Rapport au / Report to :

 

Comité des services organisationnels et du développement économique

Corporate Services and Economic Development Committee

 

et au Conseil / and Council

 

Le 2 octobre 2007 / 02 October 2007

 

Soumis par /Submitted by : Nancy Schepers,

Directrice municipale adjointe / Deputy City Manager,

Urbanisme, Transport en commun et Environnement / Planning, Transit and the Environment

 

Personne-ressource / Contact Person : Rob Mackay, Directeur par intérim / Acting Director, Viabilité économique et durabilité de l’environnement / Economic and Environmental Sustainablity,

613 580-2424, poste 22632; Rob.Mackay@ottawa.ca

 

Rideau–Vanier (12)

No de réf. / Ref N°: ACS2007-PTE-POL-0043

 

 

OBJET :

Demande de subvention pour la remise en valeur des FRICHES industrielLEs – société d’aménagement de Beechwood sud – 100, rue Landry (no de dossier F18‑04‑07-land)

 

 

SUBJECT:

Brownfields rehabilitATion grant application-south beechwood development corporation - 100 LANDRY STREET (File no. f18-04-07-land)

 

 

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

 

Que le Comité des services organisationnels et du développement économique recommande au Conseil de :

1.                  donner son aval à la demande de subvention pour la remise en valeur des friches industrielles présentée par la Société d’aménagement de Beechwood-Sud, propriétaire du 100, rue Landry, que cette demande ne dépasse pas 1 231 625 $ et qu’elle soit versée à la Société d’aménagement de Beechwood-Sud pendant au plus dix (10) ans, sous réserve de la mise en œuvre des modalités de l’entente sur la subvention pour la remise en valeur des friches industrielles et conformément à celles‑ci;

2.                  confier au personnel la tâche de conclure avec la Société d’aménagement de Beechwood-Sud une entente de subvention pour la remise en valeur des friches industrielles, dans laquelle seront stipulées les modalités du versement de la subvention pour la remise en valeur des friches industrielles, en vue de la remise en valeur du 100, rue Landry, à la satisfaction de la directrice municipale adjointe, Urbanisme, Transport en commun et Environnement, du chef du Contentieux et de la trésorière municipale;

3.                  veiller à dispenser la Société d’aménagement de Beechwood-Sud du versement de redevances d’aménagement ultérieures dans le réaménagement proposé au 100, rue Landry, jusqu’à concurrence de 2 555 000 $, en vertu de l’article 7t) du Règlement sur les redevances d’aménagement 2004‑298 et des lignes directrices du Programme de dispense des redevances d’aménagement en cas de contamination, avalisées par le Conseil le 28 mars 2007.

CONTEXTE

Le 25 avril 2007, le Conseil municipal a adopté le Plan d’amélioration communautaire (PAC) pour le réaménagement des friches industrielles. Les friches industrielles consistent en des propriétés industrielles et commerciales abandonnées, inoccupées ou sous-exploitées, où l’activité par le passé s’est traduite par la contamination réelle ou perçue de l’environnement ainsi que l’abandon et la détérioration d’immeubles. Le PAC pour le réaménagement des friches industrielles comporte un cadre complet de programmes incitatifs, notamment le Programme de subventions pour la remise en valeur de sites et le Programme de réduction des droits exigibles pour les permis de construire.

La Société d’aménagement de Beechwood-Sud a présenté une demande de subvention pour la remise en valeur des friches industrielles en vue du nettoyage du 100, rue Landry, propriété de 3,91 hectares actuellement inoccupée. À cette propriété se trouvait jadis une aciérie (la Dominion Bridge).

L’aciérie Dominion Bridge a exercé ses activités à cette propriété de 1909 à 1970. Elle y a laissé des matériaux de remblai dans la construction de lignes de collecte principales et le nivellement global du terrain. Les matériaux de remblai (conformément à l’évaluation environnementale de site de phase II par l’entreprise Golder Associates) ont subi l’incidence de fortes concentrations de métaux et de quantités infimes d’hydrocarbures et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ces matériaux, qui couvrent toute la superficie du site, se situent à une profondeur allant de 1 à 2 mètres sous la surface du sol.

Le site répond aux critères de « friche industrielle », aux termes du PAC pour le réaménagement des friches industrielles de la Ville.

Le présent document a pour objet la présentation, au Comité et au Conseil pour fins d’approbation, de la demande de subvention pour la remise en valeur du 100, rue Landry.

ANALYSE

Le Programme de subvention pour la remise en valeur de sites consiste en une subvention axée sur la hausse des taxes foncières, laquelle résulte du réaménagement de la propriété.

Les subventions correspondront à 50 % de la portion municipale de la hausse des taxes foncières qui résulteront du réaménagement. Ces subventions seront versées chaque année pendant au plus dix ans ou jusqu’à ce que le total des versements de subvention corresponde au total des coûts admissibles, la période la plus courte étant retenue. La Ville ne versera la subvention annuelle qu’une fois les taxes foncières acquittées intégralement chaque année.

Les éléments de coût que sont l’évaluation environnementale du site, l’assainissement et la gestion des risques dans une subvention approuvée en vue de la remise en valeur du site peuvent s’appliquer aux redevances d’aménagement à verser, sous réserve de l’approbation du Conseil. La réduction maximale des redevances d’aménagement correspond à 50 % de ces éléments de coût.

Le Programme de réduction des droits exigibles pour les permis de construire procure un autre incitatif, sous forme de subvention, correspondant à 30 % des droits versés pour le permis de construire d’un projet pour lequel est approuvée une subvention en vue de la remise en valeur du site. Cette subvention est versée à titre d’élément d’une subvention en vue de la remise en valeur du site.

La demande de subvention du 100, rue Landry

La documentation qu’il faut présenter à la Ville dans le cadre d’une demande de subvention pour la remise en valeur de sites est répertoriée dans le Document 2. Après avoir passé en revue la demande de subvention, le personnel de la Ville a jugé qu’elle répondait intégralement aux critères.

Assainissement proposé / gestion des risques

La démarche d’assainissement du site consistait à établir les critères axés sur les risques propres au site à certaines parties du site pour ensuite procéder à l’assainissement des autres parties du site en fonction de critères généraux, conformément à la partie XV.1 de la Loi sur la protection de l’environnement ainsi que des règlements et normes y afférent.

L’incidence de la contamination du site est confinée à la matrice du sol, de sorte que le sol contaminé sera retiré par excavation puis déplacé vers un site d’enfouissement homologué par le ministère de l’Environnement. Tous les matériaux contaminés sur le site entrent dans la catégorie des déchets solides non dangereux. L’entreprise Golder Associates évalue à près de 95 000 tonnes la quantité de matériaux contaminés qu’il faut retirer du site. Le ministère de l’Environnement a accepté la démarche proposée en vue de l’assainissement du site, de l’évaluation des risques et de la gestion des risques.

Plan de réaménagement proposé

Le 24 octobre 2006, la Ville a approuvé la demande de réglementation du plan d’implantation ayant trait au 100, rue Landry. Cette demande comporte trois tours d’habitation, soit deux immeubles d’appartements de 20 étages et un immeuble de 9 étages comportant 193 appartements pour aînés. Elle englobe également 60 immeubles collectifs en bande (maisons en rangée superposées) de même que 76 maisons en rangée.

Coûts admissibles à la subvention en vue de la remise en valeur du site

Aux termes du guide du Programme de subvention pour la remise en valeur de site, le demandeur doit présenter divers documents techniques qui serviront à déterminer l’admissibilité et les coûts admissibles à la subvention en vue de la remise en valeur du site. Après avoir passé en revue la demande, le personnel a déterminé que le total des coûts admissibles à la subvention en vue de la remise en valeur de cette friche industrielle s’établit à 7 573 250 $. De ce montant, les coûts admissibles au Programme de dispense des redevances d’aménagement en cas de contamination s’établissent à 5 100 000 $. La ventilation des coûts admissibles figure au Document 3.

Calcul de la subvention pour la remise en valeur de site et de la dispense des redevances d’aménagement

Compte tenu qu’il est précisé dans le PAC pour le réaménagement des friches industrielles de la Ville d’Ottawa que le total de l’ensemble des subventions et dispenses de redevances d’aménagement ne doit pas dépasser 50 % du coût de remise en valeur des terrains et immeubles en question, le plafond des coûts admissibles s’établit à 3 786 625 $.

En fonction des formules que comporte le PAC approuvé, la dispense des redevances d’aménagement est de 2 555 000 $ et la subvention en vue de la remise en valeur du site s’établit à 1 231 625 $. Les calculs figurent dans le détail au Document 4.

Aux fins de l’évaluation de la hausse de taxe municipale ultérieure la plus élevée et de la période de remboursement la plus précoce de la subvention, il est présumé dans l’exemplification du présent document que la première phase sera intégralement terminée d’ici trois ans. La première phase est celle pendant laquelle la plus grande partie de l’aménagement a lieu. La deuxième phase correspond à la fin de la construction de l’une des trois tours d’habitation. Les hypothèses détaillées et les calculs figurent au Document 5. Si le programme de construction se maintenait à ce rythme, le remboursement de la subvention pour la remise en valeur se ferait en trois ans.

En réalité, il se peut que certaines parties de l’aménagement dans chacun des éléments prennent davantage de temps à terminer, de sorte que le remboursement de la subvention dépendra concrètement de la vitesse à laquelle l’aménagement se termine. La période prévue au programme s’étend jusqu’à dix ans à partir du premier versement ou jusqu’à ce que la subvention annuelle ait permis de payer tous les coûts admissibles, la période la plus courte étant retenue.

Au fil des ans, bien qu’il y ait eu plusieurs propositions de réaménagement du 100, rue Landry, aucune de ces propositions ne s’est concrétisée à cause des importantes entraves financières à surmonter dans la mise en œuvre des projets de quelque type que ce soit à ce site.

Avantages tirés par la collectivité

Avantages économiques

Dans l’ensemble, l’incidence économique de l’aménagement proposé est évaluée à 100 millions de dollars. Au chapitre de la construction, ce montant se rapporte à 136 maisons en rangée ou maisons en rangée superposées, à 385 appartements et à 193 logements pour aînés. Pendant la période d’assainissement et de construction, d’importants avantages économiques directs ou indirects se feront sentir dans l’économie de la région sous forme de salaires versés, de matériaux et de services de construction ainsi que de location de matériel, vu l’ampleur du projet d’aménagement. Ces avantages économiques s’étendront pendant la période de construction, soit de trois à cinq ans. Selon les évaluations, près de 800 années-personnes au titre de l’emploi direct et 1 400 années-personnes au titre de l’emploi indirect résulteront de ce projet pendant la période de construction.

Une fois terminées la construction et l’occupation par étapes, plus de 700 nouveaux ménages (1 200 personnes) aux revenus, modes de vie et besoins d’achat variés contribueront, par l’achat de produits et services, à injecter de nouveaux capitaux dans le village avoisinant de Beechwood et les quartiers en périphérie (comme ceux situés le long du chemin Montréal ou au centre-ville).

Aux termes de la nouvelle évaluation résidentielle, plus de 172 millions de dollars s’ajouteront au relevé d’évaluation des impôts fonciers une fois le projet à maturité. Selon le personnel, une hausse de plus de 1 million de dollars par année aux impôts fonciers municipaux est à prévoir, après déduction de la subvention pour la remise en valeur de site. Il s’agit d’une hausse considérable par rapport aux impôts municipaux actuels de l’ordre de 22 000 $ par année.

En outre, ce projet rapportera à la Ville plus de 2,54 millions de dollars en valeur actuelle sous forme de redevances d’aménagement, de droits d’aménagement autres et de droits de permis de construire.

ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DE LA VILLE

La gestion de la croissance et de l’urbanisme compte parmi les priorités des orientations stratégiques de la Ville. L’intégration de la nouvelle croissance sans heurts aux communautés établies constitue un objectif important.

En règle générale, la densification résidentielle permet d’atteindre les objectifs globaux de gestion urbaine de la Ville qui s’inscrivent dans une croissance sensée; plutôt que d’opter pour l’étalement des limites de service (vers de nouveaux emplacements), elle permet une réutilisation accrue des investissements actuels en infrastructures municipales. Le plan actuel et approuvé quant à l’aménagement du 100, rue Landry intègre de nombreux principes de développement durable tels que l’établissement de construction et d’espaces de stationnement compacts, le raffermissement du lien entre l’aménagement résidentiel à densité élevée et le transport en commun de même que la prestation de logements supplémentaires au sein de la collectivité urbaine actuelle. Dans l’ensemble, le fait de favoriser la densification résidentielle de friches industrielles comme celle du 100, rue Landry comporte également de nombreux avantages économiques, sociaux et environnementaux favorables aux quartiers avoisinants et à l’économie du milieu.

RÉPERCUSSIONS ENVIRONNEMENTALES

Une fois approuvée la subvention en vue de la remise en valeur du site, celle‑ci favorisera le réaménagement de cette friche industrielle et permettra d’appuyer les principes de gestion de la croissance de la stratégie Ottawa 20/20. Elle favorisera également une gestion responsable des aspects de l’environnement de la Ville, conformément à la Stratégie environnementale, afin d’assurer l’évaluation, l’assainissement ou la gestion des risques en bonne et due forme des sites contaminés avant leur aménagement. Le réaménagement des friches industrielles compte parmi les stratégies fondamentales de promotion des réinvestissements dans les secteurs urbains actuels et de réduction du besoin d’étalement vers de nouveaux emplacements. L’assainissement et le réaménagement des friches industrielles contribuent à l’atteinte de l’objectif « air, eau et terre propres » de la Stratégie environnementale.

CONSULTATION

s.o.

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

Conformément au PAC pour le réaménagement des friches industrielles, si la présente demande de subvention pour la remise en valeur du site est approuvée, la Ville fournira au propriétaire une subvention correspondant à 50 % de la hausse des taxes municipales. Dans ce cas‑ci, la subvention maximale s’établira au total à 1 231 625 $. Le versement de cette subvention serait calculé annuellement puis versé chaque année jusqu’à ce que le total des coûts admissibles soit repayé, ou au plus pendant dix ans, la période la plus courte étant retenue. Cette subvention annuelle pourrait être remboursée au plus tôt d’ici environ trois ans. La Ville se mettrait alors à recueillir et à retenir la partie municipale complète de la hausse de taxe.

Aux termes du Programme de subvention pour la remise en valeur de sites, le calcul de la subvention annuelle versée par la Ville au propriétaire est fondé sur la hausse de taxe générée par l’aménagement attribuable au programme d’incitatifs financiers dans le réaménagement des friches industrielles.

La Ville retiendra 15 % de la hausse de taxe municipale par année en concomitance avec la période visée par la subvention, jusqu’au remboursement intégral des coûts admissibles. Les fonds qui en résultent seront déposés dans un compte de leadership municipal. À l’exemple d’un fonds renouvelable (compte de capital), celui‑ci servira à appuyer la Stratégie de remise en valeur des friches industrielles. Les fonds de ce compte serviront à offrir diverses subventions ne s’appuyant pas sur les impôts fonciers, tel qu’il est décrit dans la Stratégie et le PAC, ou à couvrir les coûts des ETP des Services financiers.

Aucune taxe ne fera l’objet d’un remboursement en 2007. Puisque les éléments approuvés dans le présent projet seront mis de l’avant en 2008, la Division des recettes passera en revue les calculs des impôts ayant fait l’objet d’un remboursement. Ce projet compte parmi ceux pour lesquels la Division des recettes au sein des Services financiers nécessitera un nouveau poste EPT. Ce poste exigé par les Services financiers sera financé au moyen du compte de leadership municipal.

Les lignes directrices de transition, approuvées et adoptées par le Conseil municipal aux termes du PAC pour le réaménagement des friches industrielles, permettent la prise en compte des propositions reçues avant le 16 janvier 2007 aux termes de l’ancien programme d’exemption des redevances d’aménagement. Dans ce cas‑ci, le demandeur avait présenté sa demande en août 2006, conformément aux dispositions de ce programme. Sous réserve d’une autorisation par voie de motion du Conseil, les règlements actuels ayant trait aux redevances d’aménagement prévoient une exemption en versement des droits propres à la croissance dans le réaménagement aux terres contaminées, ci‑après appelées friches industrielles. Ce règlement ne fait pas l’objet d’un plafond obligatoire de l’aide financière pertinente, de sorte que la dispense maximale aux redevances d’aménagement aurait couvert l’intégralité des coûts admissibles d’assainissement du site (5 111 000 $) ou jusqu’au maximum des redevances d’aménagement payables, lequel est évalué à 3 695 000 $ en redevances d’aménagement non recueillies dans le cas de ce site, si ce maximum est autorisé au titre des dispositions de la transition.

En outre, puisque le demandeur a consenti à ce que sa demande soit prise en compte aux termes de la subvention pour la remise en valeur des friches industrielles plutôt que des dispositions de transition, la dispense aux redevances d’aménagement, si elle est approuvée, s’établirait à 2 555 000 $. Le demandeur sera encore tenu de rembourser le solde des redevances d’aménagement évalué dans l’aménagement intégral de ce site au moment de la délivrance des permis de construire. Ce solde est évalué à 1 140 000 $.

La diminution des redevances d’aménagement constitue un incitatif économique considérable dans la promotion du réaménagement et de la revitalisation des friches industrielles. L’approbation du présent rapport pourra se traduire par une réduction à des recettes de redevance et d’aménagement évaluées à 2 555 000 $ qui ne seront pas payables au moment de la délivrance des permis de construire.

La réduction ne peut être compensée par une hausse aux droits des autres catégories (Loi sur les redevances d’aménagement, 1997, L.O. 1997, chap. 27, art. 5(6) par. 3). Toute réduction à la collecte des redevances d’aménagement qui résulte d’une exemption peut entraîner un manque à gagner dans le financement à l’appui des projets axés sur la croissance. Ce manque à gagner sera traité dans l’examen quinquennal du règlement sur les redevances d’aménagement comme l’exige la loi.

DOCUMENTS À L’APPUI

Document 1      Plan de révision

Document 2      Exigences des demandes de subvention pour remise en valeur

Document 3      Coûts admissibles aux subventions pour remise en valeur

Document 4      Calcul de la subvention pour remise en valeur et de la dispense des redevances d’aménagement

Document 5      Évaluation des prochaines hausses d’impôts fonciers de la Ville et de la subvention municipale annuelle payable

DÉCISION

La Direction des services juridiques doit préparer l’entente de subvention pour la remise en valeur des friches industrielles

La Direction des services du bâtiment du Service de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement recevra un avis selon lequel les responsables de l’aménagement aux propriétés ne sont pas tenus de verser des redevances au moment de la délivrance des permis de construire, jusqu’à concurrence de 2 555 000 $ en redevances d’aménagement qui s’appliqueraient habituellement. Cependant, les responsables devront payer ces redevances d’aménagement une fois que ce montant est atteint au moment de la délivrance du permis de construire, conformément au barème pertinent des droits de redevances d’aménagement.

Le Service de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement et la Direction des services financiers du Bureau du directeur municipal doivent concevoir une démarche administrative globale dans la mise en œuvre d’un programme d’incitatifs financiers pour le réaménagement des friches industrielles, notamment en ce qui concerne la présente demande.

Le Service de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement doit faire le suivi du rendement de la présente demande de subvention puis préparer à ce sujet un rapport d’étape dans le cadre du rapport annuel de suivi du réaménagement des friches industrielles présenté au Conseil.

Le Service de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement doit signaler la décision du Conseil aux propriétaires et demandeurs (Neil Malhotra, Société d’aménagement de Beechwood-Sud, 201, avenue Gladstone, bureau 2001, Ottawa ON, K2P 0Y6) ainsi qu’au vérificateur (C. Warren Stroud, 486, avenue Gladstone, Ottawa ON, K1R 5N8).

 


PLAN DE RÉVISION                                                                                             DOCUMENT 1

                     Le 4 juin 2007                                                               100, rue LANDRY


EXIGENCES DES DEMANDES DE SUBVENTIONS
POUR REMISE EN VALEUR
                                                                               DOCUMENT 2

On a conçu un guide du Programme de subvention pour la remise en valeur de sites dans le cadre de l’administration du programme des incitatifs financiers relatifs aux friches industrielles. Ce guide montre aux demandeurs les exigences détaillées afin de remplir une demande complète pour prise en compte de l’aide financière par la Ville aux termes du programme de subvention. Le demandeur doit présenter divers documents techniques qui détermineront son admissibilité et les coûts admissibles à la subvention pour la remise en valeur. Voici les documents qu’il faut présenter :

Le demandeur (propriétaire inscrit) ou l’agent qui agit au nom du propriétaire inscrit est tenu de remplir toute la demande, d’apposer toutes les signatures nécessaires et de faire la déclaration sous serment.

 


COÛTS ADMISSIBLES AUX SUBVENTIONS POUR
REMISE EN VALEUR
                                                                                           DOCUMENT 3

Voici l’estimation des coûts admissibles à la subvention pour remise en valeur du 100, rue Landry :

 

Coûts admissibles

Coût réel ou estimé

1

Études environnementales

131 000 $[1]

2

Assainissement environnemental

4 250 000 $

3

Remblai propre et nivellement

275 000 $

4

Contrôles environnementaux et d’ingénierie conformément au plan de travail, à l’évaluation de travail et à l’évaluation des risques

300 000 $

5

Suivi, tenue et mise en fonction des travaux d’ingénierie, conformément au plan de travail et à l’évaluation des risques

150 000 $

6

Primes d’assurance en matière d’environnement

4 000 $

 

Total des coûts admissibles à la dispense des RA en cas de contamination

5 110 000 $

7

Coût de l’étude de faisabilité du projet

10 000 $

8

Versement de 30 % des droits de permis de construire estimés[2]

400 000 $

9

Amélioration de l’infrastructure sur place, dont les services d’eau, les égouts sanitaires et les installations de gestion des eaux pluviales

1 456 000 $

10

Construction ou amélioration de l’infrastructure extérieure aux lieux, si nécessaire, pour permettre l’assainissement et la remise en valeur de la propriété

597 250 $

 

Total des coûts admissibles à la subvention pour remise en valeur

7 573 250 $

Compte tenu des données ci‑dessus, le total des coûts admissibles à la subvention de remise en valeur des friches industrielles s’établit à 7 573 250 $. De ce montant, 5 110 000 $ sont admissibles à la dispense des redevances d’aménagement en cas de contamination[3].


CALCUL DE LA SUBVENTION POUR REMISE EN VALEUR ET

DE LA DISPENSE DES REDEVANCES D’AMÉNAGEMENT                        DOCUMENT 4

Il est précisé dans le PAC pour le réaménagement des friches industrielles à Ottawa que le total de l’ensemble des subventions et dispenses de redevance d’aménagement ne doit pas dépasser 50 % du coût de remise en valeur desdits terrains et immeubles.

1

Total des coûts admissibles – tiré du document 3

7 573 250 $

2

Total du plafond à 50 % de la ligne 1

3 786 625 $

3

Évaluation des redevances d’aménagement (RA)

3 695 000 $

4

Total des coûts admissibles à la dispense des RA tiré du document 3 –total des points 1 à 6

5 110 000 $

5

Plafond à 50 % de la ligne 4 – dispense des redevances d’aménagement*

2 555 000 $

6

Redevances d’aménagement payables moins le montant à la ligne 5 (ligne 3 -ligne 5)**

1 140 000 $

7

Plafond des coûts admissibles moins la dispense des RA (ligne 2 ‑ ligne 5)

1 231 625 $

8

Total de la subvention pour la remise en valeur payable

1 231 625 $

* La dispense maximale des redevances d’aménagement correspond à 50 % des éléments de coût de ligne 4 si le site se trouve en région prioritaire. Or, le site se trouve à tout juste 400 mètres du chemin Montréal, lequel constitue un « couloir prioritaire de transport en commun » ainsi qu’un « couloir de transport en commun rapide à venir ». Cet endroit répond aux critères de secteur prioritaire aux termes du PAC pour le réaménagement des friches industrielles, de sorte que la dispense maximale de 50 % peut s’appliquer.

La dispense de redevances d’aménagement s’établit à 2 555 000 $ (ligne 5 ci‑dessus).

Les redevances d’aménagement payables sont de 1 140 000 $ (ligne 6 ci‑dessus).

** Une fois approuvée la subvention pour la remise en valeur, les éléments de coût que sont l’évaluation, l’assainissement et la gestion des risques environnementaux d’un site peuvent s’appliquer aux redevances d’aménagement payables, sous réserve de l’approbation du Conseil.

Le total de la subvention de remise en valeur payable est de 1 231 625 $ (ligne 8 ci‑dessus).


ÉVALUATION DES PROCHAINES HAUSSES D’IMPÔTS FONCIERS

DE LA VILLE ET DE LA SUBVENTION MUNICIPALE ANNUELLE
PAYABLE
                                                                                                                 DOCUMENT 5

Impôts fonciers et taux d’imposition foncière préalables au projet

L’évaluation de la valeur actuelle (2007) du 100, rue Landry s’établit à 1 283 000 $ et entre dans la catégorie des immeubles d’habitation. Les impôts fonciers, qui s’établissent actuellement à près de 25 802,33 $ sont ventilés comme suit :

Tableau 1

Partie de l’impôt foncier municipal

22 415,21 $

Partie de la taxe scolaire

3 387,12 $

Rajustement du plafond d’imposition

0

Total de l’impôt foncier préalable au projet

25 802,33 $

L’impôt foncier est payé intégralement.

Compte tenu de la valeur d’évaluation postérieure au projet préparée par Deloitte & Touche S.R.L.[4], telle que présentée dans le cadre de la demande, on a évalué qu’une fois tout le projet terminé, la valeur d’évaluation de la propriété, postérieure au projet et qui englobe tous les immeubles, s’établira à près de 173 101 000 $ (dollars de 2007).

La ventilation s’établit comme suit :

76 maisons en rangée (propriété franche)[5]

25 152 000 $

60 maisons en rangée superposées (copropriété)[6]

13 644 000 $

Immeuble d’habitation en copropriété de 195 logements[7]

54 390 000 $

Immeuble d’habitation en copropriété de 190 logements

52 915 000 $

Résidence pour aînés de 193 logements[8]

27 000 000 $

TOTAL, valeur d’évaluation post. à la construction

173 101 000 $

Dans un tel projet d’envergure, les étapes d’aménagement dépendront de l’état du marché. Le demandeur a précisé que la première étape du projet s’amorcera vers la fin de l’année et son achèvement pourra nécessiter de deux à trois ans. La première étape englobe 76 maisons en rangée, 60 maisons en rangée superposées, une tour d’habitation de 195 logements de même qu’une résidence pour aînés de 193 logements. La deuxième étape comporte l’achèvement d’un immeuble d’habitation de 190 logements.

Aux fins de l’évaluation des hausses ultérieures à l’impôt municipal pendant la période de remboursement à l’étude, il est présumé que tous les éléments ci‑dessus dans la première étape seront terminés en trois ans. En réalité, il se peut que des points d’aménagement dans chacun des éléments soient menés à terme après cette période; cela dit, si l’aménagement du lieu se faisait rapidement, le tableau ci‑dessous refléterait cette situation.

Il importe de souligner que la hausse de taxe constitue une estimation et qu’elle donne une orientation quant à l’ampleur du paiement possible le plus élevé, dans l’hypothèse où tout le travail aux immeubles est terminé et réévalué et que les impôts fonciers ont été prélevés et acquittés en trois ans.

Aux termes de l’administration du programme de subvention, les subventions à verser seront fondées sur l’évaluation foncière réelle (y compris la résolution des appels) par la Société d’évaluation foncière des municipalités (SÉFM) aux propriétés améliorées. Le taux d’imposition actuel s’appliquerait. Pour avoir droit à un remboursement de la taxe, il faudrait payer les impôts intégralement pendant un an puis se conformer à toutes les modalités, à la satisfaction de la Ville, telles que précisées dans l’entente juridique conclue entre la Ville et le demandeur. Ce remboursement sera plafonné à 50 % de la partie municipale de la hausse aux impôts fonciers au cours de la période préalable au projet pendant laquelle l’impôt foncier municipal est payé.

Le programme s’étend pendant au plus dix ans à partir du premier versement ou jusqu’à ce que la subvention annuelle permette de couvrir tous les coûts admissibles, la période la plus courte étant retenue.

Tableau 2

Impôt foncier municipal et taux d’imposition foncière annuel postérieur au projet – étape I

Type de logement

Évaluation estimée

Taux d’imposition municipal*

Impôt municipal estimé

76 maisons en rangée

25 152 000 $

0,9307 %

234 089 $

60 maisons en rangée superposées

13 644 000 $

0,9307 %

126 984 $

Tour d’habitation – 195 logements

54 390 000 $

0,9307 %

506 207 $

Maison pour aînés

27 000 000 $

0,9307 %

251 289 $

TOTAL

120 186 000 $

 

1 118 569 $

* Catégorie d’imposition des immeubles d’habitation et des logements résidentiels. En 2007, ces deux catégories comportaient les mêmes taux d’imposition.

Prochaine hausse de taxe municipale évaluée = prochaine taxe municipale évaluée moins le pourcentage de taxe municipale préalable au projet (2007). Autrement dit, 1 118 569 $ (du tableau 2) ‑ 22 415 $ (du tableau 1) = 1 096 154 $.

Une fois déterminée la prochaine hausse de taxe municipale, compte tenu du facteur de subvention de 50 % (telle qu’établie par le Conseil dans le PAC), la subvention annuelle s’établirait à 548 077 $. La grille de versement possible se trouve dans le tableau suivant.

Tableau 3 Grille de subvention pour la remise en valeur

Année

Hausse de l’impôt municipal

($)

Facteur de subvention

Subvention municipale

($)

Total cumulatif

 

($)

1

1 096 154 $

50 %

548 077 $

548 077 $

2

1 096 154 $

50 %

548 077 $

1 096 154 $

3

1 096 154 $

50 %

135 471 $

1 231 625 $

Dans l’administration de cette subvention, chaque rangée sera calculée chaque année en fonction de la nouvelle évaluation, du taux d’imposition, des impôts payés et de la hausse réelle de l’impôt municipal de façon à établir le versement réel de la subvention. Si la première étape de l’aménagement se termine en trois ans, le versement de la subvention se limitera à trois ans. La grille réelle de versement s’étendra vraisemblablement au‑delà de cette période, mais en aucun cas au‑delà de dix ans à compter du premier versement.

Tableau 4 Estimation des changements à l’impôt foncier municipal – conditionnelle à l’étape I

Année

Imposition actuelle

Nouvelle imposition

Hausse à l’impôt municipal

Subvention de 50 %

15 % au FRLMFI*

Recettes

1

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

548 077 $

82 211 $

465 866 $

2

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

548 077 $

82 211 $

465 866 $

3

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

135 471 $

20 320 $

940 363 $

4

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

5

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

6

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

7

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

8

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

9

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

10

22 415 $

1 118 569 $

1 096 154 $

 

 

1 096 154 $

TOTAL

224 150 $

11 118 56 9 $

10 096 154 $

1 231 625 $

184 742 $

9 545 173 $

* FRLMFI – Fonds renouvelable de leadership municipal des friches industrielles

Nouvelle portion d’impôt foncier municipal (hausse d’impôt) de l’année 1 à 10

$10,096,154

Valeur de la subvention pour la remise en valeur de l’année 1 à 3

1 231 625 $

Contribution au FRLMFI en fonction de la hausse d’impôt de l’année 1 à 3

184 742 $

 

Nouvelle portion nette de l’impôt foncier municipal de l’année 1 à 10

 

9 545 173 $

 




Brownfields rehabilitation grant application-
south beechwood development corporation -
100 landry street (File no. f18-04-07-land)

Demande de subvention pour la remise en valeur
des FRICHES industrielLEs - société d’aménagement
de Beechwood sud - 100, rue Landry (no de dossier
F18‑04‑07-land)

ACS2007-PTE-POL-0043                                                            Rideau-Vanier (12)

 

Mr. J. Phelan, Planner, Economic and Environmental Sustainability Branch, spoke to a PowerPoint slide presentation, which served to provide Committee members with an overview of the staff report.  A copy of this presentation is held on file with the City Clerk.

 

Messrs. N. Malhotra, A. Goldberg and J. Burghot were in attendance to respond to members’ questions on behalf of the applicant, South Beechwood Development Corporation.

 

Responding to questions from Councillor Wilkinson, Mr. Malhotra indicated he believed they had paid approximately $360,000 per acre for the property and that the site was about 10 acres.  Mr. Phelan confirmed that the sale of the land had taken place in 2006 and was for a total of $3.6M.  This came to about $373,000 per acre because the site was slightly less than 10 acres. 

 

Councillor Wilkinson believed land in the area was otherwise selling for up to $1M per acre.  Mr. Malhotra was unsure whether or not there was any comparable historical data with respect to land sales in the area.  However, he noted that they had gotten involved with this piece of property several years hence and therefore, he submitted that current sales were probably not relevant. 

 

Councillor Wilkinson indicated she was not opposed to giving support under this policy for the clean-up and development of brownfield sites.  However, she was opposed to giving an advantage to one developer over another because of a municipal grant.  She believed this was a very advantageous area in which to develop because of its proximity to the Rideau River and the downtown core, factors she believed would increase the resale value.  Mr. Malhotra indicated they had been marketing the site for several months and he reported they were facing challenges because of its current contamination.  He maintained this created concerns for potential buyers and therefore it affected the resale price.  Furthermore, he maintained there was an inherent risk for a developer in taking on a brownfield site.  This was recognized through the policy framework and through similar policy frameworks adopted in other jurisdictions.  He acknowledged that this program created an advantage for developers willing to take on brownfields.  However, he maintained that if the City’s objectives were to have brownfield sites cleaned-up and to promote in-fill, then the program was also beneficial to the City. 

 

Responding to a further question from Councillor Wilkinson, Mr. Malhotra confirmed that they had purchased the subject land prior to Council approving the current policy.  However, he maintained that there had been a brownfield policy in place prior to that, under the City’s Official Plan, under which at least three projects had received full development charge relief.

 

Councillor Wilkinson referenced items 9 and 10 in Document 3 of the report; costs for “upgrading on-site infrastructure, including water services, sanitary sewers and stormwater management facilities” and costs for “constructing/upgrading off-site infrastructure where required to permit remediation, rehabilitation of the property”.  She maintained that these were costs normally incurred in development, whether on a brownfield site or not.  Mr. Malhotra acknowledged that some of them were costs the developer would normally incur.  However, he maintained that in developing on a brownfield site, the costs were higher because of the different controls required with respect to risk assessments and the treatment of materials. 

 

Councillor Wilkinson asked for information on the difference in the cost of servicing this site versus the cost of servicing a greenfield site.  Although he could not provide exact figures, Mr. Burghot noted that the costs of servicing this site would be approximately $2M whereas he estimated that servicing a similar greenfield site might cost $1.2M to $1.4M.  However, he noted that in this case, on-site services would benefit the existing community in terms of stormwater flow, upgrading infrastructure and the creation of new intersections to reduce cut-through traffic.  He indicated this was a very complicated urban site and the factors that made this site work would also be beneficial to the community. 

 

Councillor Wilkinson failed to understand why a new intersection should be included in the eligible costs under this program since that type of infrastructure would be required in any new development at the developer’s cost.  Furthermore, she maintained this was not the only complicated site in Ottawa and that others were going ahead without financial assistance from the City.  She re-iterated that she was not opposed to giving some assistance to developers taking on brownfield sites.  However, she noted this was a lot of money and she struggled with trying to come up with what were relevant costs and what were not.  She submitted that when Committee and Council discussed the policy, members were told each application would come forward and Council would be able to decide whether or not to give assistance and what level of assistance to give.  In closing, she indicated she would be moving a motion at the appropriate time.

 

When asked to comment on the Councillor’s observations, Mr. R. Mackay, Acting Director of Economic and Environmental Sustainability, began by confirming this was a very complex site to develop, which was the reason it had been vacant for a number of years.  He submitted this developer was taking on significant risk and he was looking for some incentive.  He noted Council approved this program, which included the eligibility of the costs outlined at items 9 and 10 in Document 3 of this report.  Therefore, this developer had applied to this program with the expectation that these would be eligible servicing costs.  To the Councillor’s point, he acknowledged this was typically a cost that flowed through the developer back to the homebuyer.  However, he indicated that if one looked at the various brownfield policies adopted in jurisdictions across Ontario, others were more aggressive than what Ottawa Council had approved.  He urged members to consider this in their decision. 

 

Mr. Phelan maintained the objective of the policy was to encourage intensification and re-development on some of these very difficult, signature sites.  Therefore, he submitted some of these costs had been added as an incentive so that developers would take on the significant risks associated with developing on brownfield sites.  He noted that in this case, the property was a former industrial site and therefore there would be additional servicing costs because of the need to remove old infrastructure and replace it with new.

 

Responding to a question from Mayor O’Brien, Mr. Phelan confirmed that this application was completely compliant with the Council-approved policy.

 

Councillor Bédard indicated there were only two other sites in the area possibly due for re-development, both of which were also contaminated.  He submitted both of these were waiting to see what would happen with this application before moving forward with their own.  Therefore, he stated this was setting the precedent.  He discussed the need for new development in this area and in particular, he stressed the need for new housing to be affordable. 

 

In response to a question from Councillor Bédard, Mr. Phelan confirmed that in 2004, when Council approved its Development Charges By-law, a specific exemption was added to deal with sites that were contaminated.  Although there were no guidelines with respect to how it should be applied, there was a provision to allow for development charges to be exempted for contaminated sites.  He advised that, under the provisions of the Development Charge By-law, the developer would be eligible for approximately $3.695M in development charge exemptions.  However, because the developer had applied under the new policy, they were eligible for a $2.2M reduction in development charges and a $1.2M grant from tax increments.

 

Responding to a question from Mayor O’Brien, Mr. Mackay indicated he believed the developer could still apply for the exemption provided in the Development Charge By-law but that they had instead chosen to apply under the new policy.

 

Councillor Bédard added that the developer had chosen to apply under the new policy at the City’s request.  He stressed that, had the developer applied under the provision in the Development Charge By-law, they would have been eligible for a higher grant.

 

Responding to questions from Councillor El-Chantiry, Mr. Phelan confirmed that the recommendations before Committee were compliant with the Council-approved policy framework.  He further advised that under the policy, the City paid the lower of either estimate costs or actual costs.  Therefore, if costs escalated for whatever reason, the City would not have to pay more than what was outlined in the report and in the ensuing legal agreement.

 

Responding to a further question from Councillor El-Chantiry, Mr. R. O’Connor, City Solicitor, also confirmed that the report before Committee was in total compliance with the Council-approved policy.

 

Councillor Wilkinson introduced a motion to delete items 9 and 10 from Document 3 of the report, reducing the amount of the grant by about $1M, and to amend recommendations 1 and 3 of the report accordingly.  She maintained that every site had to be serviced during development and she could not see why the City would subsidize these servicing costs.  She re-iterated that when the policy was debated, it was made clear that every application would come to Committee and Council and approval would be discretionary.  She agreed that the City should offset costs associated with remedial work.  However, she had a problem with subsidizing normal servicing costs when, in other areas, developers were paying huge amounts of money to service properties.  She re-iterated her belief that this site offered tremendous advantages for the developer in terms of its proximity to the river and the downtown core.  Although she agreed that this development was important for the area, she maintained that the City had a money crunch and therefore had to be reasonable in how it helped.

 

Councillor El-Chantiry asked for a staff comment on the motion.  Mr. Kirkpatrick felt the question came down to the policy background in terms of why off-site servicing and lateral servicing costs had been included in the rehabilitation grant program but not in the Development Charge By-law exemption clause.

 

Ms. N. Schepers, Deputy City Manager of Planning, Transit and the Environment, stressed that the brownfield strategy was an incentive program, intended to encourage the clean-up and development of contaminated sites.  In terms of what costs were eligible, she indicated this policy was modeled on other brownfield policies, although it was less generous than some of the others across Ontario.  She indicated she had met with the proponent and asked that they apply under the new policy rather than the previous grant system.  She noted this was the first application to come through the new program and it was before Committee and Council to assess whether Council was comfortable with it.  She re-iterated that it was an incentive and intended to offset costs.  She confirmed, as had been stated by the developer, that there were increased costs associated with the infrastructure on this site.  She acknowledged that in developing a greenfield site, such costs would be borne by the developer.  However, she submitted this was a trade-off.  It was about offering a holistic package of incentives.

 

Mayor O’Brien wondered if Councillor Hume, as Chair of the Planning and Environment Committee, could comment on this matter.

 

Councillor Hume maintained Council had approved a policy framework and that it was about meeting the City’s public policy goals.  He noted these sites took an incredibly long time to come to fruition and that this was based on the policy framework approved by Council.  He referenced the work and the planning that went into development and grant applications and he expressed concerns about the message it would send to the development community if, the first time an application came to Committee, members decided to change the City’s level of support.  He argued that such a change would not give any long-term stability to the policy approved by Council in its drive to achieve Official Plan goals. 

 

Responding to a question from Councillor Hume, Mr. Mackay confirmed that the grant would all come from tax increment financing, based on the increased taxes for the site.

 

Councillor Hume inquired as to the reason for bringing each application forward to Committee and Council.  Mr. Phelan indicated the intention was that, because some of these grants were significant, staff felt Council would want to see each one in order to approve or reject them based on the policy.  He also noted that, should Council find there were too many, there could be some delegation to staff.

 

Councillor Hume surmised this was in an effort to be transparent and to show that the City was meeting its public policy goals.  He maintained the intent was not for Committee and Council to decide to eliminate some component of the grant outside of changing the policy.  Mr. Mackay confirmed that this was not contemplated and suggested this spoke to the Councillor’s earlier point with respect to the signal it would send to the development community.

 

Councillor Bloess recalled the previous lengthy discussion with respect to the policy and submitted that it was back before Committee in terms of what would be an appropriate level of subsidy for this particular project.  He believed part of the unease related to the fact that the purchase had been done considerably in advance of when the City finally nailed down the numbers and how the policy would unfold.  He submitted that in this case, the land was acquired at a discounted price because of the contamination. 

 

Responding to questions from Councillor Bloess, Mr. Mackay confirmed that the figures outlined in the report acted as a subsidy to have the site developed.  However, he maintained that prior to Council approving the brownfield redevelopment strategy, a program existed in the context of the Development Charge By-law.  Speaking to Councillor Wilkinson’s earlier suggestion that land in this area was selling for up to $1M per acre, he submitted this may be true of land on one of the main streets where there would be mixed use retail development.  However, for a 10-acre site in this location, he indicated that, based on staff’s knowledge, this developer had paid a reasonable fair market value for this land. 

 

In response to further comments from Councillor Bloess, Mr. Phelan acknowledged that some of the costs outlined in the report were normal costs associated with development.  However, he re-iterated these had been included in the policy as eligible costs in order to provide an additional incentive to encourage these sites to move forward. 

 

Councillor Bédard discussed some of the history of this site and the fact that, in the spirit of working with the community, the developer had made changes.  He noted that the original proposal was for a 30-story, a 25-story and a 16-story apartment building.  There was discussion at the community level with respect to the intensity and density of the site.  As a result, the developer agreed to two 20-story buildings and one 9-story building.  Furthermore, the developer agreed to have all work done off the Vanier arterial in order to avoid going down Landry.  He maintained that these changes had already affected the site’s profitability.  He noted this was a very large property and that 95,000 tonnes of pollutants had to be removed.  He submitted the objective of the brownfield policy was to have contaminated sites cleaned-up and to encourage intensification, noting that a lot of work had gone into the policy.  He re-iterated the developer could have applied under the previous program and been eligible for 100% development charge exemption.  However, because this new policy had been approved by Council and it was advantageous for the municipality, the developer was asked to apply under the new program.  The Councillor re-iterated that this was a precedent and other developers were waiting to see how it would be handled.  In closing, he re-iterated the importance of this development to the community and the importance of keeping it affordable and he submitted that reducing the grant would only force the developer to increase sale prices, thereby reducing the affordability.  He urged Committee to stick with the policy, which had been debated at length.  He reminded members that in the original proposal, staff had recommended 100% funding but that Committee and Council had reduced that to 50%. 

 

Responding to a question from Councillor Deans, Mr. Phelan confirmed Councillor Bédard’s last comment; that the original proposal had been for 100% funding but Council had reduced it to 50%. 

 

Councillor Deans stated this was her point; staff initially came forward with something members felt was too great an incentive and Council reduced it.  The current report was the first test of the new policy and she agreed that other developers were waiting to see how this was handled before coming forward with their own applications.  She maintained that this policy was in place to provide an incentive for developers to take on contaminated sites, clean them up, develop them and create a greater tax base for the City.  Therefore, she did not agree with the notion of looking at market values and then adjusting the policy based on purchase prices.  She urged Committee to accept the recommendations in the report and move forward.

 

Responding to questions from Councillor Desroches with respect to costs already incurred by the developer, Mr. Phelan indicated some of the eligible costs had already been incurred because they related to work needed to determine the magnitude of the contamination.  He explained that environmental investigations and the preparation of a plan of action were eligible costs but that they had to be done up-front. 

 

Councillor Desroches indicated he agreed with the program and the criteria as approved by Council and that he would support this application. 

 

Councillor Wilkinson believed she would not have support for her motion.  However, she was not prepared to withdraw it because she felt it was the right thing to do.  Having said that, she asked that staff compile data with respect to extra servicing costs due to site contamination and report back to Committee. 

 

Mayor O’Brien asked that the Councillor submit her request as an inquiry at the end of the meeting.

 

At this juncture, Committee voted on the motion.

 

Moved by Councillor M. Wilkinson

 

That items 9 and 10 of Document 3 in the report be deleted from eligible costs such that the capping figure would be $2,760,000 and that recommendations 1 and 3 of the report be amended to reflect this figure.

 

                                                                                                 LOST

 

YEAS (3):     R. Bloess, G. Brooks, M. Wilkinson

NAYS (6):    D. Deans, E. El-Chantiry, S. Desroches, P. Hume, R. Jellett, Mayor O’Brien

 

Committee then voted on the report recommendations.

 

That the Corporate Services and Economic Development Committee recommend Council:

 

1.   Approve the Brownfields Rehabilitation Grant Application submitted by South Beechwood Development Corporation, owner of the property at 100 Landry Street, for a Brownfields Rehabilitation Grant not to exceed $1,231,625, payable to South Beechwood Development Corporation over a maximum of ten (10) years, subject to the establishment of, and in accordance with, the terms and conditions of the Brownfields Rehabilitation Grant Agreement;

 

2.   Direct staff to enter into a Brownfields Rehabilitation Grant Agreement with South Beechwood Development Corporation establishing the terms and conditions governing the payment of the Brownfields Rehabilitation Grant, for, and redevelopment of, 100 Landry Street, satisfactory to the Deputy City Manager, Planning, Transit and the Environment, the City Solicitor and, the City Treasurer; and

 

3.   Resolve to exempt the proposed redevelopment at 100 Landry Street by South Beechwood Development Corporation from paying future development charges up to a maximum of $2,555,000, under Section 7(t) of the Development Charges By-law 298-2004, and under the Guideline for the Development Charge Reduction Program due to Site Contamination, approved by Council March 28, 2007.

 

                                                                                                            CARRIED

 

 



[1] Coût réel engagé jusqu’à présent.

[2] La valeur de construction du réaménagement proposé s’établit à près de 100 millions de dollars. Les droits des permis de construire correspondent à 13,50 $ par tranche de 1 000 $ ou à une partie de la valeur de construction de l’évaluation estimée du travail proposé.

[3] Le maximum que la Ville versera sera fondé sur le moindre des montants réels versés ou des coûts évalués, lesquels pourront être vérifiés par la Ville.

[4] L’expert-conseil en impôt foncier s’est servi de trois méthodes de calcul de l’évaluation ultérieure en fonction du type de logement. Ce sont les mêmes méthodes dont se sert la Société d’évaluation foncière des municipalités dans le calcul des valeurs d’évaluation des propriétés en Ontario.

[5] Les maisons en rangée en propriété franche sont évaluées au moyen du modèle d’analyse de régression multiple. Les données sur les ventes de maisons semblables sont analysées puis réparties selon la catégorie et le type de logement. Le prix de vente au pied carré est ensuite calculé puis appliqué à chaque quartier selon la catégorie, le type et l’âge.

[6] Les maisons en rangée en copropriété sont évaluées au moyen de l’approche par comparaison directe. La valeur de chaque logement est calculée au moyen des données sur les ventes, après quoi le prix de vente par pied carré est calculé puis appliqué à chacun des logements dans la société en copropriété.

[7] Les appartements en copropriété sont évalués au moyen de l’approche par comparaison directe. La valeur de chaque logement est calculée au moyen des données sur les ventes, après quoi le prix de vente par pied carré est calculé puis appliqué à chacun des logements dans la société en copropriété.

[8] Les maisons pour aînés sont évaluées au moyen de la démarche d’évaluation en fonction du revenu. Le revenu pour chaque chambre sert à obtenir le potentiel de revenu brut, après quoi les dépenses sont déduites puis la portion restante du revenu net est capitalisée pour en arriver à une valeur indiquée. Les estimations s’appuyaient sur les données de vente de maisons pour aînés du même type.