VERS L’EXCELLENCE DANS L’APPLICATION
DE LA POLITIQUE DE BILINGUISME DE LA VILLE D’OTTAWA
TOWARDS EXCELLENCE IN THE APPLICATION OF THE
CITY OF OTTAWA’S BILINGUALISM POLICY
ACS2009-CCV-FLS-0001E city-wide / À l’Échelle de la ville
The English version
follows, beginning at page 5.
Les
coprésidents du Comité consultatif sur les services en français, Louis-Gabriel
Bordeleau et Steve Clay, font une présentation sur ce sujet. En voici les
principaux points :
Les recommandations proposées par le Comité consultatif
sur les services en français (CCSF) visent à améliorer et à accélérer l’offre
active de services dans les deux langues officielles. Ces recommandations sont
de grande envergure et leur mise en œuvre exigera l’engagement soutenu des
membres du Conseil et de la haute direction.
Le CCSF est conscient et reconnaissant des succès
enregistrés ces dernières années. Cela dit, les membres du Comité estiment que
la Ville doit accélérer le pas et procéder de façon plus systémique.
En 2006, le CCSF a senti le besoin de faire un bilan
de la mise en œuvre de la
Politique de bilinguisme de la Ville. Une étude a donc été exécutée et le
rapport des consultants présente une analyse globale du contexte ainsi qu’une
série de recommandations. Le CCSF est d’accord en principe avec les
observations et conclusions des consultants et avec plusieurs des
recommandations présentées. À titre d’exemple, le CCSF pense que les cadres
intermédiaires et supérieurs ne connaissent pas bien les principaux éléments de
la Politique de bilinguisme et que sa mise en œuvre est rarement le fruit de
mesures planifiées et systématiques.
De façon plus positive, le CCSF félicite le travail
effectué dans le cadre de la désignation des postes bilingues.
Pour
conclure, les présentateurs résument les recommandations du Comité consultatif
énoncées dans le rapport.
En réponse
à une question posée par le conseiller Bloess à propos de la décision prise par
le Conseil municipal en novembre 2008 de placer la Division des services en
français sous la responsabilité du directeur municipal, M. Bordeleau déclare
que le CCSF y a vu le signe de l’importance que le Conseil accordait à ce
dossier.
Le
conseiller Desroches reconnaît que la Ville pourrait améliorer sa stratégie,
bien qu’il pense que des progrès aient été faits. Il se demande si le CCSF a la
même perception des choses et si le Comité consultatif estime que la Ville est
sur la bonne voie. M. Clay répond par l’affirmative, mais soutient que le pas
doit être accéléré. Il pense que les plans sectoriels seront déterminants
puisqu’ils définiront les responsabilités et les obligations de rendre des
comptes.
En réponse
à une question sur le même sujet du conseiller, il indique que le CCSF veut que
l’on intègre les services en français au processus de planification du travail
plutôt que d’y penser après coup.
Le
conseiller El-Chantiry pose une question sur l’entente de la Ville avec
Patrimoine canadien. Mme Renée Bertrand, gestionnaire de la
Division des services en français (DSF), explique que le personnel s’efforçait
d’obtenir une autre subvention du ministère et qu’il espérait signer une
entente quinquennale. Elle s’engage à informer régulièrement le Conseil de
l’évolution de ce dossier.
Le
conseiller Chiarelli estime que le rapport s’attache surtout aux méthodes de
recrutement et aux exigences en matière de promotion. Mais il croît que les
résidents de son quartier s’inquiètent plutôt des progrès réalisés en vue
d’offrir des services au public. Il veut savoir ce qu’en pense le personnel. Mme
Bertrand estime que le rapport propose que les membres du Conseil municipal, en
tant que leaders, servent d’exemple à leurs électeurs et que la haute direction
donne aussi l’exemple pour que les services en français deviennent partie
intégrante de la planification systémique plutôt qu’une incidence. Elle ajoute
que la Ville tire très bien son épingle du jeu dans des domaines comme les
services de garde d’enfants, les programmes de loisirs et la santé publique
mais que des améliorations doivent être apportées dans d’autres domaines.
Le
conseiller Jellett évoque la partie du rapport intitulée « Une culture du
refus », page 97 de la trousse de documents, et il se demande si les
recommandations du CCSF permettraient de régler les problèmes posés. M. Clay
répond par l’affirmative. Il ajoute que les recommandations présentées mettent
l’accent sur les plans de travail des divers services, sur le leadership de
haut en bas et sur la définition des responsabilités et des obligations de
rendre des comptes.
Mme
Bertrand ajoute que la subvention de Patrimoine canadien a permis à la DSF de
développer une campagne publicitaire, qui sera lancée en mars en vue
d’améliorer la prestation proactive de services en français dans toute la
Ville.
Le comité
entend Mme Claudette Boyer, directrice générale de l’Association
canadienne-française de l'Ontario (ACFO) – Ottawa, qui appui les
recommandations du CCSF. Elle souligne l’importance de la Politique de bilinguisme de la Ville, compte
tenu, surtout, du fait qu’Ottawa est la capitale du pays. Elle reconnaît que
d’énormes progrès ont été réalisés ces dernières années en ce qui concerne les
services en français. Elle se réjouit en particulier du processus de
désignation des postes bilingues qui est désormais terminé. Elle ajoute
cependant que des améliorations s’imposent toujours et elle croit que la Ville
peut justement en apporter en adoptant les recommandations du Comité
consultatif. Elle estime que le problème le plus urgent a trait au fait que
l’administration ne connaît pas la politique en vigueur et elle espère que les
gestionnaires et les membres du Conseil montreront la voie en appliquant la
politique ainsi qu’en définissant et en mettant en œuvre les plans de travail
des différents services. Enfin, Mme Boyer reconnaît
que l’intégration de la DSF au Bureau du directeur municipal en a rehaussé le
profil. Par contre, elle s’inquiète de la charge de travail du directeur
municipal et de son aptitude à y consacrer le temps et les efforts voulus. Elle
se demande si quelqu’un qui serait à l’aise dans les deux langues ne devrait
pas être chargé d’assurer les services en français. En conclusion, elle
félicite la Commission de services policiers d’avoir adopté deux politiques sur
les langues officielles.
Le
conseiller Chiarelli rappelle que, lorsque le Conseil a adopté la Politique de bilinguisme, celle‑ci comprenait le principe du
mérite et il se demande si ce principe est compatible avec les recommandations
du CCSF. M. Kent Kirkpatrick, directeur municipal, fait remarquer que les
recommandations du CCSF ne modifient d’aucune manière la Politique de
bilinguisme du Conseil, qu’il s’agisse
de recrutement ou du principe du mérite. Il ajoute que le Comité consultatif
recommande que la Ville fasse ce qu’il faut pour accélérer la mise en œuvre de
la politique.
Le
conseiller El-Chantiry aborde la question de la restructuration de
l’administration municipale et le fait que la DSF relève désormais du directeur
municipal. Il fait remarquer que la gestionnaire de la DSF et les coprésidents
du CCSF y ont tous vu un signe positif mais que la délégation y voit un
problème. Il veut donc savoir ce qu’en pense le directeur municipal. M.
Kirkpatrick sait que la délégation se préoccupe de cette question, mais il
assure le Comité que la haute direction s’est penchée sur cette question. Il
fait remarquer que la restructuration de l’administration vise l’excellence et
l’amélioration de la prestation des services et que, lorsque cet exercice sera
terminé au premier trimestre de 2009, le Comité de la haute direction de la Ville
continuera de tenir compte des services en français au moment de procéder à la
restructuration de la direction. Cela dit, il ajoute qu’il est erroné de croire
qu’une seule personne puisse dicter le changement culturel et faire appliquer
les mesures recommandées dans ce rapport. Tout en se faisant le champion de ces
changements, il estime qu’il appartient à la Ville et à la haute direction de
réaliser les changements présentés dans ce rapport.
En réponse
à une série de questions posées par le conseiller Brooks, M. Kirkpatrick répète
que le CCSF ne recommande pas de changements à la Politique de bilinguisme de la Ville. Il rappelle les exigences énoncées par la
politique, soit que les capacités linguistiques varient selon les niveaux de
gestion. Il fait aussi remarquer que cette politique n’est pas centrée sur un
pourcentage de personnes bilingues à la Ville qui serait le reflet d’un
pourcentage donné de la collectivité. Cette politique s’intéresse plutôt à la
prestation de services et à l’aptitude à communiquer avec la collectivité et à
intervenir dans les deux langues. Il rappelle au Comité l’exercice effectué en
2008 lors de la désignation des postes bilingues, cet exercice ayant eu pour
fondement les principes énoncés dans ladite politique. Il reconnaît que, selon
la « cartographie » établie lors du processus de désignation, la
Ville a du chemin à faire avant de correspondre à cette
« cartographie ». Il pense que ses propos vont dans le sens de ceux
tenus par les coprésidents du CCSF.
À propos
du principe du mérite, M. Kirkpatrick indique que la politique est claire
dans la mesure où, si la Ville était incapable de nommer un candidat
linguistiquement qualifié, la haute direction doit s’adresser au Conseil et
demander une exemption. Il répète que le CCSF ne recommande pas de changements
à cet égard.
Le
conseiller Brooks demande ce que la formation linguistique en français coûte à
la Ville. Le personnel répond que le budget annuel consacré à la formation et à
l’administration de tests est de 385 000 $.
L’idée
selon laquelle les recommandations du rapport peuvent être mises en œuvre avec
les ressources actuelles soulève un certain scepticisme chez le conseiller
Brooks. Il renvoie aux coûts de la formation linguistique et de la traduction.
Il indique qu’il veut une somme totale et se demande si des pressions
budgétaires en découleraient. M. Kirkpatrick renvoie les personnes
présentes à la partie du rapport portant sur les questions financières, qui
précise que les recommandations seront mises en œuvre dans la limite des
ressources actuelles, et il confirme l’absence de pressions budgétaires. Il
répète une fois de plus que le CCSF ne recommande pas de changements à la
politique et déclare que la Ville doit tout simplement s’efforcer de mieux
réaliser les objectifs énoncés dans le rapport.
En
conclusion, le conseiller Brooks indique qu’il ne pense pas que le personnel
trouvera les ressources financières voulues dans les budgets des divers
services pour mettre en œuvre ces recommandations et il déclare qu’il veut se
pencher sur cette question lorsque le Conseil examinera le budget de 2010.
À la suite
de ces échanges, le Comité vote l’adoption du rapport.
Le Comité consultatif
sur les services en français recommande que le Comité des services
organisationnels et du développement économique recommande au
Conseil d’adopter les recommandations contenues dans ce rapport.
ADOPTÉ
The French Language
Services Advisory Committee’s Joint Chairs, Louis-Gabriel Bordeleau and
Steve Clay, spoke to this item. The
following summarizes the main point of their presentation :
The French Language Services Advisory Committee’s (FLSAC) recommendations
seek to improve and accelerate the active offer of services in both official
languages. These recommendations are
far-reaching and their implementation will require a sustained commitment from
Council and senior management.
The FLSAC is aware of, and thankful for the successes of the past few
years. Even as these actions are
recognized, Committee members feel the City must pick-up the pace and undertake
a more systemic approach.
In 2006, the FLSAC felt the need to evaluate the implementation of the City’s Bilingualism
Policy. A study was commissioned and
the consultants’ report presents an overall environmental scan and a series of
recommendations. The FLSAC generally
agrees with the consultants’ observations and conclusions as well as several of
their recommendations. For example, the
FLSAC feels that the main elements of the Bilingualism Policy are not well
known by senior and middle management and that its implementation is rarely the
result of planned and systematic actions.
On a more positive note, the FLSAC applauded the work that lead to the
designation of bilingual positions.
In closing, the
speakers summarized the Advisory Committee’s recommendations, as outlined in
the report.
Responding to a
question from Councillor Bloess with respect to Council’s decision of November
2008 to move the responsibility for the French Language Services Division to
the office of the City Manager, Mr. Bordeleau indicated that the FLSAC
perceived this as an indication of the importance Council accorded to the
dossier.
Councillor Desroches
acknowledged that the City could improve its strategy. However, he believed there was progress
being made. He wondered if this was
also the FLSAC’s perception and whether the Advisory Committee felt the City
was on the right track. Mr. Clay
responded affirmatively but maintained the need to accelerate the pace. He submitted that the sector plans would be
critical in that these would identify responsibilities and accountabilities.
Responding to a
follow-up question from the Councillor, he indicated the FLSAC was looking for
French-language services to become part of the process in planning work as
opposed to being an after-thought.
Councillor
El-Chantiry inquired as to the City’s agreement with Heritage Canada. Ms. Renée Bertrand, Manager of the French
Language Services Division (FLSD), explained that staff was working with the
federal department on the signing of another grant and hoped to get a 5-year
agreement. She committed to keeping
Council informed on this matter.
Councillor Chiarelli
felt the report focused on hiring practices and promotion requirements. However, he believed residents in his ward
were more concerned with how things were progressing in terms of the
availability of front-line services. He
wondered if staff could comment on this.
Ms. Bertrand felt the report was suggesting, as leaders, members of
Council would serve as examples for their constituents and senior management
would set the example so that French-language services would become an
integrated part of systemic planning rather than an after-thought. Secondly, she submitted that the City was
actually doing very well in areas such as childcare services, recreational
program and public health but that there were other areas where improvements
were needed.
Councillor Jellett
referenced the section of the report titled “A Culture of Refusal”, found at
page 97 of the agenda package, and he wondered of the FLSAC recommendations
would address the problems outlined therein.
Mr. Clay believed they would. He
referenced the recommendations’ emphasis on departmental workplans, leadership
from the top down and the identification of responsibilities and
accountabilities.
Adding to this, Ms.
Bertrand advised that, thanks to the Heritage Canada grant, the FLSD had
developed a promotional campaign, which would be launched in March, to improve
the proactive delivery of French-language services throughout the City.
Committee heard from Ms.
Claudette Boyer, Director General of the “Association canadienne-française de l'Ontario”
(ACFO) Ottawa, who expressed support for the FLSAC’s recommendations. She talked about the importance of the
City’s bilingualism policy, particularly since Ottawa was the nation’s
capital. She acknowledged that in
recent years, there had been enormous progress with respect to services in
French. In particular, she was pleased
that the process for designating bilingual positions had been completed. However, she submitted that there was always
room for improvement and she believed the City had the opportunity to do this
through the Advisory Committee’s recommendations. She felt the most pressing problem related to the lack of
knowledge of the policy throughout the administration and she hoped that senior
management and Council would show leadership in terms of the application of the
policy and the development and implementation of departmental workplans. Lastly, Ms. Boyer recognized that re-aligning
the FLSD within the City Manager’s office had increased its profile. However, she expressed concerns with respect
to the City Manager’s workload and his ability to devote the time and effort
needed to this file. She wondered if a
person should have the responsibility for French-language services; someone
fully bilingual. In closing, she
congratulated the Police Services Board on the adoption of two official
languages policies.
Councillor Chiarelli
recalled that, when Council adopted the Bilingualism Policy, it included the
merit principle and he wondered how this would fit into the FLSAC’s
recommendations. Mr. Kent Kirkpatrick,
City Manager, noted that the FLSAC’s recommendations did not, in any way, change
Council’s Bilingualism Policy, including the recruitment policies and the merit
principle. He submitted that the
Advisory Committee was recommending the City do what needed to be done in order
to accelerate the pace at which it was implementing its policy.
Councillor
El-Chantiry raised the issue of the corporate re-alignment and the fact that
the FLSD currently reported directly to the City Manager. He noted that the Manager of the FLSD and
the Joint Chairs of the FLSAC had all expressed this as a positive but that the
delegation had raised it as a concern.
Therefore, he requested a comment from the City manager on this
issue. Mr. Kirkpatrick acknowledged the
concern raised by the delegation and assured Committee that this was an issue
on which the senior management had focused.
He noted that the corporate re-alignment was focused on service
excellence and improving service delivery and that, as this process was
completed in the first quarter of 2009, French-language services would continue
to be one of the things that the executive management committee kept in mind in
terms of the alignment of management within the organization. Having said this, he submitted that the
notion that one individual would drive the cultural change and push through the
actions recommended in this report was a bad assumption. He maintained that, although he would
champion these changes, it would take an organization and the management of the
organization in order to implement the kinds of changes identified in this
report.
Responding to a
series of questions from Councillor Brooks, Mr. Kirkpatrick re-iterated that
the FLSAC was not recommending any changes to the City’s Bilingualism
Policy. He talked about the policy’s
requirements in that, at certain levels of management, varying French-language
capabilities were required. Further, he
noted that the Policy was not centric on some percentage of the organization
being bilingual to reflect a percentage in the community. Instead, it focused on the delivery of
service and the ability to communicate with and engage the community in both
official languages. He reminded
Committee of the process completed in 2008 with respect to designation of
bilingualism positions and that this had been based on the principles reflected
in the policy. He acknowledged that,
based on the “mapping” identified through the designation process, the City had
a distance to go in terms of the organization meeting that mapping. He believed this was consistent with what
Committee had heard from the FLSAC’s Joint Chairs.
Speaking to the merit
principle, Mr. Kirkpatrick indicated the Policy was clear in that, if the City
was unable to identify a candidate for a position who met the requirements in
terms of language capabilities, senior management had to come to Council to
request an exemption. He re-iterated
that the FLSAC was not recommending a change in this regard.
Councillor Brooks
asked what the City was spending on French-language training. Staff advised that the annual budget for
training and testing was $385,000.
Councillor Brooks
expressed some scepticism with the notion that the report recommendations could
be implemented within existing resources.
He referenced the costs of language training and translation. He indicated he was looking for a total
number and he wondered if this would result in a budget pressure. Mr. Kirkpatrick referenced the report’s
Financial Implications section, which indicated that the recommendations would
be implemented within existing resources and confirmed that it would not result
in a budget pressure. He again
re-iterated that the FLSAC was not recommending changes to the Policy and he
stated that the City just needed to get better at advancing the Policy’s goals.
In closing,
Councillor Brooks indicated he did not believe staff would find the necessary
resources within the various departments’ budgets to implement these
recommendations and he stated that he would be interested to look at this when
Council considered the 2010 budget.
Following these exchanges,
Committee voted to approve the report.
The French Language Services
Advisory Committee recommends that the Corporate Services and Economic
Development Committee recommend Council adopt the recommendations contained in
this report.
CARRIED