Report to / Rapport au :

Transportation Committee /

Comité des transports

9 June 2008 / le 9 juin 2008

Submitted by / Soumis par :  Conseiller / Councillor Georges Bédard
Contact / Personne-ressource : Councillor G. Bédard
(613) 580-2482, Georges.Bédard@ottawa.ca

 

Rideau-Vanier (12)

No  de réf.°:  ACS2008-CCS-TRC-0013

 

SUBJECT:     STO (SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE L’OUTAOUAIS) BUS LAY-BY ON KING EDWARD AVENUE AND ADJOINING STREETS (YORK, GEORGE)

OBJET :         VOIE D’ARRÊT DES AUTOBUS DE LA STO (SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE L’OUTAOUAIS) AVENUE KING EDWARD ET RUES ADJACENTES (RUES YORK ET GEORGE)

 

REPORT RECOMMENDATIONS

That the Transportation Committee recommends that Council approve:

1.                  That la Société de Transport de l’Outaouais (STO) be requested to use its new lay-by spaces on the Gatineau side of the Macdonald Cartier Bridge for at least 7 buses and be invited to use the new bus lay-by area for 14 buses under the new access ramp on the Ontario side of the Macdonald-Cartier Bridge;

2.                  That the STO be advised that the bus lay-by on the following three streets, King Edward Avenue, George Street and York Street, will no longer be available.

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

Que le Comité des transports recommande au Conseil d’approuver :

1.                  Que la Société de transport de l’Outaouais (STO) soit obligée d’utiliser ses nouvelles voies d’arrêt accommodant sept autobus situées à l’extrémité du pont Macdonald- Cartier proche de la Ville de Gatineau et soit invitée à utiliser les nouvelles voies d’arrêt accommodant quatorze bus situées sous la nouvelle rampe d’accès du côté ontarien du pont Macdonald-Cartier.

2.                  Que la STO soit informée qu’elle n’aura plus accès aux voies d’arrêt avenue King Edward, rue George et rue York .

CONTEXTE

À l’heure actuelle, les autobus de la STO de la Ville de Gatineau utilisent quelque 21 emplacements de stationnement le long des trottoirs du côté ouest de l’avenue King Edward, de la rue Murray à George, et jusque sur les rues York et George, et ce chaque jour ouvrable pendant les heures de pointe en soirée. Les autobus s’y garent en attente de l’heure d’amorcer leur itinéraire. Du lundi au vendredi, à partir d’environ 15 h jusqu’à 17 h 30 ou plus tard, les autobus vont et viennent, et utilisent constamment ces emplacements. Il faut mentionner également que les autobus se garent aussi sur l’avenue King Edward, entre les rues Bruyère et St-Andrew. L’attente sur l’avenue King Edward entre George et Rideau a été autorisée au départ par le gouvernement régional d’Ottawa-Carleton en 1991, tandis que l’attente entre les rues Bruyère et St-Andrew a commencé il y a plus de trois ans sans aucune autorisation officielle de la Ville d’Ottawa. En général, ces autobus desservent les résidents de Gatineau qui travaillent à Ottawa.

DISCUSSION

La présence des autobus à ces endroits, ainsi que leurs émissions, le bruit, et les manœuvres constantes compromettent la santé et la sécurité des résidents, perturbent l’avenue King Edward, déjà surchargée de manière inappropriée pour une route urbaine utilisée par un nombre croissant de camions de transport chaque mois, et troublent la paix et le bien-être des résidents depuis des générations.

La STO travaille conjointement avec OC Transpo à desservir la partie de ses parcours d’autobus qui passent par Ottawa. La Ville n’a aucune autorité de réglementation sur la STO, puisque la Société ne relève pas de sa compétence, comme dans le cas de Voyageur et de Greyhound. Cependant, la Ville d’Ottawa peut réglementer l’emplacement des aires d’attente.

Une menace pour la santé : Les résidents, les enfants d’âge préscolaire, le public du théâtre et les commerçants sont directement exposés à des niveaux d’émissions toxiques dangereusement élevés émanant des moteurs diesel qui tournent presque constamment au ralenti, alors que de nombreux autobus font la file à l’extérieur de leurs maisons et lieux d’affaires pendant des périodes prolongées, les jours ouvrables. En raison de la proximité des autobus, les émissions ne peuvent pas se dissiper avant d’être absorbées et respirées par les gens le long de la rue.

En 2001, dans un rapport préparé par Daley Ferraro Associates pour Delcan Corporation sur les conditions environnementales existantes, les valeurs maximales de certaines émissions excédaient déjà les limites acceptables. Le rapport énonçait que, « Les concentrations maximales sont plus élevées aux intersections de signalisation, notamment à l’intersection de l’avenue King Edward et de la rue Rideau… et de King Edward et Murray… en partie en raison des émissions provenant des moteurs tournant au ralenti et des files d’attente de circulation. Les pires conditions se produiront pendant les périodes de pointe quand les émissions des véhicules sont emprisonnées par le mauvais temps et le dynamisme inversé dans l’atmosphère ».

Les valeurs obtenues pour cette enquête étaient des estimations. Cette année, en 2007, les niveaux réels de pollution font l’objet d’une étude sur l’avenue King Edward grâce à des moniteurs d’émissions mobiles et des données de satellite, dans le cadre du projet de cartographie de l’air de la capitale nationale, une entreprise fédérale-provinciale-municipale qui rendra compte en 2008. On prévoit que ses constatations feront état de polluants excédant de beaucoup les limites acceptables.

Les dangers pour la santé humaine des émissions des véhicules, et des émissions diesel en particulier, sont bien connus. Les scientifiques canadiens ont constaté récemment une « hausse surprenante » dans les taux de décès liés au fait d’habiter à 50 mètres d’une route principale, dans une étude qui n’incluait même pas de statistiques approfondies sur le ralenti. On affirme que la pollution atmosphérique cause entre 290 et 340 décès prématurés chaque année dans la Ville d’Ottawa. Les coûts et fardeaux concomitants pour les systèmes de soins de santé sont élevés et pourraient être atténués en empêchant la marche au ralenti des moteurs diesel à une distance de 100 m des collectivités densément peuplées.

La question des contrôles du ralenti : Bien qu’on applique des contrôles plus étroits à la marche au ralenti des véhicules, particulièrement pour ce qui est du parc de véhicules de la Ville (auxquels la STO a accepté de se conformer), ces tentatives ne résolvent aucunement le problème des aires d’attente des autobus. Premièrement, parce que même les lignes directrices les plus strictes permettent une minute de marche au ralenti. Deuxièmement, parce qu’il y a et qu’il continuera d’y avoir des exceptions en cas de température extrême et pour faire en sorte que les vieux moteurs démarrent, etc. Troisièmement, parce que les chauffeurs d’autobus urbains sont réticents à éteindre leur moteur quand ils attendent, et qu’il est impossible de surveiller tous les autobus, tous les jours, et de faire appliquer le règlement. Et finalement, bien que l’élément des émissions provenant de la marche au ralenti soit  très important, il ne constitue pas la seule raison d’abolir les aires d’attente sur King Edward et les rues adjacentes.

L’enjeu de la sécurité : Les autobus garés en files indiennes constituent un risque pour la sécurité des piétons pour ce qui est de la visibilité et pour les automobilistes qui doivent effectuer un virage. Les autobus se garent dans la voie en direction sud durant les heures de plus grand débit de circulation, ce qui a comme effet d’obstruer le champ de vision des conducteurs de véhicules qui tentent d’effectuer un virage à proximité de la voie d’arrêt des autobus. Cette situation pose particulièrement problème aux parents qui viennent chercher leurs enfants au service de garde Andrew Fleck sur la rue George. Les autobus garés empêchent aussi les véhicules circulant vers le sud d’utiliser cette troisième voie.

Au fil des ans, de nombreuses collisions se sont produites sur l’avenue King Edward, impliquant des piétons et des véhicules et occasionnant des blessures et des décès. La circulation est intense la plupart du temps, elle se déplace rapidement, atteignant un sommet à l’heure de pointe, et elle est particulièrement restreinte durant les travaux de construction, lesquels se poursuivront pendant encore au moins deux ans. Tout risque supplémentaire, comme des autobus en file le long d’une voie, rend la situation encore plus dangereuse.

Aperçu historique : D’hier à aujourd’hui

Les autobus de la STO utilisent l’avenue King Edward comme voie d’arrêt depuis des décennies, au moins depuis la construction du pont Macdonald-Cartier dans les années 60. Les résidents signent des pétitions pour l’abolition de ces voies d’arrêt depuis presque aussi longtemps.

1991 : En février 1991, en raison des plaintes et des observations des citoyens, le Comité régional des transports de l’époque a approuvé un plan pour limiter le nombre d’autobus de transport en commun de l’Outaouais (STO) pouvant tourner au ralenti sur King Edward, limitant le nombre d’autobus à un maximum de 10.

Dans un rapport publié dans l’Ottawa Citizen du 14 février 1991, on pouvait lire « Les membres du groupe d’étude de King Edward… ont informé le comité mercredi que le secteur… était envahi chaque jour par le bruit et la pollution de parfois 25 autobus à la fois, tournant au ralenti le long de la rue pendant l’heure de pointe de l’après-midi ». Le rapport mentionnait qu’on avait aussi demandé au personnel de la Région de trouver des façons d’abolir complètement l’utilisation de King Edward à cet effet. De toute évidence, cette tentative a échoué.

Un rapport antérieur (du 25 janvier 1991), qui mentionnait que les résidents en avait assez des files d’autobus qui congestionnaient King Edward, citait le gestionnaire des opérations de la STO du temps, compatissant avec les plaignants et disposé à apporter certaines améliorations, en veillant à ce que les conducteurs ne partent pas trop tôt du garage et en déplaçant certains autobus du côté québécois : « De plus, on demandera aux conducteurs d’éteindre leur moteur quand ils sont à l’arrêt par temps chaud ». Le gestionnaire de la STO affirmait qu’il était impossible de retirer tous les autobus parce qu’il fallait qu’ils attendent à proximité du départ de leur parcours et parce que la Société n’avait pas les moyens de construire un nouveau garage. Dans le cas des conducteurs qui ne suivent pas les directives et laissent tourner leur moteur au ralenti, le gestionnaire des agents surveillants du stationnement de la Ville d’Ottawa affirmait qu’il était difficile de leur donner des contraventions, et on citait un représentant de la STO qui disait que les conducteurs n’apprécieraient pas recevoir des contraventions.

2007 : Plus de 16 ans plus tard, en juin 2007, se tenait une réunion de résidents, de représentants de la STO, du personnel de la Ville d’Ottawa (OC Transpo, Projet de construction de l’avenue King Edward) et du conseiller Georges Bédard, qui avait convoqué la réunion et qui la présidait. Cette réunion a donné les résultats suivants :

1)                  La STO retirera sept autobus pour les transférer sur les rues de Gatineau.

2)                  Le ministère des transports du Québec considère présentement un rapport d’étude qui recommande la construction d’une station d’autobus du côté gatinois du pont Macdonald-Cartier, qui devra être financé par Québec. La solution serait recevable à plus long terme.

3)                  La construction d’emplacements d’attente pour 14 autobus en stationnement sous la nouvelle portion du pont. Cette solution pourrait être temporaire (c.‑à‑d., jusqu’à ce que la STO termine la construction de son aire d’attente du côté gatinois) ou permanente, puisqu’elle réduirait considérablement les répercussions néfastes de la situation présente.

Si on met de côté la solution à plus long terme de construire une station d’autobus, en raison de 1) l’urgence de prendre des mesures et 2) du fait que la prise de décisions ne relève pas de la Ville, on doit se concentrer sur une solution à court terme.

Il semble que l’aire déterminée pour le déplacement temporaire de certains autobus (solution no 3) nécessaire dans le cadre du projet de construction, pourrait devenir un emplacement permanent pour les 14 autobus qui ne peuvent stationner à Gatineau.

Comme il a été mentionné précédemment, cet emplacement correspond au passage inférieur vers la nouvelle voie d’accès au pont. Les autobus en attente à cet endroit seraient hors de vue des résidents d’Ottawa, ne seraient pas visibles des fenêtres de la direction générale des Affaires étrangères sur la promenade Sussex et seraient bien placés pour s’engager dans leurs parcours. Les itinéraires passeraient toujours par l’avenue King Edward mais comme la voie en bordure serait dégagée, les véhicules pourraient circuler de façon régulière et les émissions seraient réduites davantage, puisque les véhicules en déplacement produisent moins de pollution que les véhicules à l’arrêt qui tournent au ralenti.

Les considérations environnementales : Le déplacement des autobus dans un secteur moins densément peuplé permettrait aux émissions de se dissiper et causerait moins de problèmes pour la santé.

Les considérations relatives à la circulation : Le débit de la circulation ne serait pas gêné par l’attente et serait amélioré davantage par la désignation d’une voie en bordure réservée aux autobus et aux taxis, où il serait interdit de stationner, et interdit de s’arrêter pendant l’heure de pointe.

Les considérations financières : Les coûts font partie du projet de développement de l’avenue King Edward.

Le soutien des intervenants : Les citoyens de la Basse-ville et de Côte-de-Sable, la zone d’amélioration commerciale Rideau, les établissements d’enseignement, récréatifs et culturels. Amélioration de l’impression de la rue auprès des visiteurs de la capitale nationale. Projet de construction de l’avenue King Edward.

CONSULTATION

On a consulté la collectivité au sujet du contenu du présent rapport et ses membres ont donné leurs suggestions en conséquence.

Service de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement / Direction des services de transport en commun

Les services de transport en commun de la STO qui couvrent le centre-ville d’Ottawa jusqu’à Gatineau forment, avec les services d’OC Transpo, partie intégrante du réseau de transport en commun métropolitain. Les services de la STO appuient le taux d’emploi élevé et la forte économie du centre-ville d’Ottawa et, à cet égard, sont aussi importants que les services d’OC Transpo qui desservent le centre-ville d’Ottawa. La Ville d’Ottawa détient un rôle important pour ce qui est de soutenir et de fournir des installations de transport en commun de tous les secteurs de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau.

Le personnel appuie la première recommandation. L’aire de transit des autobus qui a été construite le long de la section de l’avenue King Edward, là où elle passe sous la voie d’accès au pont Macdonald-Cartier, est un endroit approprié pour permettre aux autobus de s’arrêter et d’attendre l’heure de départ sur la rue Rideau prévue par l’horaire, en autant que des mesures de priorité au transport en commun peuvent être établies entre l’aire de transit et la rue Rideau.

Le personnel n’appuie pas la deuxième recommandation pour les deux raisons suivantes :

Premièrement, n’on a relevé aucune autre méthode définitive faisable et pratique pour les autobus de la STO qui arrivent au centre-ville d’Ottawa par le pont Portage, leur permettant de faire demi-tour pour retourner par le pont Portage. Plusieurs méthodes font l’objet de discussions entre les membres du personnel de la STO, de la DSC et des services de transport en commun, comme le fait de faire faire demi-tour aux autobus à un autre endroit ou dans une boucle sur rue plus longue. Le personnel de la STO et des services de transport en commun a aussi discuté de la possibilité de restructurer certains des services de la STO à Ottawa, afin qu’ils passent par le centre-ville, comme certains services d’OC Transpo, plutôt que d’entrer et de faire demi-tour pour retourner par le parcours qu’ils ont suivi pour arriver au centre-ville. Cette dernière possibilité ne règle pas la question de tous les déplacements qui aboutissent maintenant sur King Edward/George/York, mais elle pourrait réduire le nombre d’autobus qui font demi-tour, à cet endroit ou à un autre endroit.

Deuxièmement, même si l’on trouvait un endroit pour que les autobus puissent faire demi-tour et attendre, la recommandation aurait l’effet d’augmenter les coûts de fonctionnement du transport en commun sans en améliorer le service pour les utilisateurs. L’avantage de la recommandation serait de réduire l’exploitation du transport en commun dans les secteurs résidentiels et commerciaux. Si la STO devait prendre ces coûts en charge dans son budget, alors la Société serait en mesure d’apporter moins d’amélioration de la capacité dans l’ensemble de son réseau dans les années à venir, ce qui réduirait l’amélioration du service et réprimerait le taux d’achalandage du transport en commun, entraînant l’utilisation d’un plus grand nombre de voitures dans toute la ville de Gatineau et sur les ponts en direction d’Ottawa.

Le personnel de la Ville continuera à travailler avec le personnel de la STO pour trouver des solutions visant à réduire à court terme les niveaux d’incursion dans le secteur King Edward/George/York. On recommande que la considération de la question d’une interdiction absolue des points de contrôle d’autobus dans le secteur King Edward/George/York soit reportée jusqu’à ce que soit effectué un certain nombre d’études présentement en cours et jusqu’aux décisions du Conseil en résultant.

Services et travaux publics / Direction de la circulation et du stationnement

Le personnel appuie la première recommandation, et elle a été partiellement mise en œuvre puisque la STO utilise actuellement les points de contrôle situés sur le boulevard des Allumettières au centre de Gatineau, ainsi que les nouvelles aires d’attente récemment construites à l’extrémité nord de l’avenue King Edward près du pont MacDonald-Cartier. Dans le cadre du plan de gestion temporaire de la circulation pour le projet de remise en valeur de l’avenue King Edward, le nombre d’autobus qui utilisent les points de contrôle du côté ouest de l’avenue King Edward, entre les rues Clarence et George, a été réduit quand les nouveaux emplacements sont devenus accessibles à la fin de 2007. Alors que progressent les activités de construction plus au sud, on abolira la zone des points de contrôle restante du côté ouest de l’avenue King Edward. Ces nouveaux points de contrôle et la nouvelle voie d’arrêt accueilleront les autobus de la STO qui débutent leur parcours à Ottawa durant la période de pointe en après-midi. Pour que cette aire de transit fonctionne efficacement sans réduire la ponctualité des autobus de la STO qui partent du centre-ville d’Ottawa, il doit y avoir des mesures de priorité au transport en commun (y compris une voie réservée aux autobus en direction sud, avec une voie pour virage à droite au besoin) le long de l’avenue King Edward durant l’après-midi du lundi au vendredi, quand les étapes du projet de construction de l’avenue King Edward seront achevées.

Le personnel ne peut appuyer la deuxième recommandation en ce moment, puisqu’un certain nombre d’aspects fonctionnels doivent être réglés. La recommandation précise que les points de contrôle sur les rues George et York ne seraient plus accessibles, mais elle ne précise aucunement un autre parcours ou un autre endroit où ces autobus pourraient se rendre pour arriver à une autre aire comme la voie d’arrêt nouvellement ouverte à l’extrémité nord de l’avenue King Edward. Certains des autobus qui utilisent ces points de contrôle arrivent d’Ottawa en service provenant de l’ouest (par le pont Portage, la rue Wellington et la rue Rideau) à toute heure de la journée (et non seulement pendant la période de pointe de l’après-midi) et ils doivent faire demi-tour quelque part à proximité du centre Rideau avant de rentrer à Gatineau par la rue Rideau, la rue Wellington et le pont Portage. Le personnel de la Ville, en consultation avec le personnel de la STO, analyse actuellement des itinéraires de rechange permettant aux  autobus de la STO d’accéder au terminus de King Edward, y compris l’avenue King Edward et plusieurs corridors dans le secteur du Marché By. Les points de contrôle sur les rues George et York pourraient potentiellement être abolis si l’on prenait d’autres dispositions. Cette modification pourrait nécessiter le détournement des autobus de la STO vers d’autres rues dans le secteur du Marché By, des modifications fonctionnelles ou à l’infrastructure pour atténuer les répercussions de la congestion de la circulation sur l’exploitation du transport en commun dans ce secteur, et/ou la construction d’une aire de demi-tour pour autobus près de l’intersection de l’avenue King Edward et de la rue Union (qui nécessitera probablement une évaluation environnementale de classe A+).

Si le conseil le demande, le personnel produira un rapport pour examen à l’intention du Comité des transports, lequel portera sur les étapes suivies pour s’adapter aux besoins de la STO, et on tentera d’obtenir des directives du Conseil sur des solutions de rechange et toute autre modification importante, dont la mise en œuvre devra être effectuée avant la fin de la saison de la construction de 2009.

L’abolition des points de contrôle sur les rues George et York sans autres dispositions pour maintenir le service de la STO pourrait entraîner l’utilisation d’autres espaces le long des trottoirs à proximité de l’arrêt de départ au centre Rideau et augmenter la congestion de la circulation. Les emplacements actuels des points de contrôle de la STO, utilisés pendant la journée sur les rues George et York, minimisent le besoin des autobus de la STO de circuler sur d’autres rues dans le secteur, et l’exigence suggérée de libérer ces points de contrôle pourrait avoir une incidence plus importante sur la collectivité avoisinante.

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

Sous réserve de l’approbation des recommandations par le Conseil :

La Direction de la circulation et du stationnement précise, en ce qui a trait à la première recommandation, qu’il n’y a pas d’autres répercussions financières puisque les mesures de priorité au transport en commun en Ontario ont déjà été incorporées au plan global de remise en valeur de King Edward.

La Direction de la circulation et du stationnement conseille, en ce qui a trait à la deuxième recommandation, de présenter sur demande un rapport détaillant les solutions de rechange et les modifications nécessaires à l’intention du Comité des transports, pour examen, et de les mettre en œuvre avant la fin de la saison de construction de 2009. Les solutions de rechange et les modifications nécessaires qui peuvent être proposées dans le rapport feraient l’objet d’un examen du Conseil à présenter dans le cadre des délibérations provisoires sur les budgets d’exploitation et d’investissement de 2009 pour obtenir l’approbation du Conseil.

DISPOSITION

Le personnel prendra des mesures pertinentes selon les directives du Comité et du Conseil.


DOCUMENT 1

 

 

 

 

Gatineau, le 19 août 2008

 

 

Madame Nancy Schepers

Directrice municipale adjointe

Urbanisme, Transport en commun et environnement

Ville d’Ottawa

110, avenue Laurier Ouest

Ottawa (Ontario)  K1P 1J1

 

 

Objet : Terminus King Edward

 

Madame,

 

La présente lettre a pour but de faire le point sur le dossier du terminus
King Edward.

 

La Société de transport de l’Outaouais effectue quotidiennement plus de 62 000 déplacements dont 17 400 sont à destination ou en provenance d’Ottawa. Ce service de transport en commun contribue à maintenir le haut niveau d’emploi et une forte économie pour le centre-ville d’Ottawa. Le transport de ces travailleurs par autobus plutôt que par automobile permet de réduire considérablement l’engorgement du centre-ville et le nombre d’espaces de stationnement requis sur les lieux de travail. De manière générale, le transport en commun permet de réaliser des gains au niveau des coûts de déplacements, des polluants et des gaz à effet de serre. Les automobilistes réalisent eux aussi des gains importants de temps puisque le réseau routier est soulagé par le transport collectif.

 

Les départs des autobus en partance d’Ottawa se font en quasi-totalité à partir du terminus King Edward qui constitue donc un emplacement stratégique pour les opérations de la STO. La proximité du terminus King Edward, par rapport d’une part, au pont Macdonald-Cartier et d’autre part, de la rue Rideau sur laquelle circule la majorité des lignes d’autobus de la STO, permet un accès direct et rapide au point de départ des autobus et favorise l’efficacité et la ponctualité du service. Avant le départ, les véhicules attendent aux aires prévues à cette fin sur les rues King Edward, York et George ainsi qu’à celle de la rue Union aménagée au cours de la dernière année.

 

 

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Les travaux majeurs de réaménagement de l’avenue King Edward au cours des dernières années affectent le fonctionnement du terminus et des aires d’attente.

 

À cet effet, des comités de travail conjoint STO et Ville d’Ottawa ont été mis en place afin d’identifier les alternatives opérationnelles.

 

Plusieurs gestes ont été posés conjointement au cours de la dernière année, dont :

 

-          la construction d’une aire d’attente de 14 espaces, plus 8 en double ligne au nord de King Edward – terminus Union. (Ville d’Ottawa);

 

-          la voie réservée rue Sussex (Ville d’Ottawa);

 

-          l’ajout de 3 espaces de stationnement sur rue – boul. des Allumettières (STO);

 

-          l’ajout de 4 espaces de stationnement sur rue – rue Laurier (STO);

 

-          l’utilisation de la voie réservée en contre-pointe sur le boul. Fournier pour 15 espaces de stationnement (STO);

 

-          la relocalisation de point de départ au Château Laurier – 46 voyages (attente du côté de la rive québécoise - STO);

 

-          la réduction du nombre de voyages en partance d’Ottawa et déplacement progressif des départs vers le terminus Union :

o       nombre de départ jour/semaine sur les rues King Edward, York et George : 2006 = 572, 2008 = 34.

 

 

À compter du 1er septembre 2008 :

 

-          le déplacement de l’ensemble des voyages le samedi (171) et le dimanche (124) au terminus Union (STO);

 

-          le déplacement de la presque totalité des voyages de la semaine vers le terminus Union pour un total de 439 voyages (STO).

 

 

 

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À venir :

 

-          l’installation de systèmes de transport intelligent pour la gestion des mouvements d’autobus – printemps 2010 (STO);

 

-          l’aménagement de 15 espaces de stationnement sous le pont des Draveurs – rue St-Louis – printemps 2010 (STO).

 

 

Des investissements totaux de près de 3 M$ sont requis pour compléter ces travaux. La STO est en attente d’une réponse du ministère des Transports du Québec.

 

Concernant l’ensemble de la démarche, la STO est en attente d’une réponse des représentants de la Ville d’Ottawa sur les points suivants ce qui permettrait de libérer les aires d’attente des rues York, George et King Edward :

 

-          rendre permanente l’aire d’attente de la rue Union;

 

-          aménager des installations sanitaires pour les chauffeurs au terminus Union;

 

-          prévoir une entente pour le déneigement du site Union;

 

-          établir une voie réservée sur l’avenue King Edward en direction sud jusqu'à la rue Rideau, accessible à la sortie de l’aire d’attente Union;

 

-          rendre permanente la voie réservée de la rue Boteler jusqu’à la rue Sussex;

 

-          instaurer une mesure prioritaire pour permettre aux autobus de tourner à droite sur King Edward à partir de la rue Sussex;

 

-          permettre l’accès à l’aire d’attente Union à partir de l’avenue King Edward en direction nord.

 

 

 

 

 

 

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Plusieurs interventions concrètes ont été menées individuellement ou conjointement par la STO et la Ville d’Ottawa depuis les deux dernières années afin de résoudre les problèmes de fonctionnement et de nuisance liés à l’exploitation du terminus King Edward. D’autres interventions restent à venir d’ici 2010 afin de desservir ce secteur adéquatement. Le plan d’action nécessite l’engagement de tous les partenaires impliqués dans le dossier.

 

Afin de concrétiser ce plan d’action, d’assurer un suivi permettant d’évaluer périodiquement l’évolution des activités et d’apporter les ajustements requis, la STO souhaite poursuivre le travail du comité opérationnel Ville d’Ottawa-STO-OC Transpo. L’ensemble des interventions réalisées et à venir ainsi que l’engagement des différents partenaires devraient résoudre la problématique du terminus King Edward et assurer un service efficace pour la clientèle de la STO.

 

Nous demeurons à votre disposition pour vous fournir tout autre renseignement utile et vous prions d’agréer, Madame, nos salutations distinguées.

 

 

Le directeur général,

 

 

 

Michel Brissette, CGA

 

 

c. c.     M. Michael Murr, gestionnaire, Initiatives stratégiques et planification opérationnelle – Ville d’Ottawa               

            M. Alain Mercier, directeur, OC Transpo

            M. Salah Barj, directeur de la planification et du développement – STO

            M. Robert Lapointe, adjoint au directeur des opérations - STO