Rapport au / Report to :

Comité de l’environnement /

Environment Committee

 

et au Conseil / and Council

 

le 13 septembre 2011 / September 13, 2011

 

Soumis par / Submitted by : Nancy Schepers, Directrice municipale adjointe

Deputy City Manager

Services d’infrastructure et Viabilité des collectivités

Infrastructure Services and Community Sustainability

 

Personne-ressource / Contact Person : Dixon Weir, Directeur général / General Manager

Services environnementaux / Environmental Services

613‑613-580-2424, poste 22002, Dixon.Weir@ottawa.ca

 

 

À l’échelle de la Ville /City Wide

No de réf. : ACS2010-ICS-ESD-0037 

 

 

OBJET :

 

Rapport annuel 2010 SUR LE système de gestion de la qualité de l’eau potable

 

SUBJECT:

 

2010 drinking water Quality Management System Annual report

 

 

RECOMMANDATION DU RAPPORT

 

Que le Comité de l’environnement et le Conseil municipal prennent connaissance du rapport annuel 2010 sur le système de gestion de la qualité de l’eau potable.

 

 

REPORT RECOMMENDATION

 

That the Environment Committee and Council receive the 2010 Drinking Water Quality Management System Annual Report.

 

 

Résumé

 

Le Plan d’exploitation de la Norme de gestion de la qualité de l’eau potable (NGQEP) de l’Ontario exige du représentant du Système de gestion de la qualité (SGQ) qu’il s’assure que les résultats de l’examen annuel de la gestion sont transmis à la haute direction et à l’exploitant (le Conseil). 

Le présent rapport répond à cette exigence.

 

Il comprend un résumé des données que la haute direction doit examiner annuellement, conformément à la Norme de gestion (NGQEP).

 

La NGQEP est le principal outil pour aider le Conseil, en tant qu’exploitant du réseau d’eau potable, à s’acquitter de ses devoirs et responsabilités aux termes de la Loi ayant trait à la salubrité de l’eau potable et à appliquer le degré de diligence requis.

La NGQEP a été fondamentalement conçue dans un objectif d’amélioration continue, ce qui constitue la base de la Politique sur la NGQEP appuyée par la haute direction et le Conseil.

 

RÉALISER

 

VÉRIFIER

 

PLANIFIER

 

AMÉLIORER

 
quality cycle

le cycle de la qualité...

 
 

 


Le présent examen porte sur l’ensemble de l’année civile 2010 (la période d’examen) et, selon le cas, sur les activités qui se poursuivent en 2011. Il couvre les six réseaux d’eau potable que possède et gère la Ville d’Ottawa, soit : le réseau central (les usines de purification de l’eau de l’île Lemieux et de Britannia et le réseau central de distribution de l’eau) et les systèmes de puits de Carp, de Richmond-Kings Park, de Munster Hamlet, de Greely-Shadow Ridge et de Vars.

 

La NGQEP énonce une liste de 16 points obligatoires à examiner lors des examens et à inclure dans les rapports annuels. Ces points sont explicitement traités dans la partie Analyse du présent rapport.

 

La haute direction a examiné les résultats détaillés, conformément à la procédure d’examen de gestion de la NGQEP.

 

Conclusions saillantes de l’examen :

 

 

Voici les recommandations formulées par la haute direction dans le cadre de l’examen de gestion :

 

  1. Que le personnel de gestion de la production fournisse les ressources nécessaires pour réaliser les procédures opérationnelles normalisées associées aux points de contrôle critiques repérés pendant le processus d’évaluation des risques.
  2. Puisque les jonctions fautives posent un risque dans le réseau de distribution d’eau, que le rapport « Protection de l’eau potable municipale contre les jonctions fautives » soit achevé et soumis pour examen au Comité de l’environnement et au Conseil.
  3. Le Conseil a récemment adopté une résolution pour mener une évaluation de la vulnérabilité de la distribution d’eau à la suite du bris de la conduite d’eau principale de l’avenue Woodroffe. La haute direction opérationnelle enquêtera sur la possibilité d’intégrer le processus et les résultats au processus annuel d’évaluation des risques de la NGQEP.
  4. Les exigences accrues relativement à la calibration et à l’entretien des analyseurs en ligne, lors de la mise en œuvre du Plan d’exploitation, ont été la source de contraintes liées aux ressources. Les gestionnaires d’usine examineront cette charge de travail et recommanderont les ressources supplémentaires nécessaires.

 

En bref, le rapport annuel de 2010 permet de constater que la NGQEP a été mise en œuvre avec succès, qu’il n’y a pas de problème grave et que la Ville d’Ottawa produit et fournit une eau potable parmi les meilleures et les plus sécuritaires du monde.


Incidence financière 

 

Le présent rapport ne fait état d’aucune incidence financière.

 

Consultation publique et suggestions 

 

La consultation du public n’est pas nécessaire.

 

 

CONTEXTE

 

Le 28 novembre 2008, le Conseil municipal a adopté le Système de gestion de la qualité (SGQ) municipal, également appelé Plan d’exploitation (ACS2008-ICS-WWS-0020), qui répond aux normes du ministère de l’Environnement. La Ville d’Ottawa a obtenu son accréditation provisoire[1] d’organisme d’exploitation de l’Office des normes générales du Canada le 29 avril 2009 (cette nouvelle a été communiquée au maire et aux membres du Conseil par une note de service sur les permis municipaux d’eau potable, datée du 18 août 2009).

 

Le Plan d’exploitation prévoit que le représentant du SGQ doit s’assurer que les résultats de l’examen de gestion sont communiqués à la haute direction et à l'exploitant (le Conseil). Le présent rapport vise principalement à tenir l’exploitant au courant de la mise en place et du rendement du SGQ.

 

En tant qu’exploitant des réseaux municipaux d’eau potable, le Conseil doit s’acquitter d’un certain nombre de devoirs et de responsabilités aux termes de la Loi sur la salubrité de l’eau potable. Ces devoirs et responsabilités sont énoncés aux articles 11, 13, 16 et 17 de la Loi. Les obligations de l’exploitant relatives au degré de diligence se trouvent à l’article 19 (qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2013).

 

L’un des principaux outils dont dispose l’exploitant (le Conseil) pour respecter le degré de diligence requis par la Loi sur la salubrité de l’eau potable est l’obtention de permis municipaux d’eau potable pour tous ses réseaux d’eau potable[2]. Parmi les éléments de ce permis, citons :

 

  1. un permis de prélèvement d’eau;
  2. un permis d’aménagement de station de production d’eau potable;
  3. un plan d’exploitation;
  4. un plan financier;
  5. une accréditation comme organisme d’exploitation.

 

Le 18 août 2009, les Services environnementaux ont communiqué une note de service au maire et aux membres du Conseil faisant le point sur les permis municipaux d’eau potable de la Ville. En résumé, l’exploitant avait répondu à tous les critères ci-dessus et la Ville s’est vu accorder des permis municipaux d’eau potable pour tous ses réseaux d’eau potable.

 

Pour satisfaire la dernière exigence, soit celle que l’organisme d’exploitation obtienne son accréditation pleine portée, il faut que l’Office des normes générales du Canada (ONGC) tire des conclusions favorables lors d’une vérification externe sur le terrain du Plan d’exploitation. L’organisme d’exploitation a présenté sa demande de vérification externe à l’Office le 26 avril 2010, et la vérification sur le terrain a été effectuée du 9 au 13 mai 2011. Le rapport définitif de l’ONGC, qui recommandera ou non l’accréditation pleine portée de la Ville, devrait être communiqué sous peu.

 

 


ANALYSE

 

Le document 1 présente une description de la structure de gestion du SGQ et des rôles et responsabilités qui s’y rattachent.

 

Voici un résumé des renseignements que la haute direction doit examiner annuellement, conformément à la Norme de gestion de la qualité de l’eau potable de l’Ontario. Le présent examen porte sur l’ensemble de l’année civile 2010 (la période d’examen) et, selon le cas, sur les activités qui se poursuivent en 2011. La haute direction a examiné les résultats détaillés, conformément à la procédure d’examen de gestion de la NGQEP. Il faut tenir compte des 16 aspects ci‑dessous lors de l’examen annuel :

 

1.      Manquements à la réglementation

2.      Cas de mauvaise qualité de l’eau potable

3.      Cas de dépassement des seuils de contrôle critiques et mesures d’intervention

4.      Efficacité du processus d’évaluation des risques

5.      Résultats des vérifications (internes et externes)

6.      Résultats de l’évaluation ciblée des mesures d’intervention d’urgence

7.      Rendement opérationnel

8.      Tendances liées à la qualité de l’approvisionnement en eau brute et en eau potable

9.      Mesures de suivi à la lumière des précédents examens de gestion

10.  État des mesures de gestion proposées entre les examens

11.  Changements qui pourraient influencer le SGQ

12.  Résumé des commentaires de la clientèle

13.  Ressources nécessaires au maintien du SGQ

14.  Résultats de l’examen de l’infrastructure

15.  Actualité, contenu et mises à jour du Plan d’exploitation

16.  Résumé des suggestions du personnel

 

L’examen de ces aspects couvre les six réseaux d’eau potable détenus et gérés par la Ville d’Ottawa, soit : le réseau central (les usines de purification de l’eau de l’île Lemieux et de Britannia et le réseau central de distribution de l’eau) et les systèmes de puits de Carp, de Richmond-Kings Park, de Munster Hamlet, de Greely-Shadow Ridge et de Vars.

 

L’examen de gestion comprend de nombreux aspects relatifs à l’exploitation, à l’entretien et au renouvellement des réseaux d’eau potable. Les données ont été examinées par la haute direction opérationnelle et municipale les 19 et 26 mai ainsi que les 3 et 8 juin.

 

Points de l’examen de gestion

 

a) Manquements à la réglementation

 

i. Rapports d’inspection du ministère de l’Environnement (MEO) : Le MEO a inspecté l’ensemble du réseau d’aqueduc en 2010 ou au début de 2011. Aucun manquement à la réglementation n’a été signalé, et aucune recommandation de pratique exemplaire n’a été formulée. En ce qui concerne l’année d’inspection 2010, chaque réseau d’aqueduc a reçu une note d’inspection parfaite. Il s’agit d’une grande réussite du personnel des Services de gestion de l’eau potable et de ses partenaires d’affaires.

 

ii. Dossiers d’accréditation des opérateurs : Tous les réseaux de traitement et de distribution d’Ottawa ont été exploités en tout temps par des opérateurs agréés. D’importants efforts de gestion et de documentations sont nécessaires pour offrir la formation et maintenir la validité des certificats des 221 opérateurs agréés. Le personnel continue de simplifier et de documenter le processus d’accréditation et de renouvellement. 

 

iii. Tendances relatives au débit d’eau : Il n’y a aucune journée où la prise d’eau « brute » a dépassé les valeurs admises dans les permis de prélèvement d’eau.

 

iv.   Dossiers d’analyse de la qualité de l’eau : Le programme d’analyse de la qualité de l’eau de la Ville d’Ottawa est expressément conçu pour l’échantillonnage et l’analyse d’un volume supérieur à ce qu’exige la réglementation. Toutes les exigences de l’Ontario en matière d’analyse microbiologique, inorganique et organique ont été satisfaites, sauf pour une exception mineure : les sept analyses de résidu de chlore exigées ont été effectuées pour le système de puits de Vars, mais le laps de temps entre les échantillons ne correspondait pas à l’exigence réglementaire (48 heures). Des changements opérationnels ont été apportés pour avoir l’assurance que 12 à 16 échantillons soient prélevés chaque semaine par des membres différents du personnel et que les exigences réglementaires soient ainsi satisfaites.

 

v. Réglementation sur l’analyse de la teneur en plomb de l’eau potable du réseau public : Comme l’exige cette réglementation, l’analyse de la teneur en plomb de l’eau potable du réseau public a été réalisée pendant le premier trimestre de 2010, puis de nouveau à l’été. Selon l’analyse des concentrations au 90e centile, la teneur en plomb respectait le critère d’un maximum de 10,0 μg/L pour le réseau central et le système de puits de Shadow Ridge (réseau central = 6,0 μg/L; systèmes de puits = 2,0 – 2,5 μg/L). Les autres systèmes de puits collectifs bénéficient d’une exemption de trois ans de l’échantillonnage obligatoire parce que les résultats d’analyse antérieurs respectaient le critère de concentration de 10,0 μg/L au 90e centile.

 

vi. Ordonnances du MEO : La Ville d’Ottawa a été mise en accusation par le MEO le 4 février 2010 relativement au déversement de 600 m3 d’eau de rinçage de l’usine de purification de l’eau de l’île Lemieux dans la rivière des Outaouais le 10 septembre 2008. L’accusation porte sur l’absence de documentation appropriée. Le 7 juin 2011, le chef du contentieux a présenté une note de service au maire et aux membres du Conseil dans laquelle était détaillée l’entente conclue avec le MEO sur la question.

 

vii. Rapports annuels et sommaires : Le Règlement de l’Ontario 170/03 prévoit que l’exploitant et l’organisme d’exploitation doivent produire des rapports annuels et sommaires pour chaque réseau d’aqueduc. Les sept rapports annuels de 2010 ont été réalisés dans les délais prescrits (avant le 28 février 2011) et publiés sur le site Web de la Ville d’Ottawa la semaine suivante. De plus, les rapports sommaires de 2010 ont été réalisés et transmis au Conseil municipal avant le 31 mars 2011, comme l’exige la réglementation. 

 

b) Cas de mauvaise qualité de l’eau potable

 

Les règlements visant l’eau potable ciblent plusieurs indicateurs d’une mauvaise qualité de l’eau dont la présence entraîne l’obligation, de la part de l’organisme d’exploitation, d’aviser immédiatement les autorités sanitaires et le ministère de l’Environnement (MEO) et d’adopter des mesures correctives précises. De janvier à décembre 2010, il y a eu en tout 11 cas de mauvaise qualité de l’eau, le plus faible nombre de cas à ce jour. Cette amélioration peut être attribuée principalement aux changements opérationnels et, en partie, à la mise en œuvre de la NGQEP. 

 

Pour chaque incident, le personnel des Services de gestion de l’eau potable a avisé sans délai le Service de la santé publique d’Ottawa et le MEO, comme l’exige la réglementation. Chaque fois, il a produit un rapport écrit qu’il a transmis au MEO et au Service de la santé publique d’Ottawa dans les 24 heures suivant l’avis verbal et il a pris des mesures correctives et recueilli de nouveaux échantillons pour remédier à la situation. Il convient de noter qu’aucun cas de mauvaise qualité de l’eau ne semble avoir entraîné de répercussions néfastes pour la santé publique.

 

c) Cas de dépassement des seuils de contrôle critiques et mesures d’intervention

 

Le processus d’évaluation des risques de la NGQEP a permis d’établir sept points de contrôle critiques (PCC) pour la production d’eau et quatre pour la distribution d’eau. Des seuils de contrôle critique (SCC) ont par la suite été fixés pour chaque point. Les SCC, imposés par l’exploitant lui‑même, sont généralement plus stricts que les normes du MEO en matière d’eau potable ou que les exigences des permis municipaux d’eau potable. Ces PCC et les résultats associés des SCC permettent un dépistage particulièrement rigoureux des risques potentiels. C’est l’un des avantages inhérents à la mise en œuvre de la NGQEP.

 

De temps à autre, il y a des dépassements des SCC, ce qui ne signifie pas nécessairement que de l’eau impropre à la consommation a été acheminée à la clientèle. Néanmoins, le dépassement des SCC exige des opérateurs du réseau qu’ils prennent des mesures immédiates pour remédier à la situation et prévenir le passage d’eau pouvant être impropre à la consommation. Au total, on a signalé 28 dépassements des SCC en 2010 aux usines de purification de l’eau et deux dans le système de distribution. Les cas de dépassement des SCC associés aux usines de purification de l’eau étaient principalement liés aux systèmes de filtration et de désinfection; en ce qui concerne le système de distribution, les cas ont été attribués à une dépressurisation locale et à un refoulement d’un lave-autos. Tous les dépassements ont rapidement été traités, et des améliorations ont été notées lors de suivis. En aucun temps de l’eau non potable n’a été livrée à la clientèle.  

 

On a remarqué des améliorations notables en 2010 pour ce qui est de dépister et de corriger les dépassements des SCC de la production d’eau. Un groupe de travail technique, formé des gestionnaires des usines de l’île Lemieux et de Britannia, d’ingénieurs des opérations, d’un ingénieur de la qualité de l’eau, d’un superviseur de la qualité de l’eau, de technologues de la qualité de l’eau et de la coordination du SCADA (système de surveillance et de saisie des données), s’est réuni tous les deux mois pour examiner les dépassements des SCC, en cerner les causes premières et adopter des mesures correctives. On a également apporté des améliorations à la formation et à la sensibilisation continue sur les dépassements des SCC du système de distribution d’eau.

 

d) Efficacité du processus d’évaluation des risques

 

Les évaluations des risques, tant pour les systèmes de traitement que les systèmes de distribution, ont été passées au crible et actualisées en 2010. Conformément à la NGQEP, il faut procéder à un examen approfondi tous les trois ans. Le type et le nombre de points de contrôle critiques (PCC) sont demeurés les mêmes depuis l’examen de 2009 : il y en a sept pour la production d’eau et quatre pour la distribution. À la suite de l’examen, le personnel affecté à la production et à la distribution a été formé sur les PCC en 2010 et en 2011, notamment par la réalisation d’une fiche de consultation rapide à l’intention des opérateurs en production d’eau. Des procédures opérationnelles normalisées (PON) sont actuellement élaborées pour correspondre aux nouveaux PCC, notamment pour le dépistage des seuils de contrôle critique.

 

L’évaluation des risques de 2010 a permis de formuler trois importantes recommandations :

  1. Que le personnel de gestion de la production fournisse les ressources nécessaires à la réalisation des PON associées aux PCC.
  2. Puisque les jonctions fautives posent un risque dans le réseau de distribution d’eau, que le rapport « Protection de l’eau potable municipale contre les jonctions fautives » soit achevé et soumis pour examen au Comité de l’environnement et au Conseil.
  3. Le Conseil a récemment adopté une résolution prévoyant une évaluation de la vulnérabilité de la distribution d’eau à la suite du bris de la conduite d’eau principale de l’avenue Woodroffe. La haute direction opérationnelle enquêtera sur la possibilité d’intégrer le processus et les résultats au processus annuel d’évaluation des risques de la NGQEP.

 

e) Résultats des vérifications (internes et externes)

 

Pour respecter la Norme de gestion de la qualité de l’eau potable, l’organisme d’exploitation doit procéder à une vérification interne au moins une fois par année. De plus, dans le cadre de la procédure d’accréditation des organismes d’exploitation relevant de la NGQEP, une vérification externe est réalisée par un organisme d’accréditation à la suite d’une demande en ce sens.

 

Vérification interne : La vérification de 2010 a été axée sur cinq éléments de la NGQEP qui représentaient de 80 à 90 % du nombre total de manquements en 2009, soit : la gestion de la documentation et des dossiers, les dépassements des seuils de contrôle critique et les procédures qui s’y rattachent, le tableau des fournitures et services essentiels, la calibration et l’entretien de l’équipement de surveillance, ainsi que le processus d’amélioration continue. Le rapport de vérification interne de 2010 fait état de progrès considérables dans la mise en œuvre de la NGQEP et indique que la plupart des manquements survenus en 2009 avaient été corrigés. Aucun manquement majeur n’a été révélé par la vérification interne, et les problèmes mineurs avaient trait à la gestion des dessins, au contrôle de la documentation et des dossiers, aux procédures opérationnelles normalisées pour les PCC de production, à la formation sur les PCC, à la formation sur les PCC et les SCC de la distribution d’eau, et à la formation de sensibilisation à la NGQEP pour les nouveaux employés et le personnel de retour au travail.

 

Vérification externe : La Ville d’Ottawa s’est vu accorder la certification « Portée limitée – NGQEP totale » le 29 avril 2009 sur la foi d’une vérification documentaire de son plan d’exploitation de la NGQEP par l’Office des normes générales du Canada[3] (ONGC). La mise en œuvre de la NGQEP s’est poursuivie jusqu’à la fin 2009 et la Ville a présenté une demande de certification « Pleine portée – NGQEP totale » le 26 avril 2010. L’ONGC a mené la vérification externe du 9 au 13 mai 2011 et son rapport définitif, qui recommandera ou non l’accréditation pleine portée de la Ville, devrait être communiqué sous peu.

 

f) Résultats de l’évaluation ciblée des mesures d’intervention d’urgence

 

Le 17 juin 2010 s’est tenu un exercice d’urgence auquel participaient les Services de gestion de l’eau potable et le Bureau de gestion des mesures d’urgence. L’exercice, intitulé « exercice de sécheresse urbaine », comprenait une simulation où il y avait deux défaillances d’usine et d’instrumentation pendant une période de demande particulièrement forte. Une seconde phase était également prévue à l’exercice, phase au cours de laquelle le GT-COU (groupe témoin du Centre des opérations d’urgence) a réalisé un cycle de coordination des analyses et de la planification. Les deux exercices ont permis de souligner la compétence générale du personnel et sa capacité à intervenir en cas d’incident (p. ex. compétences techniques et de communication); ils ont également permis de mettre en évidence la connaissance du personnel du Système de gestion des incidents. De plus, de précieuses améliorations au plan d’intervention échelonné en cas d’incident (IERP) ont été consignées et seront intégrées à une mise à jour au troisième trimestre de 2011.

 

g) Rendement opérationnel

 

Aux fins du suivi du rendement opérationnel, 20 indicateurs clés de rendement (ICR) ont été élaborés pour les catégories suivantes : services à la clientèle, distribution d’eau, production de l’eau et qualité de l’eau. Les tendances de 2006 à 2010 ont été documentées aux fins de l’examen de gestion. En voici les points saillants : 

 

ICR des services à la clientèle : Le nombre d’évaluations de la qualité générale de l’eau est resté relativement stable en 2009 et en 2010, après une hausse de près de 50 % entre 2007 et 2009 directement attribuable aux brochures envoyées par la poste sur le Programme de remplacement des branchements en plomb au cours de ces années. Le temps moyen pour régler les plaintes de la clientèle n’a guère varié; par contre, on note des améliorations du délai écoulé avant les visites sur le terrain à la suite de la présentation de la demande initiale.

ICR de la distribution d’eau : Les indicateurs de la distribution d’eau permettent de se faire une idée de l’efficacité et de l’efficience des programmes d’entretien correctif et préventif. Les coûts associés à la réparation et au renouvellement sont en baisse, malgré une légère augmentation en 2010. L’indice de fuites de l’infrastructure est demeuré sous la cible maximale de 4 de la Ville depuis 2008. 

ICR de la production de l’eau : Les cibles de rendement en matière de production de l’eau sont restées relativement stables au cours des dernières années. En 2010, l’équipe de production de l’eau a réduit ses activités d’immobilisations et d’entretien correctif, ce qui a entraîné une hausse de productivité du programme d’entretien préventif. Voilà un résultat souhaité, puisque la plupart des programmes d’entretien inspirés des pratiques exemplaires doivent être principalement axés sur les activités d’entretien préventif.

ICR de la qualité de l’eau : Les indicateurs de rendement de 2010 pour la qualité de l’eau indiquent constamment une grande qualité de l’eau potable. Une note de 100 % attribuée pour l’analyse microbiologique témoigne de la constante efficacité des procédés de traitement des agents pathogènes. De même, une note de 100 % obtenue pour l’analyse chimique indique que toutes les analyses ont donné des résultats qui respectaient les normes provinciales et fédérales en matière d’eau potable. 

 

h) Tendances liées à la qualité de l’approvisionnement en eau brute et en eau potable

 

La rivière des Outaouais constitue une source constante et abondante pour les usines de traitement. L’analyse de la qualité de l’eau brute en 2010 a été effectuée selon 420 paramètres. Le programme d’analyse de l’eau brute de la Ville va bien au-delà des exigences du MEO. Il s’agit probablement du programme le plus rigoureux au Canada. 

 

Dans l’ensemble, la composition de l’eau brute a varié selon le cycle normal en 2010. Il n’y avait aucun signe d’une qualité d’eau brute qui poserait problème au cours du processus de traitement. Cependant, d’autres analyses seront effectuées pour cerner les sources de contaminants microbiens et l’ampleur de leur présence, notamment pour les indicateurs bactériologiques comme les campylobacters, les cryptosporidiums et les Giardias ainsi qu’un ensemble présélectionné de composés pharmaceutiques à très faibles concentrations. 

 

i) Mesures de suivi à la lumière des précédents examens de gestion

 

Les 24 mesures de suivi précises proposées dans le précédent examen de gestion avaient été adoptées à 51 % à la fin du deuxième trimestre de 2011. Certaines d’entres elles portent sur le long terme, mais on estime qu’elles seront toutes réalisées d’ici le prochain examen de gestion en 2012. Certaines mesures ont été classées prioritaires et font l’objet d’un suivi jusqu’à leur réalisation dans un tableau d’amélioration continue.

 

j) État des mesures de gestion proposées entre les examens

 

Aucune mesure de gestion supplémentaire n’a été recensée depuis le dernier examen.

 

k) Changements qui pourraient influencer le SGQ

 

La mise en œuvre de l’Initiative d’harmonisation stratégique des Services environnementaux a causé des changements organisationnels qui doivent se refléter dans la NGQEP. Parmi les grands changements, citons la création de deux nouvelles directions, soit celles du Génie de l’environnement et des Services d’affaires. D’autres éléments propres au SGQ seront examinés pour s’assurer qu’on a adéquatement tenu compte de tous les changements. Cela dit, il n’y a pas de changements prévus en dehors des Services; cependant, le personnel veillera à ce que ces modifications soient perceptibles dans le SGQ au fur et à mesure qu’elles s’imposeront.

 

l) Résumé des commentaires de la clientèle

 

En 2010, la Ville d’Ottawa a reçu 16 561 demandes de renseignements de clients relativement à la qualité de l’eau et sa quantité (demandes par téléphone au Centre d’appels 3‑1‑1 et au Centre d’information des clients sur l’eau et les eaux usées, par courriel aux adresses eau‑info@ottawa.ca et econeau@ottawa.ca et par des demandes pour différents programmes). Les préposés aux renseignements répondent aux questions sur la qualité de l’eau, interrogent les clients et lancent des demandes de services. S’il est nécessaire de se rendre chez le client, les résultats lui sont communiqués sitôt l’enquête terminée. En 2010, les demandes de renseignements de la clientèle relativement à la qualité de l’eau et sa quantité ont généré 1 397 demandes de services et 1 039 visites à domicile. Sur les 477 visites à domicile relatives à la qualité de l’eau en 2010, la coloration de l’eau était le motif le plus fréquent (86 %).

 

m) Ressources nécessaires au maintien du SGQ

 

Les exigences accrues relativement à la calibration et à l’entretien des analyseurs en ligne, associées à la mise en œuvre de la NGQEP ont été la source de contraintes liées aux ressources. De façon plus précise, les technologues de la qualité d’eau ont consacré davantage de temps à la calibration et à l’entretien de ces analyseurs, aux dépens de leurs autres tâches et responsabilités. La direction étudiera les ressources nécessaires pour entretenir les analyseurs dans les usines de purification de l’eau, stations éloignées et systèmes de puits collectifs.

 

En outre, les gestionnaires d’usine examineront la charge de travail et évalueront la hausse consécutive aux processus d’évaluation des risques, notamment les mesures de suivi en cours énoncées dans l’examen des dépassements des SCC. Les recommandations et l’analyse découlant de cet examen seront communiquées pour la période d’examen 2011 de l’examen de gestion.

 

n) Résultats de l’examen de l’infrastructure

 

Le cadre de production de rapport pour l’examen annuel de l’infrastructure a été révisé pour 2010. Il revient à la direction nouvellement créée du Génie de l’environnement des Services environnementaux de réaliser cet examen. Les lignes suivantes présentent sommairement les renseignements qui seront fournis dans le cadre de cet examen.

 

Inventaire et évaluation des actifs : En 2010, environ 33 km ont été ajoutés au réseau de distribution d’eau.

 

Rendement des actifs : Le rendement physique des installations de production de l’eau est bien coté. Les activités des usines n’ont pas été touchées par des bris majeurs d’équipement et elles ont atteint les niveaux de service recherchés. En 2010, les usines de purification de l’eau ont produit en moyenne 289 ML par jour, ce qui représente une légère baisse de 1,5 % par rapport à 2009. Le rendement en matière de distribution d’eau sera évalué dans le cadre de la partie sur l’évaluation de la capacité, partie qui doit encore être élaborée.

 

Réfection et renouvellement : Le programme d’immobilisations approuvé pour la distribution d’eau représente 30 projets de conception et de construction, d’une valeur d’environ 42 M$ en fonds d’immobilisations. À la fin de 2010, 83 % des projets avaient été lancés, 10 % étaient terminés et 7 % devaient être reportés. Le programme de renouvellement de la production de l’eau n’a pas non plus atteint tous ses objectifs en 2010. Les embauches supplémentaires autorisées n’ont pas été réalisées avant le quatrième trimestre de 2010 et le premier trimestre de 2011. Les programmes d’amélioration opérationnelle pour la distribution d’eau qui visent à répondre aux exigences annuelles d’entretien correctif ont presque atteint les cibles attendues en 2010. Le petit programme de renouvellement des infrastructures satisfait aux niveaux de service exigés.

 

Investissements dans les infrastructures : L’indice de l’état des actifs du réseau de distribution d’eau demeure à moins de 1 %, ce qui signifie que globalement en 2010, le financement est généralement bon. Un examen des proportions des redevances pour le coût de reconstruction de routes dans le cadre de projets intégrés a été lancé en 2010. L’examen initial a permis de constater que certains coûts de rétablissement supplémentaires pouvaient être payés à partir des fonds provenant des redevances d’eau et des eaux usées. Un examen des approches de mise en œuvre des projets a également été lancé en 2010, dans le but de maximiser les projets autonomes possibles relatifs à l’eau.

 

o) Actualité, contenu et mises à jour du Plan d’exploitation

 

La version actuelle du Plan d’exploitation est la révision 0.2, datée du 16 avril 2010. Il s’agit de la version présentée à l’ONGC pour les vérifications documentaires et sur le terrain. La révision 0.3 est en cours et devrait être prête d’ici le troisième trimestre de 2011. Elle comprendra des améliorations, des mises à jour et des changements qui découlent de l’Initiative d’harmonisation stratégique des Services environnementaux, entre autres suggestions et améliorations.

 

p) Résumé des suggestions du personnel

 

Les membres du personnel sont invités à soumettre des suggestions qui permettent d’améliorer la NGQEP, de réduire le risque de non-conformité ou de faciliter les activités de production et de distribution d’eau potable. Cette invitation est lancée de manière informelle lors des conversations courantes, des réunions ou des séances de formation du personnel. Les suggestions pertinentes pour la NGQEP ou les activités de l’organisme d’exploitation sont consignées dans un tableau d’amélioration continue et une personne responsable est chargée d’évaluer leur bien‑fondé et d’y apporter une réponse. Des progrès sont réalisés dans d’autres domaines d’amélioration continue fortement prioritaires, mais il n’a pas encore été possible de traiter toutes les suggestions du personnel reçues à ce jour.

 

 

RÉPERCUSSIONS RURALES
 

Aucune incidence sur les zones rurales n’est associée à la mise en œuvre des recommandations contenues dans le présent rapport.

 

 
CONSULTATION

 

La consultation du public n’est pas nécessaire.

 

 

COMMENTAIRES DES CONSEILLERS DE QUARTIER

 

Le présent rapport s’applique à l’échelle de la Ville.

 

 

RÉPERCUSSIONS SUR LE PLAN JURIDIQUE

 

Il n’existe aucune entrave d’ordre juridique à la réception du rapport.  

 

RÉPERCUSSIONS SUR LE PLAN DE LA GESTION DES RISQUES

 

Il n’y a pas de répercussions sur le plan de la gestion des risques associées à l’application des recommandations du présent rapport.

 

 

INCIDENCE FINANCIÈRE

 

Le présent rapport ne fait état d’aucune incidence financière.

 

RÉPERCUSSIONS TECHNOLOGIQUES

 

Aucune répercussion technologique n’est associée à ce rapport.  

 

PLAN STRATÉGIQUE DE LA VILLE

 

Le présent rapport appuie les priorités stratégiques du Comité de l’urbanisme et de l’environnement (ACS2009-ICS-DCM-0003) pour que les Services environnementaux puissent redorer leur image et regagner la confiance du public. Il confirme également que les résidents de la Ville d’Ottawa continuent à recevoir une alimentation en eau potable fiable et de grande qualité.

 

ANNEXES

 

Document 1 – Définitions et organigrammes de la structure de gestion de la NGQEP

 

SUITE À DONNER

 

Que le Comité et le Conseil prennent connaissance du présent rapport et le reçoivent pour satisfaire aux exigences réglementaires de la Loi sur la salubrité de l’eau potable.

 


Document 1

 

Définitions de la structure de gestion du SGQ

Exploitant

§  Détient un permis municipal d’eau potable

§  Approuve le plan d’exploitation (exploitant du plan)

§  Confie la gestion des réseaux d’eau potable municipaux à un organisme d’exploitation agréé

§  Assure un suivi du SGQ et des ressources qui lui sont nécessaires

§  Respecte les conditions relatives aux permis municipaux d’eau potable

§  Présente un plan financier

§  Retient les services de laboratoires autorisés pour l’analyse d’échantillons d’eau potable

§  Connaît ses obligations aux termes de la Loi sur la salubrité de l’eau potable

Haute direction

§  Personne ou groupe occupant l’échelon de gestion supérieur au sein de l’organisme d’exploitation qui prend les décisions concernant le SGQ et formule des recommandations à l’exploitant quant au système.

Haute direction municipale

§  Prend connaissance des procès-verbaux des réunions et des rapports sommaires des cadres supérieurs

§  Communique au maire et au Conseil (l’exploitant) les renseignements et les recommandations nécessaires à l’amélioration continue

§  Prend les décisions concernant la gestion globale du SGQ

§  Tient à jour le Plan d’exploitation

§  Transmet à l’exploitant le plan d’exploitation et ses mises à jour

Haute direction opérationnelle

§  Surveille l’ensemble du SGQ et des réseaux d’eau potable

§  Fournit ou obtient des ressources pour les besoins du SGQ et les infrastructures et ressources nécessaires à l’exploitation et à l’entretien efficaces et sécuritaires du réseau d’eau potable

§  Veille à l’exploitation des réseaux dans le respect de la législation applicable

§  Veille à ce que le SGQ fasse l’objet de vérifications internes complètes

§  Effectue des examens de la gestion

§  Fait part à la haute direction municipale des besoins liés au SGQ et aux ressources

§  Prend des décisions ayant trait aux aspects opérationnels du SGQ

§  Tient à jour le Plan d’exploitation en consultation avec l’exploitant

§  Obtient, d’un organisme d’accréditation tiers, le certificat d’agrément et le conserve

Représentant de la gestion de la qualité

§  Encadre et administre le SGQ, dont il a la responsabilité

§  Présente des rapports à la haute direction

Organisme d’exploitation

§  Personne ou entité à laquelle l’exploitant a confié l’exploitation, la gestion, l’entretien et, le cas échéant, la modification du réseau d’eau potable

§  Prépare le plan d’exploitation et le fait approuver par l’exploitant

 

Haute direction municipale

 

 

 

Haute direction opérationnelle

 

 

 

 

Organisme d’exploitation

 


 






extract of DRAFT

Minutes 10

20 September 2011

 

extrait dE L’ÉBAUCHe

Du ProcÈs-verbal 10

le 10 septembre 2011

 

2010 ONTARIO DRINKING WATER QUALITY MANAGEMENT STANDARD REPORT

Rapport annuel 2010 du système de gestion de la qualité de l’eau potable

ACS2011-ICS-ESD-0037                               CITY WIDE/ À L'ÉCHELLE DE LA VILLE

 

That the Environment Committee and Council receive the 2010 Drinking Water Quality Management System Annual Report.

 

Dixon Weir, General Manager of Environmental Services and Tammy Rose, Manager, Drinking Water Services provided a PowerPoint presentation to Committee, which is held on file with the City Clerk. 

 

The report recommendation was then put to Committee and RECEIVED, as presented.

 

 



[1] L’accréditation provisoire porte le nom de « Portée limitée – NGQEP totale » et est fondée sur une vérification documentaire du Plan d’exploitation. La dernière étape d’accréditation, « Pleine portée – NGQEP totale », est fondée sur une vérification documentaire et une vérification sur le terrain du système de gestion par l’Office des normes générales du Canada.

[2] Le juge O’Connor a écrit dans son rapport d’enquête sur les événements de Walkerton en 2002 que le fait d’exiger des municipalités qu’elles soient des organismes d’exploitation accrédités et disposent d’un plan d’exploitation qui répond à la NGQEP constituait une étape importante pour satisfaire au degré de diligence.

[3] Le ministère de l’Environnement de l’Ontario a confié par contrat à l’Office des normes générales du Canada le mandat d’administrer le programme d’agrément de la NGQEP.