DOCUMENT 3
Sommaire
du programme de consultation publique mené dans le cadre du
Programme intégré de
sensibilisation à la sécurité routière
22 août 2011
Ottawa, Ontario
Préparé par :
TABLE DES MATIÈRES
Contexte................................................................................................................ 3
Mode de
consultation............................................................................................ 4
Diffusion................................................................................................................ 5
Commentaires
reçus............................................................................................... 6
Café du monde.......................................................................................... 6
Ligne téléphonique directe du Programme intégré de sensibilisation à la
sécurité routière................................................................................................................... 9
Sondage en ligne........................................................................................ 9
Williamson
Consulting Inc. ▪ 5929L, boul. Jeanne D’Arc ▪ Bureau 108
▪ Ottawa (Ontario)
613‑590‑7880
▪ www.williamsonconsulting.ca
Contexte
Lors de son
élaboration en 2003, le Programme intégré
de sensibilisation à la sécurité routière s’appuyait sur trois approches
visant à améliorer la sécurité routière : l’ingénierie, l’application des
règlements et l’éducation. La mise en place du Programme tient à la collaboration de trois services de la Ville d’Ottawa,
soit le Service des travaux publics, le Service de police d’Ottawa et Santé
publique Ottawa.
La mise à jour du Programme, qui a lieu dans le cadre du processus d’évaluation en
cours, a permis l’ajout d’une nouvelle approche, aux trois approches existantes,
soit l’intervention d’urgence. L’intervention d’urgence vise la reconnaissance
des partenaires de la Ville en matière de lutte contre les incendies, et de
leur succès comme premiers intervenants grâce à leurs nouvelles techniques et
approches de sauvetage. Il en va de même pour les paramédics,
qui adoptent de nouvelles approches cliniques et qui donnent des soins médicaux
spécialisés sur les lieux d’accident, sauvant ainsi des vies et réduisant le
nombre de blessures graves.
Le Programme
intégré de sensibilisation à la sécurité routière a pour objectif l’amélioration
des initiatives existantes en matière de sécurité routière et la conception d’initiatives
novatrices en intégrant les ressources et les partenaires communautaires de la
Ville afin d’en tirer le meilleur parti possible. On sait qu’une approche bien coordonnée
des programmes de sécurité routière ainsi que la sensibilisation à la sécurité
routière permettraient de réduire le nombre de collisions, de blessures et de
décès, rendant ainsi les routes d’Ottawa plus sécuritaires pour les piétons,
les cyclistes et les automobilistes. La création de relations avec de nouveaux
partenaires communautaires et le renforcement des relations existantes
joueraient également un rôle important dans l’atteinte des objectifs du Programme.
Pour obtenir des commentaires sur le Programme et valider ses objectifs, sa
vision et sa mission, la Ville a organisé une série de consultations en juin
dernier de façon à obtenir l’entière collaboration et l’approbation de ses
partenaires, des comités consultatifs, des différents intervenants (comme MADD
et le Bureau d’assurance du Canada), de Transports Canada, du ministère des
Transport de l’Ontario, des groupes d’intérêt, du public et des médias.
Mode de consultation
Puisque la sécurité routière est un sujet
important qui a des conséquences dans toutes les communautés, un processus de
consultation publique a été conçu pour permettre aux différents groupes et
individus de participer en fonction de leur intérêt et de leur disponibilité. Même
si les enjeux sont très importants, un processus de consultation publique doit
prendre en compte les contraintes de temps des résidents et des groupes d’intérêt,
et leur fournir des moyens variés et simples d’émettre leurs commentaires,
moyens qui ne reposent pas uniquement sur des outils en ligne.
Pour que participe le plus grand nombre de
résidents et de groupes d’intérêt possible, le processus de consultation a été
établi selon trois degrés de participation.
1. Une séance de consultation d’une
demi-journée appelée « Café du monde » a été tenue pour les principaux
partenaires de la Ville, intervenants et groupes d’intérêt. La Ville a
communiqué directement avec ces personnes et leur a demandé de participer à ce
mode de consultation novateur. Le « Café du monde » a eu lieu le
20 juin 2011.
2. Un sondage en ligne a été conçu et
promu par des publicités payées dans les journaux et par des messages d’intérêt
public. Les participants à ce sondage devaient commenter l’importance des
différentes priorités du Programme et
des quatre approches. Le sondage a été mis en ligne sur le site Web de la Ville
du 16 au 26 juin.
3. Une ligne téléphonique directe sur
la sécurité routière a été ouverte pour permettre aux intéressés de commenter
le Programme intégré de sensibilisation à
la sécurité routière. Cet outil a été conçu pour que les personnes qui
disposent de peu de temps, ou que les gens qui n’ont pas accès à un ordinateur,
puissent eux aussi s’exprimer sur le Programme.
La ligne téléphonique directe a été mise en service du 16 au 26 juin.
Ensemble, ces trois modes de
consultation ont permis de recueillir un grand nombre de précieux commentaires
du public. Le « Café du monde » a rassemblé 28 partenaires de la
Ville et groupes d’intérêt, 694 personnes ont répondu au sondage en ligne,
et 4 personnes ont laissé un message sur la ligne téléphonique directe sur
la sécurité routière.
Diffusion
Dans le but d’obtenir un taux de participation
élevé, différents modes de consultation ont été mis en place pour attirer les
résidents et les groupes d’intérêt.
Pour le « Café du monde », la Ville d’Ottawa
a envoyé des courriels à ses principales personnes-ressources du domaine de la
sécurité routière pour leur expliquer la méthodologie de la consultation et
leur demander de participer à la séance d’une demi-journée du 20 juin.
Pour faire connaître le sondage et la ligne
téléphonique directe sur la sécurité routière, la Ville a utilisé les médias
imprimés et les médias électroniques. Des publicités payées résumant les
objectifs du Programme intégré de
sensibilisation à la sécurité routière et précisant l’adresse Internet du
sondage ont été publiées dans les journaux EMC de la Ville le 16 juin. Des
publicités ont également été placées dans les éditions du 21 juin du 24 Hours,
du Droit et du Metro.
En plus des publicités payées dans les
journaux, un message d’intérêt public a été diffusé dans les médias
électroniques le 16 juin, et a circulé dans divers médias électroniques
après sa sortie.
En outre, le gestionnaire de Gestion de la
circulation et Soutien opérationnel, Service des travaux publics a participé à de
nombreuses entrevues dans les médias entre le 16 et le 26 juin, ce
qui a grandement aidé à encourager le public à participer au sondage en ligne
et à téléphoner à la ligne directe pour faire leurs commentaires.
Commentaires reçus
Les commentaires
reçus dans le cadre du processus de consultation publique ont indiqué que la
population soutient fortement les priorités suivantes en matière de sécurité
routière :
Ø Distraction
au volant
Ø Usagers de la
route vulnérables (piétons, cyclistes et motocyclistes)
Ø Conduite
agressive
Ø Aînés, jeunes, enfants
Ø Objectifs, vision et mission du Programme
Les
feuilles de commentaires du « Café du monde » et les résultats du sondage
en ligne montrent tous deux que les répondants souhaitent que l’accent soit mis
sur la distraction au volant, sur les usagers de la route vulnérables, sur la
conduite agressive et sur les aînés, les jeunes et les enfants. Le nombre de
commentaires laissés sur la ligne téléphonique directe est trop faible pour
permettre d’en tirer des conclusions.
Les
feuilles de commentaires du « Café du monde » et les résultats du sondage
en ligne montrent tous deux que les répondants soutiennent les objectifs, la
vision et la mission du Programme intégré
de sensibilisation à la sécurité routière. Le nombre de commentaires
laissés sur la ligne téléphonique directe est trop faible pour permettre d’en
tirer des conclusions.
« Café du monde »
Au total, 28 personnes ont pris part au
« Café du monde » le 20 juin. Cette séance de consultation sur
la sécurité routière a été organisée dans le but de joindre les membres de la
communauté à l’aide d’une méthode simple et innovante pour discuter des enjeux
préoccupants. Ces conversations sur les enjeux sont interreliées
et se complètent; les participants se déplacent d’un groupe de discussion à l’autre,
échangent des idées et obtiennent de nouveaux aperçus de questions ou d’enjeux importants
dans leur vie, dans leur travail ou dans leur communauté.
La méthodologie du « Café du monde »
a créé une ambiance décontractée et invitante; les tables, petites et recouvertes
de nappes, invitaient à la conversation détendue. À chaque table, un animateur prenait
des notes et résumait les conversations précédentes à chaque groupe; son mandat
était d’encourager les échanges sur une question donnée. Avant la séance, un
sujet avait été assigné à chaque table pour stimuler la discussion et le débat
sur des enjeux précis.
Voici un résumé des commentaires reçus lors de
la séance.
Distraction au volant
·
Le
meilleur moyen dissuasif est l’application des règlements.
·
Les
programmes d’application des règlements ont été efficaces.
·
Envisager
d’éduquer les jeunes dès l’élémentaire sur la distraction au volant (meilleur
moment parce qu’ils n’ont pas encore obtenu leur premier cellulaire).
·
Se
baser sur les programmes relatifs à la conduite avec facultés affaiblies.
·
La
technologie avance plus rapidement que les politiques, l’application des
règlements et l’éducation.
·
La
distraction au volant est un énorme problème quand il y a des enfants dans la
voiture ou lorsque le conducteur prend ou dépose son café.
·
Inculquer
les notions de sécurité relatives aux sièges d’auto pour enfants; comment
diminuer les distractions lors de la conduite avec des enfants.
·
Possibilités
pour les compagnies d’assurance de participer ou de prendre des mesures
incitatives.
Usagers de la
route vulnérables (piétons, cyclistes et motocyclistes)
·
Éducation
des cyclistes et des automobilistes.
·
Éducation
des cyclistes et des enfants sur la conduite d’un vélo.
·
Séparation
des trottoirs et des routes (clôtures, distance).
·
Augmenter
le nombre de policiers qui travaillent à l’application des
règlements de la route aux piétons
et aux conducteurs.
·
Les
cyclistes et les piétons ont l’impression d’avoir des droits; il faut faire de
l’éducation et faire respecter les lois; la vitesse est l’une des principales
causes de décès.
·
Faire
respecter les règlements concernant l’intoxication (conducteurs et piétons).
·
Améliorer
l’éducation des enfants, port du casque; les parents doivent donner l’exemple.
Conduite
agressive
·
Application
des règlements (photo radar).
·
Davantage
d’appareils photo reliés aux feux rouges et sensibilisation.
·
Responsabilités
des fabricants (régulateurs de vitesse, GPS ou dispositifs de surveillance).
·
Formation;
conduite préventive pour les jeunes conducteurs.
·
Plus
d’éducation / tolérance zéro.
·
Jeunes
conducteurs : devraient recevoir une formation sur les lois et le Code de la route avant même que l’on
songe à la sensibilisation.
·
Utiliser
les clubs philanthropiques pour communiquer le message sur la conduite
sécuritaire.
·
Partenariats
avec les détaillants.
·
Partenariats
entre la Ville et les centres de ressources.
Aînés, jeunes, enfants
·
Programmes
d’éducation importants; les écoles secondaires et les universités sont des
endroits à cibler pour joindre les jeunes.
·
Campagnes
d’éducation qui doivent viser le changement culturel chez ces groupes d’âge; déterminer
les normes acceptables et ce qui est acceptable ou non pour chaque groupe d’âge.
·
Vidéos-chocs
sur YouTube; exemple d’une vidéo galloise percutante qui
montre quatre filles; la conductrice envoie des textos;
le véhicule est heurté sur le côté; bruits de cous qui craquent; dans l’autre voiture,
les parents sont morts et leur bébé survit.
·
Besoin
de séances d’aide à l’installation des sièges d’auto, besoin de déterminer l’endroit
où aller.
·
Traduire
les renseignements en plusieurs langues pour informer les gens de plusieurs
communautés culturelles; offrir les traductions dans les centres de santé
communautaire et les centres de ressources.
·
Envisager
de former des instructeurs et de donner des formations dans les clubs
philanthropiques, centre de soins (formation des formateurs).
·
Mettre
en place des partenariats avec des détaillants pour former des membres du
personnel à aider les parents à installer les sièges d’auto.
·
Village
de la sécurité pour les enfants à Britannia – plusieurs participants se
souviennent des leçons apprises au Village de la sécurité. En créer d’autres.
·
Besoin
de meilleures campagnes d’éducation pour aider les policiers et les aidants à
conseiller les conducteurs âgés qui pourraient avoir besoin de mise à jour de
leur formation ou qui devraient arrêter de conduire.
Objectifs, vision et mission du Programme
·
Est-ce
réaliste?
·
Doit
d’abord aspirer à réussir, il doit donc être concret, ajouter du contenu.
·
Inspirant,
mais il faudra travailler fort pour atteindre les objectifs; il faut être à la
hauteur.
·
Avons-nous
une représentation suffisante dans chaque communauté?
·
5e
approche, l’« Évaluation »? Doit être fait, mais comment communiquer
les résultats?
·
Quelles
sont les mesures de référence pour la mise à jour du Programme?
·
Comment
mesurer les changements de culture et pour combien de temps?
Ligne téléphonique directe du Programme
intégré de sensibilisation à la sécurité routière
En
plus du sondage en ligne et du « Café du monde », les résidents étaient
invités à commenter le Programme intégré
de sensibilisation à la sécurité routière en laissant un message détaillé
sur la ligne téléphonique directe. Quatre personnes ont laissé un message. Voici
leurs commentaires :
1. Les cyclistes devraient circuler
face à la circulation.
2. Les policiers devraient mieux faire respecter la loi dans les cas de traversées
illégales, c’est-à-dire quand les piétons traversent la rue malgré le signal
piétonnier « ne pas s’engager ». Il devrait également y avoir
davantage d’application des règlements par les policiers pour les cyclistes qui
circulent sur le trottoir.
3. La personne qui a appelé a fait remarquer que des cyclistes n’arrêtent
pas aux feux rouges et qu’un grand nombre de conducteurs utilisent encore un
téléphone cellulaire au volant. De plus, le talonnage semble être encore un
véritable problème.
4. La personne qui a appelé pense qu’il faudrait améliorer les trottoirs
pour qu’ils soient plus nivelés. Les automobilistes devraient aussi ralentir
quand ils entrent dans une entrée de cour ou qu’ils en sortent. Les cyclistes
sur le trottoir sont un véritable problème; il faut que les policiers fassent
mieux respecter la loi. Le gouvernement devrait remettre en place l’exigence d’un
permis pour les vélos.
Sondage en ligne
Le sondage en ligne du Programme intégré de sensibilisation à la
sécurité routière a été affiché sur le site Web de la Ville du 16 au
26 juin. Durant cette période, 694 réponses (complètes ou non) ont
été reçues. En moyenne, les sondages ont été remplis à 78 %.
Les résultats du sondage en ligne ont montré
que les répondants soutiennent fortement le Programme
intégré de sensibilisation à la sécurité routière ainsi que ses objectifs. La
conduite agressive et la distraction au volant sont considérées comme les deux
points les plus importants à améliorer par la plupart des répondants, bien que
ces derniers soient aussi préoccupés par les usagers de la route vulnérables et
par les aînés, les jeunes et les enfants.
Quand les répondants ont dû déterminer les
stratégies les plus efficaces de lutte contre la conduite agressive, la plupart
ont indiqué que l’application des règlements était la plus efficace, suivie de
l’éducation, de l’ingénierie et de l’intervention d’urgence. Ces résultats sont
les mêmes pour la distraction au volant.
Quand ils ont dû déterminer les stratégies les
plus efficaces pour assurer la sécurité des usagers de la route vulnérables, la
plupart des répondants ont indiqué que l’éducation était la plus efficace,
suivie de l’application des lois, de l’ingénierie et de l’intervention d’urgence.
Ces résultats sont les mêmes pour la sécurité des aînés, des jeunes et des
enfants.
Voici un échantillon représentatif des
commentaires reçus dans le cadre du sondage en ligne.
- J’aimerais réunir la question
de la conduite agressive et celle des usagers de la route vulnérables en
parlant du comportement des conducteurs aux intersections : ils
accélèrent aux feux de circulation, tournent au feu rouge et ne cèdent pas
le passage aux piétons. Sans compter que le manque de signaux fonctionnels
actionnés par les piétons est une source de frustration.
- Le cyclisme est un sujet
préoccupant. Beaucoup d’automobilistes semblent penser que les vélos devraient
rester hors de la route, mais les vélos sont interdits sur les trottoirs. Les
bandes cyclables sont peu nombreuses et ne sont pas toujours respectées,
et bien que les cyclistes aient le droit de prendre leur place sur la
route, il semble que cela rende les automobilistes furieux. Il faut donner
plus d’attention à la sécurité à vélo, et il faut éduquer les conducteurs
pour qu’ils apprennent que les vélos ont le droit de circuler sur la route
autant que les voitures.
- Je pense qu’il faudrait une
stratégie pour les cyclistes et plus de travail au sujet du partage de la
route. Une stratégie comme celle-là devrait être axée sur les cyclistes et
les automobilistes. Je suis un cycliste et un conducteur. J’ai presque
peur de sortir à vélo. D’ailleurs, les cyclistes qui brûlent des feux
rouges de façon éhontée, qui zigzaguent dans la circulation, etc. me
mettent hors de moi. Je comprends pourquoi les conducteurs se mettent en
colère, même si j’aimerais bien qu’ils se rendent compte que les cyclistes
ne sont pas tous aussi imprudents! Chaque année, je parcours entre 8 000
et 10 000 km à vélo. J’ai été témoin d’un bon nombre d’incidents
causés par le mauvais comportement des cyclistes et des automobilistes. Ce
qui est effrayant, c’est que c’est généralement le cycliste qui est
blessé! Les routes sont aussi dans un état déplorable, ce qui rend les
trajets à vélo plus dangereux. Les fissures sont devenues des crevasses
assez larges pour coincer la roue d’un vélo de route et envoyer son
conducteur valser dans une autre direction. Les
cyclistes n’ont parfois pas le choix : ils doivent contourner ces
fissures, et les automobilistes les trouvent imprévisibles!
- L’éducation des conducteurs
aiderait beaucoup. On dirait que la plupart des conducteurs d’Ottawa sont
incapables de s’intégrer à la circulation correctement, ce qui rend le
transport inefficace et frustrant. La majorité des conducteurs suit de
trop près. Et je suis prêt à parier que le seul fait d’utiliser les clignotants
pourrait diminuer le nombre d’accidents. Un meilleur système d’autobus
pourrait aussi améliorer grandement la situation. Presque chaque jour, la
circulation est complètement paralysée à cause d’un autobus, peu importe l’endroit
où je circule. S’il y a un autobus devant ma voiture, je sais tout de
suite que le trajet sera pénible. Quelques petits changements de pensée aideraient
beaucoup : il n’est pas nécessaire qu’il y ait un arrêt d’autobus
tous les 100 mètres; s’il n’y a pas de voie d’arrêt pour autobus, il
ne devrait pas y avoir d’arrêt d’autobus; si la rue est trop étroite pour
qu’un véhicule contourne un autobus immobilisé à un arrêt, il de devrait
pas passer de circuit d’autobus sur cette rue. Je suis tout à fait en
accord avec le projet que la Ville envisage, sur l’augmentation du nombre
de ronds-points. Mais il faudra éduquer les conducteurs.
- J’aimerais seulement préciser
que de mal utiliser les sièges d’auto pour enfants peut causer plus de
dommages que ne pas les utiliser du tout. Il faut chercher des façons d’améliorer
la sécurité, mais ce n’est pas en créant des règlements à cause de
personnes stupides qui manquent de jugement qu’on améliorera la situation.
J’ai pour mon dire qu’on devrait sensibiliser les gens et les encourager à
réfléchir plutôt que de créer sans cesse de nouveaux règlements. Donc oui,
je pense que ces sujets sont importants, mais qu’il ne faut pas
nécessairement les réglementer davantage. Il faudrait plutôt sensibiliser
les gens par d’autres moyens que la surréglementation.
Oui, je roule à vélo, je suis la maman d’un enfant de 5 ans et je
place des cônes sur la rue pour qu’il puisse jouer en toute sécurité et
oui, je conduis aussi une voiture. Tout ce que je demande, c’est que l’on
soit raisonnable et qu’on n’oblige pas les gens à vivre d’une certaine
façon, qu’on ne leur dicte pas leur conduite.
- J’aimerais dire que dans mon
secteur, les conducteurs distraits et les conducteurs qui ne font pas leur
arrêt sont un gros problème le matin, quand les
enfants attendent l’autobus ou qu’ils vont à l’école à vélo. Je pense que
le Ministère devrait se poser des questions sur l’âge auquel les jeunes
peuvent conduire : ils ne sont pas assez mûrs pour conduire un véhicule,
leurs cerveaux n’ont pas fini de se développer. Il n’y a aucune raison de
ne pas encourager les jeunes à prendre leur vélo, à marcher ou à utiliser
les transports en commun. Ça les rendrait probablement plus actifs et
moins paresseux et ça ferait diminuer l’obésité.
- Les aînés et les enfants ne
devraient pas se retrouver dans la même catégorie. Tous les jeunes doivent
subir un examen de conduite complet. Les aînés ne vieillissent pas tous au
même rythme. À partir d’un certain âge, que ce soit 70, 75 ou 80 ans, les
personnes âgées devraient subir un examen de conduite COMPLET tous les
cinq ans. Les frais exigés pour ces examens devraient être prévus pour que
le coût du programme d’examen soit récupérable. Les avantages seraient que
les aînés pourraient conduire de façon sécuritaire, ils ne seraient pas
blâmés excessivement et ils pourraient conduire des véhicules de location
à l’étranger.
- Comment pouvons-nous continuer
d’améliorer la sécurité des usagers de la route les plus vulnérables, soit
les piétons, les cyclistes et les gens qui ont une mobilité réduite? Il
faut apporter des améliorations matérielles et techniques pour empêcher
les conducteurs agressifs et les conducteurs distraits d’utiliser leur
voiture comme une façon de s’approprier la route et de laisser le moins d’espace
possible aux autres usagers.
- Les écoles devraient être
ciblées par les programmes : il faut éduquer les futurs conducteurs
et les faire participer activement à la promotion de la sécurité auprès de
leurs proches et de leurs voisins. Les centres communautaires aussi
devraient participer. Pas uniquement par des affiches sur leurs tableaux d’affichage,
mais en faisant participer activement l’ensemble de la communauté.