Report to/Rapport au :

 

Environment Committee /

Comité de l’environnement

 

and Council / et au Conseil

 

September 13, 2011 / le 13 septembre 2011

 

Submitted by/Soumis par : Nancy Schepers, Deputy City Manager /

Directrice municipale adjointe

Infrastructure Services and Community Sustainability /

Services d’infrastructure et Viabilité des collectivités

 

Contact Person/Personne-ressource : Dixon Weir, General Manager/Directeur général

Environmental Services / Services environnementaux

(613) 580-2424 x22002, Dixon.Weir@ottawa.ca

 

 

City-Wide / À l’échelle de la Ville

Ref N°: ACS2010-ICS-ESD-0032  

 

 

 

OBJET :

 

Le plan d’action de la rivière des Outaouis - Mise à jour de la première année

 

 

SUBJECT:

 

Ottawa River Action Plan – Year One Update

 

 
Recommandation du rapport

 

Que le Comité de l’environnement et le Conseil municipal prennent connaissance de ce rapport présent.

 

REPORT RECOMMENDATION

 

That the Environment Committee and Council receive this report for information.

 

 

CONTEXTE

 

Le Plan d’action de la rivière des Outaouais (PARO) se compose de 17 projets individuels visant à améliorer l’état de la rivière des Outaouais et à préserver la salubrité des milieux aquatiques pour les générations futures.  Comme sa mise en œuvre en arrive à sa deuxième année, la présente note de service a pour objectif de faire le point sur l’état des différents projets du PARO, tel que les Services environnementaux s’y sont engagés dans le cadre du rapport sur le Plan d’action de la rivière des Outaouais ACS2010‑ICS‑ESD‑0007, approuvé par le Conseil le 24 février 2010.

 

En février 2010, le Conseil a approuvé l’adoption d’un budget de 251,64 millions de dollars sur cinq ans pour le PARO, projet qui vise à protéger le bassin hydrographique de la rivière des Outaouais et à en améliorer la qualité.  Le Conseil a jugé que le PARO constituait le meilleur moyen d’intervention permettant d’améliorer la qualité de l’eau de la rivière, de répondre aux attentes du public et de fournir un rendement optimal du capital investi, surpassant ainsi les exigences provinciales.  Le Plan tient compte des répercussions de la municipalité sur la rivière des Outaouais et s’attaque à celles‑ci au moyen d’une approche ayant un bon rapport coût‑efficacité.

 

Voici les objectifs du PARO :

   se conformer aux exigences provinciales, particulièrement en ce qui a trait aux surverses d’égouts unitaires (SEU);

   optimiser le développement économique de la rivière et son utilisation à des fins récréatives, notamment par la diminution du nombre de fermetures de plages;

   maintenir un écosystème aquatique sain, en se consacrant surtout aux difficultés que posent les infrastructures existantes;

   élaborer une stratégie sur le milieu aquatique à long terme.

 

Pour atteindre ces objectifs, voici les principaux éléments auxquels le PARO s’intéresse plus particulièrement :

   réduire les SEU;

   réduire les conséquences liées aux eaux pluviales;

   améliorer le traitement des eaux usées;

   effectuer une évaluation et un suivi de notre rendement.

 

ANALYSE

 

Les projets vont bon train et la plupart sont conformes au calendrier prévu.  Le présent rapport vise à indiquer l’état de chacun d’entre eux en ce qui a trait aux principaux éléments sur lesquels porte le PARO.  En plus des résumés détaillés qui figurent dans les paragraphes suivants, vous trouverez un « bref aperçu » de l’état de chacun des projets dans le tableau A, ci‑joint.

 

Réduire les surverses d’égout unitaire

 

Le premier élément du Plan vise à réduire les surverses d’égout unitaire et comprend certains projets exécutés en trois phases.  La première et deuxième phase comprennent les projets 1, 2, 4, 5, 6, 7 et 8.  La troisième et la phase  finale comprend le projet 3.  L’objectif des huit premiers projets est d’atteindre un niveau de service correspondant à aucune surverse durant la saison de baignade au cours d’une année moyenne[1].  Les projets en question sont :

 

projet 1 :    Mise en œuvre du système de commande en temps réel;

projet 2 :    Surveillance des SEU et des points de rejet des eaux pluviales;

projet 3 :    Stockage des SEU dans la zone définitive des égouts unitaires (ZDEU);

projet 4 :    Revoir et mettre en œuvre le programme d’interconnexions d’égouts;

projet 5 :    Aménagement d’égouts unitaires à l’extérieur de la ZDEU;

projet 6 :    Conception d’un Plan de gestion des infrastructures en période de précipitation;

projet 7 :    Mise en œuvre d’un Plan de gestion des infrastructures en période de        précipitation;

projet 8 :    Installation de filtres à matières flottantes dans les puisards de la zone des égouts unitaires.

 

Le projet 1, soit la mise en œuvre du système de commande en temps réel, est le tout premier projet du PARO à avoir été réalisé, et a permis d’améliorer de façon notable la qualité de l’eau de la rivière en réduisant les SEU.  Le projet de commande en temps réel comportait cinq améliorations importantes aux régulateurs des SEU, notamment de nouvelles vannes, une nouvelle instrumentation électrique et de contrôle ainsi que de l’équipement de mesure et de régulation du débit.  Des rajustements continus et en temps réel de la position des vannes à chacun des trois régulateurs permettent de maximiser le volume de SEU capturé par le système d’égouts existant.

 

Le volume total des SEU pendant la période de surveillance de 2010 est d’environ 443 000 m3. Dans le but de comparer les effets du système de commande en temps réel sur les volumes de SEU, nous nous sommes servis d’une mesure du rendement mettant en rapport le volume des SEU et les précipitations.  Selon cette mesure du rendement, nous avons connu en 2010 une diminution de l’ordre de 30 % du volume de SEU par millimètre de pluie comparativement à 2009, et de l’ordre de 50 % comparativement à 2006 au moment où les volumes initiaux des SEU ont été établis[2].

 

Le projet 3, soit le stockage des SEU dans la zone définitive des égouts unitaires (ZDEU), permettra à la Ville de surpasser les exigences du ministère de l’Environnement en ce qui a trait au captage et au traitement des SEU.  Ce projet en est actuellement à la phase d’évaluation environnementale et de conception fonctionnelle, et la solution de conception élaborée se compose principalement des éléments suivants :

  1. Un tunnel de rétention sur un axe ouest-est partant des plaines LeBreton, passant sous le cœur du centre‑ville puis se rendant jusqu’au régulateur des SEU Keefer à New Edinburgh.
  2. Un tunnel de rétention sur un axe nord‑sud, le long de la rue Kent, qui soit raccordé au tunnel sur un axe ouest‑est.
  3. Un tunnel de rétention partant du régulateur des SEU Keefer, à New Edinburgh, et se terminant au Centre environnemental R.-O.-Pickard (pour considération ultérieure et sous réserve de l’approbation du financement).

 

Ensemble, les deux premiers éléments fourniront suffisamment de capacité de rétention pour atteindre une régulation des SEU se traduisant par aucune surverse au cours d’une année moyenne.  Le troisième élément offrira davantage de capacité de rétention des SEU, améliorant de beaucoup la redondance du système et la flexibilité opérationnelle.  Cet élément serait réalisé dans le cadre d’une phase subséquente et est conditionnel à l’obtention des fonds nécessaires; il ne fait pas partie du budget de 251,64 millions de dollars du Plan d’action de la rivière des Outaouais.

 

Au fur et à mesure de la progression de ce projet, il s’est avéré possible de concrétiser une importante possibilité, et certains obstacles se sont présentés.

 

La portée des services de ce projet a augmenté lorsqu’il a été possible d’intégrer la stratégie suggérée de lutte contre les inondations pour la zone d’égouts unitaires avec la rétention des SEU.  Ainsi, lors de conditions météorologiques extrêmes, le tunnel nord‑sud, le long de la rue Kent, peut servir de conduite de dérivation en cas d’inondation et permettre de diriger l’excès d’eau pluviale des secteurs du cœur du centre‑ville qui sont considérés comme à risque pour les inondations.

 

Une des contraintes les plus importantes est l’acquisition des terrains pour le tracé proposé des tunnels, puisque la plupart d’entre eux appartiennent au gouvernement fédéral.  Jusqu’à présent, des membres de la haute direction de la Ville ont rencontré ceux de la Commission de la capitale nationale afin de tenter de faire l’acquisition des terrains et d’obtenir les ententes de servitudes nécessaires.  Le projet a pris du retard pour ces raisons et, par conséquent, l’achèvement du rapport d’étude environnementale et de la conception fonctionnelle accuse environ huit mois de retard.  Le financement lié à la construction constitue une autre contrainte en ce qui concerne ce projet, laquelle est présentée plus en détail dans la section intitulée « Situation financière » de cette note de service.

 

Les projets suivants portent également en grande partie sur la réduction des SEU ou de la quantité de polluants contenus dans ceux‑ci :

 

projet 2 :    Surveillance des SEU et des points de rejet des eaux pluviales;

projet 4 :    Revoir et mettre en œuvre le programme d’interconnexions d’égouts;

projet 5 :    Aménagement d’égouts unitaires à l’extérieur de la ZDEU;

projet 8 :    Installation de filtres à matières flottantes dans les puisards de la zone des égouts unitaires.

 

Ces projets vont bon train et aucun « obstacle » n’entrave leur succès.  Notez que le projet 5 se poursuivra au cours des 20 à 30 prochaines années.

 

Les projets 6 et 7, soit la conception et la mise en œuvre d’un plan de gestion des infrastructures en période de précipitation (PGIPP), sont en retard par rapport à l’échéancier en raison du manque de ressources humaines disponibles pour gérer ces projets.  Les ingénieurs qui se consacraient au départ au PGIPP travaillent actuellement aux enquêtes sur les inondations dans le secteur ouest. La date d’achèvement initiale pour l’élaboration du PGIPP était à la fin de l’exercice 2010, mais on s’attend à ce que son élaboration se prolonge jusqu’en 2012.

 


Réduire les conséquences liées aux eaux pluviales

 

Le deuxième élément en importance du PARO est la réduction des conséquences liées aux eaux pluviales afin de diminuer le nombre de fermetures des plages et de maintenir la salubrité des écosystèmes aquatiques.  Les projets 9, 10 et 11 portent principalement sur la gestion des eaux pluviales :

 

projet 9 :    Plan de rénovation de l’installation de gestion des eaux pluviales du ruisseau         Pinecrest-Westboro;

projet 10 :  Plan de modernisation de la gestion des eaux pluviales des sous-bassins      hydrographiques de l’Est;

projet 11 : Mise en œuvre du Plan de gestion des eaux pluviales.

 

Le Plan de rénovation de l’installation de gestion des eaux pluviales du ruisseau Pinecrest‑Westboro permettra d’atténuer les conséquences du ruissellement d’eau pluviale dans le ruisseau Pinecrest et dans la rivière des Outaouais; il s’agira également d’un projet pilote grâce auquel il sera possible d’élaborer une méthodologie qui sera appliquée aux futurs Plans de modernisation de la gestion des eaux pluviales du secteur urbain.  On a récemment mis la dernière main à l’étude sur la rénovation et celle‑ci doit être présentée au Comité et au Conseil lors du troisième ou quatrième trimestre de 2011.

 

Voici quelques-unes des principales recommandations soulignées dans l’étude en question :

·          Mise en œuvre des mesures de modernisation de la gestion des eaux pluviales visant à améliorer la qualité de l’eau et à réduire le nombre de fermetures de plages, les inondations des ruisseaux et l’érosion.

·          Ces mesures comprennent : de nouvelles installations de gestion des eaux pluviales, la conversion de quelques routes en « routes vertes » (p. ex., rétrécissement de la chaussée, plantation d’arbres, trottoirs perméables), la promotion de mesures permettant aux propriétaires de contribuer à la solution (p. ex., tonneaux à eau de pluie, jardins de pluie, voies d’accès pour autos perméables), la sensibilisation du public et la prestation de programmes et de mesures incitatives visant à faire des propriétaires et des commerçants une partie intégrante de la solution.

·          Mise en œuvre de différentes mesures, pour une durée variant en fonction des ressources financières, sur les propriétés publiques et privées.

 

Le savoir et les leçons tirées du projet de rénovation de l’installation du ruisseau Pinecrest‑Westboro seront transférés au projet 10, soit le Plan de modernisation de la gestion des eaux pluviales des sous‑bassins hydrographiques de l’Est. Les sous‑bassins hydrographiques de l’Est comprennent les ruisseaux Billberry, Voyageur, Taylor et Green, et la modélisation mathématique de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais a permis de découvrir que ces ruisseaux étaient l’une des causes de la fermeture des plages à l’île Petrie.  Les travaux préliminaires ont débuté pour des études relatives aux sous-bassins hydrographiques de l’Est, et ce projet devrait être en mesure de respecter la date d’achèvement, soit la fin de l’exercice 2012.  La mise en œuvre du Plan de gestion des eaux pluviales sera conditionnelle aux approbations budgétaires à venir.

 

Améliorer le traitement des eaux usées

 

L’apport d’améliorations à l’usine d’épuration des eaux usées est le troisième élément qui permettra d’atteindre les objectifs du Plan d’action de la rivière des Outaouais.  Le Projet 12, soit la déchloration de l’effluent du Centre environnemental R.-O.-Pickard, porte principalement sur l’amélioration de la qualité des eaux usées traitées qui sont déversées dans la rivière des Outaouais.  À l’heure actuelle, le chlore est le dernier désinfectant utilisé pour traiter les eaux usées pendant la saison estivale.  La nouvelle installation de déchloration permettra de réduire les niveaux de chlore de l’effluent d’eaux usées sous le seuil permis par la future réglementation fédérale.

 

La conception des plans de cette installation est terminée et les travaux de construction ont débuté en avril cette année.  La construction et la mise en service finale de la nouvelle installation sont prévues pour décembre 2011. Ce projet devait à l’origine être achevé pour la fin de l’exercice 2010 en vue de se conformer à la réglementation fédérale future, mais cette dernière n’a pas été achevée ni enregistrée.  Ce retard a permis aux intervenants du projet d’inclure des modifications à la conception de l’installation de déchloration dans le contrat, ce qui mènera à des gains en efficience dans la construction.  Avec 2011 comme date révisée d’achèvement pour ce projet, la Ville aura amplement le temps de satisfaire à cette obligation réglementaire.

 

Effectuer une évaluation et un suivi de notre rendement

 

La dernière composante du Plan d’action de la rivière des Outaouais vise à mesurer le rendement de la Ville et à en effectuer le suivi, ainsi qu’à élaborer une Stratégie sur le milieu aquatique à long terme.  Voici les projets qui portent principalement sur ces initiatives :

 

projet 13 : Élaboration et mise en œuvre d’une Stratégie sur le milieu aquatique;

projet 14 : Programmes de surveillance et de contrôle des sources;

projet 15 : Système de gestion de la qualité des eaux usées et de drainage;

projet 16 : Mise à jour du modèle automatisé d’analyse de la qualité de l’eau de la rivière       des Outaouais;

projet 17 : Éducation et sensibilisation du public.

 

Les projets 13, 15 et 17 visent à élaborer des stratégies sur le milieu aquatique à long terme, à améliorer nos façons de faire et à continuer d’éduquer et de sensibiliser le public concernant les milieux aquatiques en vue de sauvegarder les ressources hydriques de la Ville.

 

Le projet 13, soit l’élaboration et la mise en œuvre d’une Stratégie sur le milieu aquatique, va bon train et les objectifs stratégiques, les secteurs de programme, les mesures à prendre de manière prioritaire et le budget général sont en voie d’être livrés d’ici la fin de 2011.  La Stratégie sera présentée au Comité et au Conseil aux fins d’approbation, et le plan de mise en œuvre devrait débuter en 2012.

 

Le projet 15, soit le système de gestion de la qualité des eaux usées et de drainage, permettra pour sa part à la Ville de gérer les activités du service de traitement des eaux usées et de drainage de manière transparente, permettant de ce fait la reddition de comptes.  Ce système s’inscrit dans le cadre du Programme de l’excellence du service de la Ville et du Programme de gestion des risques, mais d’autres priorités en concurrence au sein du service ont causé des retards dans le projet.  Le système devait au départ être achevé d’ici la fin de l’exercice 2010, mais le cœur du système en question n’est achevé qu’à environ 75 % et la nouvelle date d’échéance est la fin de l’exercice 2011.  La mise en œuvre devrait débuter en 2012.

 

Le projet 17, soit l’éducation et la sensibilisation du public, va bon train et une « tournée de présentation » à propos des milieux aquatiques a eu lieu en 2010 pour mieux savoir ce que connaît le public en la matière en vue d’évaluer les futurs programmes d’éducation et de sensibilisation.  Ce projet respecte les échéanciers, et l’on procède actuellement à l’élaboration de la portée et des priorités relatives aux besoins en matière de communication.

 

Les projets 14 et 16, soit les programmes de surveillance et de contrôle des sources et la mise à jour du modèle automatisé d’analyse de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais, sont tous deux des initiatives en cours qui se poursuivront pendant toute la durée du Plan d’action de la rivière des Outaouais ainsi qu’après. La mise en œuvre continue du Programme de protection du milieu aquatique de la Ville permettra à la municipalité d’évaluer les tendances en matière de milieux aquatiques.  La mise en œuvre continue du Programme sur l’utilisation des égouts vise pour sa part à détecter la contamination à sa source de façon proactive et à empêcher celle‑ci d’atteindre les milieux aquatiques.  La mise à jour du modèle de la rivière des Outaouais permettra d’améliorer l’étalonnage de même que d’utiliser le modèle pour des paramètres autres que l’E. coli.  Cet outil est essentiel pour évaluer les données relatives aux SEU et aux eaux pluviales, de même que pour cerner les priorités et évaluer les stratégies d’amélioration.

 

Situation financière

 

Le financement de tous les projets du Plan d’action de la rivière des Outaouais, y compris un résumé du plan quinquennal de dépenses, est présenté dans le tableau A ci‑dessous.  Parmi les 17 projets, cinq sont présentés dans le tableau A avec un engagement financier approuvé ou prévu qui dépasse le plan quinquennal de dépenses pour le Plan d’action de la rivière des Outaouais (2009‑2013).   Les projets en question sont :

 

projet 3 :    Stockage des SEU dans la zone définitive des égouts unitaires (ZDEU);

projet 5 :    Aménagement d’égouts unitaires à l’extérieur de la ZDEU;

projet 7 : Mise en œuvre d’un plan de gestion des infrastructures en période de           précipitation;

projet 14 : Programmes de surveillance et de contrôle des sources;

projet 16 :  Mise à jour du modèle automatisé d’analyse de la qualité de l’eau de la rivière      des Outaouais.

 

On s’attend à ce que le projet 3, soit le stockage des SEU dans la zone définitive des égouts unitaires (ZDEU), dépasse le budget qui avait été prévu à l’origine.   L’intégration du plan de lutte contre les inondations pour la zone d’égouts unitaires et du projet de rétention des SEU a contribué en partie à l’augmentation du budget, qui est passé de 140 millions de dollars à 150 millions de dollars.   On s’attend cependant à une économie de coûts à long terme de l’ordre de 40 millions de dollars à la suite de l’intégration de ces deux initiatives.  Les coûts de ce projet se préciseront davantage au moment où le projet passera à la phase d’étude préliminaire et que les coûts d’acquisition des terrains seront mieux établis. Tel qu’il a été mentionné précédemment, le financement lié à la construction représente une contrainte à l’heure actuelle. La Ville cherche à obtenir un tiers de la contribution financière de la part du gouvernement fédéral et un tiers de la part du gouvernement provincial pour les coûts liés à la construction, et prévoit fournir elle‑même le dernier tiers.  La Ville continue à tenter d’obtenir un engagement de la part de ces deux paliers gouvernementaux supérieurs.

 

Le projet 5, soit l’aménagement d’égouts unitaires à l’extérieur de la ZDEU, est en bonne voie de se conformer au plan de dépenses pour la séparation des égouts prévu au départ, et l’on s’attend à un léger dépassement du budget d’origine de l’ordre de 0,9 million de dollars.  Les coûts liés à stratégie de séparation des égouts continueront à faire l’objet d’un suivi dans le cadre du programme intégré de remplacement global.

 

Le projet 7, soit la mise en œuvre d’un plan de gestion des infrastructures en période de précipitation, comprend le financement approuvé précédemment pour d’autres initiatives relatives aux précipitations abondantes qui ont été incorporées à ce projet en vue d’une coordination d’ensemble.

 

Les projets 14 et 16, soit les programmes de surveillance et de contrôle des sources et la mise à jour du modèle automatisé d’analyse de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais, ont vu leur budget augmenter afin d’entreprendre la modélisation de la qualité de l’eau dans le cadre de l’étude relative aux sous-bassins hydrographiques de l’Est ainsi qu’en prévision d’une augmentation des mesures de surveillance et de contrôle des sources dans les sous-bassins hydrographiques de l’Est et dans le reste de la communauté.

 

Quatre des 17 projets du Plan d’action de la rivière des Outaouais se poursuivront après 2013, et auront par conséquent besoin de financement capital au‑delà de cette date. Les projets en question sont :

 

Projet 3 :   Stockage des SEU dans la zone définitive des égouts unitaires (ZDEU);

projet 5 :    Aménagement d’égouts unitaires à l’extérieur de la ZDEU;

projet 7 :    Mise en œuvre d’un plan de gestion des infrastructures en période de précipitation;

projet 11 : Mise en œuvre du Plan de gestion des eaux pluviales.

 

La pleine mesure des engagements financiers à venir pour le projet 11 demeure inconnue à l’heure actuelle, puisque les projets qui définiront ceux de mise en œuvre sont toujours en cours.  Par conséquent, les engagements financiers nécessaires au‑delà de 2013 seront présentés de façon détaillée dans un rapport subséquent au Comité et au Conseil.

 

À eux deux, les gouvernements fédéral et provincial ont fourni 66 millions de dollars de financement pour appuyer les différents projets du Plan d’action de la rivière des Outaouais. Voici les projets qui ont reçu, en partie, du financement dans le cadre de contributions fédérales ou provinciales :

 

1.      Mise en œuvre du système de commande en temps réel;

2.      Surveillance des SEU et des points de rejet des eaux pluviales;

3.      Stockage des SEU dans la zone définitive des égouts unitaires (ZDEU);

4.      Revoir et mettre en œuvre le programme d’interconnexions d’égouts;

5.      Aménagement d’égouts unitaires à l’extérieur de la ZDEU;

7.      Mise en œuvre d’un plan de gestion des infrastructures en période de précipitation;

8.      Installation de filtres à matières flottantes dans les puisards de la zone des égouts unitaires;

10.  Plan de modernisation de la gestion des eaux pluviales des sous-bassins hydrographiques de l’Est;

16.  Mise à jour du modèle automatisé d’analyse de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais.

 

 

RÉPERCUSSIONS RURALES
 

Aucune incidence sur les zones rurales n’est associée à la mise en œuvre des recommandations contenues dans le présent rapport.

 

 
CONSULTATION

 

La consultation du public n’est pas nécessaire.

 

 

COMMENTAIRES DES CONSEILLERS DE QUARTIER

 

Le présent rapport s’applique à l’échelle de la Ville.

 

 

RÉPERCUSSIONS SUR LE PLAN JURIDIQUE

 

Il n’existe aucune entrave d’ordre juridique à la réception du rapport.  

 

 

RÉPERCUSSIONS SUR LE PLAN DE LA GESTION DES RISQUES

 

Il n’y a pas de répercussions sur le plan de la gestion des risques associées à l’application des recommandations du présent rapport.

 

 

INCIDENCE FINANCIÈRE

 

Le présent rapport ne comporte aucun incidence financière en 2011. Les besoins financiers pour 2012 et les années subséquentes seront établis et inclus dans les prévisions préliminaires des budgets de fonctionnement et des immobilisations de 2012.

 

 

RÉPERCUSSIONS TECHNOLOGIQUES

 

Aucune répercussion technologique n’est associée à ce rapport.  

 

 

PLAN STRATÉGIQUE DE LA VILLE

 

Tant le Plan d’action de la rivière des Outaouais que la Stratégie sur le milieu aquatique, qui est à plus long terme, diminueront les effets des déversements dans la rivière des Outaouais et contribueront à l'atteinte des buts fixés dans Ottawa 20/20 et dans la stratégie environnementale de la Ville en matière de protection du milieu aquatique. Les projets 1, 3 et 5, pris ensemble, permettront à la Ville de se conformer entièrement à la Procédure F-5-5 du ministère de l'Environnement  et de réduire sensiblement ses rejets d'E. coli dans la rivière des Outaouais.

 
 
ANNEXES

 

Document 1 – Tableau A : Situation financière par projet du Plan d’action de la rivière des Outaouais

 

 
SUITE À DONNER

 

Que le Comité et le Conseil prennent connaissance du présent rapport.

 

 



 






extract of DRAFT

Minutes 10

20 September 2011

 

extrait dE L’ÉBAUCHe

Du ProcÈs-verbal 10

le 10 septembre 2011

 

 

OTTAWA RIVER ACTION PLAN (ORAP) – YEAR ONE UPDATE

Le plan d’action de la rivière des Outaouis (PARO)- Mise à jour de la première année

ACS2011-ICS-ESD-0032                               CITY WIDE/ À L'ÉCHELLE DE LA VILLE

 

That the Environment Committee and Council receive this report for information.

 

 

Dixon Weir, General Manager of Environmental Services and Felice Petti, Manager of Surface Water Management Services provided a PowerPoint presentation to Committee, which is held on file with the City Clerk. 

 

The report recommendation was then put to Committee and RECEIVED, as presented.

 

 

DIRECTION TO STAFF :

 

That staff to provide the Committee with a value engineering process of the project and the amount of the money spent from the funding that was previously approved by Council.  Staff to also provide the status on the test project of porous concrete.

 

 



[1] Aux fins d’ingénierie, le ministère de l’Environnement de l’Ontario a fait de 1980 « l’année moyenne » pour ce qui est des précipitations. Des surverses continueront de se produire au cours d’années recevant une plus grande quantité de précipitations qu’en 1980. Par exemple, au cours des dernières années, un système conçu en fonction du niveau de service proposé n’aurait enregistré que deux surverses par année. Avec le système existant, on compte en moyenne 30 surverses par année.

 

[2] Rapport annuel sur les SEU pour la période de surveillance de 2010. Lettre de la Ville d’Ottawa au ministère de l’Environnement datée du 13 avril 2011.