Transportation Committee / Comité des transports
and / et
Planning and Environment Committee / Comité de l’urbanisme et de l’environnment
and Council /
et au Conseil
Submitted by/Soumis par : Ned
Lathrop, Deputy City Manager/directeur municipal adjoint,
Planning and Growth Management/Urbanisme et
Gestion de la croissance
Contact
Person/Personne-ressource : Dennis Jacobs, MCIP, RPP, Director
Planning, Environment and Infrastructure Policy/directeur,
Politiques d’urbanisme, d’environnement et d’infrastructure
613 580-2424, x/poste 25521,
dennis.jacobs@ottawa.ca
No de réf. : ACS2006-PGM-POL-0003 |
OBJET : |
POLITIQUE SUR LA CONCEPTION DES RUES ET POLITIQUE SUR L’ÉCLAIRAGE DES EMPRISES |
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SUBJECT: |
RECOMMANDATIONS
DU RAPPORT
1. Que le Comité des transports et le
Comité de l'urbanisme et de l'environnement recommandent au Conseil de recevoir
le présent rapport à titre d’information.
2. Que le Service de l’urbanisme et de la
gestion de la croissance (UGC) travaille avec Services et Travaux publics (STP)
à élaborer :
·
des
normes relatives à la conception des rues, y compris en ce qui a trait à
l’enfouissement des fils électriques dans les emprises municipales, de manière
à atteindre les objectifs énoncés en matière de conception urbaine dans le Plan
officiel, la Stratégie de conception urbaine du centre-ville d'Ottawa et
d’autres plans visant des secteurs définis;
·
une
politique sur l’éclairage des emprises devant s’appliquer à l’ensemble du
territoire municipal.
REPORT RECOMMENDATIONS
1. That Transportation Committee and Planning and Environment Committee recommend that Council receive this report for information.
2. That the Department of Planning and Growth Management (PGM) work with the Department of Public Works and Services (PWS) to develop policy with respect to the following:
· Standards for Street Design, including the burial of hydro within City rights-of-way, to achieve Urban Design objectives of the Official Plan, the Downtown Ottawa Urban Design Strategy and other area-specific plans.
· A City-wide Right-of-way Lighting Policy.
CONTEXTE
Depuis
la fusion des anciennes municipalités et la création de la nouvelle Ville
d’Ottawa, les diverses parties intéressées par les emprises municipales se sont
souvent penchées sur la qualité générale de la conception et de l’entretien des
rues, et la question de l’enfouissement des fils électriques est revenue à
maintes reprises au centre des discussions. L’enlèvement des poteaux
électriques et des câbles aériens est en effet le principal projet de
revitalisation réclamé par les zones d’amélioration commerciale, les chambres
de commerce et le grand public lorsque des travaux de réfection des emprises
sont entrepris dans leur secteur. L’éclairage des rues et des trottoirs est une
autre question à laquelle la population accorde beaucoup d’importance.
D’ailleurs, le style des lampadaires et l’intensité de l’éclairage dans
l’emprise routière sont des éléments dont on tient généralement compte dans le
cadre des projets d’aménagement de nouveaux quartiers et de revitalisation de
rues. La plantation d’arbres de rue, la largeur des trottoirs et le type de revêtement
utilisé pour les aménager, de même que la qualité et l’emplacement du mobilier
urbain comme les bancs, les poubelles, les bornes de protection et les supports
à vélos sont aussi des composantes à ne pas négliger. Pris ensemble, ces
éléments forment l’environnement de la rue, qui joue un rôle important dans la
qualité de vie des résidents, et ils seront tous régis par la Politique sur la
conception des rues qui s’appliquera à la réfection de certaines rues spéciales
de la ville.
Les anciennes
municipalités avaient différentes politiques à l’égard de la réfection des rues
et de l’enfouissement des câbles aériens. Pour la plupart des agglomérations
rurales et de banlieue, il n’était pas pratique courante d’enterrer les fils
électriques au moment des travaux effectués dans les rues existantes. Ces
travaux étaient cependant une condition de l’approbation des plans de
lotissement et d’implantation visant l’aménagement de nouvelles collectivités.
Mis à part l’ancienne Ville d’Ottawa et la Municipalité régionale
d’Ottawa-Carleton (MROC), aucune municipalité n’avait de programme prévoyant
l’enfouissement des fils électriques dans le cadre des grands projets de
reconstruction. L’ancienne Ville d’Ottawa avait établi des programmes de
financement partagé avec les gouvernements fédéral et provincial pour les
projets d’envergure de réfection de la chaussée et d’amélioration du paysage de
rue visant des secteurs de prestige comme le mail de la rue Sparks et les rues
Rideau et Bank. Pour sa part, la MROC avait pour pratique de profiter des
travaux de reconstruction pour enfouir dans les emprises les câbles aériens et
les poteaux d’électricité qui représentaient un danger. Ce fut notamment le cas
dans les années 1990 le long de la rue Bank, dans l’ancien secteur d’Ottawa-Sud.
Les coûts du projet avaient alors été divisés entre Ottawa Hydro, la MROC et
l’ancienne Ville d’Ottawa. Ces programmes à frais partagés ont pris fin à cette
époque et aucun fil électrique n’a été enterré à l’occasion de travaux de
reconstruction depuis. Des projets récents de réfection de la chaussée et
d’amélioration du paysage de rue visant le chemin Richmond dans le secteur
Westboro et des plans de paysage de rue élaborés pour le boulevard St-Joseph,
la rue Preston et la rue Bank n’ont pas prévu l’enfouissement des câbles
aériens, essentiellement à cause des coûts associés aux travaux nécessaires.
En 2002, peu de
temps après la fusion, la Ville a approuvé une politique sur l’éclairage des
rues qui harmonisait les pratiques des anciennes municipalités à cet égard.
Depuis, il est devenu évident que la politique doit prévoir un éventail élargi
de formules en matière d’éclairage afin de tenir compte des particularités de
chaque communauté et de permettre une plus grande innovation. C’est pourquoi le
personnel de Services et Travaux publics (STP) a entrepris en 2003 une révision
en profondeur de la politique harmonisée sur l’éclairage des rues et a accompli
à cette occasion un important travail d’inventaire des types d’éclairage
existants et de définition des critères nécessaires à l’évaluation des méthodes
envisageables pour l’éclairage des rues sur l’ensemble du territoire de la
ville. Ce projet a été mis en veilleuse pour permettre aux principaux
intéressés d’examiner de nouveau l’éventail d’options en matière d’éclairage
qui devraient être incluses dans la politique. Au printemps 2005, des
discussions interservices avec STP ont donné naissance à une entente prévoyant
la participation à parts égales de STP et du Service de l’urbanisme et de la
gestion de la croissance à l’élaboration de la nouvelle politique sur
l’éclairage des emprises de manière à ce que celle‑ci puisse être
intégrée dans le projet de politique sur la conception des rues.
La nouvelle Politique sur
l’éclairage des emprises aura pour but de clarifier l’éventail des types
d’éclairages permis, de définir les niveaux d’éclairage appropriés dans divers
contextes et de cerner les secteurs où des changements au système existant
d’éclairage de rues sont nécessaires. Elle se penchera également sur les
circonstances et les secteurs de la ville où un traitement spécial de
l’éclairage est approprié et fournira des conseils à cet égard. Le document 1
joint au présent rapport présente les hypothèses de base et les renseignements
généraux qui serviront de fondement à la nouvelle politique. Pendant
l’élaboration de celle-ci, on envisagera la possibilité de créer des
« zones d’éclairage », où l’intensité lumineuse permise dans les
lotissements en bordure de la chaussée serait limitée à certains endroits de la
ville, et des recommandations concernant l’étendue de ces zones et le budget
prévu pour réaliser ce projet seront formulées à l’intention du Comité dans un
rapport provisoire.
La révision de la
politique susmentionnée en ce qui a trait aux câbles aériens et à l’éclairage
des emprises s’inscrit dans une politique plus vaste portant sur la conception
des rues, laquelle couvre tous les autres éléments de l’aménagement de surface
comme les trottoirs, les bancs, les poubelles, les bornes de protection, les
supports à vélos, etc. Cette politique traitera de l’aménagement de base
(standard) recommandé pour l’ensemble du territoire de la ville et des
embellissements qu’il est possible d’apporter à celui‑ci à certains
endroits et pour certaines catégories de rues. Dans l’ancienne Ottawa, la
majorité des projets visant à rehausser la qualité du paysage de rue étaient
réalisés en partenariat avec les zones d’amélioration commerciale (ZAC), qui
avaient été constituées en vertu de la loi provinciale pour permettre aux
commerçants et aux propriétaires d’entreprises d’un secteur donné (comme le
long d’une importante rue commerçante) d’unir leurs efforts en vue de stimuler
l’activité de ce secteur. Les ZAC s’associaient donc avec la Ville pour
améliorer le paysage de rue dans leur zone. Une formule où les coûts associés
aux améliorations par rapport à l’aménagement standard des rues étaient divisés
entre la Ville et la ZAC intéressée dans une proportion de 1/3 et 2/3
respectivement a été adoptée en 1964 à l’occasion de la transformation de la
rue Sparks en mail permanent. La révision de la politique permettra de revoir
cette formule avec les ZAC afin de déterminer sa pertinence dans le contexte
économique actuel. On cherchera notamment des solutions de rechange à cette
façon de procéder et on se penchera sur le cas des projets de reconstruction de
rues ne relevant pas d’une ZAC.
DISCUSSION
De façon
générale, la Politique sur l’éclairage des emprises s’appliquera à l’ensemble
de la ville tandis que celle sur la conception des rues visera uniquement des
rues et des secteurs « spéciaux » d’Ottawa. L’annexe A du document 1
contient une liste de ces secteurs (liste du Groupe 2), qui comprennent par
exemple le centre-ville, les centres d’activité, les centres polyvalents, les
rues principales et les villages, et où les deux politiques pourraient
s’appliquer. Il s’agit d’une liste provisoire; la version définitive en sera
dressée à la fin du processus de révision.
L’environnement
des rues est sans doute l’installation publique municipale la plus visible et
la plus utilisée. Il fait aussi l’objet de nombreux intérêts concurrents, tant
au‑dessus qu’en dessous du niveau du sol. Dans le cas des rues spéciales,
le rapport sur la politique proposera des options en matière de conception et
de construction qui permettront de concilier à la fois ces intérêts et les
besoins des divers services publics situés dans l’emprise. Le processus de
révision de la politique n’est pas un examen superficiel du « paysage de
rue », lequel correspond uniquement aux éléments situés à la surface de la
rue. Il s’agit plutôt d’un exercice plus approfondi, qui porte sur
l’architecture du paysage de l’environnement de la rue dans son ensemble. Il
examine la conception et la construction de toutes les composantes d’une coupe
transversale, tant l’espace destiné aux piétons et aux véhicules à la surface
de la rue que les installations aériennes et souterraines des services publics.
La révision de la politique permettra notamment de se pencher sur les questions
suivantes.
– Préoccupations
liées à la sécurité lorsque les poteaux sont situés dans une surface de
roulement et que les câbles aériens se trouvent à moins de cinq mètres d’un
bâtiment.
– Retrait plus
grand des bâtiments par rapport à la chaussée afin d’assurer le dégagement
nécessaire pour les fils aériens, ce qui réduit les possibilités d’aménagement
des terrains et nuit à l’atteinte des objectifs fixés pour le paysage de rue
dans le centre-ville et les rues principales (lesquels prévoient une marge de
recul peu profonde et continue par rapport aux limites de propriété).
– Incompatibilité
entre les fils aériens et les arbres de rue.
– Conflit entre les
câbles aériens et les dispositifs d’éclairage pour les piétons.
– Désir de la
population de voir les fils électriques enterrés parce qu’elle estime qu’un
paysage de rue dégagé est préférable.
– Partage des coûts
avec les services publics en raison des avantages que ceux-ci retireront du
remplacement de l’équipement dont la durée de vie tire à sa fin.
– Enfouissement des
fils électriques jugé non nécessaire parce que l’espace aérien est suffisant
pour atténuer les nuisances visuelles et les conflits à l’intérieur de
l’emprise.
– Solidité des
installations souterraines par rapport à celles situées au‑dessus du
niveau du sol.
– Priorité à
accorder à l’enfouissement des câbles aériens et de télécommunication, et
planification des fonds nécessaires pour ces améliorations.
– Coûts pour les
propriétaires du raccordement aux services publics nouvellement enfouis.
– Inventaire et
analyse des méthodes d’éclairage utilisées présentement dans différents
contextes de la ville (milieux urbains, suburbain et ruraux) afin de cerner les
pratiques propres à chaque secteur de la communauté.
– Définition de
critères et formulation de recommandations en vue de déterminer la nécessité
d’éclairer les rues et trottoirs qui ne le sont pas ou ne le sont que
partiellement, les rues et trottoirs dans les nouveaux quartiers, ainsi que les
nouvelles rues et les nouveaux trottoirs et les rues et trottoirs reconstruits
dans les secteurs « spéciaux » comme les centres d’activité, les
centres polyvalents et les rues principales (désignés comme tels dans le Plan
officiel, les plans de conception communautaire et les stratégies de conception
urbaine).
– Espacement
optimal des lampadaires dans les emprises des secteurs spéciaux.
– Nécessité
d’assurer une certaine uniformité dans les nouveaux quartiers en définissant les
circonstances dans lesquelles l’éclairage des emprises dans des phases
ultérieures d’un lotissement devrait s’harmoniser avec celui du reste du
quartier (existant).
– Possibilité de
réaliser des économies en désignant les divers lampadaires et poteaux qui seront
considérés comme la norme (aménagement standard) pour l’éclairage fonctionnel
et décoratif.
– Options pour les
nouvelles emprises permettant de réaliser des économies, (p. ex., changer la
couleur de la lumière, réduire le nombre de lampadaires ou leur intensité
lumineuse) tout en assurant une visibilité adéquate la nuit.
– Répercussions
qu’auront sur les coûts d’installation et d’entretien et sur les économies
d’énergie les options recommandées en matière d’éclairage des emprises
lorsqu’elles diffèrent de l’aménagement standard.
– Lien qui existe
entre le désir de réduire les coûts associés à l’éclairage et les questions de
responsabilité civile qui s’y rattachent.
– Possibilité de
réduire la pollution lumineuse conformément à la recommandation formulée par la
Société royale d’astronomie.
– Avantages de
prévoir des composantes standard pour le paysage des rues construites dans les
nouveaux secteurs et de celles qui sont refaites dans les quartiers existants,
et d’accorder une attention particulière aux rues principales et aux autres
secteurs spéciaux désignés comme tels.
– Influence de la
conception urbaine sur l’établissement des priorités en matière de réfection
des routes.
– Taux de succès de
projets antérieurs d’aménagement ou d’amélioration du paysage de rue et
pratiques exemplaires d’autres municipalités.
– Critères
appliqués pour déterminer quelles rues devraient bénéficier d’un paysage de rue
amélioré ainsi que les diverses composantes du paysage de rue nécessaires à différents
endroits.
– Ententes à frais
partagés standard par opposition aux autres options qui s’offrent aux zones
d’amélioration commerciale et aux secteurs de la ville en croissance pour ce
qui est des améliorations aux paysages de rue et à l’éclairage.
– Coûts associés
aux paysages de rue améliorés comparativement à l’aménagement standard.
– Besoins des
piétons (y compris les passages pour piétons) par rapport aux exigences de la
circulation routière dans l’emprise, compte tenu de la largeur de celle-ci et
de la nécessité de mettre en place des dispositifs de modération de la
circulation, le cas échéant.
– Emplacement le
plus indiqué pour les composantes du paysage de rue (arbres, bancs, poubelles,
supports à vélos, distributeurs automatiques, etc.) dans l’emprise.
– Incompatibilité
entre les composantes du paysage de rue amélioré au‑dessus du sol comme
les arbres, d’une part, et les conduites et câbles souterrains des services
publics, d’autre part; certaines options permettent-elles leur coexistence?
– Emplacement des
panneaux d’affichage obligatoires dans l’emprise.
– Programme
Pourcentage pour les arts.
– Système de
financement permettant de couvrir les coûts d’immobilisations, d’entretien et
d’utilisation du paysage de rue amélioré à l’échelle de la ville.
CONSULTATION
Les diverses
parties ayant des intérêts dans les emprises routières seront invitées à
indiquer ce qui, selon elles, devrait faire partie du paysage de rue standard,
y compris en ce qui a trait à l’enfouissement des fils électriques et à
l’éclairage des emprises. Les zones d’amélioration commerciale et les chambres
de commerce, qui possèdent une expérience directe des plans du paysage de rue
et des projets d’immobilisations, pourront fournir de précieux renseignements
sur le taux de succès associé aux nombreux projets réalisés aux cours des
dernières décennies. On prendra aussi en considération le fait qu’elles ont
contribué à financer bon nombre de ces initiatives. Les autres parties
intéressées par la conception des rues comprennent les associations communautaires
directement touchées par les améliorations au paysage des rues situées sur leur
territoire; celles des quartiers centraux de la ville ont déjà connu ce genre
de travaux et peuvent elles aussi donner leur opinion sur les projets
antérieurs. Ces groupes représenteront l’ensemble de la population pour les
questions relatives à la Politique sur la conception des rues.
Comme la
Politique sur l’éclairage des emprises aura une incidence plus généralisée et
qu’elle s’appliquera à l’ensemble du territoire de la ville, une séance de
consultation publique aura lieu dans le secteur urbain et une seconde, en
milieu rural, afin de permettre aux associations communautaires et au grand
public de donner leur opinion à son sujet. La population pourra également participer
à l’élaboration de cette politique par l’entremise d’un site Web qui lui sera
consacré. Les parties intéressées et les comités consultatifs concernés par
l’éclairage des emprises dans différents types de quartiers de la ville seront
consultés directement aux principales étapes de l’élaboration de la politique.
CALENDRIER DU
PROCESSUS DE RÉVISION
Hiver/printemps
2006
- Inventaire,
recherche et examen des pratiques exemplaires.
- Consultation
d’organismes techniques.
- Rédaction de la
version préliminaire de la Politique sur l’éclairage des emprises.
- Rédaction de la
version préliminaire de la Politique sur la conception des rues et
l’enfouissement des câbles aériens.
Printemps/été
2006
- Examen de la
version préliminaire de la Politique sur l’éclairage des emprises par les
organismes techniques.
- Examen de la
version préliminaire de la Politique sur la conception des rues et
l’enfouissement des câbles aériens par les organismes techniques.
-
Consultation des parties intéressées.
Automne 2006
- Élaboration de
politiques sur la réfection des routes relativement à l’éclairage des emprises,
au paysage de rue et à l’enfouissement des câbles aériens.
- Définition des
divers types de conception de rue proposés pour les rues considérées comme
prioritaires.
- Consultation
des parties intéressées et des organismes techniques.
Hiver 2007
- Consultation
des parties intéressées et séances de consultation publique.
- Préparation
d’un rapport provisoire à l’intention du Comité.
Printemps 2007
- Élaboration de
la version définitive de la Politique sur l’éclairage des emprises et de celle
sur la conception des rues et l’enfouissement des câbles aériens.
- Formulation de
recommandations préliminaires pour les « zones d’éclairage » si les
modalités et le budget du projet sont approuvés dans le cadre du rapport
intérimaire au Comité.
- Consultation
des parties intéressées et des organismes techniques.
- Présentation au
Comité et au Conseil d’un rapport concernant les politiques proposées.
RÉPERCUSSIONS
FINANCIÈRES
Les frais des
experts-conseils chargés de l’élaboration de la Politique sur l’éclairage des
emprises seront assumés à partir des fonds déjà réservés à cette fin dans le
poste 903492 Réfection de l’éclairage de rue du budget de Services
et Travaux publics. Quant à la Politique sur la conception des rues, sa
préparation sera entièrement confiée au personnel de la Ville. La Politique sur
l’éclairage des emprises devrait se traduire par des dispositifs d’éclairage
plus efficaces et plus uniformes sur l’ensemble du territoire de la ville. Une
liste sommaire des priorités à cet égard sera préparée, et les améliorations
prévues pour les emprises existantes pourront être mises en oeuvre au fur et à
mesure que les fonds nécessaires seront disponibles. Pour les secteurs
« spéciaux » comme le centre-ville, les centres d’activité, les
centres polyvalents, les rues principales et les villages, des recommandations
seront formulées dans le cadre de l’étude sur la conception des rues en vue de
la mise en place d’un système équitable de partage des coûts d’immobilisations
et d’entretien des composantes des paysages de rue améliorés.
DOCUMENTATION
D’APPUI
Document 1 – Approche relative à la Politique sur l’éclairage des emprises
DISPOSITION
Le
Service de l’urbanisme et de la gestion de la croissance réalisera le processus
de révision en collaboration avec Services et Travaux publics.
Approche relative
à la Politique sur l’éclairage des emprises
Préparé
pour
Services et
Travaux publics
et Service
de l’urbanisme et de la gestion de la croissance
Le
24 février 2006
Préparé par
En collaboration avec
1.1...... Objectif de l’éclairage des emprises
1.2...... Objet de la Politique sur
l’éclairage des emprises
2.0...... Politique
sur l’éclairage des emprises
2.1...... Critères d’aménagement de
l’éclairage des voies publiques.
2.1.2... Visibilité des petites cibles (VPC)
2.2...... Critères d’aménagement de
l’éclairage des trottoirs
2.3...... Considérations relatives à la
conception des dispositifs d’éclairage
2.4...... Dispositifs d’éclairage
2.5...... Secteurs d’intérêt particulier
2.6...... Priorisation des emprises
actuellement non éclairées qui doivent être modernisées
2.7...... Consultation publique
3.0...... Considérations
futures
ANNEXE A Secteurs
pouvant faire l’objet d’un éclairage amélioré
ANNEXE B Sommaire
des critères régissant l’éclairage
1.0...... CRITÈRES
RÉGISSANT L’ÉCLAIRAGE
1.1...... Harmonisation des politiques
relatives à l’éclairage des rues résidentielles
1.2...... Critères d’aménagement
internationaux
1.3...... Critères d’aménagement nationaux
La fusion des onze anciennes
municipalités et de la Municipalité régionale d'Ottawa-Carleton qui a donné
lieu à la création de la nouvelle Ville d'Ottawa a mis en lumière la nécessité
de normaliser les divers niveaux de services à l’échelle du territoire à
l’égard de l’éclairage des emprises. L’élaboration d’une politique relative à
l’éclairage des rues de la ville et des trottoirs qui les longent mènera à
l’établissement :
i)
d’un ensemble commun de normes d’équipement et de
spécifications matérielles;
ii)
de critères et de règlements visant l’éclairage des rues et
des trottoirs dans toute la ville;
iii)
de mandats relatifs à la définition des conditions et à
l’instauration de priorités pour ce qui est d’aménager l’éclairage des emprises
municipales;
iv)
de lignes directrices visant à réduire au minimum les
répercussions environnementales de l’éclairage, notamment en recourant à des
sources d’éclairage éconergétiques et en limitant l’éclairage dérangeant.
L’éclairage des
emprises municipales vise avant tout à améliorer la visibilité nocturne. Pour les
véhicules, celle‑ci est nettement réduite, et leurs phares n’éclairent
bien qu’à basse vitesse. Lorsque le conducteur roule plus vite, il doit être en
mesure de réagir de manière rapide, adéquate et confortable aux aléas de la
route, y compris les piétons, les cyclistes, les animaux ou même les débris.
Pour les piétons, l’éclairage des trottoirs améliore la visibilité et le
sentiment de sécurité. L’éclairage des emprises procure également divers
avantages socioéconomiques, dont les suivants :
i)
diminution du nombre d’accidents nocturnes, tant pour les
véhicules que les piétons;
ii)
dissuasion d’activités criminelles, favorisant ainsi un
sentiment accru de sécurité;
iii)
activités du soir plus nombreuses pour les entreprises et
les installations publiques;
iv)
circulation plus fluide des piétons et des véhicules.
Tout projet
d’éclairage d’une emprise municipale d’Ottawa devra être fondé sur la
politique, qui définira précisément, dans un format convivial, les règles d’éclairage
des diverses catégories de voies publiques, y compris les trottoirs. La
politique régira les critères d’aménagement de l’éclairage ainsi que les normes
relatives à l’équipement et constituera une ligne directrice pour la conception
des systèmes d’éclairage des emprises. La politique ne s’appliquera pas aux
dispositifs d’éclairage existants, sauf s’ils doivent être modernisés. La
Politique sur l’éclairage des emprises vise les catégories de voies
suivantes :
i)
autoroute provinciale/autoroute urbaine;
ii)
artère principale;
iii)
route collectrice principale;
iv)
route collectrice;
v)
rue locale.
La politique tend à garantir
un niveau de service nocturne à la fois écologique, économique et conforme aux
besoins de tous les usagers des emprises.
L’élaboration de
la politique a débuté par un inventaire de l’équipement d’éclairage actuel dans
chaque ancienne municipalité, documenté dans Existing Streetlighting Conditions Summary Report (18 septembre 2003). En parallèle, la
politique sur l’éclairage des rues de chacune des onze municipalités et de la
MROC a été obtenue :
i)
Ville de Kanata, juin 1987;
ii)
Ville de Nepean, juillet 1999;
iii)
Ville d'Ottawa, novembre 1978;
iv)
Ville de Vanier, novembre 1978 (incluse dans la politique
de la Ville d'Ottawa);
v)
MROC, avril 1983;
vi)
Ville d'Ottawa – harmonisation des politiques sur
l’éclairage des rues résidentielles, décembre 2001.
L’annexe B fait un
survol des politiques relatives à l’éclairage de rue.
L’IESNA
a défini trois critères pour l’aménagement de l’éclairage des voies
publiques :
i)
éclairement lumineux;
ii)
visibilité des petites cibles;
iii)
luminescence.
Ces critères peuvent être
appliqués seuls ou combinés de façon à satisfaire le mieux possible les besoins
d’éclairage propres à chaque voie publique.
Les anciennes municipalités
qui avaient documenté officiellement des critères d’aménagement de l’éclairage
de rue ne se servaient que de la méthode d’éclairement lumineux (critères existants
présentés à l’annexe B). Cette méthode, l’une des plus anciennes, demeure
courante, même si elle est considérée comme désuète. La visibilité des petites
cibles est un critère relativement nouveau pour l’éclairage des voies publiques
qui commence à peine à être utilisé; toutefois, les calculs qui y sont associés
sont complexes, et certains logiciels ne sont toujours pas en mesure de les
exécuter. Pour l’instant, la politique ne préconisera probablement pas d’y
recourir. Enfin, même si la luminescence est une méthode améliorée de calcul du
niveau d’éclairage, il arrive que son utilisation soit limitée, notamment pour
l’éclairage partiel. La politique recommandera donc de retenir l’éclairement
lumineux et la luminescence comme critères d’aménagement de l’éclairage de rue
pour la Ville d'Ottawa.
Les méthodes reconnues dans
le monde entier et documentées par l’IESNA constitueront la référence de base
pour toutes les recommandations relatives aux critères d’aménagement de
l’éclairage. L’élaboration de la politique renverra également aux normes
nationales présentées dans le Guide de conception des systèmes d’éclairage
routier de l’ATC.
Cette technique
détermine la quantité de lumière incidente sur le revêtement de la chaussée. Il
existe trois types de revêtements qui ont chacun un facteur de réflexion
différent :
i)
R1 – Revêtement de béton : chaussée asphaltée
dont au moins 12 p. 100 des granulats se composent d’azureurs
artificiels;
ii)
R2 – Chaussée asphaltée dont au moins
60 p. 100 du granulat se compose de gravier (rare en Amérique du
Nord);
iii)
R3 – Chaussée asphaltée aux granulats sombres, dont la
texture devient raboteuse après quelques mois (usage généralisé sur les
autoroutes).
Les propriétés
réfléchissantes des divers revêtements ont une incidence sur le critère
d’éclairement lumineux. Comme ce critère vise le maintien d’un niveau moyen
d’éclairement lumineux, mesuré en lux, chaque catégorie de revêtement comporte
sa propre moyenne d’éclairement recommandée.
Cette forme
d’éclairage de rue se rapporte au degré de visibilité d’objets sur la chaussée.
La VPC est la moyenne pondérée des valeurs du niveau de visibilité, pour les
véhicules qui circulent dans une direction, de diverses cibles placées dans une
grille de points sur une section de la chaussée1.
La luminescence devient
graduellement la méthode privilégiée relativement à l’éclairage de rue, car
elle mesure ce qu’un conducteur ou un observateur voit, et non la lumière émise
par un dispositif (éclairement lumineux).
La lumière
réfléchie par une surface, qu’elle soit horizontale ou verticale, est ce que
l’observateur (conducteur ou piéton) voit. La clarté ou le contraste de la
lumière réfléchie par la chaussée peut présenter un risque en distrayant le
conducteur, mais si la chaussée est éclairée de façon adéquate, elle peut
donner de la profondeur au paysage, améliorant donc la visibilité et le
sentiment de sécurité.
Cette méthode
mesure, en candelas par mètre carré (Cd/m2), la quantité de lumière
réfléchie par la chaussée dans la direction d’un observateur. Elle détermine
essentiellement la « clarté » du revêtement causée par l’éclairage de
rue.
En plus de ceux
qui touchent l’éclairage des voies de circulation, d’autres calculs sont
nécessaires pour les trottoirs situés dans l’emprise (touchant à la chaussée ou
en retrait de celle-ci). Dans leur cas, seul l’éclairement lumineux est pris en
compte, tant au niveau horizontal (chaussée) que vertical (hauteur de l’oeil
d’un piéton de 1 m 50) et dans toutes les directions de mouvement
piétonnier. Les méthodes reconnues dans le monde entier et documentées par
l’IESNA constitueront la référence de base pour toutes les recommandations
relatives aux critères d’aménagement de l’éclairage.
Outre les
critères précités, la politique abordera une question d’intérêt croissant pour
la population, l’éclairage dérangeant, qui peut prendre trois formes
distinctes : l’éblouissement, l’intrusion de lumière et la pollution
lumineuse. Le premier est un inconfort visuel qui est dû à une source lumineuse
dans le champ de vision de l’observateur et qui peut être gênant, incapacitant
ou les deux. L’intrusion se produit lorsque la lumière déborde de la cible
visée, devenant une gêne, une atteinte à la vie privée ou tout autre type de
nuisance1. Enfin, la pollution lumineuse est la réflexion ou la
diffusion de lumière, ou les deux, vers le ciel; un phénomène courant, la
luminescence céleste, lui est directement associé.
La population
s’inquiète de plus en plus de l’éclairage dérangeant, qui non seulement est
énergivore, mais soulève des questions d’ordre social et de sécurité. La Politique
sur l’éclairage des emprises se penchera sur chaque type d’éclairage dérangeant
et formulera des recommandations afin de réduire au minimum son incidence,
notamment en recourant à des lampadaires à optique à défilement total.
La couleur de la
lumière est également un problème courant pour les éclairagistes. Les
avantages, s’il en est, d’un meilleur rendu des couleurs par la « lumière
blanche » n’ont toujours pas été définis. L’élaboration de la politique
comprendra un examen des répercussions financières du recours aux dispositifs à
« lumière blanche » (halogénures métalliques) plutôt qu’à la vapeur
de sodium à haute pression.
Au cours de la compilation
de données documentaires à l’appui de la politique, un vaste inventaire des
dispositifs d’éclairage a été dressé pour toute la ville fusionnée. L’examen de
la situation actuelle a révélé une variété de lampadaires, dont des lampadaires
à col de cygne, à défilement total, décoratifs et de style lanterne, de même
que divers types de pylônes, notamment en béton (ronds, octogonaux ou
décoratifs), en profilé d’acier, en aluminium et en acier (octogonaux et
ronds), ceux-ci pouvant être installés par enfouissement, sur un socle ou à
l’aide d’un socle frangible.
La politique formulera
des recommandations sur les types de dispositifs à utiliser et leur application
selon la classification des voies. Ces recommandations permettront de réduire
l’éventail de dispositifs inventoriés, ce qui facilitera leur entretien et leur
uniformité dans toute la ville et réduira donc les coûts. En outre, la
possibilité de réduire l’intensité lumineuse dans certains secteurs sera
incluse dans la politique.
La ville d’Ottawa
comporte un certain nombre de secteurs où la Politique sur l’éclairage des
emprises pourrait ne pas s’appliquer, par exemple en raison d’un contexte
historique particulier, de leur désignation en tant qu’attraction touristique,
centre d’activité ou village, de leur classement en tant que zone d'amélioration
commerciale (ZAC), ou encore parce qu’ils relèvent du gouvernement fédéral
(CCN); l’annexe A en fournit une liste détaillée. La politique classera
ces secteurs en deux catégories :
i)
dans le groupe 1, qui inclut les secteurs qui relèvent
de la CCN, du gouvernement fédéral ou provincial ou de la Ville et qui se
trouvent dans une zone patrimoniale, l’éclairage de rue devra être étudié par
la Ville au cas par cas et en collaboration avec les organismes pertinents;
ii)
dans le groupe 2, qui inclut les ZAC, les centres
d’activité et les villages, l’éclairage des rues et des trottoirs sera conforme
aux dispositions de la Politique sur l’éclairage des emprises. Une sélection de
lampadaires sera proposée (traditionnels, modernes, de style lanterne, etc.) afin
que les groupes d’intérêt puissent faire un choix pour leur secteur. La
politique envisagera divers scénarios d’éclairage de rue, notamment l’usage
exclusif de dispositifs décoratifs ou une combinaison de ces derniers et de
lampadaires standard. Le financement de ces dispositifs sera conforme à la
politique approuvée.
La Politique sur
l’éclairage des emprises permettra également d’analyser les besoins d’éclairage
des tronçons routiers du territoire d’Ottawa qui ne sont pas actuellement
éclairés. Tous seront évalués afin de déterminer quels sont les travaux
nécessaires aux termes de la politique (aucun éclairage, marques lumineuses,
éclairage partiel, éclairage complet).
Les besoins des
tronçons seront classés par ordre de priorité en fonction de divers facteurs
comme le volume de circulation automobile et piétonnière et la présence de
trottoirs, d’écoles, de commerces et d’installations récréatives, et en tenant
compte du futur programme municipal d’immobilisations. Dans d’autres cas, le
coût de l’aménagement sera calculé pour chaque tronçon, de façon à élaborer un
plan de modernisation graduelle des dispositifs d’éclairage sur une période
donnée, en fonction des dépenses projetées dans le budget municipal.
La priorisation
des trottoirs non éclairés sera fondée sur celle de l’éclairage de la voie
publique qu’ils longent. Par conséquent, l’éclairage de trottoirs, conformément
à la politique, ne sera envisagé que si celui de la rue adjacente est approuvé,
selon le plan de priorisation des emprises non éclairées qui doivent être
modernisées.
La version
préliminaire de la Politique sur l’éclairage des emprises sera rendue publique
dans le cadre de deux séances d’information, l’une en zone urbaine
(probablement à l’hôtel de ville) et l’autre en milieu rural. Les critères
d’éclairage et l’équipement standard proposés compteront parmi les sujets
abordés. La politique sera également accessible sur Internet. Le public pourra
la passer en revue et la commenter. Toute rétroaction, qu’elle soit faite dans
le cadre des séances d’information ou par courriel, sera prise en considération
et traitée de façon appropriée.
Les
considérations qui suivent ne visent qu’à donner des exemples de questions qui
ne seront pas abordées dans la Politique sur l’éclairage des emprises, mais qui
pourront l’être ultérieurement.
Selon l’intensité
lumineuse environnante d’un site, la Ville pourrait revoir l’aménagement de
l’éclairage de rue, soit en fournissant le niveau minimum d’éclairage prescrit
par la politique, soit en l’augmentant de façon à accroître le contraste entre
la chaussée et ses environs.
Certains secteurs
de la ville sont éclairés plus que d’autres par la lumière adjacente de
l’infrastructure environnante. Les zones d’éclairage, à ne pas confondre avec
les critères minimaux d’aménagement de
l’éclairage de rue selon la classification des voies, concerne l’illumination
due aux installations environnantes.
La Politique sur
l’éclairage des emprises pourrait établir, dans le cadre d’un projet distinct,
mais connexe, diverses zones d’éclairage dans la ville. Selon la zone
d’éclairage concernée, les promoteurs seraient limités en ce qui concerne les
niveaux d’intensité lumineuse des projets dont ils sont chargés, pour veiller à
ce que l’illumination adjacente ne nuise pas à l’éclairage de rue, cette
illumination plus intense pouvant distraire les conducteurs ou les incapaciter.
L’élaboration
d’une politique sur l’éclairage des emprises est essentielle au fonctionnement,
à l’entretien et à l’efficacité de l’éclairage des rues et des trottoirs de la
ville. La politique :
o
facilitera l’uniformisation de l’équipement d’éclairage et
de l’intensité lumineuse de voies publiques comparables;
o
générera des économies liées à l’entretien du système
électrique grâce à la standardisation de l’équipement et à la réduction de
l’inventaire qui en découlera, ainsi qu’à la diminution de la consommation
énergétique;
o
témoignera auprès des résidents du souci de sécurité et
d’uniformité de la Ville, qui a reconnu le besoin de standardiser l’équipement
et les critères d’aménagement à l’échelle de son territoire;
o
fera reconnaître la Ville en tant qu’entité proactive et
responsable sachant s’attaquer à des problèmes comme l’intrusion de lumière et
la pollution lumineuse;
o
fixera des conditions essentielles d’éclairage des rues et
des trottoirs ainsi qu’un plan stratégique d’aménagement de dispositifs
d’éclairage sur les emprises actuellement non éclairées, dans des contextes
municipaux précis et selon un ordre de priorité pouvant être prévu par la
politique.
La politique
abordera également les exigences et les procédures à suivre pour modifier la
politique, le cas échéant.
ANSI _ American National Standard
Institute
CANDELA (Cd) _ Unité SI d’intensité lumineuse.
VSHP – Vapeur
de sodium à haute pression
HM – Halogénures métalliques
IESNA – Illuminating Engineering Society of
North America
ATC – Association des transports
du Canada
MROC – Municipalité régionale
d'Ottawa-Carleton
1.
Illuminating
Engineering Society of North America, TM-10-00.
2.
Illuminating
Engineering Society of North America ANSI/IESNA
RP-8-00.
3.
Guide de conception des systèmes d’éclairage routier –
Association des transports du Canada.
4.
Municipalité régionale d'Ottawa-Carleton, livret
d’information sur l’éclairage de rue.
GROUPE 1
L’éclairage de rue sera conçu en fonction de chaque projet
en collaboration avec les organismes intéressés.
VILLE D’OTTAWA
Districts de
conservation du patrimoine
Côte-de-Sable
Parc Minto
Marché By
Colline de la cathédrale
Basse-Ville Ouest
Côte-de-Sable Ouest
Secteur
Centre
Rockcliffe
New
Edinburgh
Rue Sparks
Rue Bank
Ponts
Des Chaudières
Du Portage
Alexandra
Macdonald-Cartier
Billings
Cummings
Pretoria
De la rue Bank
Mackenzie-King
De l’avenue Laurier
De la rue Union
Dunbar
COMMISSION DE LA
CAPITALE NATIONALE
Routes relevant
du gouvernement fédéral (premier groupe)
Boulevard de la Confédération
Promenades :
Reine-Élizabeth
Du Colonel By
De l’Outaouais
Rockcliffe
Routes relevant
du gouvernement fédéral (second groupe)
Promenade Island Park
Promenade Riverside
Promenade de l’Aviation
Promenade de l’Aéroport
Limites de la
Ceinture de verdure
Secteurs non aménagés entourant le centre de la ville,
aires naturelles recouvertes de forêts ou de terres humides
Ferme expérimentale
centrale
Routes PROVINCIALES
Routes et
autoroutes
417
17
416
Autoroute urbaine 174
(autres)
GROUPE 2
L’éclairage sera conçu selon les
dispositions de la Politique sur l’éclairage des emprises
VILLE D’OTTAWA
Aire centrale
Centre-ville, plus particulièrement
au nord de Laurier et à l’ouest de King Edward
Centres
d’activité
Kanata
Barrhaven
Orléans
Centres
polyvalents
Centre des
villages
Galetta
Kinburn
Fitzroy Harbour
Constance Bay
Dunrobin
Carp
Ashton
Munster
Richmond
Fallowfield
Manotick
North Gower
Kars
Osgoode
Greely
Metcalfe
Kenmore
Vernon
Marionville
Vars
Carlsbad Springs
Navan
Notre-Dame-des-Champs
Sarsfield
Cumberland
Burritt's Rapids
Rues principales
traditionnelles
Stittsville Main
Richmond
Scott
Wellington
Somerset
Merivale
Preston
Gladstone
Bronson
Bank
Main
Elgin
Rideau
Dalhousie
Beechwood
McArthur
De Montréal
Artères principales
Eagleson
Hazeldean
Robertson
Richmond
Carling
Merivale
Bank
De
Montréal
St-Laurent
St-Joseph
Innes
ZAC
Westboro
Manotick
Barrhaven
Carp
Rue Rideau
Rue Preston
Somerset Heights
Marché By
Rue Sparks
Vanier
Village de Somerset
Rue Somerset Chinatown
Promenade de la rue Bank
Compte tenu de la croissance rapide des
secteurs résidentiels d’Ottawa, les différentes politiques sur l’éclairage des
rues résidentielles des anciennes municipalités ont été harmonisées en décembre
2001. La politique harmonisée sera intégrée dans la Politique sur l’éclairage
des emprises lorsqu’il sera possible de le faire. La politique harmonisée
divisait les voies publiques locales en trois sous-catégories d’après leur
coupe transversale : rues locales, routes collectrices et artères.
i)
Les critères d’aménagement internationaux portant sur
l’éclairage de rue sont tirés de la publication IESNA RP-8-00. Pour chaque
sous-catégorie de voie publique locale (rues locales, routes collectrices et
artères), les critères applicables à l’éclairage sont également divisés en
trois sous-catégories : élevé, moyen et faible.
Les critères
d’aménagement nationaux pour l’éclairage de rue proviennent quant à eux du Guide
de conception des systèmes d’éclairage routier publié par l’ATC. À la
différence de la publication IESNA RP-8-00, le Guide de l’ATC classe les routes
en cinq sous-catégories plutôt que trois :
i)
Centre-ville3
ii)
Commercial3
iii)
Résidentiel3
iv)
Industriel3
v)
Rural3
STREET DESIGN POLICY
AND RIGHT-OF-WAY LIGHTING POLICY
POLITIQUE
SUR LA CONCEPTION DES RUES ET POLITIQUE SUR L’ÉCLAIRAGE DES EMPRISES
ACS2006-PGM-POL-0003 CITY WIDE / À L'ÉCHELLE DE LA
VILLE
Appearing
before Committee to give a presentation on the above-noted item were Planning
and Growth Management (PGM) staff members Ned Lathrop, Deputy City Manager,
Dennis Jacobs, Director of Planning, Environment and Infrastructure Policy,
Charles Lanktree, Planner responsible for the street design component, and
Chris Brouwer, Planner responsible for the right-of-way lighting policy
and integrated network. Also attending
to answer questions were Public Works and Services (PWS) Staff Richard Hewitt,
Deputy City Manager, Scott Edey, Program Manager of Street and Community
Lighting, and Michael Flainek, Director of Traffic and Parking Operations; and Mario Tedesco, Project
Manger, McCormick-Rankin.
At the
outset, Deputy City Manager Lathrop reminded Committee that originally the
right-of-way lighting issue was part of PWS’ mandate, and as it became a bigger
issue involving urban and street designs; burial of hydro and telecommunication
cables, PGM is now leading this matter.
He apologized to PWS because although they are showing as a joint
presenter, it really is PGM presenting this report. He noted that PGM would be building on work already done by
PWS. The purpose of this presentation
is essentially to provide, for the information of the Joint Committees, the
terms and timelines for these two projects.
A copy of the complete staff PowerPoint Presentation is on file with the
City Clerk.
In
response to questions from Councillor El-Chantiry on rural area villages served
by Hydro One, staff advised that the installation and maintenance of all street
lights would all be undertaken by one agency for cost efficiency, and that this
matter would be reviewed as part of the preparation of the policy. Deputy City Manager Lathrop interpolated by
noting that since the City has control over street lighting and street design,
Hydro One would be part of these studies, especially on issue such as burying
of hydro lines, but would have limited involvement when dealing with
streetlights in those villages.
On the
matter of process and priority, in the absence of a Business Improvement Area
(BIA), individual community group working with the Ward Councillor could bring
forward a request for streetlights. PWS
Staff would respond to operational issue such as individual light on an
individual basis, and comprehensive road rebuilding program through the middle
of a village, which is an overhaul project, would come up on a regular
scheduled basis in front of Committee and Council to define and place that
project on a funding priority list.
When a project comes up for implementation, assuming these policies were
finished and adopted, staff would be able to determine the costs by knowing
exactly what criteria to apply to the village, and that criteria would be
universally applied everywhere.
With these
policies in place, staff would be able to establish standards, which would then
be applied to developers. Those
standards could vary following Committee and Council debates, however one would
not want them to vary too much for maintenance purpose, stock keeping issue and
cost effectiveness.
Councillor
Holmes, being particularly interested in street trees, would like to see tree
trench in right-of-ways just like for gas and hydro whenever there is road
reconstruction and new road being built.
She feels that trees should be given the same importance and capacity as
gas and hydro. Staff concurred with the
Councillor and pointed out that this is one of the main components within the
street right-of-ways to be looked at in the study in order to resolve the conflict
and competition for space both above and below grade surface.
Staff
confirmed that the option of putting some of the utilities vertically rather
than horizontally in the right-of-way would be looked at, and pointed out the
associated additional costs for that option.
Staff
also confirmed that the colour of streetlighting would be examined, and would
endeavour to bring forward recommendation for better colour rendition to
Committee and Council for consideration.
At the
request of Councillor Holmes, Mr. Flainek agreed to provide her with a list of
the locations and the time when new single street light poles were erected as a
result of a request from a neighbourhood for a dark and unsafe location.
At the
request of Councillor Thompson, staff agreed to keep all Councillors informed
of business and community associations being contacted in their individual ward
on this matter.
Deputy
City Manager Lathrop confirmed that the issue of over lighting and unnecessary
illumination is currently a big issue, which would be part of this study. However, he forewarned the Councillor of the
potential debate with PWS Staff on the importance of adequate lighting levels
from a safety perspective.
When
questioned by PEC Chair Hume on the authenticity of photos being presented on
Slide 13 of the PowerPoint Presentation, Mr. Jacobs replied that the photos are
examples of lights that currently exist in the City of Ottawa.
With
respect to the lighting policy on an existing roadway without lights, and
whether that roadway gets lights when being retrofitted, staff concurred with
the Councillor that the current policy is ambiguous, and would be resolved in
this process. Deputy City Manager
Lathrop remarked that staff would implement Council’s decision as long as
appropriate funding is provided.
In
response to Councillor Feltmate’s question on consultation, Mr. Lathrop replied
that seeking feedback from specific neighbourhood or community would definitely
be part of the process. Mr. Brouwer
noted that staff is planning to hold a large public open house probably here at
City Hall for urban area residents to come and look at materials. There will also be targeted consultation
with stakeholder groups.
With
respect to the question on the amount of funds Hydro Ottawa contributes for
burying hydro wires compare to the income the City expects to receive from the
investment of funds transferred from Hydro Ottawa, Mr. Lathrop does not believe
an agreement exists between Hydro Ottawa and the City of Ottawa to address this
issue. It would require a Council
debate on legality of the Energy Act.
Councillor
Feltmate suggested that consideration be given for the provision of space for
district heating in new development as waste management policies are being
looked at. Mr. Lathrop cautioned the
Councillor, and questioned if this could be integrated into this debate because
the specifics around burying and insulating a heating duct which then used as a
high pressure system for district heating carry with it some parameters that
would probably take a lot longer than this particular study. However, he suggested that staff could find
out how this is done in other cities in other countries in terms of
right-of-way requirements, but would not want to contaminate this study with
that issue. Councillor Feltmate feels
that the City should start looking into the potential for it, and have some
developers doing so as well. She also
feels that the City needs to make the point that waste is a resource that is
not fully utilized at this point in time.
Councillor
Legendre referred to Page 13 of the Staff Report, Sections 2.1.3 on luminance
being the preferred method of streetlighting because it measures what the
driver or observer sees as opposed to the illuminance method, which is what the
light fixture puts out. He feels that
reference contained in Section 2.2 on illuminance being used for sidewalks is
contradictory to Section 2.1.3, and wondered whether this was a typographical
error. Mr. Todesco confirmed that it is
not a typographical error, and the Councillor is correct in his interpretation
of the two methods – Illuminance is the incident light and luminance is the
reflected light that the driver sees.
The luminance method utilized is a calculation process that requires the
observer height to be at about 1.5 meters and the viewing point is 83 meters
downstream given the speed of the vehicle.
For pedestrian traffic, that situation does not occur and for that
reason illuminance is being recommended for sidewalks.
At the
request of Councillor Legendre, Mr. Todesco agreed to check in the published
North American and European standards the illuminance standard to see if there
are luminance criteria for cyclists and pedestrians.
Councillor
Legendre, referring to the Birch Street situation, is pleased to see the report
identifies the issue of design considerations and light trespass. He is also pleased with the issue of sky
glow being flagged and described the bizarre situation of the luminaires on the
main square outside City Hall, i.e. the direction of the light bulbs and the
metal reflectors filled with holes.
When asked for comments, Mr. Todesco advised that he was not familiar
with the situation and would certainly take a look at it after the meeting. He also advised that the plan being proposed
to address this dilemma is to choose luminaires specifically based on various
criteria – one of them being their ability to control the light and use them
efficiently by placing them in the required direction.
Again
referring to the Birch Street situation, Councillor Legendre talked about the
colour of light issue. Following
consultation with the community with a lot of women at those meetings, sodium
lighting was their choice. He would
like to see some real research done with concrete information coming back for
discussion. Mr. Todesco commented that
the colour of light is a fairly contentious issue. As a member of several committees of the Illuminating Engineering
Society of North America, he noted that there have been some suggestions that
the colour of light may allow illumination of roadways to lower lighting
levels, but there is nothing conclusive at this stage. To date it is a given that white light would
provide better colour rendering, and therefore could identify colours and
potentially features better than with a more monochromatic light source that
puts out a yellowish tint of light as with high pressure sodium. He also noted that there are some
suggestions that metal halide may require less lighting levels, but at this
point in time it is very preliminary.
He stated that more investigation would be required but cannot guarantee
better scientific answers at the completion of this study.
In
response to the list of areas in Appendix A, staff confirmed for Councillor
Legendre that it demonstrates the areas that the policy would not apply to,
i.e. outside the jurisdiction of the City.
With
respect to getting one light installed on a pathway without the City funding
it, staff agreed to deal with this matter with Councillor Legendre off line.
Councillor
Doucet would like to see coming out of this citywide policy is that there would
not be any streets construction or reconstruction without trees on them. He feels that the City policy should be to
re-invigorate the City; contribute to a cleaner environment; and contribute to
a more livable environment by re-treeing the streets. He expressed concern about the height of lights, shoebox highway
lights on residential streets, narrow sidewalks, garbage pick up after events
and burying hydro lines – his community had to raise funds to have its hydro
lines buried. He feels that the City
should bury its hydro lines on its main streets and pick up the garbage.
In reply
to Councillor Thompson’s questions, staff answered that country estate
subdivisions would be part of this study.
With
respect to the maintenance of the streetlights process, staff advised that the
maintenance contract for lighting is part of a P3 contract, which started up
last year. Under some of the conditions
within the contract, there is the night patrols. All rural areas as well as the whole city are patrolled twice a
year; and rural and urban arterials are patrolled once a month. Councillor Thompson agreed to discuss with
staff off line regarding his concern about some very high volume intersections
in rural areas being patrolled only twice a year.
Councillor
Bellemare is pleased to see the development of a citywide street lighting
policy, however expressed concerns about the street design policy, which would
not be comprehensive and limited to special streets and areas within the
City. He also expressed concerns about
the surface treatment and the width of sidewalks; the surface treatment of
boulevards, medians and their maintenance.
He feels that street reconstruction, be it local, collector or arterial,
warrants beautification, not just the special ones as mentioned in the
appendix. Mr. Jacobs clarified that the
policy is intended to apply generally to all streets across the City and some
specific guidelines would be produced for some specialty areas in town centers
and along main streets. The listing at
the back of the appendix identifies areas that currently have special policies
in place and would be undergoing work for special policies. Therefore they are being excluding from the
present work and they would be dealt with on a case-by-case basis, but the
balance of the City will come under the new policy. There are already some street design policy standards that are in
place for the majority of the streets.
The emphasis of this particular study is on those streets where there
are no specific standards, thus enhancing the existing street design
policy. There are already roadway
design guidelines for major arterials, and they are part of the Council
approved design guidelines.
The
current roadway design guidelines do not incorporate planting trees in medians,
however it allows for planting along the boulevard areas, and allow spacing for
that in the reconstruction of a street, such as Ogilvie Road. The guidelines apply to a variety of streets
from urban arterials, suburban arterials, main streets, types of cross section
– there are a variety of generic standards that are currently in place that are
used during a reconstruction or during the construction of a new road to guide
that design.
Councillor Bellemare then pondered about proposing the street design policy applies to all streets across the City, and that staff develop the necessary priority rating system that would also apply to the lighting policy, which would be applied on a citywide basis. Consequently, Mr. Jacobs noted that the scope of the work before the Committees is all staff is in a position to resource at this time. There was no direction to go back and revisit the existing road design guidelines that were approved by Transportation Committee since the inception of the new City, so staff’s focus has been on those specialty areas where there is a desire to provide unique characteristic relative to specialty aspects that are contained with the City’s Official Plan.
Councillor
Bellemare suggested the following two courses of action: (1) to specifically
incorporate all streets in the street design policy before Committees today;
and (2) that the existing standards be brought back to Committees when considering
this street design policy to look at further enhancing the existing standards
and the whole issue of rehabilitating medians in order to accommodate the
planting of trees.
Deputy
City Manager Lathrop recognized that the Councillor brought up a valid point,
and felt that it would be a good idea to bring forward to Committees examples
of all the policies at the same time so that Committees can see not only the
recommendations coming out of this study in terms of lighting and design, but
also existing right-of-way policy.
Accordingly, he suggested that staff would bring forward standards to
show examples of those different styles, as well as what can and cannot be done
to allow Council, within its purview, to tweak those standards and to make them
more common across the City. Councillor
Bellemare agreed with that direction to staff and feels that it would be
valuable to have a more complete discussion by having all the standards in
front of Committees and Council when considering these two policies.
In reply
to Councillor Holmes’ concern about choosing one lighting standard for all
residential streets in the entire City and the cheapest way, Mr. Jacobs said
that the intent of this study is to put before Committees a range of
alternatives and the costs of having a variety of standards.
TRC Chair
Stavinga commented on joint trenches being formed for various utilities and
noted that other municipalities have been very successful in that
undertaking. She conveyed to staff that
other utilities working with other municipalities found creative solutions and
that should be pointed out when negotiating with various utilities.
On the
issue of the open house, the TRC Chair appreciates that staff would be doing
some targeting meetings with perspective community associations that have any
interest. While appreciating the fact
that staff can only do what it can do within the provided financial resources,
she feels that having one open house within the downtown area is not appropriate. She also feels that it sends the wrong
message, and that staff has to be much more innovative as to how to distribute
those open houses with existing resources across the geographic areas of the
City and to provide accessibility and opportunities for citizens to
participate.
In
response to Chair Stavinga’s comments, Deputy City Manager Lathrop felt that he
would be remiss if he did not raise the fact that this Council did restrict and
cut back staff overtime artificially at budget time. Consequently he had to restrict the amount of time for his staff
to go out into communities, and even with that restriction he would still be
over his overtime budget. He assured
the Chair that this issue would come up again at further discussion. Chair Stavinga refuted by saying that there
are other ways that the public can be engaged and having something just
downtown is not the way to do local government. She believes that a lot of creativity can happen when being
challenged, and that applies to Council as well.
Councillor
Thompson echoed the Chair’s sentiment and encouraged staff to be creative, and
perhaps taking time off during the day to go out to a night meeting.
1.
That
Transportation Committee and Planning and Environment Committee recommend that
Council receive this report for information.
2. That the Department of Planning and
Growth Management (PGM) work with the Department of Public Works and Services
(PWS) to develop policy with respect to the following:
·
Standards
for Street Design, including the burial of hydro within City rights-of-way, to
achieve Urban Design objectives of the Official Plan, the Downtown Ottawa Urban
Design Strategy and other area-specific plans.
·
A City-wide
Right-of-way Lighting Policy.
CARRIED