RÉSUMÉ DES COMMENTAIRES DES PARTICIPANTS DOCUMENT 1
FORMULÉS DANS LE CADRE
DE GROUPES DE DISCUSSION
LORS DU SOMMET SUR
L’URBANISME DU 26 AVRIL 2012
Veuillez
noter que le présent résumé reproduit la multitude d’opinions et d’idées
formulées par les participants au Sommet sur l’urbanisme, qui s’est déroulé le
26 avril dernier, dans le cadre de groupes de discussion organisés autour de
six sujets différents. Les questions des groupes de discussion et des
rétroactions reçues pour chaque sujet sont présentées séparément ci-dessous.
Croissance dans les
secteurs ruraux
Selon vous, qu’est-ce qui fonctionne bien en
ce qui concerne nos plans et nos approches d’urbanisation dans le secteur
rural?
Commentaires
des participants :
·
Notre Bureau des affaires rurales et les comités du Conseil font un
excellent travail pour nous tenir au courant. Les améliorations apportées au
site Web sur l’urbanisme y ont également contribué.
·
Les villages manifestent un solide sentiment d’appartenance à la
communauté et font preuve de beaucoup d’énergie et d’intérêt lorsqu’ils
participent aux plans. L’actualisation des plans des villages et l’examen des
terres agricoles avancent bien.
Quels changements ou quelles
améliorations souhaiteriez-vous voir en termes d’urbanisation rurale?
Commentaires des participants :
·
Il nous faut avoir une meilleure idée de la croissance et de l’évolution
des secteurs ruraux, notamment sur le plan du transport, de l’emploi et des
liens entre les secteurs ruraux et le secteur urbain adjacent. Quel avenir ont
les grandes maisons bâties sur des lots de campagne à une époque où la
population est vieillissante et les prix de l’essence augmentent? À quoi
ressemble l’écosystème de la région?
·
Préciser les rôles et les responsabilités de la province, de la Ville et
de l’Office de protection de la nature dans ces secteurs, ainsi que les
systèmes septiques, la protection des espèces en voie de disparition et
l’abattage d’arbres. Une meilleure consultation avec toutes les parties
concernées contribuerait à éviter les questions litigieuses qui surgissent dans
des secteurs relevant de différentes sphères de compétence.
·
Les villages ont besoin d’une plus grande variété de formes de
logements, et en particulier d’immeubles en copropriété pour personnes âgées et
de logements pour les jeunes gens. Il faudrait trouver un moyen d’empêcher la
construction de logements monstrueux près de petits pavillons et de donner plus
d’indications sur les lotissements de lots de domaine, de façon à ce qu’ils
soient mieux adaptés au secteur rural.
·
Il est difficile de rendre les villages plus autonomes en termes
d’emploi, de magasinage et de services. La croissance pourrait y contribuer,
mais pourrait aussi mener à une nouvelle façon de vivre.
Bâtiments de très grande
hauteur
Les bâtiments de
très grande hauteur contribuent-ils actuellement à l’image d’Ottawa? Quelle en
serait la contribution?
Commentaires des participants :
·
À Ottawa, la plupart des bâtiments de très grande hauteur plus anciens
sont grossiers et trapus et ne contribuent pas vraiment à l’image de la Ville.
·
Nous pouvons respecter nos objectifs de densification sans avoir à
recourir aux bâtiments de grande hauteur. Des édifices de quatre à six étages
peuvent constituer de grands ensembles et être plus appropriés à l’échelle de
nombreux quartiers.
·
Les bâtiments de très grande hauteur peuvent également ajouter du
caractère et des centres d’attraction dès lors qu’ils sont bien conçus, à
savoir que leur créativité et leur dynamisme contribuent aussi au paysage de
rue et à l’activité au niveau du sol en incorporant des utilisations non
résidentielles aux rez-de-chaussée. Ils peuvent aussi contribuer à la vie des
communautés en :
o créant de nouvelles options de logement pour les jeunes gens ou les
retraités souhaitant rester dans leur communauté d’origine;
o offrant un avantage communautaire sous forme de logements abordables en
vertu de la Loi sur l’aménagement du
territoire;
o créant la densité nécessaire pour appuyer les entreprises et les
services locaux, l’investissement dans le transport en commun en site propre et
les équipements collectifs nécessaires à la marche et au cyclisme.
·
Des bâtiments de grande hauteur iconiques et bien-conçus peuvent
également contribuer à l’image de la Ville et transformer cette capitale de
calibre mondial en un chef de file dans l’aménagement urbain canadien.
À quel endroit permettriez-vous
la construction de bâtiments de très grande hauteur? Quelles sont les
caractéristiques des secteurs où ces bâtiments de grande hauteur sont
appropriés?
Commentaires des participants :
·
La plupart des bâtiments de très grande hauteur seront construits à
l’extérieur du centre-ville, les vues sur la Tour de la Paix et la colline du
Parlement devant être protégées.
·
La qualité de l’aménagement et la compatibilité avec le milieu
environnant revêtent une importance primordiale pour l’emplacement des édifices
de grande hauteur. Le problème n’est pas la hauteur en soi, sauf sur le plan de
l’ombrage, de l’ensoleillement, de la protection des perspectives et du vent.
L’augmentation de la circulation et de la demande de places de stationnement
dans la rue soulève également des préoccupations, ainsi que l’accès limité aux
véhicules d’urgence.
·
Les secteurs appropriés pour les bâtiments de très grande hauteur
doivent avoir les caractéristiques importantes suivantes :
o situé à cinq, six ou sept minutes de marche d’un moyen de transport en
commun en site propre ou d’un très bon transport en commun régulier;
o situé à une intersection principale, afin de servir de centre d’accès ou
de lieu d’intérêt;
o situé à côté d’un grand espace ouvert comme la Ferme expérimentale
centrale, tout en préservant les perspectives sur la communauté;
o situé, de manière sélective, le long ou près de l’un des cours d’eau de
la Ville, afin d’animer et de parachever les secteurs situés autour des
institutions nationales;
o situé au coin des communautés résidentielles et des zones d’emploi, pas
à l’intérieur;
o situé au bord de larges routes, où la hauteur est moins gênante.
·
Des bâtiments de grande hauteur peuvent éventuellement jouxter les
quartiers importants et distincts de la Ville, tels que le centre-ville, des
centres commerciaux comme Billings Bridge ou South Keys, ou le centre-ville de
Kanata, d’Orléans et de Barrhaven, et ainsi refléter le caractère propre à
chacun.
·
Les bâtiments de grande hauteur devraient se trouver dans des lieux où
la population souhaite vivre et qui disposent de bonnes perspectives, d’un bon
réseau de transport en commun, de commerces et de services pour les besoins de
tous les jours. Ils devraient également être aménagés aux abords de communautés
établies où des transitions appropriées peuvent être faites en faveur de
projets d’envergure réduite.
·
Des bâtiments de grande hauteur pourraient également être regroupés dans
un plan d’aménagement préservant des perspectives et des ouvertures sur le
ciel.
·
Il y aurait lieu d’adopter davantage de directives d’urbanisme et
d’aménagement, sous réserve qu’elles ne freinent pas la créativité. Dans les
quartiers établis, l’urbanisme doit être plus détaillé afin d’exprimer plus
clairement la nature des aménagements futurs.
·
Des équipements et des services doivent être prévus pour les habitants
de tours d’habitation. Les frais relatifs aux terrains à vocation de parc doivent
être réinvestis dans la communauté. Si le quartier ne contient pas de garderie,
seuls des célibataires et des couples y vivront.
·
Ne pas situer les bâtiments de grande hauteur :
o dans des secteurs revêtant une importance nationale ou historique;
o dans des secteurs ruraux ou des secteurs résidentiels de faible hauteur;
o le long de grandes routes ou dans d’autres endroits où les automobiles
sont la principale source de transport.
Aménagement suburbain
Selon vous, quels ont été les défis jusqu’à
présent en matière de densification et de réaménagement dans les secteurs de
régions suburbaines à l’intérieur de la ceinture de verdure? Que doit changer
la Ville afin que la densification fonctionne mieux?
Bien que cette question vise tout
particulièrement les secteurs suburbains à l’intérieur de la ceinture de
verdure, les participants ont discuté des secteurs suburbains situés à
l’intérieur et à l’extérieur de la ceinture de verdure.
·
La résistance au changement est peut-être le plus grand obstacle à la densification.
Personne n’aime les effets d’un changement sur son quartier, mais il doit
survenir si nous voulons augmenter la densité.
·
Il faudrait plus de communication entre les promoteurs et les
communautés, ainsi qu’un processus plus efficace. De nombreux représentants des
collectivités ont plus la sensation d’être des observateurs que des
participants, parce qu’ils n’ont pas les renseignements, les connaissances et
les compétences nécessaires pour s’engager. Ils ont affirmé que le processus
manquait manifestement de transparence et qu’ils n’étaient pas mobilisés assez
tôt.
·
En règle générale, les participants ont convenu que des collectivités
polyvalentes, complètes et conviviales étaient essentielles et que différents
niveaux de densification étaient possibles, appropriés et acceptables selon le
lieu. Nous devons travailler davantage au sein de la collectivité afin de créer
une vision et de sélectionner des secteurs et des types de densification qui
soient compatibles avec elle. Toutes les collectivités doivent accepter une
part de la densification, mais elles peuvent aussi contribuer à planifier ce qui est le plus acceptable. Les
autres idées formulées comprennent :
o Valider les cibles de densification du Plan officiel avec les
collectivités;
o utiliser les charrettes de planification des quartiers pour créer des
plans de densification;
o étudier les approches et les projets réussis et demander s’ils peuvent
fonctionner dans d’autres quartiers; et,
o examiner les occasions de réaménagement inexploitées, en particulier les
centres commerciaux vieux ou obsolètes susceptibles d’être réaménagés sans trop
perturber la collectivité.
·
Les promoteurs et les résidents ont besoin de politiques plus claires,
d’information et de certitude quant à ce qui est permis. Le Plan officiel
autorise plus d’aménagements que le Règlement de zonage dans certains secteurs,
parce que, après l’adoption du Plan officiel, le Règlement de zonage n’a pas
été modifié. Les promoteurs étudient le Plan officiel, alors que les
collectivités examinent le zonage et découvrent ensuite avec surprise que
l’aménagement fait l’objet de discussions. À leur avis, le zonage est trop
parcellaire et aléatoire.
·
Une fois qu’un bon plan est en place, tout le monde devrait s’y tenir et
le Service d’urbanisme devrait s’assurer qu’il en est ainsi.
·
La densification pourrait être plus attrayante et fonctionnelle, mais
elle bute sur les obstacles du service d’urbanisme. Les longs délais dans le
traitement des demandes découragent les propositions créatives susceptibles
d’être plus longues à réviser. Un projet peut être approuvé par les urbanistes,
puis ne pas l’être par les ingénieurs, et le demandeur ignore comment tout
finira.
·
Des plans d’infrastructure verte pourraient aider à préserver un système
d’espaces publics verts, de zones naturelles et de rues avec couloirs
piétonniers pourvus d’un couvert forestier.
Comment nos plus nouvelles régions
suburbaines à l’extérieur de la ceinture verte s’organisent-elles en matière
d’urbanisation, de conception et de qualité de vie en général? Quels
changements recommanderiez-vous sur la façon dont nous les planifions?
·
De nombreux participants ont indiqué que de nouvelles communautés
fonctionnaient particulièrement bien. Des promoteurs ont signalé un fait
relativement peu connu, à savoir que les nouvelles collectivités situées en‑dehors
de la ceinture verte étaient plus denses que celles qui se trouvaient à
l’intérieur. Les facteurs de réussite communs incluent :
o avoir un plan auquel tout le monde adhère;
o accorder la plus haute valeur à la qualité de vie;
o organiser des campus d’emploi;
o bâtir des écoles avant et non après l’aménagement;
o installer des lieux d’intérêt public dès le début;
o prévoir des parcs bien conçus et pouvant accueillir différents tranches
d’âges;
o avoir une nature et un mélange d’espaces verts, de ravins et de lacs
artificiels;
o disposer d’un catalyseur de développement (à Kanata, par exemple, le
catalyseur du développement du centre-ville a été la croissance de l’emploi
dans la haute technologie.)
·
D’autres participants ne partageaient pas le même avis, estimant que les
banlieues situées à l’extérieur de la ceinture de verdure constituaient plus
des cités dortoirs que des communautés entières. Voici les principales
préoccupations manifestées :
o Attirer des employeurs et des emplois autres que des commerces de détail
ou des parcs d’affaires et des biens-fonds destinés à l’emploi a été difficile.
o Les résidents doivent prendre la voiture pour se déplacer, même pour se
rendre dans le centre-ville ou aller dans toutes sortes de magasins de détail.
Cette situation met davantage de voitures sur les routes et décourage encore
plus la marche.
o La congestion et un transport en commun public lent ne permettent pas de
se rendre facilement au centre-ville.
o La marche est limitée, les utilisations de terres étant séparées et
isolées les unes des autres; elle n’est pas plaisante non plus, compte tenu des
routes étroites et de l’insuffisance d’arbres.
o La prestation de services accuse un retard et les infrastructures sont
soumises à des pressions.
·
Quelques consultants et architectes ont noté que nous sommes
malheureusement en train de perdre notre caractère communautaire.
Aménagement axé sur le
transport en commun
Quelle est l’idée la plus importante en
matière de transport pour Ottawa que vous venez juste d’entendre de Jeffrey
Tumlin?
Commentaires
des participants :
·
Ottawa devrait planifier des villes pour des ménages de plus en plus
petits et de jeunes professionnels vivant en milieu urbain et souhaitant un
style de vie actif, où le vélo et la marche remplacent la voiture.
·
De
plus en plus de secteurs devraient être planifiés de façon à ce que les gens
garent leur véhicule une seule fois et fassent plusieurs courses ou activités à
pied.
·
Nous
devrions réévaluer la congestion et la considérer comme un signe de vitalité
économique. Lorsque le conférencier a proposé de fixer les prix du
stationnement de façon à ce que seules quelques places soient toujours
disponibles, plusieurs participants ont fait remarquer que c’était au marché de
décider.
·
Réévaluer
les normes routières de façon à ce que les rues deviennent plus étroites et que
les quartiers soient de plus en plus agréables à
vivre.
Comment la Ville peut-elle encourager les
entreprises et les commerces de détail à s’installer près des stations de train
léger sur rail qui ouvriront en 2018, dans le cadre de l’aménagement axé sur le
transport en commun?
·
Aux
dires de quelques participants, aucune mesure supplémentaire ne devrait être
prise, puisque ces stations devraient être un facteur d’attrait du marché.
·
De
nombreux participants ont estimé que la Ville devait créer des secteurs de
station qui soient verts, accessibles à pied ou à vélo et bien reliés aux
secteurs avoisinants. Ils avaient une image précise des secteurs des stations,
qui devraient regrouper des emplois et des logements, des commerces
satisfaisant les besoins quotidiens et d’autres installations. Les habitations
comprenaient différents types de logements adaptés à tous les groupes de
revenus.
·
Certains
participants ont indiqué plus particulièrement que la Ville devrait :
o proposer des mesures d’aménagement incitatives comme la suppression des
frais, l’aide au nettoyage des friches industrielles et l’accélération des
procédures d’approbation, éventuellement associées à l’octroi de permis de
construire;
o prévoir dès maintenant une plus grande densité et des utilisations
polyvalentes dans le zonage des sites, et autoriser une plus grande
flexibilité;
o créer des droits relatifs aux propriétés du dessus, de façon à autoriser
les aménagements au-dessus de la station et de la ligne de chemin de fer;
o tirer parti des possibilités désormais offertes par chaque station, au
lieu de chercher de nouvelles utilisations futures, puisqu’elles ont différents
problèmes et atouts; et,
o aider les entreprises en augmentant la durée des transferts de 90
minutes actuellement prévue, de façon à ce que les gens aient plus de temps
pour faire des courses.
Que devrait planifier la Ville maintenant
pour les stations prévues pour les prochaines phases du train léger sur rail?
Commentaires des participants :
·
Planifier
ces secteurs dès maintenant; consulter les collectivités avoisinantes au sujet
des politiques et des zonages prévus pour les utilisations polyvalentes et
s’assurer que le transport et la capacité de services sont suffisants pour le
réaménagement futur.
·
Confirmer
le tracé et le calendrier le plus loin possible dans l’avenir, afin de
renforcer la certitude des promoteurs.
·
S’inspirer
du marché Barrhaven, où un réseau routier sous-tend le secteur en prévision des
aménagements futurs; ou de South Keys, où la présence de commerces de détail a
précédé un aménagement polyvalent plus grand prévu pour l’avenir.
·
Participer
au regroupement des terrains autour de la station et s’associer à d’autres pour
les projets d’aménagement, et notamment des fournisseurs de logement
abordables.
Plans de conception
communautaire
Selon votre expérience, qu’est-ce qui a bien
fonctionné avec le processus des plans de conception communautaire? Le produit
des plans de conception communautaire?
·
Plusieurs
membres de l’industrie de l’aménagement ont affirmé que les plans de conception
communautaire avaient bien fonctionné dans des zones vertes non aménagées. Ils
ont offert une vision générale sur les propriétaires fonciers et la
coordination des services, le transport, les espaces verts et autres éléments.
Les zones établies pourraient avoir besoin de différentes approches pour
examiner les effets d’un nouvel aménagement.
·
D’aucuns
ont affirmé que les plans de conception communautaire donnaient l’image
complète d’une collectivité et contribuaient à gérer les attentes des
collectivités en termes d’aménagement futur.
Quelles ont été les lacunes du
processus ou du produit? Quelles améliorations apporteriez-vous pour fournir
une plus grande certitude dans le processus d’urbanisation?
·
Des collectivités ont manifesté leur volonté de vraiment s’engager plus
et de participer efficacement au processus. Aux dires de certaines, le
processus fonctionne mieux lorsque les collectivités conservent le contrôle.
D’autres s’estiment désavantagées comparativement à la Ville et aux promoteurs;
elles trouvent le processus descendant et souhaiteraient être mieux outillées
et informées. Elles affirment que les associations communautaires sont
empêtrées dans des problèmes et doivent connaître leurs options.
·
Plusieurs croient que, dans ses décisions sur l’urbanisme, la Ville ne
respecte pas les plans de
conception communautaire qu’elle a adoptés. D’autres
relèvent que l’urbanisme est difficile à comprendre et que les résultats
pouvaient surprendre les collectivités. À titre d’exemple, un projet proposé
avant l’adoption d’un plan de conception communautaire serait jugé en vertu des plans en place à ce moment-là. De
même, comparativement au Règlement de zonage, le Plan official autorise
dorénavant des hauteurs plus élevées dans certains secteurs alors que les
collectivités ne sont pas prêtes à accepter les propositions dépassant le
zonage.
·
Plusieurs ont indiqué qu’il y aurait lieu d’accroître la portée des plans de conception communautaire afin d’y inclure les infrastructures et les équipements
sociaux nécessaires pour satisfaire les besoins d’une population croissante.
Les plans de conception communautaire devraient
tenir compte de tous les biens de la collectivité, y compris le milieu naturel,
l’infrastructure, les installations culturelles et le patrimoine bâti.
·
Pour de nombreux participants, le processus est trop long, notamment en
raison du nombre de parties concernées dans les secteurs établis et de leurs
attentes et intérêts divergents. Ceci dit, un appel fort a été lancé afin
d’inclure toutes les parties intéressées et de consacrer plus de temps à
engager les participants dès le début.
·
Définir les secteurs ayant besoin d’un plan de conception communautaire en priorité est problématique. D’aucuns ont affirmé que
tous les quartiers devraient en compter un, peu importe le coût. D’autres ont
déclaré que les plans de conception communautaire devraient être réservés aux secteurs subissant des
changements. Les plans de conception communautaire adoptés dans des secteurs en changement devraient être examinés
tous les dix ans.
Commentaires des participants :
·
Le processus des plans
de conception communautaire devrait faire l’objet
d’améliorations continues. Des échanges plus dynamiques pourraient être
instaurés avec les collectivités et d’autres participants; il y aurait lieu
d’utiliser plus souvent les médias sociaux et de trouver d’autres solutions
pour les consultations publiques. Ce processus devrait rejoindre un spectre de
sources d’information plus vaste, comme les groupes confessionnels et la police
communautaire.
·
La Ville devrait mener un examen exhaustif du Règlement de zonage et le
mettre en conformité avec le Plan official pour assurer la densification, au
lieu d’aller de l’avant avec les plans
de conception communautaire. D’autres ont dit
préférer le processus des plans de conception communautaire, celui-ci
reconnaissant les collectivités individuelles.
·
La Ville doit appliquer les mêmes normes aux études et aux analyses
prévues dans les plans de
conception communautaire que celles qu’elle impose
dans le secteur privé. Les plans de conception communautaire ont été dressés sans que les services ne soient analysés,
certains se demandant d’ailleurs s’il y a assez de capacités pour appuyer les
plans. Les infrastructures publiques et les investissements devraient recevoir
la même attention que les aménagements privés.
·
Le zonage devrait être modifié dès qu’un plan de conception communautaire est approuvé au lieu de le reporter à plus tard. Le
promoteur doit savoir ce qui lui est permis, et pourrait même s’en contenter.
Si le promoteur doit réaménager le terrain, il peut aussi demander une hauteur
plus élevée ou une densité accrue, le processus de rectification du zonage
étant de toute façon obligatoire.
Développement économique
Quels effets auront le budget fédéral et le budget provincial de 2012
sur l’économie d’Ottawa?
Commentaires des participants :
·
Les budgets auront peu ou pas d’effets, Ottawa ayant résisté à la
conjoncture grâce à sa main d’œuvre bien rémunérée et très éduquée. L’économie
d’Ottawa dépendra de moins en moins des emplois dans la fonction publique.
C’est l’occasion d’encourager les jeunes entreprises et la croissance des
petites entreprises, qui sont importantes pour la diversité de l’économie.
·
La prudence est de mise dans plusieurs secteurs.
·
Les jeunes ont du mal à trouver des emplois bien rémunérés et reportent
leur achat d’un logement. Les immigrants bien éduqués nouvellement arrivés au
Canada ont toujours des difficultés à trouver du travail dans leur domaine,
leurs titres de compétences étrangers n’étant pas reconnus ici.
·
Nous devons nous concentrer sur l’innovation et l’éducation permanente.
Est-ce que le terrain situé près de l’aéroport international
Macdonald-Cartier d’Ottawa (AAIMCO) offre des avantages ou des inconvénients
d’ordre général aux entreprises, aux industries et aux commerces? Quels
sont-ils?
Avantages mentionnés :
·
Le secteur de l’aéroport offre de grandes parcelles, qui sont difficiles
à trouver en ville. Par ailleurs, il n’est pas loin de l’aéroport, de
Riverside-Sud, du chemin Limebank et du système de train léger sur rail, et la
construction du pont Strandherd‑Armstrong améliorera l’accès à
l’autoroute 416.
Inconvénients mentionnés :
·
Nous devons inscrire l’aéroport et les terrains avoisinants dans le
cadre d’une plus grande vision de l’économie pour toute la Ville.
·
En ville, les terres industrielles sont peu en demande.
·
Il n’y a pas d’accès direct vers les autoroutes de la série 400 et les
liens vers d’autres secteurs de la Ville sont piètres. Les industries en plein
essor essayant de s’établir à Ottawa choisiront des secteurs mieux connectés.
·
Les terres écologiques, la ceinture de verdure et les secteurs
résidentiels avoisinants peuvent limiter les utilisations futures. En outre, ce
secteur est dépourvu de services et les terrains peuvent être loués et non
achetés.
Dans l’ensemble, quel serait le meilleur type d’aménagement selon vous que
nous pourrions voir installé sur le terrain autour de l’aéroport?
Commentaires des participants :
·
Les utilisations liées à l’aviation, qui sont les utilisations du sol
les plus évidentes, comprennent des centres de distribution privés, de
télédétection, des utilisations qui exigent des avions et des entrepôts
d’aéronefs.
·
Des entreprises internationales et axées sur le tourisme, des
installations et des services de conférence pourraient aussi être intéressés par la proximité à l’aéroport.
·
Les plans et les politiques
concernant ce secteur devraient permettre d’utiliser de grandes parcelles de
terrain de façon à ce que rien n’empêche la croissance.
·
Les baby boomers continueront
à prendre leur retraite et à alimenter la demande en copropriétés.
·
L’urbanisme devrait réexaminer le concept des
bien-fonds destinés à l’emploi en faveur des utilisations polyvalentes
et de la flexibilité qu’elle offre.