Rapport au/ Report to:

 

Comité de l’urbanisme et de l’environnement

Planning and Environment Committee

 

et au Conseil/ and Council

 

Le 05 avril 2007/05 April 2007

 

Soumis par/Submitted by:  Nancy Schepers, Directrice municipale adjointe/

Deputy City Manager, Urbanisme, Transport en commun et Environnement/Planning, Transit and the Environment /

 

and

 

Steve Kanellakos, Directeur général adjoint/ Deputy City Manager,

Services communautaires et de protection/Community and Protective Services

 

Contact Persons / personnes-ressource :  Dennis Jacobs, Directeur/Director, Direction politique urbaine, environnement et infrastructure/Planning, Environment, Infrastructure and Policy Branch /

613-580-2424 25521, dennis.jacobs@ottawa.ca

and

Susan Jones, Director / Directrice, By-law and Regulatory Services / Services des règlements municipaux

613-580-2424 25536, susan.jones@ottawa.ca

 

Toute la ville / City-wide

Ref N°:ACS2007-PTE-POL-0021

 

 

OBJET :

RÈGLEMENTS MUNICIPAUX –– LA MARCHE AU RALENTI DES VÉHICULES

 

 

SUBJECT:

BY-LAW – IDLING CONTROL BY-LAW

 

 

RECOMMENDATIONS DU RAPPORT :

 

Que le Comité de l’urbanisme et de l’environnement recommande au Conseil :

 

1.                  D’adopter le projet de Règlement municipal sur la marche au ralenti des véhicules, constituant le document 1 ci-joint, avec une date d’entrée en vigueur le 1er septembre 2007;

 

2.                  De modifier l’article 10 du Règlement municipal 2004-253 sur le bruit afin de préciser que cet article ne s’applique qu’au bruit causé par les véhicules dont le moteur tourne au ralenti lorsque la température est supérieure à 27 °C, avec le facteur humidex, ou inférieure à 5 °C, avec le facteur éolien.

 

REPORT RECOMMENDATIONS:

 

That the Planning and Environment Committee recommend that Council:

 

1.                  Enact the draft Idling Control By-law, attached as Document 1, with an effective date of September 1, 2007;

 

2.                  Amend section 10 of Noise By-law 2004-253 to clarify that this section will only apply to noise-related idling of motor vehicles where the temperature exceeds 27 degrees Celsius with the humidex or where the temperature is less than five degrees Celsius including the windchill value;

 

 

EXECUTIVE SUMMARY

 

Assumptions and Analysis:

 

The Planning and Environmental Committee approved a motion from the Environmental Advisory Committee, directing staff to bring forward an Idling Control By-law. 

 

The purpose of the proposed Idling Control By-law is to protect the environment and public health by reducing greenhouse gas emissions, smog and criteria air contaminants.  This by-law would contribute to achieving the City’s 20 per cent reduction target of greenhouse gas emissions within the community by 2012, approved by Council in the Air Quality and Climate Change Management Plan.

 

The proposed by-law aims at reducing unnecessary idling and provides that no person shall cause or permit a vehicle to idle for more than three (3) consecutive minutes.  The by-law would not apply to occupied vehicles however when the temperature outside the vehicle is greater than twenty-seven degrees Celsius (27°C) including the humidex calculation or less than five degrees Celsius (5°C) including the windchill value as determined by the Environment Canada temperature readings.  The proposed by-law will allow for exemptions for specific vehicles and under certain situations.

 

Financial Implications:

 

There are no budget implications associated with implementing the recommendations as the existing base operating budgets in both the Public Health and the By-Law and Regulatory Services Branches can fund the public health campaign and the cost of enforcement respectively.

 

There are potential legal costs to an upset limit of $125,000 associated with the by-law review and its defence in the face of any legal challenges before the Courts. Funds are not available within Legal Services’ operating budget, and a one-time contribution from the City-wide Reserve would be required.

 

Public Consultation/Input:

 

The Environmental Advisory Committee reviewed the proposed Idling By-law on January 16, 2007 and fully supported it as evidenced in Document 4.

 

Ottawa Public Health has been consulted and also supports the proposed Idling By-law.

 

Fleet Services Branch was consulted and agrees with the Idling By-law.

 

The Environmental Sustainability Division of the Planning, Transit and the Environment Department has an on-going outreach program on Idling since 2003.  It has reached over 15 schools, distributed over 30,000 brochures to the community and mounted over 600 no-idling signs at community centres, arenas, libraries, and Client Service Centres.

 

 

RÉSUMÉ

 

Hypothèses et analyse :

 

Le Comité de l'urbanisme et de l'environnement a approuvé une motion du Comité consultatif sur l'environnement enjoignant au personnel de rédiger un règlement municipal sur la marche au ralenti des véhicules.

 

Le règlement projeté sur la marche au ralenti des véhicules vise à protéger l'environnement et la santé publique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, le smog et les contaminants atmosphériques. Ce règlement aiderait à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre dans notre ville d'ici 2012, ce qui est l'ojectif approuvé par le Conseil dans le Plan de gestion de la qualité de l'air et des changements climatiques.

 

Le règlement projeté, qui vise à réduire la marche au ralenti inutile des véhicules, prévoit que personne ne doit laisser un véhicule marcher au ralenti pendant plus de trois (3) minutes consécutives. Le règlement ne s'appliquerait toutefois pas aux véhicules occupés lorsque la température à l'extérieur est supérieure à vingt-sept degrés Celcius (27°C) avec le facteur humidex, ou inférieure à cinq degrés Celcius (5°C) avec le facteur éolien, selon les données fournies par Environnement Canada. Le règlement projeté prévoira des exceptions pour certains véhicules et certaines situations.

 

Répercussions financières :

 

La mise en oeuvre de la recommandation n'a aucune incidence budgétaire, étant donné que les budgets de fonctionnement de base des directions de la Santé publique et des Services des règlements municipaux permettent de financer la campagne de sensibilisation à la santé publique et l'application du règlement.

 

 

Consultation publique / commentaires :

 

Le Comité consultatif sur l'environnement a examiné le projet de règlement sur la marche au ralenti des véhicules le 16 janvier 2007 et l'a appuyé pleinement, comme le montre le Document 4.

 

Santé publique Ottawa a été consulté et appuie également le projet de règlement sur la marche au ralenti des véhicules.

 

La Direction des services du parc automobile a été consultée. Elle accepte le règlement projeté.

 

La Division de la durabilité de l'environnement, Service de l'urbanisme, du transport en commun et de l'environnement, possède depuis 2003 un programme d'intervention portant sur la marche au ralenti des véhicules. Ce programme a donné lieu à des interventions dans plus de 15 écoles, à la diffusion d'au-delà de 30 000 brochures au sein de la population et à l'installation de plus de 600 enseignes sur la marche au ralenti des véhicules dans les centres communautaires, les arénas, les bibliothèques et les centres du service à la clientèle.

 

 

Mise en CONTEXTE

 

Lors de sa réunion du 10 octobre 2006 (ACS2006-CCV-EAC-0004), le Comité de l’urbanisme et de l’environnement a approuvé une motion (Document 2) du Comité consultatif sur l’environnement enjoignant le personnel à :

 

§         rédiger un règlement municipal visant à interdire la marche au ralenti des véhicules, aussi bien pour les citoyens que pour les véhicules du parc de véhicules de la Ville;

§         éliminer ou à atténuer les exceptions figurant aux termes du règlement sur le bruit n2004-253 (qui, jusqu’à nouvel ordre, concerne le problème du bruit relié à la marche au ralenti des véhicules);

§         donner aux agents chargés de la mise en application du Règlement sur le stationnement l’autorité de servir des avertissements ou de distribuer des contraventions aux propriétaires de véhicules tournant au ralenti sans avoir à s’appuyer sur une plainte logée par un citoyen;

§         repérer les causes de cette pratique très répandue;

§         déterminer les ressources nécessaires pour éduquer le public à ce sujet et pour faire connaître le règlement s’y rapportant.

 

 

DISCUSSION

 

La marche au ralenti des véhicules est une préoccupation d’actualité qu’ont évoquée tant les touristes en visite à Ottawa que les citoyens par le biais de courriels aux employés et aux conseillers municipaux, et d’appels à la ligne 311. La marche au ralenti des véhicules produit des gaz à effet de serre et contribue au changement climatique. Elle constitue également la plus importante source locale de smog et est responsable d’une large part des maladies respiratoires qui causent pas moins de 300 morts prématurées par année à Ottawa, comme l’indique une étude effectuée en 2005 par l’Ontario Medical Association.

Au nombre des maladies causées par une exposition au smog — et dont les cas sont étayés d’une documentation considérable —, on compte entre autres les problèmes respiratoires, l’irritation des poumons, des yeux, du nez et de la gorge, la toux et les sifflements, l’aggravation de l’asthme existant et des problèmes cardiaques et pulmonaires. Les enfants, les aînés et les personnes souffrant de maladies cardiaques et/ou pulmonaires sont particulièrement vulnérables à l’effet des polluants atmosphériques.

 

En se dotant d’un règlement visant à limiter la marche au ralenti inutile des véhicules, la Ville améliorera la qualité de l’air et aidera à protéger la santé des résidents. L’adoption du règlement sur la marche au ralenti des véhicules contribuerait à la réalisation de l’objectif que s’est fixé la Ville de réduire de 20 p. cent ses gaz à effet de serre d’ici 2012, conformément à ce qui avait été approuvé par le Conseil dans le cadre de son Plan de gestion de la qualité de l’air et des changements climatiques. Au titre des actions soutenues pour réduire les gaz à effet de serre et le smog, le Plan comprend également des campagnes visant à enrayer la marche au ralenti inutile des véhicules.

 

Comme il a été démontré lors de l’adoption des règlements interdisant de fumer de la Ville d’Ottawa, un règlement s’accompagnant d’une démarche pour éduquer le public a beaucoup plus de succès qu’une simple campagne d’éducation. Le règlement proposé concernant la marche au ralenti des véhicules est similaire au règlement s’appliquant actuellement à Toronto.

 

Recommandation 1 – Règlement proposé

 

Limite de temps

 

Dans certains cas — comme lorsqu’il s’agit d’assurer le bon fonctionnement des poids lourds carburant au diesel après leur démarrage initial —, il peut être nécessaire de laisser tourner le moteur au ralenti pendant un certain temps. Toutefois, une marche au ralenti de 30 secondes est tout ce dont la plupart des véhicules plus légers et des véhicules à passagers ont besoin. Le règlement proposé vise à réduire la marche au ralenti inutile des véhicules et établit que nul n’a le droit de provoquer ou de permettre la marche au ralenti d’un véhicule pendant plus que trois (3) minutes consécutives. Cette limite de temps est semblable à celle fixée par les règlements sur la marche au ralenti des véhicules en vigueur à Toronto, Montréal et Victoria. Elle permet en outre de faciliter l’application du règlement en réduisant le temps pendant lequel un agent devra observer la marche au ralenti d’un véhicule.

 

Restrictions liées à la température

 

Vu les conditions météorologiques extrêmes que connaissent Ottawa et d’autres villes canadiennes, le règlement ne s’appliquera pas aux véhicules occupés lorsque la température extérieure dépassera vingt‑sept degrés Celsius (27 °C) avec l’humidex ou qu’elle sera en dessous de cinq degrés Celsius (5 °C) avec le facteur éolien, selon les données d’Environnement Canada.

 

Exceptions

 

À l’instar d’autres villes, le règlement comportera des exceptions pour des véhicules particuliers et des situations particulières, nommément :

 

§         les véhicules participant à une activité relevant d’une situation d’urgence;

§         les camions-ateliers (camions à ordure);

§         lorsque la marche au ralenti s’effectue dans le cadre d’une réparation ou en préparation d’un entretien;

§         les véhicules blindés;

§         lorsque les véhicules sont immobilisés en raison de n’importe quelle situation — urgence, circulation, météo ou problème d’ordre mécanique — échappant au contrôle de la personne qui conduit;

§         les véhicules faisant partie d’un défilé ou d’une course ou de tout autre événement autorisé par le Conseil;

§         les véhicules du transport en commun au moment de l’embarquement ou du débarquement des usagers sur les lignes ordinaires ou aux terminus;

§         les véhicules transportant une personne souffrant d’un problème de santé requérant que la température ou l’humidité soit maintenue à l’intérieur de certaines mesures;

§         les véhicules servant à la prestation de services municipaux seront assujettis à une autre politique plus sévère dont s’est dotée la Ville, soit la Politique sur les moteurs tournant au ralenti des véhicules et machines municipaux;

§         les véhicules utilisés pour des travaux agricoles ordinaires;

§         tout véhicule qui, pendant la phase de marche au ralenti de son activité, ne produit pas de gaz à effet de serre et aucun des principaux contaminants atmosphériques.

 

Parc de véhicules

 

La direction donnée par le Comité voulait que tous les véhicules municipaux (parc de véhicules) soient assujettis au règlement proposé quant à la marche au ralenti des véhicules. Toutefois, le personnel recommande plutôt qu’ils en soient exclus, car la Politique sur les moteurs tournant au ralenti des véhicules et machines municipaux dont la Ville s’est dotée (document 3) — avec une période de marche au ralenti tolérée d’une (1) minute — est plus sévère que ce que prévoit le règlement proposé.

 

Cette politique municipale s’applique à tous les véhicules et les équipements achetés ou loués par la Ville, et à tous ceux des entrepreneurs/agents engagés pour effectuer des travaux pour la Ville.  La Société de transport de l’Outaouais (STO) s’est engagée à observer ce règlement plus sévère.

 

Véhicules qui, pendant la phase de marche au ralenti de leur activité, ne produisent pas de gaz à effet de serre ou aucun des principaux contaminants atmosphériques

 

À l’heure actuelle, il existe sur le marché plusieurs types de véhicules munis d’un système rechargeable de stockage de l’énergie qui contribue à éliminer ou à réduire les émissions de gaz à effet de serre et des principaux contaminants atmosphériques. L’un d’entre eux est le Petroleum Electric Hybrid Vehicle qui utilise l’électricité en remplacement d’une autre forme de carburant et qui, pendant la phase de marche au ralenti de son activité, permet d’arrêter la combustion interne du moteur.

 

En 2007, plusieurs fabricants ont annoncé que les véhicules tireraient désormais avantage des divers aspects de la technologie hybride pour réduire leur consommation d’essence sans qu’on ait recours aux moteurs électriques.

Le freinage par récupération peut être utilisé pour capter l’énergie et l’emmagasiner pour activer certains accessoires électriques, tels que le système de climatisation. Cela permettra également d’arrêter la combustion interne lorsque le moteur tourne au ralenti.

 

Étant donné que ces véhicules n’émettront que très peu de gaz à effet de serre ou de contaminants atmosphériques, voire pas du tout, le personnel propose qu’ils soient soustraits au règlement visant à contrôler la marche au ralenti des véhicules.

 

Application

 

Il est recommandé que, comte tenu de la nature de leur travail, il serait logique que les agents municipaux chargés de l’application du règlement sur le stationnement soient aussi responsables de faire appliquer le règlement proposé sur la marche au ralenti des véhicules. Qui plus est, il est aussi recommandé que la Ville mette en œuvre une campagne d’application proactive et réactive pour promouvoir l’observation du règlement par le biais de démarches éducatives, en faisant le suivi des plaintes qui seront formulées et en effectuant périodiquement des interventions de renforcement du règlement dans certains secteurs problématiques ciblés. Une campagne de sensibilisation du public devrait aussi être mise en œuvre et comporter la diffusion d’avis sous forme de communiqués de presse pour avertir le public de la tenue d’interventions de renforcement du règlement, chaque fois que de telles interventions sont prévues. S’apparentant à celle de Toronto, la stratégie d’application proposée adopterait l’approche « tolérance zéro » en ce qui concerne la marche au ralenti excessive des véhicules et le recours aux contraventions comme moyen efficace de dissuasion et de promotion de l’application à grande échelle.

 

S’il est adopté, le règlement proposé entrera en vigueur le 1er septembre 2007. Prenant exemple sur les dispositions qui ont mené au succès de la campagne visant à faire observer les règlements de la Ville interdisant de fumer, il est aussi recommandé que les efforts consentis à l’application du règlement proposé soient d’abord concentrés sur l’éducation et la sensibilisation du public, jusqu’à la fin de l’année en cours. Dans cette optique, les agents ne commenceraient à donner des contraventions qu’en 2008. Le personnel de la Ville fera des représentations auprès du ministère du Procureur général pour que soient établies des contraventions aux environs de 100 $.

 

Comte tenu du fait que le Conseil a récemment approuvé une augmentation du budget 2007 de la Direction des services municipaux des règlements et de la réglementation, les revenus résultant de l’embauche d’agents supplémentaires pour le contrôle du stationnement compenseront pour le coût de l’application du règlement visant à contrôler la marche au ralenti des véhicules.

 

Campagne pour l’éducation du public

 

Le public sera informé de l’arrivée du nouveau règlement. Des annonces de journaux seront publiées à cet effet et on diffusera de brefs messages publicitaires sur les chaînes de radio françaises et anglaises. Selon la stratégie recommandée, les agents responsables de l’application du nouveau règlement auraient recours jusqu’à la fin de 2007 à des brochures afin de renseigner le public sur les bienfaits associés à la réduction de la marche au ralenti inutile des véhicules. Des petits écriteaux métalliques seront installés aux endroits qui ont déjà un problème avec ce phénomène et seront disponibles sur demande (p. ex., demande d’un groupe de parents dans une école).

La campagne d’éducation comprendra aussi la distribution de CD contenant de l’information sur la marche au ralenti des véhicules et pouvant être annexé au programme d’études de 6e année (affiches, brochures). Ces supports d’information ont été mis au point en 2003 en collaboration avec l’organisme Les Amis de la Terre dans le cadre d’une campagne visant à contrer la marche au ralenti des véhicules pour laquelle Ressources naturelles Canada avait assuré une partie du financement.

 

De plus, le personnel de la Ville se mettra à la disposition des écoles pour la prestation d’exposés s’appuyant sur les outils contenus dans la trousse CD. Dans de tels cas, les professeurs se verront remettre d’avance une copie des CD afin d’être en mesure d’intégrer les activités qui s’y trouvent à leur programme normal et de permettre ainsi une certaine interaction entre les élèves et les agents d’application au moment de la présentation.

 

Une campagne d’éducation ayant recours à ces composantes coûterait 10 000 $. Son financement pourrait être assuré par le budget actuel en matière de santé publique réservé aux projets sur la qualité de l’air.

 

Recommendation 2 – Modification du Règlement municipal 2004-253 sur le bruit

 

Le Règlement municipal 2004-253 sur le bruit comporte actuellement, tel qu’il a été modifié, un article sur le bruit provenant des véhicules tournant à vide. Advenant l’adoption du règlement proposé, l’article 10 du Règlement sur le bruit devra être modifié pour donner des précisions sur le bruit des véhicules tournant au ralenti lorsque la température est supérieure à 27 °C, avec le facteur humidex, ou inférieure à 5 °C, avec le facteur éolien. Ainsi, en vertu du règlement sur la marche au ralenti des véhicules, un véhicule serait autorisé à fonctionner au ralenti dans de telles conditions. Toutefois, si le niveau de bruit devenait un problème, cette modification aurait préséance lorsque le règlement sur la marche au ralenti des véhicules ne s’appliquerait pas au bruit provenant de la marche au ralenti des véhicules.

 

EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT

 

L’adoption d’un règlement visant à restreindre la marche au ralenti des véhicules contribuerait à améliorer la qualité de l’air de la zone urbaine et à protéger la santé des résidents. Ledit règlement favoriserait également la réalisation de l’objectif que s’est fixé la Ville de réduire de 20 p. cent ses gaz à effet de serre d’ici 2012. Le Plan de gestion de la qualité de l’air et des changements climatiques de la Ville prévoit que des campagnes visant à contrer la marche au ralenti des véhicules feront partie des moyens d’action continus qui devront être mis en œuvre pour réduire les gaz à effet de serre et le smog.

 

 

RÉPERCUSSIONS SUR L’ACTIVITÉ AGRICOLE

 

Le Règlement sur la marche au ralenti des véhicules tient compte des pratiques normales en matière d’activité agricole, nommément :


les pratiques exécutées conformément aux façons de faire et aux normes idoines et acceptables telles qu’on les définit et qu’on les observe dans le cadre d’autres activités agricoles similaires exécutées dans des circonstances semblables; ou les pratiques ayant recours à des technologies novatrices conformément aux façons de faire prescrites dans le cadre de la gestion moderne des entreprises agricoles.

 

IMPLICATIONS FINANCIÈRES

 

La mise en œuvre des recommandations n’aura aucun impact sur le budget puisque les budgets d’opérations ordinaires de la Direction de la santé publique et de la Direction des services municipaux des règlements et de la réglementation pourront financer, dans l’ordre, la campagne en santé publique et les coûts associés à l’application du règlement.

 

Des dépens potentiels pouvant atteindre 125 000 $ associés à l’examen du règlement et à la défense de celui-ci dans différentes cours de justice sont à prévoir. Ces fonds ne sont pas disponibles à même le budget de fonctionnement des Services juridiques et, si besoin est, ils devront être obtenus par le biais d’une contribution unique du fonds de réserve panmunicipal.

 

CONSULTATION PUBLIQUE

 

Le 16 janvier 2007, le Comité consultatif sur l’environnement a passé en revue la proposition de règlement sur la marche au ralenti des véhicules et lui a accordé son plein appui, tel qu’en fait foi le Document 4.

 

L’organisme Santé publique Ottawa a également été consulté et s’est lui aussi montré favorable au règlement sur la marche au ralenti des véhicules.

 

La Direction des services du parc automobile a été consultée et s’est prononcée en faveur du règlement proposé.

 

La Division de la durabilité de l’environnement du Service de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement mène depuis 2003 un programme continu de sensibilisation sur la marche au ralenti des véhicules. Le programme a à ce jour permis de visiter 15 écoles, de distribuer 30 000 brochures à l’intention du public et de poser plus de 600 écriteaux de mise en garde contre la marche au ralenti des véhicules autour des centres communautaires, des arénas, des bibliothèques et des centres de services à la clientèle.

 

DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE

 

Document 1      Draft Idling Control By-law (Projet de Règlement municipal sur la marche au ralenti des véhicules)

Document 2      Planning and Environment Committee Motion (Proposition du Comité de l’urbanisme et de l’environnement)

Document 3      Corporate Vehicle and Equipment Idling Policy (Politique sur les moteurs tournant au ralenti des véhicules et machines municipaux)

Document 4      Idling By-law Support Motion (Motion de soutien à l’appui du règlement sur la marche au ralenti des véhicules)


 

Compte tenu de leur teneur hautement technique, ces documents complémentaires ne sont offerts qu’en français. La Ville d’Ottawa pourra traduire ces documents au complet ou en partie si elle en reçoit la demande. Les demandes de traduction doivent être adressées à Carol Christensen, par courriel, à Carol.Christensen@ottawa.ca, ou par téléphone, au 613‑580‑2424, poste 21610, ou à la Division des services en français, par courriel, à DSF-FLSD@ottawa.ca, ou par téléphone, à 613‑580‑2424, poste 21536.

 

RÉPARTITION DES FONCTIONS

 

Les Services communautaires et de protection sont chargés de l’administration. Les Services généraux de la Direction des services juridiques en consultation avec la Division des services communautaires et de protection seront chargés de soumettre le règlement proposé au Conseil aux fins d’adoption. La Division de la durabilité de l’environnement coordonnera la production du matériel à l’appui de la campagne d’éducation.

 


IDLING CONTROL BY-LAW

LA MARCHE AU RALENTI DES VÉHICULES

ACS2007-PTE-POL-0021                                                                         CITY-WIDE

 

Messrs Charles Caccia and William Pugsley and Ms. Meaghan McGarrity, of the City of Ottawa Environmental Advisory Committee (EAC) presented the report.  Mr. Pugsley made the following points in support of the recommendations:

·        The Ontario Medical Association states that 7% of all deaths are caused by air pollution, accounting for 340 deaths each year;

·        There are 400,000 registered vehicles in Ottawa used by 80% of commuters and that generate a significant amount of pollutants;

·        Another significant source of air pollution comes from the heating and cooling of buildings in the city:

·        The average driver spends approximately 11 minutes idling each day (this number is from the old City of Ottawa and has likely increased with population growth);

·        Part of idling is the result of uncontrollable traffic conditions but the other part is attributable to motorists’ habits;

·        Natural Resources Canada leads the national effort to reduce idling: this federal department recently compared idling by-laws in 30 cities across Canada and found them to be a way of using non-renewable energy resources more efficiently and producing cleaner air:

·        Ottawa was one of the few cities without a standalone by-law, with enforcement done on a complaint basis and with no impact on reducing air pollution;

·        In comparison, Montreal has had a by-law in place since 1988 and Toronto since 1990: in those cities, the use of anti-idling blitzes was found to be very effective in enforcing the by-laws and educating the public;

·        The EAC strongly supports the revised by-law and considers it to be a major improvement over the existing by-law;

·        The list of exemptions contained in the by-law has also been improved and appears to strike a reasonable balance;

·        This also fits in with the Air Quality and Climate Change Management Plan approved by Council three years ago.

 

Mr. Pugsley concluded his presentation by calling unnecessary idling “the low-hanging fruit” in terms of air pollution, just waiting to be picked.

 

Councillor Gord Hunter wanted to know whether there are were any studies to illustrate that anti-idling by-laws contribute to less gasoline being sold in municipalities that have them. 


Mr. Pugsley said he was not aware of any such studies but he posited a conclusion could be drawn by using the anti-idling by-law reduction target of 5 minutes per day, per vehicle and multiplying that number by the emission rate of idling cars which is 3.5 litres per hour.  When asked by Councillor Hunter if he could provide any example of the by-law’s success in other municipalities, Mr. Pugsley said there are 27 cities with standalone by-laws and they all report success in terms of public awareness and compliance.

 

Mr. Jeff Polowin appeared in support of the by-law.

 

Chair Peter Hume suggested that the language in Section 3, subsection “l” of the General Provisions be amended to include the term “hybrid cars” and that this be done prior to the by-law coming before Council for approval.

 

Councillor Jan Harder said that, in recognition of the fact that By-law Services already have an extensive number of matters to investigate, City Council approved hiring seventeen additional by-law enforcement officers during the 2007 budget deliberations.  She wanted to know whether there was any proof that having staff work at educating the public wouldn’t have the same effect as trying to catch someone countermanding the provisions of the by-law.  Mr. Dennis Jacobs, Director, Planning, Environment and Infrastructure Policy, said the general observation is that a combination of education and regulatory measures give the best results.  Councillor Harder expressed the view that common sense cannot be legislated.  She said her preference would be that the 17 newly hired by-law officers be engaged in enforcing matters about which she and the residents of her community have greater concern.

 

Councillor Bob Monette asked whether the new by-law officers would all be engaged in enforcing this by-law.  Ms. Jones indicated that six out of the seventeen new hires would be assigned to parking enforcement and this would be part of their duties.  The Councillor wanted to know how many public meetings had been held on this by-law.  Mr. Jacobs stated there were no formal public meetings, however staff have been actively engaged in disseminating information by speaking at public events and appearing in various facilities.  Councillor Monette suggested that more public consultation is required before the by-law is approved.  He also inquired as to why By-law Services was moving away from enforcement on a complaint basis, as is done for other regulations.  Ms. Jones responded by saying this approach was suggested by the EAC and supported by the Planning and Environment Committee when it directed staff to prepare a by-law.  Councillor Monette expressed the view that the proposed by-law was completely ridiculous and he asked why Council believes it should decree what people can do on their properties.  The Councillor felt the approach should always be education as opposed to legislation, and he urged his colleagues not to support the by-law.

 

Responding to a question from Councillor Steve Desroches, Mr. Jacobs advised that staff did not undertake a specific cost/benefit analysis related to the by-law.  He went on to say it does fall under the umbrella of the City’s Environmental Strategy and the Air Quality and Climate Change Management Plan, two of the many initiatives that will help move the City towards cleaner air and a cleaner environment.  Councillor Desroches said he believes in protecting the environment but he felt that the city’s residents are capable of regulating their own behaviour.  He also did not want to take by-law enforcement officers away from more important activities and investigations.  Councillor Desroches added that the City should be looking at making significant investments in public transit to reduce the number of vehicles using public roads.

 

Councillor Shad Qadri had questions about the percentage of contested tickets and the success rate of the appellants.  Ms. Jones stated that very few were challenged, noting that approximately 95% of complaints are settled through education, prevention and compliance: the remaining 5% might result in enforcement action.  She also indicated that the revenue generated did not come close to the cost of enforcement.  Councillor Qadri asked for examples of the kinds of complaints against idling coming from the core of the City compared to those in Suburbia.  Ms. Jones advised that about 95% of complaints originate from the core of the City and include complaints about tour buses that are idling and people that pick up other people in front of office buildings at the end of their working day.  Complaints from suburban areas relate to parents dropping off or picking up their children at schools, and from people on neighbouring properties.

 

Councillor Qadri expressed the view there were still a few loopholes in the by-law in terms of enforcement and until these are closed, it would not be very successful.  He also cautioned that the public would be questioning Council’ s judgement based on its approval of the by-law.  It was for these reasons that the Councillor did not support approving it.

 

Councillor Clive Doucet quoted passages from the Air Quality and Climate Management Plan that illustrate that these and other initiatives relate to collective rights and the quality of the air people breathe.  He felt an anti-idling by-law was one of the easiest and cheapest things that could be done.  The Councillor also called it a statement of intent on the part of City Council, as the steward of the community’s health, to demonstrate that it took this responsibility seriously.  Councillor Doucet pointed out that Council spent three years educating people about the use of pesticides and then blamed the educator because it wasn’t very effective.  He added he was not confident that people could be educated about turning off their engines when they go into a restaurant or other facility.


Councillor Hunter asked what specific situations staff were trying to address through the by-law and whether they are confidant that the science behind the theory is solid, specifically whether stopping and re-starting vehicles, as opposed to idling, puts more contaminants in the air.  Ms. Jones said the focus was to reduce or eliminate unnecessary idling.  Mr. Jacob added that the by-law was formulated on the basis of the research staff reviewed which showed that anti-idling by-law could be effective in reducing air pollutants.  He agreed with Councillor Hunter’s comment about new vehicles emitting less pollution, however he pointed out that the majority of vehicles now on the roads are more than ten years old.

 

Vice Chair Peggy Feltmate echoed some of the comments made by Councillor Doucet.  She continued by saying that this might not be her highest priority, but it behoved Council to make a decision at this time.  Councillor Feltmate pointed out that, as individuals, and as humans, people are resistant to change and to accepting new ideas.  She said Councillors have a responsibility to think about other things than what they want as individuals at this moment in time.  She stated that people would have to work hard in order to get ticketed under this by-law because it contains so many exemptions.  She called the by-law is a tool to help staff address a difficult situation and to educate people about the disastrous effects they are having on themselves and on their planet.  Councillor Feltmate opined this was about the collective good and the future of all residents, not about what makes someone feel good at the moment.

 

The Committee Chair, Peter Hume, began by complimenting staff for bringing forward a by-law in pursuance of the Committee’s directive.  He went on to say that, while he did not agree with the EAC’s assessment of an anti-idling by-law as the “silver bullet” to air quality in Ottawa, he did believe it was part of the solution.  He also expressed the view that bringing this matter forward at this time would damage the Committee on the environmental front.  Advancing an agenda that is a bit controversial affects both the Committee’s and the EAC’s credibility and may have an adverse impact when the more difficult environmental issues come forward.

 

Chair Hume said he feared that the committee could lose public support because of initiatives it approved in the past.  He reiterated that the by-law is part of the solution, and he indicated he would be supporting it: sending it back would give the wrong message to the citizens of Ottawa.

 

Councillor P. Feltmate moved the following technical amendment as requested by staff:

 

WHEREAS the City’s proposed anti-idling control by-law provides for exemptions for “public transit vehicles”;


AND WHEREAS taxis and limousines are engaged in the business of private transit services;

 

BE IT RESOLVED that the definition of “private transit vehicles” be amended to include the words “taxis and limousines”.

 

                                                                                                CARRIED

                                                                                                (J. Harder dissented)

 

Moved by C. Doucet

 

That Recommendation 2 be amended to reflect that O degrees Celsius be the low-end cut-off for enforcement of the idling by-law.

 

                                                                                                LOST (

                                                                                                (C. Doucet in favour)

 

The Committee then considered the report recommendations, as amended.

 

That the Planning and Environment Committee recommend that Council:

 

1.                  Enact the draft Idling Control By-law, attached as Document 1, with an effective date of September 1, 2007;

 

2.                  Amend section 10 of Noise By-law 2004-253 to clarify that this section will only apply to noise-related idling of motor vehicles where the temperature exceeds 27 degrees Celsius with the humidex or where the temperature is less than five degrees Celsius including the windchill value;

 

                                                                                                            LOST

 

NAYS (4):S. Desroches, J. Harder, B. Monette, S. Qadri

YEAS (4): C. Doucet, P. Feltmate, G. Hunter, P. Hume