Rapport au / Report to:
Comité de l’urbanisme et de
l'environnement
Planning and Environment Committee
et au Conseil / and Council
Soumis par /Submitted by: R.G. Hewitt,
Directeur municipal adjoint / Deputy City
Manager
|
Ref N°:
ACS2007-PWS-UTL-0014 |
OBJET: PROGRAMME
DE PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE
SUBJECT: water
environment Protection Program
Que le Comité de
l’urbanisme et de l’environnement et le Conseil municipal prennent connaissance du présent rapport.
That
the Planning and Environment Committee and Council receive this report for
information.
Le Programme de protection du milieu
aquatique a été établi en 1990 en vue de surveiller la gestion des eaux de surface
dans la région d’Ottawa et de formuler des recommandations à cet égard. Le
Programme a depuis évolué pour appuyer la gestion des écosystèmes en vue de
protéger nos ressources naturelles et représente un élément clé à l’appui du
Plan directeur de la Ville d’Ottawa, du Principe 20/20 : une « Ville
verte et sensible à l’environnement » et de la Stratégie environnementale,
qui aborde également le besoin de réduire les incidences environnementales
globales de la ville. La collecte de données sur les systèmes aquatiques dans
l’ensemble des cours d’eau de la Ville d’Ottawa représente un élément important
de cette entreprise.
Les systèmes
aquatiques sont importants parce qu’ils transportent et emmagisent les eaux de
surface et procurent un habitat au poisson et aux organismes aquatiques. Un
écosystème aquatique sain soutient la biodiversité, maintient la stabilité
écologique et maximise les avantages sociaux, p. ex., les zones
récréatives vivantes, et favorise l’appréciation esthétique du milieu naturel.
Les nombreuses activités humaines comportent souvent des effets d’altération
sur les processus naturels qui soutiennent l’existence des cours d’eau et de
leurs milieux intérieurs. La réparation des dommages après qu’ils se sont
produits est habituellement difficile et coûteuse, et il se peut qu’on constate
des améliorations après plusieurs décennies seulement.
Le contrôle détaillé et continu des
zones hydrographiques procure des renseignements sur les sources de pollution
existantes et permet d’évaluer la santé du milieu aquatique ainsi que sa
capacité à s’adapter aux conditions changeantes. Cette compréhension représente
la première étape de l’amélioration et de la protection de la santé de nos
cours d’eau en produisant l’information requise pour pouvoir prendre des
décisions opportunes, éclairées et efficaces. Elle permet également la mise en
place de mesures correctives et l’évaluation de l’efficacité des mesures de
rétablissement.
Le Contrôle de base
de la qualité de l’eau est un volet important du Programme. Il a été conçu pour
fournir l’information requise afin de déclarer les tendances à long terme
relatives à la qualité des principales eaux de surface de la ville, et il sert
d’outil de dépistage pour les enquêtes détaillées. Depuis sa création en 1998,
le personnel a recueilli plus de 6 000 échantillons prélevés à
91 endroits le long de six rivières et de 29 ruisseaux ainsi que de
trois lacs. Chaque échantillon fait l’objet d’une analyse selon
43 différents paramètres. Les résultats obtenus jusqu’à présent montrent
qu’essentiellement les grands cours d’eau présentent une qualité de l’eau
variant de bonne à excellente, mais que celle‑ci se dégrade
considérablement plus les affluents sont petits. Ce phénomène dénote la
capacité réduite des petits cours d’eau à tolérer la pollution et renforce
l’importance de protéger la qualité de l’eau dans les petits affluents si nous
voulons continuer de bénéficier d’une eau de bonne qualité dans nos cours
d’eau.
Le Programme de contrôle de base à
lui seul fournit les tendances à long terme de la qualité de l’eau et répond,
par exemple, à la question suivante : « Est‑ce que la qualité
de l’eau s’améliore ou empire? ». Afin de déterminer pourquoi la qualité de l’eau s’améliore ou se dégrade et de
contrôler les incidences de l’eau de piètre qualité, un nombre de composantes
complémentaires clés ont été élaborées pour appuyer le Programme de contrôle de
base. À titre d’exemple, les examens biologiques permettent d’évaluer la santé
des organismes vivants qui composent le système aquatique ainsi que la nature
de leurs interactions, ce qui comporte le dénombrement des espèces de poisson
et des invertébrés benthiques présents dans les cours d’eau ainsi que la
collecte de caractéristiques morphologiques, végétatives et thermiques qui, conjointement,
exposent une vue d’ensemble de la santé des cours d’eau.
Les données et l’information sur la qualité de l’eau
recueillies dans le cadre du Programme de protection du milieu aquatique
représentent l’un des principaux intrants de la gestion proactive du milieu
aquatique de la Ville d’Ottawa. Les services municipaux internes s’en servent
pour cibler les enquêtes sur les sources de pollution, pour évaluer les effets
des évacuations municipales sur le milieu aquatique récepteur ainsi que les
efforts de rétablissement et de biorestauration.
L’information est aussi utilisée dans le cadre du
processus de planification des bassins et sous-bassins hydrographiques
qu’entreprennent les offices de conservation de la nature et la Division de la
durabilité de l’environnement. En outre, les organismes gouvernementaux et non
gouvernementaux externes utilisent également ces données.
The Water Environment Protection Program was established in 1990 to monitor and make recommendations regarding the management of surface waters within the Ottawa area. The Program has since developed to support the ecosystem management approach in the protection of our natural resource features and is a key component in support of the City of Ottawa’s Corporate Plan, the 20/20 Principle of “A green and environmentally sensitive city”, and the Environmental Strategy which also addresses the need to reduce the City’s global environmental impact. The collection of data from aquatic systems throughout the City of Ottawa Rivers is an important element in this endeavor.
Aquatic
systems are important because they transport and store surface water and
provide habitat for fish and aquatic organisms. A healthy aquatic ecosystem sustains biodiversity, maintains
ecological stability, and maximizes social benefits such as vibrant
recreational areas and aesthetic appreciation of the natural environment. Many human activities often have the effect
of altering the natural processes that sustain the existences of watercourses
and the environments within. Reversing
damage once it has occurred is usually difficult and costly and may take
decades before improvements are noted.
Detailed, ongoing monitoring of our watershed areas provides information on existing pollution sources and assesses the health of the aquatic environment and its capacity to adapt to changing conditions. This kind of understanding is the first step in improving and protecting the health of our waterways by providing the information required to make timely, well-informed, effective decisions. It also enables the initiation of corrective actions and the assessment of the effectiveness of restorative measures.
Baseline
Water Quality Monitoring is a major component of the Program. It was designed to provide the information
necessary to report on long term water quality trends in the City’s major
surface waters and act as a screening tool for detailed investigations. Since its inception in 1998, staff have
collected over 6,000 samples from 91 locations along six rivers, 29 creeks, and
three lakes. Each sample is analyzed
for 43 different parameters. Results to
date indicated that for the most part, larger rivers have good to excellent
water quality, but that it degrades significantly as tributaries get smaller. This reflects the lesser ability of small
streams to tolerate pollution and reinforces the importance of protecting water
quality in the smaller of streams if we want to continue to enjoy good water
quality in our rivers.
The Baseline Monitoring Program, on its own, provides long term trends in water quality, i.e., “Is the water quality getting better or worse?” In order to determine why water quality may be improving or deteriorating and monitor the impact of poor water quality, a number of key supporting components have been developed to complement the Baseline Program. For example, biological assessments evaluate the health of the living organisms making up the aquatic system and the nature of their interactions.
This includes the enumerations of the fisheries and benthic invertebrates present in the watercourse and the collection of morphological, vegetative and thermal characteristics, all of which helps provide an overall picture of a waterbody’s health.
The
water quality data and information collected by the Water Environment
Protection Program is one of the key inputs to the proactive management of the
aquatic environment in the City of Ottawa.
It is
used by internal City departments to focus investigations into sources of
pollution, assess the affect of municipal discharges on the receiving water
environment and evaluate restoration and remediation efforts. The information
is also used as part of the Watershed/Subwatershed Planning process undertaken
by the Conservation Authorities and the Environmental Sustainability
Division. External government and
non-government agencies make use of the data as well.
RENSEIGNEMENTS
GÉNÉRAUX
Le Programme de protection du milieu aquatique
(PPMA) a été établi en 1990 et a pour mandat de contrôler la qualité des eaux
de surface de la région d’Ottawa et de faire des recommandations relatives à
leur gestion. Depuis sa création, il a été étendu afin d’appuyer la démarche de
gestion écosystémique que la Ville a adoptée pour assurer la protection de ses
ressources naturelles. En outre, c’est l’un des instruments clés pour la mise
œuvre d’Une ville verte et sensible à
l’environnement, l’un des principes de la Vision 20/20 du plan directeur
municipal.
La
stratégie environnementale municipale répond au besoin de protéger et de
renforcer les caractéristiques et les processus écologiques locaux, et de
réduire l’impact global de la Ville sur l’environnement. Cela comprend la
préservation des habitats naturels et la protection des eaux souterraines et
des bassins hydrographiques. La collecte de données sur les petits affluents
qui se déversent dans la rivière Rideau et la rivière des Outaouais est un
aspect important du PPMA. Le Programme appuie également les efforts du
personnel des Services et Travaux publics et d’autres services municipaux –
comme le Service de l’urbanisme, du transport en commun et de
l’environnement, et la Direction de la santé publique – pour donner suite aux
décisions du Conseil relatives au milieu aquatique.
L’exposé
qui suit offre un compte rendu des activités du Programme depuis la fusion
municipale. Il comprend en annexe un rapport public intitulé La qualité des rivières et cours d’eau à
Ottawa et décrit les activités futures qui seront mises en œuvre pour améliorer
la connaissance, la protection et la promotion auprès du public de
l’environnement aquatique
DISCUSSION
L’on peut définir les systèmes aquatiques comme étant
le réseau d’affluents, de rivières et de plans d’eau qui se forment dans un
bassin hydrographique, et les formes de vie que ce réseau soutient. Les
systèmes aquatiques sont importants, car ils transportent et emmagasinent l’eau
de surface, et fournissent un habitat aux poissons et aux organismes
aquatiques. Un grand nombre de plantes, d’amphibiens, d’oiseaux et de mammifères
dépendent de ces systèmes pour s’abriter et se nourrir.
Un écosystème aquatique en bonne santé maintient la
biodiversité et la stabilité écologique, tout en offrant des avantages sociaux
comme des zones récréatives pittoresques et un bel environnement naturel.
Bon nombre d’activités humaines altèrent les processus
naturels qui assurent la viabilité des cours d’eau et des milieux aquatiques.
L’aménagement de terrains peut changer le débit de l’eau, accélérer l’érosion
des berges et accroître le déversement de sédiment et d’autres contaminants que
transporte l’eau de ruissellement.
D’autres contaminants, comme les eaux usées, ainsi que
les déchets agricoles et chimiques, peuvent être déversés dans le système
aquatique en raison du ruissellement ou de la contamination des eaux
souterraines par des installations industrielles et des complexes résidentiels.
Parmi les effets possibles de l’altération des
processus naturels du milieu aquatique, l’on compte : la prolifération
d’algues, la fermeture
de plages, la dégradation de l’habitat, la perte de biodiversité et la
contamination des sources d’approvisionnement en eau. Ces effets sont
habituellement cumulatifs et se font sentir d’abord dans les petits affluents
avant de se manifester dans les rivières et les grands plans d’eau, lesquels
sont importants à la fois sur le plan écologique et social. Réparer les
dommages après coup est en général difficile et coûteux, et cela peut prendre
des décennies avant que l’on observe une amélioration.
Grâce à
une surveillance permanente et précise des bassins hydrographiques, nous
obtenons de l’information sur les sources existantes de pollution et nous
sommes en mesure d’évaluer la santé du milieu aquatique ainsi que sa capacité à
s’adapter à des conditions nouvelles. Ces données sur l’environnement nous aident à
déterminer l’impact de nouvelles sources de pollution et d’autres facteurs
comme la mise en œuvre de nouveaux aménagements de terrain et l’apport de changements aux espaces
verts. Elles sont aussi utilisées pour évaluer l’efficacité des efforts
d’amélioration, suivre les progrès réalisés en matière de protection et de
restauration du milieu aquatique, et fournir de l’information sur l’atteinte ou
non des objectifs. L’obtention de données sur l’environnement est la première
étape d’une démarche visant à améliorer et à protéger la santé de nos cours
d’eau en fournissant l’information nécessaire pour prendre en temps opportuns
des décisions avisées et efficaces.
Le
Programme de protection du milieu aquatique, en tant que partenaire dans les
efforts déployés pour protéger et améliorer l’environnement naturel municipal,
effectue des contrôles de l’état chimique, physique et biologique du milieu
aquatique d’Ottawa. Les données recueillies sont synthétisées, étudiées
et soumises sous forme de rapport aux services municipaux (Urbanisme, Transport
en commun et Environnement, et Direction de la santé publique), aux Offices de
protection de la nature et à d’autres paliers de gouvernement. Les activités du
Programme servent à informer les décideurs sur l’état actuel de nos cours
d’eau, à déterminer l’impact des déversements municipaux, à amorcer la prise de
mesures correctives pour éliminer les sources de pollution, à mesurer
l’efficacité des mesures de restauration et à protéger l’habitat du poisson et
de la faune aquatique.
Le PPMA comprend les volets suivants : le Programme de référence du
suivi de la qualité de l’eau, le programme d’évaluations biologiques, la
surveillance prioritaire des points de rejet, les enquêtes sur les sources de
pollution, le suivi de l’eau aux abords des plages, l’étude de suivi des effets
sur l’environnement et la collecte de données pour les études de vérification
et les études sur les bassins hydrographiques.
Programme
de référence du suivi de la qualité de l’eau
Le
Programme de référence du suivi de la qualité de l’eau (Programme de référence)
sert à faire des évaluations à long terme de la qualité du milieu aquatique de
la Ville d’Ottawa. Son objectif principal est de fournir les
renseignements nécessaires pour que l’on puisse faire rapport sur les tendances
à long terme que l’on observe dans la qualité des principales eaux de surfaces
d’Ottawa et de servir d’outil de dépistage pour des études plus poussées.
Au cours des huit dernières années, le personnel du
PPMA s’est efforcé de déterminer quelles étaient les conditions existantes du
milieu aquatique.
Les données recueillies lui permettront de faire des
comparaisons avec les conditions futures et de mesurer les changements survenus
entre-temps. En se fondant sur ses analyses, il pourra déterminer si la qualité
de l’eau s’améliore ou se dégrade. Un rapport qui fait la synthèse des
résultats du Programme de
protection du milieu aquatique a été préparé aux fins d’informer le public et
est joint en annexe sous le titre de Document
1 – La qualité des rivières et cours d’eau à Ottawa.
Depuis le lancement du PPMA en 1998, son personnel a
recueilli plus de 6 000 échantillons à divers endroits le long des
rivières, et de leurs grands et petits affluents, qui traversent le territoire
de la Ville. En tout, le personnel du PPMA effectue un suivi à 91 endroits le
long de six rivières, de vingt-neuf ruisseaux et de trois lacs. La collecte
d’échantillons est réalisée mensuellement à chaque endroit, à moins que les
conditions saisonnières (manteau de glace sur l’eau, par exemple) n’y soient
pas propices. Le vent, la température, le débit d’eau, les chutes de pluie et
la profondeur de l’eau peuvent tous avoir un effet important sur les conditions
aquatiques. Des capteurs pour mesurer ces facteurs sont installés dans
l’ensemble de la Ville et fournissent des renseignements qui sont utilisés dans
l’évaluation de la qualité de l’eau.
Chaque échantillon est analysé en fonction de 43
paramètres. En plus d’effectuer des examens analytiques détaillés, la Ville
d’Ottawa utilise aussi
l’indice de la qualité des eaux du Conseil canadien des ministres de
l’Environnement (CCME) pour résumer les résultats des suivis en des termes plus
simples (comme « excellent », « bon », « faible »)
en vue de la présentation de rapports et pour fournir une comparaison relative
de la qualité de l’eau dans ses cours d’eau. L’indice du CCME comprend les
critères établis dans les Provincial Water Quality Objectives de l’Ontario et les
Recommandations pour la qualité de l’eau en vue de la protection de la vie
aquatique du gouvernement canadien, lesquels documents indiquent les seuils qui
assurent la protection de la vie aquatique, la salubrité des activités
récréatives et la beauté du milieu naturel.
Comme l’indice provincial de la qualité de
l’air, l’indice de la qualité des eaux donne une information générale sur la
qualité de l’eau. Il s’agit d’un outil de dépistage qui permet de déceler des
zones altérées ou nécessitant une étude plus poussée. L’examen d’autres
paramètres de la qualité de l’eau accroît l’information sur ce qui contribue à
des évaluations de l’eau variant entre « moyenne » et « à la
limite de l’acceptable », et met en relief les paramètres qui peuvent être
problématiques, et ce, même si l’évaluation générale du plan d’eau est
positive.
Les résultats obtenus jusqu’à maintenant
indiquent que la qualité de l’eau des rivières plus importantes varie de
« bonne » à « excellente », et ce, même si, à certains
endroits de la rivière Rideau, dans les zones urbaines et rurales, elle n’est
que « moyenne ». En revanche, la qualité dans les rivières plus
petites varie entre « moyenne » et « à la limite de
l’acceptable ». La qualité de l’eau dans les ruisseaux ruraux est
généralement « à la limite de l’acceptable » et dans la plupart des
affluents urbains, elle varie de « à la limite de l’acceptable » à
« faible ». Cette tendance à la dégradation de la qualité de l’eau
reflète la capacité moindre des petits cours d’eau à tolérer la pollution et
montre à quel point il est important de protéger la qualité de l’eau même dans
les plus petits ruisseaux pour préserver la bonne qualité de l’eau dans
l’ensemble du réseau fluvial.
Bien que le phosphore constitue un élément nutritif
essentiel à la vie, sa surabondance dans les milieux aquatiques peut provoquer
une prolifération de plantes aquatiques, l’apparition de bancs d’algues
disgracieux ainsi qu’une pénurie d’oxygène compromettant la survie des
poissons.
En général, les niveaux de phosphore sont préoccupants
sur l’ensemble du territoire municipal, à l’exception des principaux canaux des
rivières des Outaouais et Mississippi. Il s’agit là d’un problème qui exige une
attention soutenue afin de maintenir la santé et la beauté de nos cours d’eau.
La bactérie E.
coli est un indicateur de la présence d’eaux usées ou de fumier. Elle peut envahir les rivières
par les déjections des mammifères ou des oiseaux, ou le ruissellement des eaux
pluviales. Si l’on fait exception de quelques zones circonscrites, les niveaux
d’E. coli, en moyenne, ne sont
pas dangereux dans les grandes rivières et ne posent pas de risques pour les
activités récréatives où le corps peut être en contact avec l’eau. On
fait enquête sur les anomalies occasionnelles qui sont le résultat habituellement
d’un écoulement d’eaux pluviales ou de déjections d’oiseaux. Les concentrations
moyennes d’E. coli dans les
ruisseaux de zones urbaines dépassent les objectifs provinciaux et fédéraux en
matière de qualité de l’eau, tandis que la plupart des ruisseaux des zones
rurales satisfont aux normes.
Les métaux, surtout le cuivre, provenant des
routes, des parcs de stationnement et d’autres sources possibles de pollution
que l’on retrouve dans les petits affluents des zones urbaines suscitent aussi
des inquiétudes. Hormis quelques exceptions, les petits affluents des zones
rurales répondent aux normes fédérales et provinciales. On trouvera des
renseignements plus détaillés sur les endroits précis de collecte
d’échantillons dans le rapport ci-joint.
Au fil des
ans, la qualité de l’eau s’est améliorée de façon substantielle à la suite de
l’identification et de la mise en œuvre de mesures de gestion déterminantes.
Parmi ces mesures, signalons la modernisation en 1992 de l’usine de traitement
des eaux usées afin qu’elle puisse effectuer une épuration biologique, la
réfection de grandes sections des vieux égouts unitaires, l’amélioration de la
gestion des eaux de ruissellement, et l’installation de filets anti-mouette à
la plage Britannia et à celle de Mooney’s Bay. Comme les changements dans la
qualité de l’eau surviennent habituellement de façon très graduelle, il
convient de maintenir un suivi afin de vérifier les tendances qui se confirment
et de noter celles qui ne sont pas encore tout à fait claires.
Le Programme de référence du suivi de la
qualité de l’eau nous permet de saisir les tendances à long terme de la qualité
de l’eau, autrement dit, de savoir si elle s’améliore ou pas. Nous avons donc
élaboré des instruments pour compléter le Programme et rendre ses données plus
significatives et utiles.
Le prélèvement d’échantillons est utile pour repérer
les zones où la qualité de l’eau est problématique. Cependant, cela ne donne
qu’une série de clichés de la qualité de l’eau au fil du temps. Il est
également difficile de contrôler l’impact de la pollution en raison de la
nature transitoire de l’eau. Il faut donc compléter l’analyse des échantillons
d’eau par des mesures qui offrent un aperçu plus direct des effets sur la qualité
de l’eau, particulièrement de celle des sous-bassins hydrographiques, et ce,
sur des périodes prolongées. Cette approche intégrée assure une meilleure
gestion et prise de décision.
Les évaluations biologiques permettent
notamment d’évaluer la santé des organismes qui vivent dans le système
aquatique ainsi que la nature de leurs interactions. La santé et la survie des
communautés biologiques reflètent les effets combinés de divers facteurs
chimiques, physiques et biologiques sur des périodes prolongées. Les
évaluations de cours d’eau et de ressources halieutiques complètent les données
sur la qualité de l’eau et permettent d’avoir une vue d’ensemble de la santé
d’un plan d’eau.
Le personnel du PPMA énumère les poissons et
les invertébrés benthiques présents dans les cours d’eau à l’aide de diverses
méthodes (pêche à l’électricité et à la senne, échantillonnage des matières et
des organismes au fond de l’eau). Les caractéristiques morphologiques,
végétatives et thermiques des rivières et des ruisseaux sont également
évaluées. On échantillonne aussi les populations adultes de poissons et les
nourriceries, en plus d’établir des cartes de l’habitat et de recueillir des
données sur les niveaux d’eau. Ces bioindicateurs repèrent et démontrent les
effets de multiples stresseurs sur une période prolongée. Ainsi, l’absence de
communautés de poissons peut être un signe que leur habitat est menacé. Comme
les invertébrés benthiques sont généralement incapables de s’éloigner des
sources de pollution, une faible diversité de leurs espèces dans un endroit
peut être le signe d’un problème de pollution persistant, et ce, même si l’on
observe la présence de communautés de poissons.
Le suivi permanent des bioindicateurs permet de
détecter rapidement les endroits où les populations de poissons et d’insectes
diminuent progressivement. Ces tendances peuvent signaler la nécessité de
prendre des mesures correctives ou de modifier les plans d’expansion urbaine.
La Ville tient compte dans ses plans de l’emplacement
des frayères et des nourriceries
afin de minimiser l’impact des projets d’aménagement sur les ressources en
poissons. Les organismes externes, comme les Offices de protection de la nature
et le ministère des Pêches et des Océans, utilisent également les données recueillies
pour élaborer des critères d’aménagement pour les plans de compensation de
l’habitat du poisson.
Les données recueillies servent aussi à évaluer les
possibilités d’amélioration de l’habitat. Un exemple de cela est la coopération
qui existe entre le personnel de la Ville et celui de Parcs Canada pour l’accroissement et
l’abaissement du niveau d’eau du canal Rideau. L’établissement de
cartes d’habitat et la collecte de données sur la qualité de l’eau ont
contribué à la modification des procédures antérieures pour limiter les effets
négatifs que celles-ci avaient sur les communautés de poissons. Cela a
notamment réduit la mortalité des poissons à l’automne et suscité l’entretien
des frayères au printemps.
La
surveillance prioritaire des points de rejet et les enquêtes sur les sources de
pollution
Les points de rejet et autres sources d’apports
ponctuels n’ont pas été inclus dans le Programme de référence parce que, en
général, on estime qu’ils ne font pas partie des composantes
« naturelles » d’un cours d’eau. Les suivis ont cependant démontré
que les eaux pluviales et le lessivage des terres cultivées peuvent grandement
dégrader la qualité de l’eau. En recueillant l’eau d’averse qui ruisselle dans
les rues pour la déverser dans les ruisseaux et rivières, les égouts pluviaux
évacuent aussi vers les cours d’eau une foule de substances polluantes. La surveillance prioritaire des
points de rejet et les enquêtes sur les sources de pollution permettent
d’évaluer et de classer par ordre d’importance les charges de polluants
déversées dans les rivières Rideau et des Outaouais, et de les réduire grâce à
des analyses et à l’application du Règlement municipal sur les égouts dans les
zones de drainage en amont.
Les zones critiques peuvent être repérées à
l’aide des essais effectués dans le cadre du Programme de référence ou à la
suite de plaintes formulées par les résidents, par d’autres organismes ou par
les services municipaux. Ces zones sont caractérisées individuellement pour
qu’elles puissent être classées par ordre d’importance, et que leurs données
puissent servir à d’autres enquêtes et études. De façon spécifique, les sources
d’apports ponctuels comprennent les exutoires et le réseau naturel de
ruisseaux. En effet, de 40 à 50 exutoires se déversent dans les ruisseaux qui
traversent les zones urbaines d’Ottawa, et plus d’une centaine se déchargent
dans la rivière Rideau et autant dans la rivière des Outaouais. Signalons enfin
que le programme de surveillance permet non seulement de repérer les sources de
pollution qui nécessitent des mesures correctives, mais aussi d’estimer les
débits et les charges d’eau pour les bassins récepteurs, et d’analyser
l’importance relative des divers apports dans les deux principales rivières de
la Ville.
Quand on ferme une plage et on interdit de s’y
baigner, c’est souvent en raison de concentrations élevées de la bactérie E. coli et autres coliformes fécaux. Il
incombe à la Direction de la santé publique de faire la colimétrie (numération
des colibacilles) quotidienne de l’eau aux abords des plages afin d’assurer
leur salubrité. Dans le cas d’une fermeture de plage, il se peut qu’on demande
au personnel du PPMA de déceler la source de la contamination.
À cette fin, le personnel échantillonnera les
transects de rivière et les principaux points de rejet pouvant affecter la
salubrité de la plage et enquêtera sur toute concentration exceptionnellement
élevée de bactéries.
Le personnel du PPMA a effectué au fil des ans un suivi
exhaustif de la qualité de l’eau des plages et de leurs abords, et ce, afin
d’appuyer les efforts du Service de la santé et d’aider au repérage et à
l’élimination des sources de pollution. Après une étude
approfondie, des filets anti-mouette ont été installés à Mooney’s Bay au début
des années 90 et à la plage Britannia en 2002 afin de réduire les risques de
contamination fécale. Ces filets ont eu un impact positif et ont grandement
réduit le nombre annuel de fermetures de plage. En outre, cela a éliminé le
besoin de prendre d’autres mesures correctives plus coûteuses qui étaient alors
à l’étude.
Le personnel du PPMA a également réalisé une étude de la qualité
de l’eau d’une durée de trois ans à l’île Petrie afin de déterminer si
l’endroit était propice à l’ouverture d’une plage. Le personnel fournit
actuellement son aide pour déceler les sources de pollution qui ont eu un
impact négatif sur cette plage en 2006. Par ailleurs, il a aussi complété, en
2006, la dernière année d’une étude de quatre ans sur les conditions ayant causé
les fermetures de la plage de Westboro. Le produit final de cette étude sera un
modèle informatique tridimensionnel qui permettra de vérifier l’efficacité de
diverses solutions au problème. Le personnel soumettra ses recommandations
finales en 2007.
Étude de
suivi des effets sur l’environnement
Dans le cadre du Plan officiel, la Stratégie
environnementale municipale décrit l’engagement qu’a pris la Ville de faire
preuve de leadership
dans la gérance de l’environnement et d’adopter une approche écosystémique dans
la protection des éléments naturels de son territoire, y compris les rivières
et ruisseaux. L’étude de suivi des effets sur l’environnement (ESEE) est l’un des
outils qui peuvent aider la Ville à tenir cet engagement.
Il s’agit d’un processus de collecte et
d’évaluation de données pour déterminer si les déversements dans
l’environnement ont un effet sur l’une de ses composantes. L’étude de suivi
permet d’évaluer de quelles façons les installations et les activités
municipales affectent la qualité de l’eau du milieu aquatique récepteur, les
communautés d’invertébrés benthiques et l’habitat du poisson dans les cours
d’eau. Elle permet aussi de suivre les changements qui surviennent dans
l’environnement au fil du temps et de fournir de l’information sur les effets
cumulatifs de diverses activités
L’étude de suivi permet de s’assurer que les effluents
d’installations municipales déversées dans les cours d’eau n’entraînent pas une
dégradation de l’environnement, et que les mesures visant à améliorer la
conception et le fonctionnement des installations et des activités municipales,
ainsi que les normes qui les régissent, tiennent compte non seulement des
priorités économiques et sociales, mais aussi des facteurs environnementaux.
Depuis la fusion municipale, le personnel du PPMA a réalisé une évaluation des
effluents des stations
de traitement d’eau, des installations d’épuration des eaux résiduaires industrielles, de
plusieurs dépôts de neige et des bassins de traitement des eaux pluviales. Ils ont également
évalué, dans le cadre du programme de surveillance du virus du Nil occidental,
l’effet sur les bassins récepteurs en bordure des routes de l’épandage de
larvicide.
Fait à noter, la Ville détourne dorénavant les
effluents de l’usine de traitement d’eau, lesquels étaient auparavant déversés
dans la rivière des Outaouais, vers le réseau d’égouts, et les données recueillies à l’usine de
traitement des eaux usées serviront à étayer les efforts que la Ville déploie
pour se conformer à l’avis d’Environnement Canada exigeant la mise en œuvre
d’un plan de prévention de la pollution pour les effluents d’eaux usées
chlorées.
Collecte
de données pour des études de vérification
Par études de vérification, on entend le suivi qui est
réalisé pour déterminer l’efficacité des mesures correctives prises pour
améliorer la santé des cours d’eau. Ces évaluations de l’efficacité des
techniques de gestion actuelles ont pour but d’améliorer la conception, le
fonctionnement et l’entretien des contrôles actuels et futurs. Dans le cadre de
ce programme de collecte
de données, le personnel effectue une surveillance d’endroits précis afin
d’appuyer de nombreuses initiatives municipales visant à assurer la qualité des
eaux. L’accent est mis sur la production de rapports d’étude environnementale
détaillés et l’évaluation des installations de gestion des eaux pluviales.
Grâce aux études de vérification, l’on peut comparer,
par exemple, l’impact sur les cours d’eau avoisinants d’une installation de
gestion des eaux pluviales avec les conditions qui prévalent dans un secteur où
il n’y a pas d’installation. Cela permet d’estimer la valeur de divers
programmes de gestion des eaux pluviales et de comparer les investissements
consacrés à la gestion des eaux pluviales avec le coût de ne rien faire. De
même, quand des aménagements urbains sont réalisés dans un lieu désigné habitat
du poisson et qu’il faille élaborer un plan de compensation pour cet habitat,
la réalisation d’un suivi permet de comparer l’efficacité de diverses mesures
selon une variété de conditions. De plus, un tel suivi ne fait pas un usage
abusif des ressources municipales qui, on le sait, sont limitées.
Collecte
de données pour des études sur les bassins et les sous-bassins hydrographiques
La planification des bassins et des sous-bassins
hydrographiques est le fondement de l’ensemble du processus de prise de
décisions de la Ville d’Ottawa en matière de protection de l’environnement et
des cours d’eau. Elle
est réalisée par les Offices de protection de la nature et la Division de la
durabilité de l’environnement dans le but de documenter les conditions de
l’environnement naturel du bassin, de repérer les caractéristiques et
conditions environnementales qu’il faut préserver, et de recommander des
mesures pour limiter l’impact des activités actuelles et proposées
d’utilisation des terres. Les plans qui résultent du processus cherchent
à trouver un juste milieu entre les efforts de protection, de conservation et
de restauration de l’environnement et d’autres activités reliées à
l’utilisation des terres afin d’assurer la viabilité à long terme du bassin et
des ressources naturelles. Ils facilitent aussi le choix de mesures de gestion
pour réduire la charge de polluants déversée dans un plan d’eau et contribuent
à la restauration des systèmes endommagés.
Les composantes fondamentales du Programme de
protection du milieu aquatique, comme le Programme de référence et le Programme
d’évaluations biologiques, contribuent à la production de l’information requise
pour les consultations publiques et les prises de décision qui surviennent dans
le cadre de la planification des sous-bassins hydrographiques, et permettent de
s’assurer que leur aménagement sera conçu d’une façon qui est en harmonie avec
l’environnement.
Le personnel du PPMA contribue aux études et
aux initiatives sur les sous-bassins hydrographiques en fournissant des
conseils techniques, des données sur la qualité et le débit de l’eau, et des
résultats d’évaluations biologiques. Les renseignements fournis permettent d’effectuer
des analyses exhaustives des conditions et de l’inventaire des systèmes
aquatiques du bassin (comme l’habitat du poisson, par exemple), d’acquérir une
vue d’ensemble des interactions de ces systèmes et d’évaluer les effets
possibles sur ces systèmes de projets d’aménagement de terrain.
Partenariats
Le PPMA
collabore avec de nombreux partenaires, y compris le ministère des Richesses
naturelles, le ministère de l’Environnement, les Offices de protection
de la nature, d’autres organismes externes et les programmes municipaux
connexes. Ces liens lui sont très utiles pour développer et maintenir sa base
de connaissances, et s’assurer de la pertinence de ses données et de ses
programmes de suivi. Il s’agit d’une approche fondée sur le partage des données
pour protéger l’environnement qui permet d’obtenir des commentaires sur la
valeur du Programme. Signalons aussi que le personnel du PPMA maintient des
bases de données considérables afin d’assurer l’intégrité des données.
De concert avec les partenaires chargés de
l’assurance de la qualité de l’eau, le PPMA s’efforce de coordonner le choix
des lieux d’échantillonnage, afin qu’il n’y ait pas de dédoublement d’efforts,
et de déterminer les besoins en matière d’utilisation commune des données.
C’est pour cette raison qu’il participe à la Stratégie de gestion du bassin
hydrographique du Bas-Rideau. Il s’agit d’un projet de collaboration mené par
la Rideau Valley Conservation Authority qui chapeaute une variété de mesures
visant à atténuer l’impact de l’utilisation des terres urbaines et rurales, du
fonctionnement du canal, des activités récréatives et d’autres stress qui
affectent le Bas-Rideau.
La Stratégie de gestion du bassin
hydrographique du Bas-Rideau comprend cinq plans d’action clés, dont le
Programme intégré de suivi et de rapport environnementaux. Le personnel du PPMA
travaillera de concert avec celui d’autres services municipaux et d’organismes
provinciaux et fédéraux pour améliorer l’intégration des éléments du Programme
de suivi et produire des rapports périodiques sur les conditions
environnementales. Il est aussi appelé à jouer un rôle important dans d’autres
initiatives, dont l’expansion du Programme de surveillance prioritaire des
points de rejet afin de repérer et de corriger les points d’intercommunication
entre le système d’égouts pluviaux et sanitaires de la Ville et les habitats
cartographiés du poisson.
Sommaire
des utilisations de données
Les données et les renseignements recueillis par le PPMA permettent aux services municipaux de préciser
les champs d’enquêtes, de guider le processus de planification et d’évaluer les
efforts de restauration et de réparation. Ils sont également
utilisés par des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux. Le tableau
ci-dessous offre un aperçu des utilisations faites de ces données.
Source |
Utilisation |
Politiques
et programmes visés |
Renseignements du Programme de référence du
suivi de la qualité de l’eau |
·
Dépistage pour des études plus poussées ·
Analyse des tendances à long terme ·
Production de rapports publics sur la qualité
de l’eau |
·
Amélioration de la qualité de l’eau ·
Mesure du rendement ·
Rapports sur les indicateurs de rendement
clés |
Évaluations
des ruisseaux et des habitats halieutiques |
·
Examen des projets d’aménagement ·
Plan de compensation de l’habitat du poisson ·
Détermination de la nécessité de mesures
correctives ·
Aide à la conception technique des
installations de traitement des eaux pluviales ·
Modification de la
procédure d’accroissement et de diminution du niveau d’eau du canal pour
réduire la mortalité de poissons |
·
Développement en harmonie avec
l’environnement ·
Évaluation environnementale ·
Protéger de nombreuses espèces animales et de
plantes |
Surveillance prioritaire des points de rejet
et enquêtes sur les sources de pollution |
·
Enquête sur les sources de pollution et
mesures correctives ·
Recommandation clé de l’étude sur le
Bas-Rideau |
·
Amélioration de la qualité de l’eau ·
Utilisation plus efficace et efficiente des
ressources |
Suivi de l’eau aux abords des plages |
·
Dépistage des mouettes en tant source
importante de pollution à la plage Britannia et suscitant la pose de filets
anti-mouette ·
Étude de trois ans sur l’île Petrie pour
évaluer l’opportunité d’y installer une plage ·
Étude de quatre ans à la plage Westboro pour
repérer les sources de pollution et déterminer les mesures correctives à
prendre |
·
Amélioration de la qualité de l’eau ·
Une ville saine et active |
Suivi des effets sur l’environnement |
·
Étude du rejet à la rivière de boue alunifère
par les usines de traitement d’eau, ce qui a entraîné l’envoi de ces déchets
aux égouts ·
Étude des effluents d’usine de traitement
d’eau aux fins de la préparation du plan de prévention de la pollution exigé
par Environnement Canada ·
Étude de l’effet du programme de surveillance
du virus du Nil occidental sur l’environnement ·
Début d’une étude de l’impact sur les cours
d’eau des rejets de dépôts de neige |
·
Limiter les répercussions sur l’environnement ·
Maintien d’une qualité élevée de
l’eau ·
Responsabilité à l’égard du public |
Collecte de données pour des études de vérification |
·
Évaluation des mesures de restauration prises
le long du ruisseau Poole, l’un des rares cours d’eau à eau fraîche ·
Évaluation des travaux réalisés à
l’installation de gestion des eaux pluviales de Sawmill Creek pour améliorer
la qualité de l’eau et protéger le milieu halieutique ·
Évaluation des améliorations apportées au
collecteur et à l’étang Foster |
·
Protéger de nombreuses espèces animales et de
plantes ·
Utilisation efficace des ressources |
Collecte de données pour des études sur les
bassins et sous-bassins hydrographiques |
·
Les données d’évaluation des cours d’eau
servent à des études sur les sous-bassins hydrographiques. Les zones à
l’étude sont : o
Le tronçon 2 de la rivière Jock o
Le ruisseau Mud o
Le ruisseau Cardinal |
·
Assurer une gérance environnementale grâce à
une gestion durable du bassin hydrographique et de ses ressources naturelles |
Activités
futures
Le programme de 2007 se poursuit sur la base des
objectifs susmentionnés. Cependant, nous avons modifié certaines priorités dans
le cadre d’une révision constante du PPMA,
et aussi pour nous s’assurer de la complémentarité générale des
activités de suivi des cours d’eau et de la coordination des stratégies. Des
efforts sont en cours pour intégrer le Programme de contrôle de l’utilisation
des égouts, cela afin de fournir un mécanisme plus efficace pour éliminer les
sources de pollution. Le personnel du PPMA accordera une importance accrue à la
gestion des données afin de s’assurer de leur fiabilité et de leur
accessibilité, et ce, à partir de la collecte de l’échantillon jusqu’à la
saisie des données dans le système d’archivage informatique. Notons aussi que
le PPMA continuera de mettre l’accent sur la sensibilisation du public.
Le PPMA prévoit lancer une série d’initiatives
en 2007 et dans les années subséquentes pour accroître l’efficacité de ses
activités. Voici une liste sommaire de ces initiatives :
Conclusion
Un environnement sain est essentiel à la qualité de la
vie et à la viabilité à long terme des communautés. La qualité de l’eau des
principales rivières de la Ville est généralement de « bonne » à
« excellente », mais elle se dégrade à mesure que la taille des plans
d’eau diminue. Il convient donc de protéger les plans d’eau plus petits afin de
maintenir la bonne qualité de l’eau dans les rivières. Les données sur la
qualité de l’eau recueillies par le Programme de protection du milieu aquatique
est l’une des principales sources d’information permettant d’assurer une
gestion proactive des systèmes aquatiques municipaux.
RÉPERCUSSIONS
SUR L’ENVIRONNEMENT
Un sondage d’opinion réalisé en mai 2002 sur le
projet d’interdire les pesticides a révélé que la qualité de l’eau et la
pollution étaient, de l’avis des citoyens, les principaux défis
environnementaux que la Ville devait relever. Le PPMA, en
partenariat avec des groupes internes et externes, veille à l’évaluation et à
la protection des eaux souterraines et récréatives, et de l’habitat du poisson. Ses efforts ont pour but d’appuyer
l’engagement que la Ville a pris de faire preuve de leadership dans la gérance
de l’environnement; d’adopter une approche écosystémique dans la protection des
éléments naturels de son territoire; et de mesurer, d’évaluer et de faire
rapport sur les progrès réalisés à cette fin.
RÉPERCUSSIONS SUR LES ZONES RURALES
Bon nombre des cours d’eau que le PPMA évalue actuellement se trouvent dans des zones rurales. Le
Programme assure la protection de l’environnement de ces zones en maintenant et
en améliorant la qualité de l’eau et en protégeant et en améliorant l’habitat
du poisson et de la faune qui vit aux abords des ruisseaux. Il prévoit en outre
lancer de futures initiatives pour protéger l’eau de source.
CONSULTATION
Ce rapport et le document en annexe ont été
transmis au Comité consultatif de l’environnement afin qu’il le commente.
RÉPERCUSSIONS
FINANCIÈRES
Les fonds
nécessaires au fonctionnement du Programme sont inscrits dans le budget de
fonctionnement approuvé de 2007. Le présent rapport n’a donc aucune
répercussion financière.
DOCUMENT
À L’APPUI
Document
1 : La qualité de l’eau des
rivières et cours d’eau à Ottawa (distribué séparément et en dossier au
Bureau du greffe)
water environment
Protection Program
PROGRAMME DE PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE
ACS2007-PWS-UTL-0014 city-wide
The following staff from Utility Services, Public Works and Services were present:
· Dixon Weir, Acting Director
· Felice Petti, Manager, Environmental Programs and Technical Support
· Debbie MacLennan, Program Manager, Water Environmental Protection
· Wayne Jackson, Project Coordinator, Surface Water Quality
Mr. Petti provided a detailed PowerPoint presentation, which is held on file with the City Clerk. A memorandum outlining preliminary comments from the Environmental Advisory Committee, dated August 28, 2007, was circulated to members and is also held on file.
Responding to questions from Councillor Desroches, Mr. Petti clarified the following points:
· The Department works collaboratively with Conservation Authorities and other City staff to coordinate activities and share information. No such program similar to adopt-a-park or adopt-a-roadway exists for streams and tributaries.
· Testing is not done through this program to determine the level of herbicide or pesticide contaminants in Ottawa’s water environment.
· Although external partners (provincial and federal) make use of the data collected, they do not directly contribute financially to the cost of the program; however, in kind services are sometimes provided.
· The federal government provides no funding for work related to the Rideau River/Canal system, despite its designation as a federal heritage waterway.
Responding to Councillor Holmes, who focused on the need for programs to take action, Mr. Petti indicated this initiative is focused on providing data on the current state of watercourses through a report card approach. He noted that the data is now available for analysis to determine what future steps need to be taken and how to prioritize to ensure greatest impact. With respect to recent programs in this area, Ms. MacLennan explained that the City Sewer Use By-law is one tool to find problem areas and track back to the source of the problem to seek corrective action. She added that for the purposes of the by-law, a sewer is also defined as a ditch or watercourse.
With
respect to phosphor levels, Mr. Petti noted that efforts in the past focused on
E.coli, but time and effort will be required to determine how best to
address the problem. Councillor Holmes
noted the Government of Québec is taking action on this issue and it has been
shown that contamination is related to fertilizers, sewage and dishwasher
soaps. Councillor Holmes also asked if the City’s solid waste situation was
adding to the gull problem. Staff could
not comment on if a relationship existed.
Councillor Doucet noted data shows that urban tributaries exceed federal and provincial targets for metals (especially copper). Mr. Petti stated that such targets are used as objectives and are only enforceable as part of a Ministry of the Environment Certificate of Approval. Councillor Doucet questioned their usefulness, as they do not require redress.
Responding to Councillor Doucet’s comments on the importance of investing in water infrastructure for public health and safety, Richard Hewitt, Deputy City Manager of Public Works and Services explained the program is funded through the water and sewer rate and a great deal of work has been done with respect to the City’s infrastructure and water runoff. He also noted the jurisdictional nature of the problem.
At Councillor Legendre’s request, staff agreed to provide information, prior to consideration of this item by Council, on the cost and requirements to add a few parameters to water testing to determine the level of pesticide and herbicide contamination. Mr. Weir noted that the Drinking Water group does test for herbicide and pesticide contamination of its water source, notably the Ottawa River. Staff were not aware of such testing being done by other levels of government.
Councillor Hunter recalled that the former Municipality of Ottawa-Carleton had a number of programs and studies related to water quality. He questioned if data has been tracked over the last 20 years to determine if the situation has improved or changed over that period. Staff agreed to return to committee to provide this type of information and next steps.
That the Planning and
Environment Committee and Council receive this report for information.
RECEIVED