2.       RAPPORT SUR LES SERVICES EN FRANÇAIS

 

REPORT ON FRENCH LANGUAGE SERVICES

 

 

recommandations modifiées du ComitÉ

 

Que le Conseil :

 

1.         Reçoive le rapport 2005-2007 sur les services en français ; et

 

2.         Que tous les services municipaux élaborent un plan d’action annuel pour la prestation des services en français, doté de mesures d’évaluation et de contrôle.

 

 

committee Recommendations as amended

 

That Council:

 

1.         Receive the 2005-2007 Report on French Language Services; and

 

2.         That all municipal departments prepare an annual action plan for the delivery of French language services, supported by evaluation and control measures.

 

 

 

Documents

 

1.   Rapport du Directeur des services municipaux daté le 27 août 2007 (ACS2007-CMO-CCB-0016).

 

2.   Extrait de l’ébauche du procès-verbal du 4 septembre 2007 (suit la version française de ce rapport et disponible seulement en anglais).

 

 

Documentation

 

1.   City Manager's report dated 27 August 2007 (ACS2007-CMO-CCB-0016).

 

2.   Extract of Draft Minute, 4 September 2007 (follows the French version of this report and available in English only).

 


Rapport au / Report to:

 

Comité des services organisationnels et du développement économique

Corporate Services and Economic Development Committee

 

et au Conseil / and Council

 

le 27 août 2007 / 27 August 2007

 

Soumis par / Submitted by: Kent Kirkpatrick

Directeur des services municipaux / City Manager

 

Personne-ressource /Contact: Pierre Pagé, greffier de la Ville / City Clerk

580-242, poste / ext: 22408 / Pierre.Page@.ottawa.ca

 

 À l’échelle de la ville / City-wide

 

Réf. : ACS2007-CMO-CCB-0016

 

This report is also available in English.

 

OBJET :         RAPPORT SUR LES SERVICES EN FRANÇAIS

 

SUBJECT:     REPORT ON FRENCH LANGUAGE SERVICES

 

 

RECOMMANDATION DU RAPPORT

 

Que le Comité des services organisationnels et du développement économique recommande au Conseil de recevoir le rapport 2005-2007 sur les services en français.

 

 

REPORT RECOMMENDATION

 

That the Corporate Services and Economic Development Committee recommend Council receive the 2005-2007 Report on French Language Services.

 

 

RÉSUMÉ

 

Ce rapport présente un bilan de la prestation de services en français à la Ville d’Ottawa, du 1er janvier 2005 au 31 mars 2007, tout en soulignant les défis à relever au cours des années à venir.

 

Au cours de la période couverte par ce rapport, la Ville a réalisé certains progrès. Par exemple, elle a augmenté le nombre de places francophones subventionnées en garderie et elle a publié un premier guide des activités de loisirs en français.

 

Malgré ces exemples, l’offre active de services en français à la communauté et aux membres du personnel de la Ville présente encore des défis. Le français doit notamment être mieux intégré à tous les événements organisés par la Ville et des efforts supplémentaires sont nécessaires pour accélérer l’utilisation du français comme l’une des deux langues de l’administration municipale.

 

Le rapport indique aussi que le projet visant la désignation de postes devant être occupés par des personnes possédant un degré spécifique de bilinguisme se poursuit. On prévoit qu’environ 20 % de tous les postes de la Ville seront ainsi désignés. Aucun employé ne perdra son emploi à la suite du processus de désignation.

 

Les programmes de formation en langue seconde continuent de connaître un grand succès; les taux de réussite (93,7 %) et de satisfaction (84 %) y sont très élevés. Six des 12 cadres supérieurs devant suivre de la formation linguistique se sont prévalus de ce service en 2006 et 2007.

 

Depuis la fusion municipale, le volume des textes à traduire n'a cessé de croître. Ainsi, entre 2005 et 2006, on note une augmentation de plus de 9 %. De façon générale, la qualité des textes en français continue de s'améliorer, bien que les ressources disponibles obligent la Ville à ne réviser qu’une faible portion des textes traduits par les fournisseurs externes. Deux nouveaux outils viendront sous peu appuyer le travail du Service, soit un logiciel de routage des travaux et une banque de textes informatisées.

 

L’entente avec le ministère du Patrimoine canadien visant à améliorer les services en français à la Ville d’Ottawa a été reconduite jusqu'au 31 mars 2007. Cette entente a principalement permis d’améliorer et d’augmenter la traduction et l'interprétation simultanée, de réaliser une importante mise à niveau du programme d'éducation en langue seconde, de mener plusieurs études sur les meilleurs modes de livraison des services en français, de réaliser un inventaire des services offerts en français aux sans-abri et aux locataires vulnérables et de financer les activités du projet Aide aux entreprises.

 

Le rapport conclut que la prestation de services en français doit être encore mieux intégrée à l’ensemble des procédures de la Ville. À titre d’exemple, il souligne que la Politique de bilinguisme de la Ville demande que tous les services municipaux préparent un plan annuel sur la prestation de services en français, appuyé de mesures d’évaluation et de contrôle. De tels plans permettraient à l’ensemble des services de rencontrer leurs responsabilités quant à l’offre active de services en français à la communauté et aux membres du personnel.

 

 

CONTEXTE

 

Le paragraphe R.1.7 de la Politique de bilinguisme, adoptée par la Ville d'Ottawa le 9 mai 2001, indique que des rapports d’étape sur la mise en œuvre de la politique de bilinguisme doivent être soumis au Conseil pour examen. Deux rapports de suivi ont donc été présentés au Conseil municipal en novembre 2002 et en juillet 2005.

 

Le présent rapport présente un bilan des mesures prises et des résultats obtenus pour la période du 1er janvier 2005 au 31 mars 2007. Il souligne également les défis immédiats et futurs à relever concernant la mise en œuvre de la Politique de bilinguisme à la Ville d’Ottawa.

 

Ce rapport ne présente pas un bilan des activités déployées par les divers services municipaux et le personnel de la Ville, ni ne donne un aperçu de la grande variété de services en français qui sont offerts quotidiennement. Il détaille plutôt les activités touchant :

·         la Division des services en français (DSF);

·         le processus de désignation de postes bilingues;

·         les programmes de formation en langue seconde et les ateliers de perfectionnement professionnel en français;

·         le Service de traduction;

·         les services d’interprétation simultanée;

·         l'entente établie entre la Ville et le ministère du Patrimoine canadien;

·         le projet Aide aux entreprises.

 

 

DISCUSSION

 

Mise en œuvre de la Politique de bilinguisme et développement de services en français

 

La Division des services en français a pour mandat premier de voir à la mise en œuvre de la Politique de bilinguisme. À ce titre, la DSF :

·         agit comme centre d’expertise auprès des divers services municipaux sur des questions liées au bilinguisme et à la prestation de services en français;

·         formule à l’intention des représentants élus et de l’administration municipale des avis quant à la qualité, la disponibilité et l'accessibilité des services en français;

·         diffuse des renseignements sur la Politique de bilinguisme et sa mise en œuvre;

·         coordonne les services centralisés de traduction et d'interprétation simultanée;

·         maintient à jour la banque terminologique de la Ville;

·         réalise des recherches documentaires et d'archives de nature diverse;

·         tisse des liens étroits avec la communauté francophone;

·         reçoit et traite les plaintes du public et du personnel concernant les services en français;

·         gère, au nom de la Ville, les ententes établies avec le ministère du Patrimoine canadien.

 

Synthèse

Les deux dernières années ont vu la réalisation d'importants progrès dans le domaine des services en français à la Ville d'Ottawa.

 

Par exemple, en juillet 2006, le Conseil municipal a adopté un plan de rattrapage qui fera que la Ville subventionnera un nombre proportionnel de places francophones en garderie d’ici 2010, et ce, grâce à l'injection de 2,3 millions de nouveaux dollars.

 

De plus, la Direction des parcs et loisirs a annoncé l’année dernière la mise sur pied d'une nouvelle structure de planification et de prestation de programmes récréatifs en français. Le groupe de travail, formé de partenaires et de deux employés municipaux, a pour tâche de coordonner et d'améliorer les services offerts en français par la Ville et ses partenaires. Grâce à leurs efforts, la Ville a publié la première édition de Mon guide francophone des loisirs, qui donne la liste des services offerts en français par la Ville et ses partenaires. Le modèle de gestion retenu par les services récréatifs pourrait être repris et adapté à d'autres secteurs de l'activité municipale. La Ville devrait pouvoir mesurer les avantages de ce guide (augmentation des activités offertes; augmentation des inscriptions) d’ici 2008.

 

La Direction du logement de la Ville et la DSF ont participé à la création de la Coalition pour prévenir l'itinérance chez les francophones d'Ottawa (CPIFO). Ce réseau vise à améliorer les services offerts en français aux sans-abri et aux locataires vulnérables. En novembre 2006, la CPIFO a organisé un forum communautaire sur l'itinérance, sa première activité d'envergure. Elle travaille actuellement à un inventaire des services en français aux sans-abri qui sera accessible sur internet.

 

Durant les premiers mois de 2007, un projet pilote dit de « rédaction parallèle » en santé publique a permis de revoir et d'adapter des textes traduits afin de les rendre plus faciles à lire et d’assurer qu’ils rencontrent les besoins des groupes ciblés. Ce projet s’est déjà révélé un succès dans un domaine où même les meilleures traductions ne sont pas aussi efficaces que des textes conçus et écrits dans la langue des lecteurs visés. La rédaction parallèle devrait être aussi utile dans d’autres domaines d’éducation ou d’information du public.

 

Depuis 2005, le travail s'est poursuivi relativement à toutes les questions liées à la dotation au sein de la fonction publique municipale. Ces questions sont traitées plus en détail dans la section intitulée Projet de désignation des postes bilingues, un aspect clé de la mise en œuvre de la Politique de bilinguisme.

 

Il est important de noter qu’en octobre 2006 la Cour supérieure de l'Ontario a rendu son verdict dans la poursuite intentée contre la Ville d'Ottawa visant à faire déclarer la Politique de bilinguisme discriminatoire et inconstitutionnelle. La Cour a débouté le plaideur de son argumentation et jugé, que la politique était appliquée de façon « juste et raisonnable », notamment en matière de désignation de postes bilingues.

 

Le premier Rendez-vous francophone du maire d’Ottawa, qui a eu lieu à l’hôtel de ville le 21 mars 2007, constitue un autre exemple des progrès réalisés dans le domaine des services en français. Cette réception a donné l’occasion de lancer un nouveau site internet élaboré par la Ville en collaboration avec plusieurs partenaires communautaires. Ce site, intitulé Raconte-moi Ottawa, souligne la contribution des francophones à l'histoire d'Ottawa. Il sera bientôt accessible en ligne, en français et en anglais.

 

Durant la période couverte par ce rapport, la Ville a continué d’améliorer ses relations avec la communauté francophone, notamment en participant à des réseaux, des événements et des forums communautaires, ainsi qu'en appuyant le travail du Comité consultatif sur les services en français (CCSF). Les membres de la DSF ont été appelés à faire de nombreux exposés qui ont aidé à entretenir le dialogue entre la communauté et certains secteurs de l'activité municipale.

 

Par ailleurs, la DSF a le mandat de recevoir et de traiter les plaintes concernant les services en français reçues du public et des membres du personnel municipal. En 2005, la DSF a reçu 32 plaintes, comparativement à 30 en 2006. Lorsqu'elle enquête sur une plainte, la DSF a pour mandat de voir à faire corriger la situation litigieuse, tout en cherchant à en éviter la récurrence. Pour ce faire, elle propose des solutions possibles et, au besoin, des améliorations systémiques.

 

Malgré les progrès et les succès énumérés aux paragraphes précédents, la prestation active de services en français à la communauté et aux membres du personnel de la Ville représente encore un défi.

 

Par exemple, le nombre de cadres supérieurs qui suivent une formation en langue seconde afin de satisfaire aux exigences de leur poste devrait augmenter.

 

Le français doit être mieux intégré à tous les événements de la Ville, que ces derniers visent le grand public ou le personnel.

 

Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour accélérer l’utilisation du français comme l’une des deux langues de l’administration municipale.

 

Finalement, la prestation de services en français reste trop souvent imprécise, ce qui, comme on peut s’y attendre, compromet les résultats et décourage la demande. La Ville doit clairement définir la fonction visant à offrir de façon active des services en français au grand public et au personnel afin que les services et les employés comprennent quelle est leur responsabilité dans ce domaine. Comme le stipule la politique, l’offre doit être proactive; les niveaux de services en français ne doivent pas être fondés sur la demande actuelle, mais sur l’engagement de la Ville envers l’offre de services de qualité et d’accessibilité comparables dans les deux langues officielles. 

 

Défis à relever

·         Obtenir que tous les services préparent un plan d’action annuel en ce qui concerne la prestation de services en français, appuyé par des mesures d’évaluation et de contrôle;

·         élaborer un plan de mise en œuvre de la Politique de bilinguisme;

·         élaborer, pour les gestionnaires, des outils, des lignes directrices et des procédures afin de promouvoir les meilleures pratiques et d’améliorer l’offre proactive de services en français;

·         amener l’ensemble des services municipaux à reconnaître leurs responsabilités quant à l’offre active de services en français à la communauté et aux membres du personnel de la Ville, dans le cadre de leur travail quotidien et de la conception de programmes et de services;

·         démontrer que l’offre active de services engendre une demande accrue de la part du public et du personnel;

·         travailler conjointement avec les services municipaux de deuxième ligne pour une prestation toujours améliorée des services en français (p. ex., santé publique, financement communautaire, services aux sans-abri et aux locataires vulnérables, mesures d’urgence et services aux employés);

·         promouvoir la politique de bilinguisme auprès de l’ensemble du personnel municipal;

·         chercher à favoriser un dialogue encore plus soutenu entre la communauté francophone et les services municipaux;

·         gérer le traitement et le règlement des plaintes afin d’éviter leur récurrence et d’améliorer les services en français dans leur ensemble.

 

La désignation de postes bilingues

 

La Politique de bilinguisme requiert qu'un certain nombre de postes au sein de l'administration municipale soient désignés comme devant être occupés par des personnes ayant atteint ou en voie d'atteindre un degré prédéfini de connaissance en français et en anglais. C'est ce qu'on appelle les postes désignés bilingues.

 

Cette mesure est perçue comme le moyen par excellence d'assurer que des services sont offerts de façon proactive dans les deux langues aux résidents d’Ottawa et au personnel de la Ville.

 

Depuis 2002, la Ville travaille au Projet de désignation des postes bilingues qui, lorsqu’il sera achevé en 2007, sera suivi de procédures et de mécanismes devant régir la désignation continue.

 

Le Projet de désignation de postes bilingues

Le Projet de désignation sert tout d'abord à officialiser les procédures et pratiques en place depuis la fusion. Actuellement, plusieurs postes sont déjà officieusement désignés bilingues, ce qui permet à la Ville d'offrir déjà des services dans les deux langues officielles.

 

Le Projet comprend plusieurs étapes :

·         Tout d’abord, la révision du programme de formation en langue seconde et de ses outils d’évaluation a été effectuée en 2002 et 2003. La Ville a adopté une nouvelle échelle de compétence en langue seconde et s’est assurée que la formation linguistique était adaptée aux services, aux postes et à la terminologie de la Ville. Cette révision a aussi permis d’élaborer des formations propres à certains groupes de travail, par exemple les équipes des soins de longue durée. [1]

·         On a interrogé le personnel de chaque direction sur les méthodes d’interaction avec ses clientèles, soit le public et le personnel municipal.

·         En 2005 et 2006, une consultante en services linguistiques a évalué les données fournies par les divers services municipaux et a formulé une série de recommandations. La DSF a passé en revue ces recommandations.

·         Ces recommandations ont été distribuées aux divers services municipaux pour examen et validation. La DSF a préparé une trousse d’outils (FAQ, notes de discussion…) pour appuyer les directeurs et les gestionnaires dans ce processus.

·         À la suite de l'approbation des recommandations, les données sur les postes désignés et les profils linguistiques s'y rattachant seront enregistrés dans les banques de données de la Ville.

·         En préparation à la désignation continue, par exemple au fur et à mesure que des postes sont créés ou réorganisés, les Services aux employés ont préparé ou adapté plusieurs politiques et procédures sur la désignation, la dotation et la formation en langue seconde.

 

De plus, plusieurs initiatives ont été amorcées pour assurer le succès du projet de désignation de postes bilingues. Par exemple :

·         des groupes de travail ont été créés regroupant des membres des divers services municipaux, des Services aux employés, des Communications générales et de la DSF;

·         on a peaufiné l’échelle de niveaux de compétences linguistiques utilisée par la Ville et encore mieux arrimé le cursus de l'éducation en langue seconde à cette échelle, notamment en mettant l'accent sur l'expression orale et le travail à la Ville;

·         des profils linguistiques types ont été préparés et approuvés à partir de cette échelle;[2]

·         de nouveaux formulaires pour la dotation sont en préparation et les banques de données de la Ville ont été mises à jour de façon à pouvoir recevoir les renseignements concernant les postes désignés;

·         plusieurs présentations ont été faites aux équipes de gestion ainsi qu'aux représentants élus et aux syndicats.

 

Dans le cadre du Projet de désignation, tous les postes de la Ville d’Ottawa font l’objet d’un examen. Parmi les facteurs pris en considération dans la formulation des recommandations figurent les exigences de l’emploi, les besoins linguistiques des clientèles, leur dispersion

géographique, ainsi que le niveau et la méthode d’interaction avec le public et le personnel.

 

Il existe deux types de postes désignés :

·         un poste désigné requiert un niveau précis de compétence en français ou en anglais langue seconde; les candidats retenus qui ne répondent pas aux exigences en langue seconde au moment de l’embauche devront suivre une formation en langue seconde et réaliser des progrès;

·         un poste désigné à l’embauche requiert un niveau précis et immédiat de compétence en français ou en anglais langue seconde, au moment même de l’embauche; une telle désignation s’applique principalement aux services de première ligne offerts aux citoyens et au personnel ainsi qu’aux postes liés à la santé et à la sécurité; à titre d'exemple, on retrouve de tels postes dans les services à la clientèle et les services d'urgence.

 

Les membres du personnel occupant actuellement un poste qui sera désigné et qui ne répondent pas au profil linguistique de leur poste seront encouragés à suivre la formation linguistique pour améliorer leurs compétences en langue seconde. Si un employé entend prendre sa retraite dans moins de trois ans, il ne sera pas tenu de répondre aux exigences linguistiques d’un poste désigné.

 

Par souci d'efficacité, la Ville devra déployer les efforts requis pour embaucher et promouvoir – aux postes désignés bilingues – des personnes possédant déjà le profil linguistique.

 

Par ailleurs, conformément à la Politique de bilinguisme, tous les postes de gestion supérieure et de haute direction sont désignés bilingues à divers niveaux de compétence en langue seconde, ce qui représente environ 34 postes.

 

Aucun employé ne perdra son emploi à la suite du processus de désignation.

 

La Ville continuera d’embaucher et de promouvoir les candidats en fonction du mérite. Dans le cas des postes désignés bilingues, le « mérite » englobe les exigences en matière de compétence en langue seconde.

 

La désignation continue

Une fois le projet de désignation terminé, c'est aux gestionnaires des unités de travail qu'incombera la responsabilité de la désignation de postes bilingues. Il leur appartiendra de s'assurer qu'il y a suffisamment de postes bilingues au sein des équipes pour satisfaire aux exigences de prestation de service et assurer l’atteinte des objectifs fixés en matière de services en français et en anglais.

 

La Ville continuera d’embaucher et de promouvoir les candidats les plus compétents. Lorsqu’il s’agit d’un poste désigné, les compétences des candidats en langue seconde (français ou anglais) seront prises en compte. Le candidat le plus qualifié sera celui qui satisfait le mieux à l’ensemble des critères du poste. Cette politique s’appliquera également pour les postes de gestion supérieure.

 

Observation préliminaire

À la fin du Projet de désignation de postes bilingues, on prévoit qu’environ 20 % de tous les postes de la Ville seront désignés comme requérant un niveau de compétence en langue seconde. Par ailleurs, on a estimé qu’environ 30 % de la main-d’œuvre actuelle de la Ville est bilingue.

 

Il importe de se rappeler qu’aucun employé ne perdra son emploi par suite du Projet de désignation et qu’il s’agit d’officialiser la désignation de postes, et non pas de désigner des employés.

 

PROJET DE DÉSIGNATION DE POSTES BILINGUES

NOMBRE DE POSTES RECOMMANDÉS POUR CERTAINS SECTEURS

 

Secteur

Nombre total

de postes

Nombre recommandé de postes désignés

% recommandé

de postes désignés

Postes de gestion supérieure

35

35

100 %

Bureaux du directeur municipal et du vérificateur général

35

21

60,0 %

Services généraux

2 246

376

16,7 %

Urbanisme

et Gestion de la croissance

374

85

22,7 %

Services communautaires et de protection (incomplet)

3 649

1 085

29,7 %

Services et Travaux publics (incomplet)

2 486

122

4,9 %

TOTAL (incomplet)

8 790

1 689

19,2 %

 

 

Défis à relever

·         Achever le processus de validation des recommandations concernant la désignation initiale de postes;

·         obtenir l'approbation finale des résultats du Projet de désignation de postes bilingues en 2007;

·         effectuer d'autres actions de communication, notamment auprès des employés occupant un poste qui sera désigné;

·         enregistrer et maintenir à jour les données découlant du Projet de désignation et de la désignation continue dans les banques de la Ville;

·         amener les responsables de la dotation, autant les gestionnaires que les agents des Services aux employés, à intégrer la désignation des postes dans l'ensemble de leurs procédures;

·         anticiper, dès l'automne 2007, une demande accrue pour les cours de formation linguistique et pour les examens de compétence en langue seconde;

·         maintenir les mesures visant à favoriser l'embauche et la promotion de personnes bilingues à des postes désignés bilingues de façon à permettre aux diverses unités de travail d’atteindre leurs objectifs de service.

 

Éducation en langue seconde et formation professionnelle en français

 

ÉLS

Tout au cours de la période couverte par ce rapport, plusieurs membres du personnel municipal se sont prévalus des divers programmes d'éducation en langue seconde (ÉLS) offerts par la Ville. Ces personnes ont pu parfaire leurs connaissances et améliorer leurs compétences afin de mieux servir leurs clientèles.

 

Entre 2005 et 2007, la Ville a fini de consolider la structure des programmes d'ÉLS. Ainsi, en plus des cours autogérés et des cours privés, des cours en groupe sont offerts à 20 niveaux différents, allant de débutant à avancé. Chaque année, le Centre d’apprentissage des Services aux employés offre trois sessions de 12 semaines chacune à une trentaine de groupes de divers niveaux.

 

INSCRIPTIONS AUX PROGRAMMES D'ÉLS EN GROUPE

 

Session

Français langue seconde

Anglais langue seconde

Total

Janvier à mars 2005

249

3

252

Avril à juin 2005

256

18

274

Sept. à décembre 2005

251

18

269

Total 2005

756

39

795

 

 

 

 

Janvier à mars 2006

293

17

310

Avril à juin 2006

227

8

235

Sept. à décembre 2006

237

8

245

Total 2006

757

33

790

 

 

 

 

Janvier à mars 2007

206

9

215

 

 

 

 

 

Le tableau ci-dessus démontre que durant une session, 257 personnes en moyenne participent à des groupes de formation en langue seconde. Un peu plus de 95 % des participants sont inscrits à des cours de français.

 

Le taux de réussite dans les programmes d'ÉLS en groupe est très élevé, se situant en moyenne à 93,7 % comme en fait foi le prochain tableau.

 

TAUX DE RÉUSSITE AUX PROGRAMMES D'ÉLS EN GROUPE

 

Session

Nombre de participants

Participants ayant terminé la session

% de succès

Janvier à mars 2005

252

249

98,8 %

Avril à juin 2005

274

259

94,5 %

Sept. à décembre 2005

269

254

94,4 %

Total 2005

795

762

95,8 %

 

 

 

 

Janvier à mars 2006

310

296

95,4 %

Avril à juin 2006

235

218

92,7 %

Sept. à décembre 2006

245

209

85,3 %

Total 2006

790

723

91,5 %

 

 

 

 

Janvier à mars 2007

215

201

93,4 %

 

 

 

 

 

En raison de leur haut taux de succès (93,7 % pour la période du rapport), il n’est pas surprenant que 84 % des participants à des cours de groupe se soient dits « satisfaits » ou « très satisfaits » de leur expérience d'apprentissage. Environ 42 % des personnes ayant reçu de la formation linguistique de groupe ont rempli un questionnaire d'évaluation.

 

TAUX DE SATISFACTION AUX PROGRAMMES D'ÉLS EN GROUPE

 

Session

Participants « satisfaits » ou « très satisfaits »

Janvier à mars 2005

86 %

Avril à juin 2005

89 %

Septembre à décembre 2005

85 %

Total 2005

87 %

 

 

Janvier à mars 2006

76 %

Avril à juin 2006

82 %

Septembre à décembre 2006

78 %

Total 2006

79 %

 

 

Janvier à mars 2007

89 %

 

 

 

En plus de la formation en langue seconde offerte aux groupes, environ 35 personnes participent à de la formation autogérée aux niveaux intermédiaire ou avancé. La formation autogérée est conçue pour répondre aux besoins précis en formation des participants. 

 

Pour ce qui est des postes de gestion supérieure, la Politique de bilinguisme précise qu’ils doivent être occupés par des personnes ayant atteint un degré défini de compétence dans les deux langues officielles. La Ville propose aux titulaires de ces postes, qui en ont besoin, plusieurs options : des cours privés ou semi-privés, une formation en groupe, des programmes de formation intensive d’une ou deux semaines à temps plein ou des programmes d’immersion. Des tests linguistiques sont effectués annuellement, depuis 2006, pour établir si les cadres progressent afin de satisfaire aux exigences linguistiques de leur poste.

 

Ainsi, en janvier 2007, il a été établi que des 34 cadres supérieurs de la Ville :

·          15 rencontrent ou excédent le profil linguistique de leur poste;

·          4 sont exemptés de suivre de la formation linguistique parce qu’ils sont à moins de trois ans de leur retraite ou qu’ils occupent le poste de façon intérimaire;

·          15 doivent suivre de la formation en langue seconde.

 

De ce dernier groupe, il faut noter que :

·          12 se situent à un niveau intermédiaire ou avancé;

·          seuls six se sont prévalus de la formation mise à leur disposition au cours de 2006 et durant les trois premiers mois de 2007.

 

La formation offerte est axée sur quatre compétences langagières (compréhension, lecture, expression orale et écriture), mais, dans tous les programmes, la priorité est mise sur l'expression et la compréhension orale. De plus, tout l’apprentissage est lié aux situations et au vocabulaire de travail de la Ville.

 

Il est également à noter que l'échelle de compétence utilisée par la Ville en formation linguistique sert également à définir les compétences linguistiques rattachées aux postes désignés bilingues. Par conséquent, le titulaire d’un poste désigné, qui reçoit une formation linguistique, peut aisément établir la corrélation entre ses succès en apprentissage et les exigences langagières de son poste.

 

ÉCHELLE DES NIVEAUX DE COMPÉTENCE EN LANGUE SECONDE

 

Débutant 1 – Utilise quelques mots isolés et expressions mémorisées de deux ou trois mots avec beaucoup d'erreurs. Comprend quelques mots isolés, des phrases simples et courtes sur des sujets personnels énoncés lentement, avec répétitions fréquentes en face à face. Lit et comprend des mots sur des sujets familiers. Écrit des mots, avec beaucoup d'erreurs, sur des sujets personnels.

Débutant 2 – Utilise quelques phrases simples, indépendantes, avec beaucoup d'erreurs, sur des sujets personnels et généraux. Comprend des phrases simples sur des sujets personnels et généraux, énoncées lentement, avec répétitions fréquentes en face à face. Lit et comprend des mots et phrases simples et complexes dans des textes généraux courts. Écrit des mots et phrases simples sur des sujets personnels et généraux avec beaucoup d'erreurs.

Débutant 3 – Utilise des phrases simples et complexes liées entre elles sur des sujets personnels et généraux avec erreurs fréquentes. Comprend un discours simple et lent sur des sujets personnels et généraux, de même que sur quelques sujets liés au travail, avec répétitions fréquentes en face à face. Lit et comprend de courts paragraphes sur des sujets d'ordre général et quelques sujets liés au travail, avec clarification. Écrit des phrases simples et complexes sous forme de paragraphes sur des sujets personnels et généraux avec beaucoup d'erreurs.

Intermédiaire 1 – Utilise des phrases simples et complexes liées entre elles sur des sujets personnels et généraux ainsi que sur des sujets simples liés au travail avec erreurs fréquentes. Comprend un discours simple énoncé à une vitesse proche de la normale sur des sujets personnels et généraux ainsi que sur quelques sujets liés au travail avec répétitions fréquentes en face à face. Lit et comprend des paragraphes composés de phrases simples et complexes sur des sujets généraux et quelques sujets liés au travail avec clarification. Écrit des phrases simples et complexes sous forme de paragraphes sur des sujets généraux et quelques sujets liés au travail avec des erreurs de grammaire et d'orthographe fréquentes.

Intermédiaire 2 – Utilise des phrases complexes sur des sujets généraux et quelques sujets liés au travail avec erreurs fréquentes. Se fait comprendre dans quelques situations de travail routinières. Comprend un discours énoncé à vitesse normale sur des sujets personnels, généraux et quelques sujets liés au travail avec répétitions fréquentes dans des situations diverses. Lit et comprend le sens général de textes sur des sujets généraux et quelques sujets liés au travail. Écrit des phrases simples et complexes sur des sujets généraux et des sujets liés au travail avec des erreurs de grammaire et d'orthographe fréquentes.

Intermédiaire 3 – Utilise des phrases complexes sur des sujets généraux et liés au travail avec erreurs fréquentes. Se fait comprendre dans la plupart des situations de travail routinières. Comprend un discours énoncé à vitesse normale sur des sujets personnels, généraux et des situations de travail routinières dans des situations différentes avec répétition occasionnelle. Lit et comprend certains détails de textes sur une variété de sujets généraux et liés au travail. Écrit des phrases simples et complexes sur des sujets généraux et liés au travail avec de fréquentes erreurs de grammaire ou d'orthographe.

Avancé 1 – Utilise des structures complexes sur des sujets généraux et quelques situations de travail inattendues et complexes avec erreurs fréquentes. Se fait comprendre dans toutes les situations de travail routinières. Comprend un discours énoncé à vitesse normale sur des sujets personnels, généraux et liés au travail et parfois un discours rapide sur des sujets personnels et généraux. Lit et comprend la plupart des détails de textes sur divers sujets généraux et liés au travail. Écrit des phrases complexes sur des sujets généraux et liés au travail avec erreurs occasionnelles de grammaire et d'orthographe.

Avancé 2 – Utilise des structures complexes dans des situations générales et toutes les situations de travail avec erreurs fréquentes mais se fait toujours comprendre. Comprend une très grande partie d'un discours rapide sur des sujets personnels, généraux et liés au travail dans diverses situations. Peut faire face à quelques difficultés quand il s'agit de sujets liés au travail énoncés de façon peu claire. Lit et comprend les détails dans des textes complexes de nature générale et liée au travail. Écrit des phrases complexes avec un raisonnement détaillé sur des sujets généraux et liés au travail avec erreurs occasionnelles de grammaire ou d'orthographe.

Avancé 3 – Utilise des structures complexes dans toutes les situations avec erreurs occasionnelles. Comprend le discours rapide et peu clair sur des sujets d'ordre général et lié au travail dans toutes les situations. Lit et comprend tous les types de textes. Écrit des textes généraux et liés au travail avec quelques rares erreurs.

 

La Ville continue de peaufiner et de développer le matériel et les méthodes didactiques employés en ÉLS.

 

Ainsi, en 2005, la Ville lançait le programme « Apprentissage linguistique assisté par ordinateur (ALAO) ». Ce programme a pour base le logiciel Tell Me More et est offert dans quatre salles aménagées à cette fin au centre d’apprentissage. Durant chaque session, une vingtaine de groupes d'apprenants de niveaux débutant, intermédiaire et avancé utilisent l'ALAO lors de leur cours de français langue seconde puisque l'utilisation de l'ordinateur a été intégrée aux activités plus traditionnelles de formation.

 

Au cours des trois dernières années, le curriculum en formation linguistique a été mis à jour afin d’intégrer le matériel de la Ville (comme l’intranet) et de mettre l’accent directement sur les situations de travail à la Ville. 

 

Pour la première fois, à l'automne 2006, la Ville a offert des ateliers spécialisés d'une heure en prononciation.

 

Durant les premiers mois de 2007, on a également testé une nouvelle approche visant à offrir une formation en langue seconde à des groupes de travailleurs d'une même unité. On a pu ainsi mettre l’accent sur le vocabulaire et le fonctionnement propres à ces groupes.

 

La base de données de la Ville a été améliorée afin de permettre d'enregistrer des données plus complètes sur les progrès des apprenantes et des apprenants.

 

Dernièrement, l’atteinte des objectifs linguistiques a été incluse dans le Programme d’amélioration du rendement de la Ville pour les cadres supérieurs (directeurs et directeurs municipaux adjoints). Si aucun progrès acceptable n’est noté, les efforts en vue d’acquérir la maîtrise de la deuxième langue seront évalués à même les autres critères de mesure du rendement liés à l’augmentation du salaire. Un article à cet effet a été ajouté au formulaire d’accord de contribution individuelle.

 

Des mesures similaires devront être conçues pour les autres employés occupant un poste désigné.

 

De nouveaux critères d’accès à la formation linguistique ont été établis en anticipation d’une demande accrue comme suite au Projet de désignation des postes. Ainsi, les participants sont admis selon l'importance que revêt la formation linguistique dans l'exercice de leurs fonctions :

·          les personnes dont le poste est désigné bilingue, mais qui ne possèdent pas le niveau de compétence en langue seconde requis par leur poste;

·          les personnes dont le poste est désigné bilingue, qui satisfont aux exigences linguistiques de leur poste, mais qui souhaitent conserver ou perfectionner leurs aptitudes en langue seconde;

·          les personnes dont le poste n’est pas désigné bilingue, qui travaillent à la Ville d’Ottawa depuis au moins un an et qui souhaitent suivre des cours en langue seconde afin d'améliorer leurs compétences au sein de l’administration municipale.

 

Il est à noter que la Ville s’efforce de répondre à l’ensemble des demandes de formation linguistique qui lui sont soumises.

 

Finalement, la structure de gestion des programmes d'ÉLS a été consolidée au sein des Services aux employés et compte une personne et demie.

 

Défis à relever en ÉLS

·          gérer la demande accrue pour des tests et de la formation à la suite du Projet de désignation de postes bilingues;

·          s'assurer que les cours offerts répondent aux besoins des apprenants, notamment les cadres supérieurs;

·          offrir d’autres modes de prestation afin de satisfaire aux exigences opérationnelles (formation en soirée et la fin de semaine, apprentissage en ligne via l'intranet de la Ville);

·          élaborer des procédures en vue de surveiller les progrès en langue seconde des employés occupant un poste désigné.

 

Formation professionnelle en français

La Ville d'Ottawa continue d'offrir à son personnel, par le biais de son Centre d’apprentissage relevant du Service aux employés, des occasions de parfaire ses compétences dans plusieurs domaines. La plupart de ces ateliers sont offerts en français et traitent de sujets variés. Ces ateliers sont généralement très bien appréciés des participants.

 

De 2005 à 2007, la Ville a cherché à mieux annoncer les sessions en français en faisant plus de promotion, mieux ciblée vers les clientèles potentielles.

 

ATELIERS DE FORMATION PROFESSIONNELLE

OFFERTS EN FRANÇAIS

 

Période

Nombre d’ateliers

Nombre de participants

2005

9

40

2006

15

69

 

Défis à relever en formation professionnelle en français

·          Encore mieux promouvoir ce service, notamment dans le but d'offrir des ateliers en français à des équipes spécifiques de travail;

·          continuer de sonder les besoins et les motivations des membres francophones du personnel, en matière de formation;

·          maintenir une offre active dans le but de fidéliser la clientèle.

 

Traduction et interprétation simultanée

 

Traduction

Depuis la fusion municipale, le volume et la nature des textes à traduire n'ont cessé de croître. Les premières statistiques de 2007 semblent confirmer cette tendance. Pour autant, et avec essentiellement les mêmes ressources, le Service de traduction a largement réussi à respecter les échéanciers les plus serrés, même dans le cas de documents volumineux, techniques ou urgents.

 

DEMANDES TRAITÉES PAR LE SERVICE DE TRADUCTION

 

Période

Nbre de demandes traitées par les traductrices de la Ville

Nbre de demandes confiées aux pigistes

Nbre total de demandes

Nombre de mots

Janvier

à mars 2006

1 231

1 939

3 170

2 529 491

Avril

à juin 2006

1 044

2 355

3 399

2 012 722

Juillet

à sept. 2006

1 477

1 623

3 100

2 760 426

Octobre

à déc. 2006

1 292

2 149

3 441

2 181 174

Total 2006

5 044

8 066

13 110

9 483 813

 

 

 

 

 

Janvier

à mars 2007

1 006

2 475

3 481

1 001 332

 

Le nombre total de demandes de traduction et de révision gérées par le Service de traduction est passé de 12 056 en 2005 à 13 110 en 2006, soit une augmentation de plus de 9 %. [3] Pour le premier trimestre de 2007, le nombre de demandes est de 3 481, ce qui laisse entrevoir une autre augmentation de la demande.

 

Puisqu’une page de texte contient en moyenne 350 mots, la Ville aura donc traduit un peu plus de 27 000 pages de textes en 2006.

 

L’équipe de la traduction assure également le bon fonctionnement du service téléphonique Info-langue en répondant aux questions et en prodiguant des conseils linguistiques aux membres du personnel. Sur une période de 15 mois, du 1er janvier 2006 au 31 mars 2007, ce service a reçu 2 879 appels, soit environ 10 appels par jour ouvrable.

 

De façon générale, la qualité des textes en français continue de s'améliorer et les commentaires reçus des divers usagers le démontrent bien. Pour autant, les ressources disponibles obligent la Ville à ne réviser qu’une portion aléatoire des textes traduits par les fournisseurs externes. Actuellement, seuls certains textes à grande diffusion sont revus par le personnel de la Ville, ce qui vient souligner un important manque de ressources en révision et en terminologie.

 

De 2005 à 2007, l'accent a été mis sur l'efficacité du Service de traduction et une meilleure gestion de ses ressources. La création d'un poste de coordonnatrice, Traduction et Révision, s'insère dans cette perspective et a permis une refonte du service, en vue d'un fonctionnement toujours amélioré.

 

De plus :

·         les pigistes utilisés par la Ville ont reçu un meilleur encadrement, de sorte que le travail exécuté par ces fournisseurs externes s’est amélioré;

·         des efforts soutenus ont été réalisés pour standardiser les termes employés par la Ville, notamment les titres des services et des postes; le fruit de ce travail sera versé à la banque terminologique de la Ville, Lexis.

 

Depuis septembre 2006, tous les projets de traduction de la Ville sont placés sous la responsabilité du Service de traduction. Avant cette date, certains textes étaient envoyés directement aux pigistes par les divers services municipaux et, effectivement, ne faisaient l'objet d'aucun contrôle. La nouvelle procédure centralisée permet une meilleure coordination du travail et un meilleur suivi de chacun des textes. Il s'agit d'une étape de plus dans le but d'assurer la qualité des documents traduits et l'efficacité du fonctionnement du Service.

 

D'autres mesures ont été prises plus récemment dans le but d'accélérer le traitement des demandes, afin de respecter les échéanciers de plus en plus serrés. Ainsi, deux nouveaux logiciels viendront sous peu appuyer le travail du Service.

 

Le premier, en chantier depuis plus de deux ans, remplacera le logiciel d'aiguillage présentement utilisé pour assigner les textes aux traductrices maison et aux pigistes. Le nouveau logiciel de flux des travaux permettra de réduire le nombre d’étapes, tout en offrant un meilleur contrôle et des fonctions statistiques plus complètes.

 

Le deuxième logiciel est un outil permettant d'accélérer le temps consacré à la traduction comme telle. Constitué, à la base, d'une banque de textes, ce logiciel proposera aux traducteurs des extraits de textes déjà traduits, évitant ainsi que des phrases ou paragraphes identiques ou semblables ne soient retraduits.

 

Une période de rodage de ces deux logiciels est à prévoir. Des ressources en révision et en terminologie seront alors requises pour bien configurer les logiciels et les exploiter au maximum, si on espère réaliser des économies d'échelle à moyen et à long terme.

 

En 2007, un projet pilote a été réalisé au sein de l'équipe Santé publique Ottawa dans le but d'améliorer les communications écrites, diffusées en français. En utilisant diverses approches de rédaction, d'adaptation et de révision, ce projet a déjà atteint le succès.

 

Il demeure toutefois des défis de taille en matière de traduction.

 

Par exemple, trop peu de services prévoient le temps nécessaire à la traduction dans la préparation de leurs échéanciers. Ils imposent alors au Service de traduction des délais difficiles, voire impossibles, à respecter, ce qui risque d’hypothéquer la qualité des textes traduits.

 

Défis à relever en traduction

·          Bien utiliser les deux nouveaux logiciels pour continuer d'améliorer la coordination du service, mais surtout la qualité, l'uniformité et la pertinence des textes;

·          avoir les ressources requises pour verser à la mémoire de traduction des textes de grande qualité qui en constitueront la base et qui en assureront le succès;

·          avoir les ressources requises pour verser régulièrement à la base terminologique les nouvelles données disponibles;

·          s'assurer que les textes publiés en français par la Ville sont des outils efficaces de communication en augmentant le nombre de textes révisés et en encourageant l’utilisation d'un langage simple;

·          mieux tenir compte des caractéristiques des clientèles dans la préparation des textes en français;

·          gérer la demande accrue en traduction, sans compromettre la qualité des textes publiés;

·          accorder de meilleurs délais pour la traduction afin d’assurer la qualité et la disponibilité des documents en anglais et en français.

 

Interprétation simultanée

En 2005 et 2006, l’interprétation simultanée était disponible à environ 20 % des réunions et événements publics de la Ville, ce qui représente une augmentation de près de 50 % par rapport aux années précédentes.

 

Ce service semble être particulièrement apprécié lors des réunions du Conseil et lors des consultations, forums et événements publics organisés par la Ville et ses partenaires. Il permet aux résidents des deux groupes linguistiques de participer plus pleinement aux activités de la Ville.

 

Défis à relever en interprétation simultanée

·         Mieux anticiper les besoins pour cet outil lors des consultations et des événements de la Ville;

·         favoriser le dialogue entre les communautés et avec la Ville;

·         voir à ce que plus d’étudiants choisissent ce travail.

 

Accord entre Patrimoine canadien et la Ville d'Ottawa

 

Une première entente, signée entre le ministère du Patrimoine canadien et la Ville d'Ottawa en 2002, visait à améliorer la prestation des services offerts en français par cette dernière. L'entente prévoyait le versement, sur cinq ans, d'une somme totale de 2,5 millions de dollars à la Ville pour des activités prédéfinies. C'est à la suite de l'adoption, par la Ville, de la Politique de bilinguisme en mai 2001 et à la création à ce même moment de la Division des services en français que cette entente a été conclue.

 

Plus récemment, le Ministère octroyait une autre tranche de 500 000 $ et l'entente était prorogée pour une année, soit jusqu'au 31 mars 2007.

 

Selon les termes de ces ententes, la Ville s'engageait à présenter à Patrimoine canadien un plan d'affaires énumérant les activités prévues et un rapport d'activités résumant les résultats atteints au cours de chacune des années. Qui plus est, la Ville s'engageait à investir au moins 1,75 million de dollars dans les services en français au cours de chacune des années de l'entente.

 

C'est la DSF qui est responsable, pour la Ville, de gérer cette entente et d'en coordonner les activités.

 

En 2005-2006, les fonds reçus de Patrimoine canadien ont principalement servi à : [4]

·         améliorer et augmenter la traduction et l'interprétation simultanée;

·         réaliser une importante mise à niveau du programme d'éducation en langue seconde (ÉLS) et augmenter les occasions de formation professionnelle en français;

·         financer toutes les activités du projet Aide aux entreprises;

·         mener une étude sur les services de garde subventionnés par la Ville et souligner les carences inhérentes aux langues de service;

·         mener une étude sur les services récréatifs offerts en français et en anglais par la Ville;

·         permettre la poursuite du projet de désignation de postes bilingues, notamment en finançant les honoraires d'une consultante externe.

 

En 2006-2007, les activités de traduction, d'interprétation simultanée, d'ÉLS, de formation professionnelle, de désignation des postes ainsi que le projet Aide aux entreprises se sont poursuivies grâce à l'appui financier du gouvernement fédéral.

 

Dernièrement, d’autres activités se sont ajoutées à cette liste : 4

·         un projet pilote en rédaction et en adaptation de textes de santé publique en langage simple;

·         un inventaire informatisé des services offerts en français par la Ville et les autres intervenants aux sans-abri et aux locataires vulnérables;

·         la tenue, à l'hôtel de ville, d'une première activité de marque dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie, soit le premier Rendez-vous francophone du maire d’Ottawa, une activité appelée à se répéter au cours des prochaines années;

·         le lancement d'un site internet bilingue présentant du matériel didactique sur la contribution des francophones à l'histoire de la ville d'Ottawa; l'adresse du site est le www.racontemoiottawa.com;

·         une étude devant proposer des modèles et des procédures pour assurer l'excellence de l'ensemble des services offerts en français par la Ville; cette étude proposera notamment une démarche permettant à chacun des services de la Ville de se fixer des objectifs annuels pour la prestation de services améliorés en français;

·         un appui renouvelé à l'Association des municipalités françaises de l'Ontario (AFMO);

·         l'achat de logiciels spécialisés pour appuyer le fonctionnement et l'efficacité du Service de traduction.

 

Bilan général

Il est facile de constater que l’entente intervenue entre le ministère du Patrimoine canadien et la Ville d’Ottawa a permis, entre janvier 2002 et mars 2007, d’améliorer les services en français offerts par cette dernière à ses résidents, ainsi qu’aux membres de son personnel.

 

De manière générale, les fonds de cette entente ont permis :

·         d’augmenter le nombre et d’améliorer la qualité des services offerts en français;

·         d’augmenter le nombre de documents traduits, en particulier les nouveaux règlements municipaux harmonisés;

·         d’offrir plus fréquemment des services d’interprétation simultanée;

·         de revoir complètement le programme de formation linguistique en langue seconde;

·         d’amorcer le projet de désignation de postes bilingues;

·         de lancer le projet Aide aux entreprises et d’augmenter les services offerts aux entreprises;

·         de compiler de nouvelles données sur les services offerts en français en vue de permettre à la Ville d'atteindre ses objectifs de qualité et d'équité en la matière.

 

Les porte-parole du Ministère ont indiqué que la Ville d'Ottawa constitue, à bien des aspects, un modèle de prestation de services municipaux, notamment par ses pratiques exemplaires. Il se développe ici une expertise qui saura être utile à d'autres municipalités et institutions au Canada.

 

L’entente a également eu pour effet de faire évoluer la culture d’entreprise de sorte que le « fait français » est aujourd'hui plus régulièrement inclus dans les planifications stratégiques, les plans de travail et les mesures prises dans la poursuite des priorités de la Ville.

 

Défis à relever

·         Continuer de faire évoluer la culture d’entreprise;

·         donner suite à l'étude de modélisation;

·         plus précisément, amener chacun des services municipaux à produire un plan de travail annuel quant à la prestation de services en français;

·         accorder plus de place à la langue française au sein de l'administration municipale (procédures, avis, événements publics et pour le personnel…);

·         proposer de nouvelles avenues d'action et de développement pour les années à venir, tout en s'assurant de plus accuser de retards ou de reculs;

·         poursuivre l'entente avec le gouvernement fédéral; explorer la possibilité d'y adjoindre la province de l'Ontario et d'autres ministères fédéraux;

·         assurer une pérennité au projet « Aide aux entreprises ».

 

Le projet « Aide aux entreprises »

 

Entièrement financé par le ministère du Patrimoine canadien, ce projet vise à appuyer les commerces de détail et autres entreprises qui désirent améliorer leur service à la clientèle dans les deux langues. D'abord coordonné par la Division des services en français de la Ville (de 2002 à 2006), ce projet est passé sous l'égide du Regroupement des gens d'affaires de la capitale nationale (RGA) en 2006.

 

Jusqu'à présent, le projet s'est déroulé en quatre phases :

1)      2002-2003 – étude de besoins qui démontre l'intérêt des entrepreneurs à améliorer leurs services à la clientèle dans les deux langues et conception d'un programme susceptible de répondre aux besoins inventoriés;

2)      2004-2005 – durant la phase pilote du projet, des services de traduction et de formation sont offerts aux commerçants du marché By et du centre commercial St-Laurent;

3)      2005-2006 – le projet s'étend à de nouvelles zones commerciales du centre-ville et rejoint de nouveaux domaines d'activité économique, notamment en tourisme et en hôtellerie; de nouveaux partenaires appuient le projet;

4)      2006-2007 – la DSF confie la gestion du projet au RGA et continue d'en appuyer toutes les étapes importantes.

 

Le projet est dirigé par un comité de partenaires qui inclut notamment la Commission de la capitale nationale (CCN), le ministère des Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada (TPSGC), le ministère du Patrimoine canadien, des représentants d'associations commerciales, le Centre d'entreprenariat de la Ville et L'Amicale francophone.

 

En 2005-2006, afin de profiter de l'intérêt créé par la phase pilote, les visites d'entreprises, servant à la distribution de trousses de renseignements sur le projet, se sont intensifiées. Ainsi, plus de 1 200 visites ont été effectuées aux entreprises des centres commerciaux Rideau et des rues Rideau, Elgin et Sparks, en plus des visites de rappel au Marché By et au centre commercial St-Laurent. Ces visites ont permis la distribution de 500 trousses.

 

Au même moment, des visites ont lieu dans des commerces des rues Sussex, Elgin et Sparks auprès d'entreprises louant des espaces dans des édifices du gouvernement fédéral. Ainsi, la Commission de la capitale nationale a distribué par l’entremise de son gestionnaire immobilier 150 trousses du projet.

 

Au 31 mars 2006, le projet a été temporairement suspendu. Il a repris ses activités à l'automne, suite à un lancement le 25 octobre 2006 sous la présidence d'honneur du président de la CCN.

 

Le RGA a également initié plusieurs actions pour promouvoir le projet et ses services :

·         mise en ligne d'un site internet accessible à partir de l'adresse virtuelle du RGA;

·         publication de plusieurs annonces dans des revues et journaux;

·         création d'un kiosque d'information érigé aux événements du RGA et de ses partenaires.

 

En 2006-2007, le projet s'est entendu à de nouvelles zones commerciales, grâce à la collaboration de nouveaux partenaires :

·         l'équipe Orléans-Ottawa (envois aux membres);

·         le centre commercial Bayshore a effectué deux distributions de trousses à ses commerçants et s’est avéré une bonne porte d’entrée vers l’Ouest;

·         des contacts ont été établis avec les Zones d’améliorations commerciales (ZAC) de la rue Bank, de Barrhaven, du village de Carp, de Manotick, de la rue Preston, du village de Somerset, de la rue Sparks et de Westboro.

 

Durant cette même période, les services offerts aux entreprises sont demeurés essentiellement les mêmes, soit :

·         un service de traduction à « miniprix » où l'entreprise ne paye que 0,08 $ du mot;

·         des ateliers de formation linguistique en langue seconde, de deux à six heures et principalement offerts à des équipes de travail;

·         un appui au recrutement de personnel bilingue.

 

PROJET AIDE AUX ENTREPRISES – BILAN DES RÉSULTATS

 

Service

2004-2005

2005-2006

2006-2007

Total

Traduction

30 839 mots

37 765 mots

69 135 mots

161 956 mots

Formation linguistique

58 personnes

95 personnes

24 personnes

205 personnes

Trousses distribuées

812 trousses

1 015 trousses

786 trousses

3 274 trousses

 

Au début de 2007, on a procédé à une nouvelle évaluation du taux de satisfaction des entrepreneurs ayant reçu des services du projet. Ceux-ci se sont largement dits « très satisfaits » des services reçus et ont unanimement indiqué qu'ils n'hésiteraient pas à recommander les services du projet à leurs collègues.

 

La CCN estime qu'il y a eu une nette amélioration des services en français au centre-ville d’Ottawa. Pour sa part, le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux songe à reprendre la formule du projet Aide aux entreprises dans d'autres centres de l'Ontario et du Canada.

 

Défis à relever

Le plus grand défi demeure encore d'assurer la pérennité de ce projet. Le RGA, avec l'appui de la DSF, travaille à obtenir les fonds qui permettront de poursuivre le projet, tout en diversifiant les services et les zones d'activité. Un élément de solution pourrait être la mise à contribution de nouveaux bailleurs de fonds, notamment les ministères provinciaux et fédéraux à vocation économique.

 

 

CONSULTATIONS

 

Ce rapport a été soumis aux membres du Comité consultatif sur les services en français, qui a formulé plusieurs commentaires concernant :

·         le besoin d'un leadership plus actif dans l'ensemble de l’administration municipale, en commençant par la haute gestion, sur toutes les questions liées à la prestation de services en français;

·         le besoin de faire évoluer la culture d'entreprise de façon à ce que la Ville inclut toujours l'offre active de services en français dans toutes ses processus de travail, en particulier ceux liés à la conception et à la planification des services;

·         le besoin d'améliorer les services en français aux membres du personnel de la Ville de façon à influencer l'évolution de la culture d'entreprise et, en retour, améliorer les services à la communauté;

·         le besoin de corriger dans un délai acceptable les iniquités qui persistent dans la prestation de services en français;

·         le besoin de promouvoir systématiquement les services en français comme l'une des priorités fondamentales et générale de la Ville.

 

Dans la préparation de ce rapport, la DSF a consulté les Services aux employés.

 

Plusieurs directions sont en voie d’être consultées dans le cadre du Projet de désignation de postes bilingues. On leur demande de revoir et de valider les recommandations de postes pour leur direction.

 

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

Jusqu’au 31 mars 2007, la prestation de services en français par la Ville d’Ottawa a été facilitée par l'octroi d'une subvention reçue du ministère du Patrimoine canadien. Au cours des cinq dernières années, la subvention se montait en moyenne à 500 000 $ par année. La dernière subvention a pris fin le 31 mars 2007.

 

Les subventions étaient utilisées avant tout pour élaborer des modèles visant à améliorer l’élaboration et la prestation de services plutôt que pour les activités quotidiennes.

 

Bien que les démarches se poursuivent pour renouveler l'entente échue, la Ville pourrait avoir à augmenter les ressources humaines et financières qu'elle consacre aux services en français si elle entend maintenir et améliorer les niveaux actuels. Le non-renouvellement de la subvention pourrait signifier la fin du projet Aide aux entreprises.

 

 

SUITES À DONNER

 

À la suite de l’approbation de ce rapport par le Comité des services organisationnels et du développement économique et par le Conseil municipal, la Division des services en français prendra les mesures appropriées pour mettre en œuvre les programmes et projets exposés ci-dessus.

 

 

DOCUMENTATION À L’APPUI

 

Document 1 - Plan d’affaires 2004-2005 présenté à Patrimoine canadien *

Document 2 - Plan d’affaires 2005-2006 présenté à Patrimoine canadien *

Document 3 - Plan d’affaires 2006-2007 présenté à Patrimoine canadien *

Document 4 - Rapport d’activités 2004-2005 présenté à Patrimoine canadien *

Document 5 - Rapport d’activités 2005-2006 présenté à Patrimoine canadien *

Document 6 - Rapport d'activités sur les services en français à la Ville d'Ottawa; Bilan des résultats atteints entre 2001 et 2006 présenté au ministère du Patrimoine canadien *

 

 

* Les documents sont retenus en dossier.



[1] L’échelle de compétences linguistiques de la Ville est présentée à la prochaine section de ce rapport.

[2] Le profil de compétences linguistiques associé à un poste désigné repose sur quatre compétences langagières : la compréhension, la lecture, l'expression orale et l'écriture. Le niveau de bilinguisme associé à un poste désigné varie selon certains critères, notamment les besoins des clientèles servies. Un profil linguistique sera élaboré pour chacun des postes désignés.

[3] On estime qu'en 2002, environ 8 000 textes ont été traduits, ce qui représente une augmentation de 64 % en quatre ans.

[4] On trouvera des renseignements plus complets sur ces projets et activités aux diverses sections de ce rapport.