillor Moffatt,
THAT the Environment Committee approve the addition of this item for consideration by the
Committee at today’s meeting, pursuant to section 84(3) of the Procedure By-law.
CARRIED
REPORT
RECOMMENDATIONS
That Environment Committee recommend that Council approve:
1.
The following vision statement for
Ottawa’s Waste Plan: "By 2042,
Ottawa will have room in its municipal landfill because as a community we improved
our rates of reducing, reusing and recycling, and managed our assets
wisely."
2.
The guiding principles, goals,
objectives and targets set out in Document 1, which received broad public
support.
Dixon
Weir, Director, Environmental Services provided the committee with a PowerPoint
presentation. A copy of his PowerPoint
presentation is held on file with the City Clerk. Marilyn
Journeaux, Manager of Solid Waste Services was on hand to respond to questions.
Committee heard from the following
delegations:
Laurie McCannell * spoke in opposition of Ottawa’s Waste Plan vision statement and draft
plan and outlined her objections and suggestions to reduce Ottawa’s waste
footprint.
John Dickie
* presented on behalf of the Eastern Ontario Landlord Organization and spoke in
support of the 30-year waste plan. He
commended city staff in preparing the waste plan and the consultations sessions
and developments.
Renée Gratton, presented on behalf of the Construction
Resource Initiatives Council and extended her appreciation
to Committee and staff for protecting the green economy and the
environment. Although she praised Phase
1 of the Waste Plan, she encouraged staff to ensure this issue remains a top
priority as the City moves forward to year 2042.
Ms. Gratton emphasized the importance of the Vision Statement as it
will impact the implementation of initiatives and projects. She supported the fact that the City needs to
go further than the three Rs and suggested including an achievable goal. She also questioned if the vision would touch
on resource recovery and restoring it.
She concluded that community leaders are great advocates of the guiding
principles and objectives but asked for vigilance to ensure that staff has the
ability to follow through.
Trevor Haché, Ecology Ottawa attended two consultation sessions and commended
staff for being open in answering questions.
He felt that the City should be endorsing a zero-waste as a goal and
suggested embedding it in the 30-year waste plan. He highlighted that a few years ago the City
of Vancouver had challenged all municipalities to commit to zero waste. He added that the City of Vancouver has set a
goal in achieving a 70 per cent diversion rate by 2015. San Francisco has already achieved a 78 per
cent diversion rate.
Mr. Haché referred to pages 3 and 7 of the staff
report, regarding local facilities and felt that the City can make money by
doing a better job at recycling and diverting waste. He supported the City investing in local
facilities and markets to divert waste toward the recycled stream. He concluded by suggesting the City explore
the possibility of implementing a mandatory recycling by-law.
Rod Muir, Sierra Club of Canada made several points on how cost effective it is to
recycle and divert waste. He strongly
encouraged that recycling be done in the workplace as it is done in the
household. Mr. Muir’s final point was
with respect to creating energy from waste.
He explained that Sweden burns half of its waste as does the Region of
Peel. However, that amount results in
providing electricity for only two per cent per household. He felt this was not a smart way of making
energy; rather it destroyed previous resources on better solutions.
*Presentations and/or written submissions held on file
with Committee Coordinator.
The report recommendation was put to Committee and
CARRIED as presented.
[1] Déchets domestiques seulement. On prévoit une hausse approximative de 30 % des déchets commerciaux et institutionnels.
[2] Sauf les déchets domestiques dangereux et les déchets spéciaux gérés par des fournisseurs et des fabricants locaux conformément au programme Rapportez-les! et les programmes Réacheminement des déchets Ontario.
[3] Par exemple, des 651 répondants en ligne, 171 ont indiqué ne pas mettre les contenants de margarine dans la boîte bleue. De ce nombre, seulement 19 ont mentionné qu’il serait facile de les ajouter à leur routine de réacheminement. De façon similaire, des 169 qui ont dit ne pas mettre les cartons de lait dans la boîte bleue, seulement 25 ont mentionné qu’il serait facile de les ajouter à l’avenir. Davantage de travail est nécessaire pour déterminer si ces résultats ne sont rien d’autre que le reflet des habitudes d’achat et de la façon dont les répondants ont interprété le sondage, ou encore des obstacles aux attitudes ou à d’autres aspects qui découragent les gens à réacheminer davantage.