Rapport
au/Report to:
Comité
de l'urbanisme et de l'environnement
Planning and Environment Committee
et
au Conseil / and Council
le 10 mars 2006 / 10 March 2006
Soumis
par/Submitted by:
R.G. Hewitt, Directeur
municipal adjoint par intérim/Acting Deputy City Manager
Services
et Travaux publics/Public Works and Services
et
/ and
Ned
Lathrop, Directeur municipal adjoint/Deputy City Manager
Urbanisme
et Gestion de la croissance / Planning and Growth Management
Personne ressource/Contact Person: John Manconi, Directeur intérimaire / Acting
Director
Opérations de surface/Surface Operations Branch
(613) 580-2424 x 21110, John.Manconi@ottawa.ca
et/and
Carol
Christensen, Manager, Environmental Sustainability
Politiques
d’urbanisme, d’environnement et d’infrastructure/Planning,
Environment and Infrastructure Policy
(613)
580-2424 x 21610 Carol.Christensen@ottawa.ca
Report
to/Rapport au :
Planning
and Environment Committee
Comité
de l'urbanisme et de l'environnement
and
Council / et au Conseil
28
March 2006 / le 28 mars 2006
Submitted
by/Soumis par : R.
G. Hewitt, Acting Deputy City Manager/Directeur municipal adjoint par intérim,
Public Works and Services/Services et Travaux
publics
and
/ et
Ned
Lathrop, Deputy City Manager/Directeur municipal adjoint,
Planning
and Growth Management / Urbanisme ed Gestion de la croissance
Contact
Person/Personne ressource :John Manconi , Acting Director / Directeur
intérimaire
Surface
Operations Branch/Opérations de surface
(613)
580-2424 x 21110, John.Manconi@ottawa.ca
and
Carol
Christensen, Manager, Environmental Sustainability
Planning,
Environment and Infrastructure Policy/Politiques d’urbanisme, d’environnement
et d’infrastructure(316) 580-2424 x 21610 Carol.Christensen@ottawa.ca
|
|
OBJET: |
PROGRAMME COMMUNauTAIRE
PILOTE DE PARTENARIAT ÉCOLOGIQUE |
SUBJECT: |
RECOMMANDATIONS DU
RAPPORT
Le Comité de l’urbanisme et de
l’environnement recommande au Conseil d’approuver ce qui suit :
1. Adoption
du cadre de responsabilisation approuvé dans le cadre de la Politique sur les
subventions de projets communautaires pour le Programme communautaire pilote de
partenariat écologique.
2. Critères
d’admissibilité au Programme communautaire pilote de partenariat écologique
énoncés dans le rapport et définis dans la pièce jointe 1.
3. Détermination
de subventions maximums de 10 000 $ et 20 000 $
respectivement pour les projets visant les lieux publics et les biens
appartenant à la Ville, et examen des projets Hallmark au cas par cas.
4. Délégation
d’autorité au directeur municipal adjoint, Services et Travaux publics, ou, en
son absence, au directeur, Opérations des surface, en vue de l’approbation,
conformément au cadre énoncé dans le présent rapport et aux critères définis
dans la pièce jointe 1, des subventions au titre de l’enveloppe budgétaire
du programme et de l’exécution, ainsi que de toutes les ententes nécessaires
conclues pour le compte de la Ville.
5. Directive
au personnel pour la formulation de recommandations à examiner et améliorer
après la fin du programme pilote relativement au Programme communautaire pilote
de partenariat écologique.
6. Dépôt
de toutes les incidences opérationnelles éventuelles de la mise en œuvre du
Programme communautaire pilote de partenariat écologique à titre de besoin
permanent dans le cadre du processus budgétaire.
7. Financement, à même les dépenses de capital
approuvées, de l’embauche d’une personne-ressource à la coordination, de même
que des dépenses de publicité, de promotion et d’administration du Programme
communautaire pilote de partenariat écologique.
8. Lancement officiel du Programme communautaire
pilote de partenariat écologique et des campagnes Nettoyage et reverdissement
et Nettoyage de la capitale à l’automne, ainsi que de la campagne de propreté
publique durant le Nettoyage de la capitale à l’automne de 2006.
REPORT
RECOMMENDATIONS
That Planning and Environment Committee
recommend that Council approve:
1.
That
the accountability framework approved in the Community Funding Framework Policy
be adopted as the framework for the Green Partnership Pilot Program.
2.
The
Green Partnership Pilot Program as outlined in the
report and the Eligibility Criteria outlined in Attachment 1.
3.
That
maximum grant levels for projects on common ground and City property be set at
$10,000 and $20,000, respectively, while Hallmark projects be considered
individually.
4.
That the Deputy City Manager of Public Work
Services or in his absence the Director of Surface Operations, be given
delegated authority to approve in accordance with the framework set out in this
report and the Eligibility Criteria as outlined in Attachment 1, grants under
this program’s funding envelope and to execute any necessary agreements on
behalf of the City.
5.
That
staff be directed to report back with recommendations for future consideration
and refinements for the Green Partnership Pilot Program beyond the pilot
duration.
6.
That
any potential operating impacts resulting from the implementation of the Green
Partnership Pilot Program be tabled as operating pressures during the budget
process.
7.
That
a coordination resource, advertising, promotion and program administration
costs for the Green Partnership Pilot Program be funded from within the
approved capital funding allocation.
8.
That
the Green Partnership Pilot Program, along with associated Cleaning the City
and Greening the City Actions of Fall Cleaning the Capital and the Litterbug
campaign be officially launched during the 2006 Spring Cleaning the Capital
Launch.
RÉSUMÉ
Hypothèses et analyse:
Le Plan directeur municipal
2006‑2009, approuvé par le Conseil le 28 septembre 2005,
définit les mesures prises par la Ville dans le cadre de son Programme pour les
quartiers relativement au Programme de nettoyage et de reverdissement. Les
mesures de suivi comprennent:
Avant d’approuver le Plan directeur,
le Conseil a demandé au personnel un rapport sur les activités recommandées (et
les coûts) pour les suivis à soumettre au Comité de l’urbanisme et de l’environnement
préalablement au dépôt du budget.
Le 30 novembre 2005, le
Conseil a approuvé les recommandations formulées dans le Rapport sur le
programme de nettoyage et de reverdissement de la Ville. Ce document présente
les diverses activités touchant les services, les répercussions financières,
les besoins en ressources et les résultats anticipés des services susceptibles
de contribuer le plus à la propreté générale et à l’attrait écologique de la
Ville. Il propose aussi le concept du Programme communautaire pilote de
partenariat écologique. Le Conseil municipal a retenu ces recommandations au
moment d’adopter le budget de 2006.
Tandis que le Rapport sur les
campagnes de nettoyage et de reverdissement de la Ville s’intéressait surtout
aux services prévus dans le cadre du Programme pour les quartiers de la Ville,
le présent rapport offre une vue d’ensemble sur le cadre du Programme
communautaire pilote de partenariat écologique et annonce la campagne Nettoyage
de la capitale à l’automne de
même que la campagne Ville propre.
Répercussions
financières:
Le Conseil a approuvé un financement
à hauteur de 1 M$ du compte d’immobilisations 903790 pour le Programme
communautaire pilote de partenariat écologique, à quoi s’ajoute une somme de
50 000 $ du compte 184614 du budget de fonctionnement du programme
Fierté de la collectivité, pour la campagne Ville
propre.
Le présent rapport recommande que
les dépenses engagées au titre du Programme communautaire pilote de partenariat
écologique relativement aux subventions de projets communautaires et à
l’embauche d’une personne-ressource à la coordination, de même que les dépenses
de publicité, de promotion et d’administration du Programme communautaire
pilote de partenariat écologique soient financées à même l’allocation approuvée
de 1 M$. Aucun autre financement n’est prévu jusqu’à nouvel ordre.
Consultation publique:
Dans le cadre de l’étude de son Plan
directeur le 28 septembre 2005, le Conseil a approuvé l’intégration
des programmes Nettoyage de la Ville et Reverdissement de la Ville au Programme pour les quartiers du premier
Plan directeur municipal d’Ottawa pour 2006‑2009. Cette décision aura
pour effet d’intégrer une campagne de propreté au Programme de fierté de la
collectivité et d’élargir à deux activités par année la campagne Nettoyage de la capitale au printemps.
Le personnel sera appelé à diriger un Programme communautaire pilote de
partenariat écologique destiné à encourager et à soutenir la participation des
citoyens au maintien de la propreté publique. Des options quant au couvert
végétal dans les espaces verts et les terre-pleins ont également été envisagées
pour le Reverdissement de la Ville. Une directive en ce sens a été adressée au
personnel, qui a été chargé de remettre un rapport au Comité de l’urbanisme et
de l’environnement et au Conseil sur les activités de suivi recommandées pour
le nouveau Programme pour les quartiers de la Ville et les coûts de la mise en
œuvre de ces activités, et ce, préalablement au dépôt du budget.
Le 30 novembre 2005, le
Conseil a approuvé les recommandations du rapport sur les programmes Nettoyage
de la Ville et Reverdissement de la Ville. Ce rapport énonce le détail des
diverses activités envisagées concernant les services, les répercussions
financières, les besoins en ressources et les résultats attendus des services
les plus susceptibles de contribuer à la propreté générale et à l’attrait
écologique de la Ville, soit le ramassage des déchets sauvages, le balayage
mécanique de la chaussée, le balayage manuel, l’entretien des jardinières et
des bandes arbustives le long de la chaussée, l’entretien des arbustes dans les
parcs, les patrouilles de routine et les services du Programme communautaire
pilote de partenariat écologique.
L’adoption de ce rapport a eu pour
conséquence d’autoriser Services et Travaux publics à soumettre à l’examen du
Conseil les fonds du Budget de 2006 des Opérations de surface à dégager pour la
prestation de ces services. Dans le cadre de l’élaboration du budget de 2006,
le Conseil a approuvé ces demandes de fonds, y compris un montant de 1 M$
pour piloter le Programme de partenariat écologique.
Ce rapport portait surtout sur les
services municipaux à offrir dans le cadre des programmes Nettoyage de la
Ville, Reverdissement de la Ville et Quartiers de la Ville. Le présent rapport
s’intéresse au Programme communautaire pilote de partenariat écologique et
offre un aperçu du cadre, des critères d’admissibilité et de certains aspects
précis de la mise en œuvre, du contrôle et de la gestion du programme pilote de
subventions de 1 M$.
Grâce à
son Programme communautaire pilote de partenariat écologique, la Ville d’Ottawa
s’engage dans des partenariats innovateurs avec les collectivités locales et
donne suite aux priorités des citoyens en matière de nettoyage et de
reverdissement de leur ville. Ce programme mise sur la fierté des résidents et
sur leur soutien collectif et leur engagement à réaliser les projets de
nettoyage et de reverdissement qu’ils jugent importants. Services et Travaux
publics doit faire en sorte de gérer de façon responsable, transparente et
rentable le programme de subventions de 1 M$.
Le
26 mars 2003, le Conseil a approuvé une recommandation du
vérificateur de la Ville relativement à la définition d’un cadre stratégique
général clair et complet régissant tous les mécanismes de financement des
organisations externes. Par la suite, les Services communautaires et de
protection (SCP) ont amorcé un examen complet en deux étapes conduisant à un
programme de financement communautaire plus transparent, responsable, équitable
et efficace intégrant des procédures de documentation, de production des
rapports, de contrôle et d’évaluation standard de tous les partenariats, compte
tenu de notions fondamentales de responsabilisation comme les critères
d’admissibilité, les priorités quant au financement, l’évaluation des risques
et les ententes de service. Le Conseil a approuvé la version finale de sa
politique d’encadrement du financement communautaire le
8 février 2006.
Si la
portée immédiate de l’examen des SCP et de l’élaboration du cadre de
responsabilisation portait sur le financement des organismes communautaires
pour la prestation de services de santé, de loisirs et de services sociaux, le
cadre approuvé par le Conseil assurer une contribution importante et une
plateforme appropriée à une approche générale cohérente, et ce cadre possède la
souplesse nécessaire permettant à d’autres services d’appliquer le même cadre à
d’autres programmes de financement, conformément à l’intention du vérificateur
de la Ville. Ce cadre favorise la saine gestion budgétaire, un niveau de
responsabilisation approprié quant à l’affectation des fonds, une prise de
décision transparente et une gestion des risques efficace.
Le présent
rapport recommande que le cadre de responsabilisation approuvé soit adopté
comme cadre du Programme communautaire pilote de partenariat écologique, sous
réserve d’adaptation mineures effectuées à seule fin d’en assurer la pertinence
et la concordance avec le Programme communautaire pilote de partenariat
écologique.
Les
fonds du Programme communautaire pilote de partenariat écologique sont offerts
aux groupes à l’esprit empreint de civisme, aux organismes sans but lucratif et
aux entreprises locales qui planifient et mettent en œuvre des projets
ponctuels de nettoyage et de reverdissement dans leur milieu, sous réserve que
ces projets mettent en valeur ou à maintenir l’intégrité de l’espace libre
public.
Compte tenu de la responsabilité de la Ville quant à une gestion
transparente, équitable, responsable et efficace du programme de subventions,
un certain nombre de critères d’admissibilité doivent être respectés de sorte à
assurer une répartition appropriée et responsable des fonds publics dans la
collectivité. L’admissibilité au financement doit être fondée sur des critères
connus de manière que les groupes communautaires qui demandent des fonds aient
une chance égale et soient assurés que leur demande soit traitée de façon
équitable et cohérente. Ce sont de tels critères qui font en sorte que la
Ville, en tant que responsable du financement, a l’assurance que ce financement
aidera des activités appropriées parfaitement alignées sur les politiques, les
valeurs et les principes de la Ville tout en respectant les exigences définies
en matière de transparence.
Les critères d’admissibilité du Programme communautaire pilote de
partenariat écologique définis à l’annexe 1 du rapport sont soumis à la
considération du Comité et du Conseil.
Recommandation 3 – Niveaux de subvention maximums pour les
lieux publics et les biens en propre de la Ville
L’intention
du Programme communautaire pilote de partenariat écologique consiste à
encourager des groupes communautaires empreints d’un esprit de civisme à
planifier et à mettre en œuvre des projets de nettoyage et de reverdissement
dans leurs quartiers en leur offrant des subventions leur permettant d’exécuter
les travaux nécessaires. Or de nombreux lieux publics susceptibles de convenir
à un projet de nettoyage ou de reverdissement ne sont pas des biens en propre
de la Ville d’Ottawa. Dans certains quartiers, par exemple, ces biens sont les
espaces verts les plus importants auxquels les résidents ont accès.
Afin
d’équilibrer les priorités d’optimisation de la participation communautaire et
les avantages qui en découlent avec le principe de responsabilisation qui
incombe à la Ville en matière de subventions, celles-ci sont plafonnées selon
le genre de propriété figurant dans le tableau 1 ci‑dessous :
Tableau 1: Niveaux de subvention maximums
Genre de propriété |
Subvention maximum |
Propriété
privée |
Non admissible |
Lieu
public |
10 000 $ |
Bien
en propre de la Ville |
20 000 $ |
Bien
en propre de la Ville (projets Hallmark) |
S.O. |
On
définit « lieu public » comme un espace vert accessible à tous les
citoyens, peu importe à qui il appartient, et qui est accessible pour usage
public. Entrent dans cette catégorie les restes de parcelles de terrain, les
biens fédéraux, les biens provinciaux, les réserves aux chemins non ouverts, de
même que les corridors aménagés pour le transport de l’électricité. Sont exclus
de cette catégorie de façon explicite les terrains de propriété foncière
institutionnelle (cours d’école, les terrains entourant les hôpitaux, etc.),
les terrains privés (pelouses et jardins privés), ainsi que les cours d’eau
(adductions de drainage et de ruissellement, étangs, corridors de crique,
corridors de rivière, etc.).
Indépendamment
de la valeur intrinsèque des lieux publics, la responsabilité et l’imputabilité
de la Ville relativement à l’engagement des fonds publics consiste à faire en
sorte que ces fonds soient dépensés de telle manière à conférer une valeur et
un avantage appréciables à tous les résidents, toutes les collectivités, et, au
bout du compte, à la Ville elle-même. Par conséquent, les demandes relatives
aux projets proposés concernant les biens appartenant à la Ville d’Ottawa
recevront une priorité plus élevée que les propositions visant des lieux
publics n’appartenant pas à la Ville.
Toute
proposition suscitant une demande de subvention élevée pour un projet de
prestige « Hallmark » sera examinée
dans le cadre du Programme communautaire pilote de partenariat écologique.
Toutefois, les projets Hallmark devront satisfaire à des objectifs plus
substantiels et élaborés. Ces projets devront être des opérations de prestige
visant les terrains municipaux et exiger la contribution de ressources plus
importantes pour des volets comme l’aide professionnelle à la conception,
l’engagement des citoyens et la tenue d’ateliers intégrant des activités de
suivi et de diffusion de l’information, des activités de restauration et de
conception écologiques, par exemple l’analyse et la recherche
environnementales, toutes ces activités étant susceptibles de favoriser la
diversité à long terme et la durabilité d’un lieu.
Recommandation 4 – Pouvoir délégué
Les principes de transparence exigent que les requérants soient informés
sans délai de toute décision les concernant de même que du nom de la personne
ou de l’organisme qui prend la décision. La transparence exige notamment que
les requérants soient parfaitement renseignés quant aux facteurs retenus pour
l’autorisation de financement et que le public jouisse d’un accès immédiat à
l’information relative à l’identité de la personne ou de l’organisme qui reçoit
une subvention, à quelles fins et de quel montant.
À cet égard, le Service mettra sur pied un Comité d’attribution composé
de représentants des services suivants:
Dans le cadre du processus d’évaluation de la demande, le Service
consultera les autres services municipaux concernés par le projet soumis de
même que le conseiller du quartier où le projet doit être réalisé. De la sorte,
on aura la garantie que les projets financés par la Ville seront conformes à
ses politiques et à ses services et que l’on utilise à bon escient les
compétences étendues des ressources de la Ville. Il sera possible d’en appeler
des recommandations du Comité auprès du Comité de l’urbanisme et de
l’environnement.
Services et Travaux publics prend très au sérieux la responsabilité qui
lui incombe de gérer dans la transparence le programme de subvention de
1 M$. À cet égard, le Service intégrera au rapport de suivi qu’il remettra
au Comité et au Conseil la liste complète des subventions accordées et
précisera la portée et les résultats des projets subventionnés.
Recommandation 5 – Recommandations susceptibles d’être examinées et
améliorées plus tard
Les projets pilotes sont généralement utilisés pour l’élaboration, la
mise à l’essai et l’amélioration de politiques, processus, lignes directrices,
modèles de mise en œuvre et critères d’évaluation efficaces avant l’engagement
envers un programme permanent bénéficiant de mécanismes de financement annuels.
Étant
donné le caractère nouveau d’un projet pilote, de même que l’importance des
fonds qui y sont affectés et le degré d’intendance soutenue qu’il est
souhaitable d’obtenir comme résultat, il faut une durée raisonnable à un projet
pilote pour qu’il satisfasse à ces objectifs. À cette fin, le personnel prévoit
que le programme pilote se poursuivra jusqu’à la fin de 2007. Après l’exécution
du projet pilote, le personnel présentera un rapport au Comité et au Conseil
dans lequel seront formulées des recommandations susceptibles d’être examinées
et améliorées plus tard relativement au Programme communautaire pilote de
partenariat écologique.
Recommandation 6 – Incidences éventuelles sur les coûts de
fonctionnement
On estime
qu’il existe une possibilité que la Ville doive engager des coûts de
fonctionnement liés aux résultats de tout projet que la collectivité pourrait
concevoir et proposer afin d’embellir et d’améliorer son milieu de vie. Comme
il s’agit pour l’heure d’une valeur inconnue, il est difficile de déterminer
avec certitude quelles en seront les incidences éventuelles ou d’en évaluer le
besoin permanent. Le personnel déterminera les incidences sur les coûts de
fonctionnement résultant des projets mis en œuvre dans le cadre du Programme
communautaire pilote de partenariat écologique au titre de besoin permanent à
inclure dans le budget de la Ville qui sera étudié au cours du processus
d’examen annuel du budget.
Un
instrument essentiel au succès de la réalisation communautaire d’une initiative
de subvention municipale de gouvernance environnementale communautaire est la
capacité d’assurer une gestion efficace des bénévoles et de favoriser et
d’appuyer les partenariats communautaires engagés dans la mise en oeuvre de
cette initiative. À cet égard, il faut aussi disposer d’une capacité en
ressources pour faciliter la coordination et l’intégration du projet.
Une
dotation appropriée et adéquate n’est pas seulement fondamentale pour
l’atteinte du niveau de responsabilisation nécessaire dans le cadre de tout
financement prévu. Cette dotation est également essentielle à la réalisation
des résultats escomptés conformément à la vision et aux objectifs de la
politique d’encadrement reflétant les priorités du Conseil. L’administration et
l’amélioration permanente du programme sont des éléments indispensables de la
mise en œuvre du Programme communautaire pilote de partenariat écologique.
Par
ailleurs, des matériels et des services sont nécessaires à l’appui du programme
et inhérents au processus de prestation des divers éléments du programme de
subvention. La publicité, par exemple, est une dépense nécessaire aux processus
de sollicitation et de demande.
Le présent
rapport recommande que soit financée à même l’allocation approuvée aux fins des
dépenses en capital l’embauche d’une ressource affectée à la coordination, de
même que la publicité, la promotion et toute autre dépense administrative du
Programme communautaire pilote de partenariat écologique.
Le
degré de succès de la sensibilisation du public est directement lié au
renforcement du message. L’établissement de liens associatifs à d’autres
sources ayant un message semblable conduit à une cohérence générale du message
qui en fin de compte en augmente le renforcement.
Il
est possible d’atteindre à la cohérence recherchée et de réaliser toute la
valeur associative des nouvelles initiatives du Programme de fierté de la
collectivité, soit le Programme communautaire de partenariat écologique, la
campagne Nettoyage de la capitale à
l’automne et la campagne de propreté Litterbug,
le Programme de la fierté de la collectivité existant (Nettoyage de la capitale
au printemps, Adoptez un chemin, Adoptez un parc) en procédant à un lancement
symbolique de nouvelles initiatives à l’occasion du lancement de la campagne Nettoyage
de la capitale au printemps.
Le Conseil
municipal a énoncé les principes d’une Ville verte et écologique dans
les principes directeurs de son plan directeur. Ces principes se retrouvent
dans le Plan de gestion de la croissance stratégique environnementale,
qui guide le personnel et le Conseil dans la gestion responsable de
l’environnement urbain. La stratégie environnementale soutient la démonstration
et la valorisation d’un leadership de gouvernance environnementale grâce à
l’application de méthodes et de pratiques innovatrices. La création du Programme
communautaire pilote de partenariat écologique renforce l’engagement de la
Ville envers ses responsabilités et son intendance environnementale d’une
manière qui favorise les grands partenariats communautaires et la participation
directe des citoyens.
Le Cadre
du Programme communautaire pilote de partenariat écologique définit la vision à
long terme des projets de nettoyage et de reverdissement pour lesquels la Ville
énoncera les priorités quant à la façon dont celle-ci et ses partenaires de la
collectivité pourront contribuer à l’embellissement de la capitale du Canada.
Ottawa
20/20 et la stratégie environnementale de la Ville d’Ottawa (2003) ont adopté
une conception de la communauté qui comprend la création d’une Ville verte et
écologique, où les habitats naturels et le réseau d’espaces verts sont protégés
et où tout le monde travaille à l’amélioration de la qualité de l’environnement
naturel. Cette stratégie s’intègre parfaitement aux autres énoncés de vision
d’Ottawa 20/20 liés à la création de milieux de vie distincts, habitables,
plaisants à l’œil, intéressants, propres et bénéficiant d’une grande abondance
d’arbres.
Le
Programme communautaire pilote de partenariat écologique prend appui sur cette
vision en adoptant une approche selon laquelle la Ville et la collectivité
peuvent constituer des partenariats, améliorer les qualités environnementales
et embellir les terrains de la Ville et les lieux publics connexes grâce à une
intendance durable d’initiatives de reverdissement.
Buts et priorités
Le but du
Programme communautaire pilote de partenariat écologique est de conclure des
partenariats innovateurs avec les collectivités locales afin de refléter leurs
priorités de nettoyage et de reverdissement grâce à des subventions qui
permettent aux groupes communautaires sensibles à leur environnement de
planifier et de mettre en œuvre des projets de nettoyage et de reverdissement
de leur milieu de vie. Le programme s’enrichit de la fierté des résidents et
met en vedette ce qui compte pour la collectivité.
Les
projets seront l’objet d’une subvention unique en raison de la nature du projet
pilote et du degré d’intendance soutenue souhaité et comme résultat du
programme. On admet en outre qu’il faut au projet une durée raisonnable pour
que les résultats escomptés puissent être atteints. C’est pourquoi on tiendra
pour réalisés les projets mis en œuvre au titre du programme pilote qui seront
achevés d’ici la fin de 2007. Les participants devront soumettre un rapport
intérimaire exposant les progrès importants accomplis de même qu’un rapport
final après la réalisation du projet.
On accordera la priorité aux projets qui se
rapprochent le plus des valeurs de base de l’engagement environnemental général
de la Ville défini dans sa Stratégie environnementale, notamment les projets
qui :
Le
programme pilote offre aux résidents la possibilité de « reverdir »
la Ville grâce à des améliorations esthétiques qui contribuent à l’attrait et à
l’influence d’un paysage propre, bien tenu et arboré, et propose des projets
qui reflètent l’engagement de la Ville et de la collectivité à atteindre les
objectifs de viabilité environnementale (par exemple l’accroissement du couvert
forestier urbain ou la création d’un habitat pour les papillons). Le cadre du
Programme communautaire pilote de partenariat écologique:
Le cadre
de financement communautaire récemment approuvé constitue une plateforme
importante et appropriée à une approche générale cohérente essentiellement
flexible et applicable à des programmes de financement des subventions
semblables (conformément à l’intention du vérificateur de la Ville). Ce cadre
assure une saine gestion financière, une responsabilisation appropriée quant
aux allocations de fonds, un processus de décision transparent et une gestion
des risques efficace.
On a adapté le cadre
de responsabilisation approuvé pour en assurer la pertinence et la
correspondance au Programme communautaire pilote de partenariat écologique.
Prenant pour modèle les pratiques exemplaires – pratiques offrant les
meilleurs exemples des qualités associées à la gestion d’un programme de
financement efficace et responsable – le cadre de responsabilisation
approuvé est transparent, équitable et efficace.
Misant sur le succès
du Programme de fierté de la collectivité des STP et intégrant la stratégie de
subvention communautaire, le programme permettra d’offrir un financement aux
associations communautaires locales, aux clubs de services, aux groupes sans
but lucratif, aux organismes locaux d’amélioration des affaires, etc. pour
l’amélioration et l’entretien des lieux publics et des autres endroits
accessibles au public. Le programme viendra en aide aux projets qui :
·
Contribuent à l’entretien des entrées de rues
aménagées, des accès aux lotissements et autres lieux porteurs de valeurs
esthétiques et écologiques pour les collectivités (notamment par la plantation
et l’entretien des arbustes);
·
Commémorent par des panneaux d’interprétation la
signification historique et naturelle d’un lieu;
·
Assurent la conception et l’aménagement de massifs
fleuris;
·
Aménagent des espaces verts ou des jardins innovateurs
marqués au coin de la viabilité environnementale et comportant des atouts tels
la réduction des besoins en eau, la contribution à l’efficacité énergétique et
à la qualité de l’environnement local, par exemple l’atténuation des effets
microclimatiques (par l’aménagement de zones d’ombre stratégiques et la
construction de brise-vent), l’aménagement de bassins d’orage destinés à
favoriser l’infiltration naturelle des eaux de rui8ssellement, et la création
urbaine d’habitats pour les espèces indigènes (habitats pour papillons, prés de
fleurs sauvages, etc.);
·
Aident au maintien des valeurs naturelles en
favorisant les espèces indigènes et en contrôlant les espèces envahissantes;
·
Maintiennent, restaurent et favorisent les zones
naturelles urbaines appartenant à la Ville ainsi que les lieux publics avec la
permission et la participation des propriétaires. Il pourrait s’agir
d’activités d’entretien et de gestion comme celles déterminées dans l’Étude
d’évaluation environnementale des espaces naturels urbains (EEEENU, 2005),
notamment:
o L’enlèvement
des résidus de jardin susceptibles d’introduire d’autres plantes envahissantes.
o L’amélioration
des écrans de végétation entre les terres adjacentes, les boisés et les zones
d’habitat naturel afin d’atténuer l’effet de bordure et l’érosion.
o L’amélioration
des écrans de végétation de manière à protéger les corridors des ruisseaux,
réduire les substances polluantes et aménager un habitat naturel.
o
L’amélioration ou la restauration de la végétation
naturelle le long des sentiers et autres endroits accessibles au public.
Parallèlement
aux activités et aux objectifs précis d’un projet, d’autres considérations
relatives à l’évaluation peuvent entrer en ligne de compte :
Les
résidents ont exprimé le désir d’avoir une ville belle et verte. Ils ont fait
preuve d’initiatives et énoncé leur conviction dans des projets communautaires
réussis, ils conservent un engagement solide envers les partenariats, et ils
recherchent les occasions d’intendance destinées à améliorer leur ville. Le
Programme communautaire pilote de partenariat écologique mise sur la réussite
des programmes d’intendance existants comme le programme Adoptez un parc, le
programme Nettoyage de la capitale au printemps, les différents programmes de
plantation d’arbres, etc.
La
Ville étudiera donc les demandes de financement important pour des projets de
prestige « Hallmark »
qui mettent en évidence son engagement envers le Programme communautaire pilote
de partenariat écologique et qui satisfont à un certain nombre d’objectifs plus
substantiels et élaborés. Ces projets mettront en vedette les terrains de la
Ville et impliqueront la contribution de ressources plus importantes pour des
volets comme l’aide professionnelle à la conception, l’engagement des citoyens
et la tenue d’ateliers intégrant des activités de suivi et de diffusion de
l’information, des activités de restauration et de conception écologiques, par
exemple l’analyse et la recherche environnementales, toutes ces activités étant
susceptibles de favoriser la diversité à long terme et la durabilité d’un lieu.
Un exemple
de projet de prestige Hallmark serait l’administration par la
collectivité d’un programme de plantation de fleurs à l’échelle de la
collectivité. Les intéressés pourraient proposer un comité directeur composé,
par exemple, d’un membre du Conseil, de représentants des sociétés horticoles
locales, de chefs de file en environnement comme Riverkeepers, de pépinières et
de centres de jardinage locaux, de représentants de zones d’amélioration des
affaires, des écoles et des groupes religieux, et qui assumerait la
responsabilité et l’imputabilité de la gestion du projet. Un programme
d’embellissement de ce genre ferait faire appel à l’engagement communautaire,
assurerait le partage de l’information et l’éducation, reconnaîtrait les
réalisations de massifs fleuris et impliquerait des améliorations importantes
et des contributions à l’aménagement paysager, à l’entretien des pelouses, aux
couverts forestiers urbains, à la conservation du patrimoine et à la
sensibilisation aux questions environnementales.
Voici
d’autres exemples d’objectifs substantiels et considérables d’un projet Hallmark:
La
meilleure façon de structurer les éléments du processus primaire du cadre du
financement consiste à les intégrer aux catégories suivantes:
§
Sollicitation – Méthodes utilisées pour l’information des personnes
susceptibles de bénéficier du programme de financement. Cette catégorie
concerne la Stratégie de communication (analyses situationnelles, objectifs,
publics cibles, tactiques clés quant à la formulation des messages), analyse
des questions stratégiques (occasions, enjeux), publicité et communications
avec les clients (Web, annonces dans les journaux, Centre du service à la
clientèle, communiqués d’intérêt public, liste principale des
personnes-ressources, etc.).
·
Demande – Les
personnes qui demandent à consulter les éléments du processus et la
documentation doivent soumettre leur demande et préciser le format de leurs
soumissions. Cette catégorie concerne les demandes de financement de projet,
les critères d’admissibilité (ou d’inadmissibilité), l’information
organisationnelle, l’établissement de la crédibilité, les plans de projet
détaillés, le projet de budget, les contributions correspondantes, etc.
·
Sélection et évaluation – Méthodes
utilisées pour l’examen de la demande, l’évaluation de son admissibilité et la
recommandation éventuelle de financement. Cette catégorie concerne la sélection
des demandes, la viabilité du programme, la légitimité de l’organisme, la
position financière, la capacité d’exécution, la force de l’engagement, etc.
·
Prise de décision – Personne ou
organisme détenant le pouvoir décisionnel final quant au financement. Cette
catégorie concerne le comité de direction, le processus d’approbation, l’examen
budgétaire, l’évaluation des risques, le processus de circulation,
l’attribution, etc.
·
Mandats – Conditions et règles convenues pour
déterminer l’imputabilité. Cette catégorie concerne l’échéancier, le but, les
droits de la personne, les fonds inutilisés, le remboursement (abandon du
projet), les exigences en matière de rapport, l’assurance et la responsabilité,
la santé et la sécurité au travail, la résolution des litiges, la législation
applicable, etc.
·
Rapport – Information que les bénéficiaires du
financement doivent fournir à l’organisme de financement relativement à
l’exécution du projet. Cette catégorie concerne les rapports intérimaires, le
rapport final, les modèles de rapport, les notes de service au Conseil, etc.
·
Gestion de la contribution – Rôle du
personnel du programme de financement quant au contrôle et/ou au soutien
apporté au bénéficiaire du financement pour faire en sorte que les conditions
soient observées et que les objectifs du programme de financement soient
atteints.
Le Plan directeur
de la Ville définit clairement le secteur d’intervention privilégié des
services municipaux sur une période de quatre ans et qui oriente la Ville vers
la réalisation de la vision Ottawa 20/20. Le Programme pour les quartiers tient
compte du fait que des quartiers sains et viables reflètent les besoins et les
aspirations de la collectivité de même que les exigences de propreté et de
reverdissement, et que cela exige un certain nombre d’interventions. Le
Programme pour les quartiers n’est pas seulement à la barre du Programme
communautaire pilote de partenariat écologique visant à encourager et à
soutenir la participation de la collectivité au maintien de la propreté de la
Ville : il prévoit que le Programme de fierté de la collectivité doit élargir
à deux activités par année la campagne Nettoyage de la capitale au printemps
et mettre en œuvre une campagne de propreté dans toute la ville, resserrer les
normes de nettoyage des rues et de ramassage des déchets sauvages, et enfin
revoir les options relatives au couvert végétal dans les espaces verts
appartenant à la Ville.
Misant sur
la grande réussite de la campagne Nettoyage de la capitale au printemps,
la campagne Nettoyage de la capitale à l’automne fera la promotion et
soutiendra la contribution communautaire aux préparatifs d’automne de la Ville
et encouragera les résidents à organiser et à mettre en œuvre des projets
enregistrés dans leur milieu. Comme dans le cas des initiatives sur la fierté
de la collectivité, la campagne Nettoyage de la capitale à l’automne mettra
l’accent sur la participation publique, l’intendance communautaire,
l’élaboration et le renforcement de partenariats commerciaux, une approche
coopérative du maintien du statut de ville propre et écologique pour Ottawa.
La campagne Nettoyage de la capitale à l’automne permettra
de renforcer le message sous-jacent à la responsabilisation environnementale
inscrit dans la fibre même des nombreuses initiatives de sensibilisation du
public par la Ville d’Ottawa, qui vise à influencer les comportements des
résidents et à rappeler aux gens la contribution importante qu’ils peuvent
apporter en modifiant leurs habitudes dans la vie quotidienne. Par exemple,
pour améliorer la qualité de l’eau et protéger nos cours d’eau naturels, la
Direction des services publics encourage les résidents à pratiquer des
contrôles à la source au niveau des lots, par exemple, à ne pas jeter
d’ordures, de résidus de pesticide, de feuilles et de débris dans les
caniveaux, les bassins collecteurs et les fossés. Elle encourage aussi la
sélection d’espèces de plantes indigènes et adaptées qui exigent moins d’eau,
moins d’engrais et moins de pesticides pour s’épanouir, ce qui correspond aux
objectifs du Programme communautaire pilote de partenariat écologique. Par
ailleurs, ces pratiques correspondent aux objectifs de conservation de l’eau de
la Ville.
La campagne Nettoyage de la capitale à l’automne assurera
le soutien nécessaire aux résidents qui veulent planifier et entreprendre un
projet de nettoyage dans leur communauté et il encouragera les résidents à
envisager le genre d’activités automnales caractéristiques comme le ramassage
des ordures ou le nettoyage des débris accumulés et des feuilles le long des
bordures ou des terre-pleins et autour des bassins collecteurs. Ces activités
correspondent étroitement aux objectifs du programme Feuilles et résidus de
jardinage, lesquels entraînent la production de milliers de tonnes de compost à
la décharge contrôlée du chemin Trail à partir des résidus de jardinage et des
feuilles provenant du ramassage résidentiel. Le compost est un amendement riche
qui peut revitaliser la terre pauvre et réduire les besoins en engrais.
La campagne Nettoyage de la capitale à l’automne coïncide
également avec le retour à l’école et le moment est bien choisi pour la
participation des écoliers et des groupes de citoyens comme les Boy Scouts du
Canada et les Guides du Canada. La campagne Nettoyage de la capitale à
l’automne est l’occasion parfaite pour les élèves des écoles secondaires
d’accumuler des heures de travail bénévole dans le cadre de leur programme
obligatoire de participation communautaire. Les synergies sont évidentes avec
l’initiative de sensibilisation publique à venir Réduire, Réutiliser, Recycler,
laquelle est en voie d’élaboration pour les écoles locales.
Grâce à
ces synergies et liens avec d’autres initiatives connexes, les STP peuvent
renforcer les messages clés pertinents. Prenant appui sur ce principe à valeur
ajoutée, les STP dévoileront la campagne Nettoyage
de la capitale à l’automne le 21 avril 2006 au moment du
lancement officiel de la manifestation Nettoyage de la capitale au printemps.
Comme dans
le cas de la campagne Nettoyage de la capitale au printemps, la campagne Nettoyage de la capitale à l’automne
sera financée au moyen d’une combinaison de fonds de fonctionnement
existants et de parrainages communautaires. Services et Travaux publics
prévoit lancer officiellement le programme vers le 29 septembre 2006.
Il est aussi prévu que la campagne durera jusqu’au 15 octobre.
Divers sondages menés
auprès des résidents dans des municipalités de l’Ontario ont révélé que les
résidents estiment qu’il incombe conjointement aux municipalités et aux
résidents de maintenir les rues et les espaces verts libres de déchets
sauvages. Les répondants ont également soulevé la nécessité d’accroître
l’application des règlements sur les déchets sauvages et d’élargir les
programmes de sensibilisation du public.
Le sondage sur la
satisfaction des citoyens mené par les Associés de recherche EKOS en 2004 et le
sondage d’opinion public Décima mené en 2001 à Ottawa ont révélé que la
majorité des résidents considèrent que les déchets dans les parcs et le long
des routes sont extrêmement nombreux. De même, une partie d’une enquête plus
poussée auprès des résidents de Mississauga (Environics 2003), se concentrait
sur la question des déchets sauvages et révélait que 83 % des répondants
étaient très inquiétaient ou quelque peu inquiets relativement à ces déchets.
Les résidents
d’Ottawa se sont toujours montrés prêts à réduire leurs déchets dans le cadre
d’une participation active à la campagne annuelle Nettoyage de la capitale au printemps ainsi qu’à d’autres
initiatives du Programme de la fierté de la collectivité, comme Adoptez un parc
et Adoptez un chemin. Grâce au soutien combiné de commanditaires du secteur
privé, de bénévoles et du personnel de la Ville, des milliers de résidents ont
participé à des projets de nettoyage partout à Ottawa. La Ville reconnaît que
les efforts de contrôle des déchets de la collectivité doivent être complétés
par une campagne de propreté qui met l’accent sur la sensibilisation des
citoyens et vise à changer des comportements conduisant à laisser traîner des
ordures dans les lieux publics.
De nombreuses
municipalités de l’Ontario ont récemment mis sur pied des campagnes de propreté
ciblant la source du problème – les personnes qui jettent des déchets dans
les lieux publics. La Ville de Mississauga a lancé sa campagne de propreté en 2002
en faisant appel à un personnage bien connu : le Salisseur (voir
Figure 1). Le Salisseur, ressorti de la poussière des années 60 et
70, a été ramené pour rappeler aux résidents de déposer leurs ordures là où
elles doivent l’être. En 2003 et 2004, d’autres municipalités de l’Ontario ont
été invitées à se joindre à la croisade de Mississauga pour des collectivités
sans déchets sauvages. Vingt-neuf municipalités de l’Ontario, dont Guelph,
Hamilton, Kitchener, London, Niagara Falls et Peterborough, ont adopté le
message de Mississauga « Ne soyez pas un salisseur » pour leurs
propres programmes de prévention des déchets sauvages.
Services et Travaux
publics voudra miser sur cet élan et sur la reconnaissance dont jouit déjà ce
personnage, de même que sur d’autres synergies en devenant un partenaire de la
campagne de sensibilisation. Prenant modèle sur le programme réussi à
Mississauga, la campagne de propreté d’Ottawa constituera une campagne de
marketing social axée sur la modification des comportements répréhensibles
grâce à un changement d’attitudes et à la création d’une « conscience des
déchets sauvages ». Le programme visera principalement les jeunes et les
familles. Il encouragera une façon de pensée marquée au coin de la
collaboration dans la lutte contre les déchets sauvages, explorera les
occasions d’intégration d’autres initiatives municipales (par exemple les
programmes de réduction des déchets) et défendra et renforcera une approche
générale holistique à la réduction des déchets en collaborant avec les
intervenants internes à l’élaboration des éléments clés du programme de
propreté, notamment en ce qui concerne le volet sur les communications et le
resserrement des mesures d’exécution de la loi.
Figure 1: Le Salisseur
Le Conseil, dans le
cadre du budget de fonctionnement de 2006 des STP, a approuvé des fonds de
fonctionnement de 50 000 $ pour la campagne de propreté.
Comme la
campagne de propreté d’Ottawa est une initiative du Programme de fierté de la
collectivité très intégrée à la campagne Nettoyage
de la capitale au printemps et à d’autres initiatives du Programme de
fierté de la collectivité, les STP prévoient dévoiler le Salisseur, le 21 avril 2006 à l’occasion du lancement
officiel de la campagne Nettoyage de la
capitale au printemps. À la suite de ce lancement, le logo Salisseur sera mis en vedette à la Foire
écologique et commencera à être affiché sur les bacs à déchets et de recyclage.
Options
en ce qui a trait à la couverture végétale
Une
composante importante des Projets de partenariat écologique est l’utilisation
d’espèces et d’une couverture végétale appropriées. Cela implique que l’on
sélectionne l’essence d’arbres appropriée et les espèces de plantes ou de
couverture végétale adaptée au milieu, tout en tenant compte des grands
objectifs liés aux avantages environnementaux, aux exigences du peu d’entretien
et à l’utilisation d’espèces indigènes. À court terme, les personnes et les
organismes intéressés à recevoir une subvention seront dirigés aux ressources
existantes et aux sites Web comme ceux du Jardin écologique Fletcher. Au
besoin, on élaborera en tant que volet du programme un guide pour le choix des
essences appropriées et de la couverture végétale, ainsi qu’une base de données
aidant à déterminer le matériel végétal recommandé pour divers types de
terrains.
Pour ce
qui est des pratiques de la Ville, les STP persisteront dans le sens de la
tendance actuelle au retour à l’état naturel de certaines zones. Les
préoccupations environnementales ont amené les organismes publics à augmenter
le nombre des limites extérieures laissées à l’état naturel sans application de
pesticides et à réduire la fréquence de la tonte du gazon dans les parcs à
utilisation passive. Cela aura pour effet que les zones désignées retrouveront
un état plus naturel où la prédominance des mauvais herbes sera réduite, ce qui
permettra de réaffecter les ressources de la Ville à l’entretien régulier des
zones gazonnées. La réduction de la superficie des zones manucurées semées de
gazon et la plantation continue d’une variété d’espèces de plantes indigènes ou
retournées à leur état naturel offre des solutions de rechange aux normes
traditionnelles de monoculture du gazon comme seul couvert végétal acceptable
et permet de récréer la biodiversité du milieu. Les projets de partenariat
écologique peuvent s’inspirer de cette approche et mettre en œuvre des
pratiques d’aménagement paysager viable et écologique.
RÉPERCUSSIONS ENVIRONNEMENTALES
Tel que
noté dans l’introduction, Ottawa 20/20 propose de faire d’Ottawa une ville
écologique sensible à l’environnement. Les espaces verts viables du point de
vue environnemental contribuent à cet objectif de bien des façons.
Les
espaces verts naturels sains et écologiques comportent une grande variété
d’avantages qui contribuent à la réalisation de cette vision. Les arbres et
l’aménagement paysager peuvent améliorer la qualité de l’air ambiant en
interceptant les particules de matière et d’autres polluants. Ils améliorent la
qualité de l’eau en assurant une filtration naturelle et en prévenant l’érosion
et la sédimentation, offrent un habitat naturel qui contribuent à la
biordiversité urbaine, assure la résilience et aident à prévenir la propagation
d’espèces envahissantes. Ils s’adaptent à des changements à long terme,
notamment aux changements climatiques, et réduisent la température (atténuant
ainsi l’effet d’îlot thermique urbain et rendent le milieu urbain plus
confortable et plus efficace du point de vue énergétique) en fournissant de
l’ombre et de l’humidité. L’utilisation de matériel végétal exigeant peu
d’entretien et viable du point de vue environnemental contribuera aussi à
réduire l’entretien et les besoins en eau.
Le
Programme communautaire pilote de partenariat écologique comporte des
répercussions environnementales très positives pour plusieurs raisons:
·
Il offre les avantages directs décrits ci‑dessus
dans l’utilisation des terrains de la Ville et autres lieux publics. Une partie
importante de l’espace vert d’Ottawa appartient en propre à la Ville et la contribution
de ces terrains, sous réserve qu’ils soient bien entretenus et mis en valeur de
façon viable du point de vue environnemental, serait importante.
·
Le programme contribuera à l’acquisition de
connaissances et accroîtra la capacité d’aménagements paysagers respectueux de
l’environnement dans l’ensemble de la population grâce à la réalisation de
projets et à la défense d’idées innovatrices et à la mise en œuvre de projets
Hallmark. Ces connaissances pourront déborder les projets mêmes du Programme communautaire
pilote de partenariat écologique.
·
Il permettra à la Ville de se présenter comme un chef
de file en matière d’environnement et renforcera son engagement de bonne
intendance de l’environnement et de partenariats avec les citoyens. Cette
initiative appuie en outre son engagement envers la Stratégie environnementale
(2003), qui énonce qu’elle fera preuve de leadership et favorisera l’intendance
environnementale grâce à l’application de méthodes et pratiques innovatrices.
Cet engagement a été approfondi dans le Plan d’action environnementale de la
Ville pour 2004‑2008, qui énonce que la Ville sera un chef de file en
matière de gérance de l’environnement en faisant des installations municipales,
des terrains, des parcs, des couverts forestiers et des voies routières des
modèles de pratiques exemplaires environnementales.
CONSULTATION
Le
30 novembre 2005, le Conseil a approuvé les recommandations du
rapport Nettoyage de la Ville et Reverdissement de la Ville
(ACS2005-PGM-POL-0065) déposé conjointement par les services Urbanisme et
Gestion de la croissance (UGC) et Services et Travaux publics (STP). Ce rapport
exposait en détail les diverses activités des services, leurs répercussions
financières, les besoins en ressources et les résultas escomptés pour ces
services susceptibles de contribuer le plus à la propreté générale et à
l’attrait écologique de la ville et présentait le concept du Programme
communautaire pilote de partenariat écologique. Ces recommandations ont été
intégrées aux budgets de fonctionnement et d’investissement 2006 approuvés par
le Conseil.
Dans le cadre de
cette approbation, le Conseil a approuvé un financement de 1 M$ du compte
d’immobilisations 903790 pour le Programme communautaire pilote de partenariat
écologique, auquel s’ajoute une somme de 50 000 $ du compte 184614 du
budget de fonctionnement du Programme de fierté de la collectivité pour la
campagne de propreté.
Le présent
rapport recommande que soient financées à même l’allocation approuvée de
1 M$ les dépenses liées au Programme communautaire pilote de partenariat
écologique au titre des subventions aux collectivités, de même que les dépenses
liées à l’embauche d’une personne-ressource affectée à la coordination, les
dépenses de publicité et de promotion, et tous autres frais administratifs du
Programme communautaire pilote de partenariat écologique. Pour l’heure, aucun
financement n’est demandé.
La personne-ressource
affectée à la coordination n’occupera pas un poste permanent et, à cet égard,
fera l’objet d’un contrat d’une durée déterminée financé par le projet dans le
cadre d’un mécanisme de recouvrement du capital.
DOCUMENTATION D’APPUI
MESURES
Par suite de
l’approbation des recommandations du présent rapport, les STP et UGC
entreprendront la mise en œuvre du Programme communautaire pilote de
partenariat écologique et remettront un rapport au Comité et au Conseil
renfermant des recommandations quant à un examen et à des améliorations du
programme pilote au‑delà de la durée du programme. De plus, les STP
assureront le suivi de toutes les répercussions opérationnelles éventuelles
résultant de la mise en œuvre du Programme communautaire pilote de partenariat
écologique à titre de besoin permanent au cours du processus d’établissement du
budget.
Pièce jointe 1
PROGRAMME COMMUNAUTAIRE PILOTE DE PARTENARIAT
ÉCOLOGIQUE |
Le
financement du Programme communautaire pilote de partenariat écologique est
offert aux groupes communautaires animés par un esprit civique axé sur la
protection de l’environnement, aux organismes sans but lucratif et aux
entreprises locales qui planifient et mettent en œuvre des projets de nettoyage et de reverdissement dans leur milieu, projets
qui mettent en valeur ou soutiennent les espaces verts publics.
CRITÈRES
D’ADMISSIBILITÉ |
Remplir
la liste de vérification (ü) pour vérifier que les critères ci‑dessous ont été
respectés :
r
Les demandes doivent être reçues à l’expiration ou
avant l’expiration du délai, y compris les demandes adressées par courrier.
r
Les organisations qui demandent une subvention doivent
être des groupes communautaires, des clubs de services, des organismes sans but
lucratif ou des entreprises locales, ou encore, des ZAC, et fonctionner sans
discrimination, tel qu’énoncé dans le Code des droits de la personne de
l’Ontario.
r
L’organisation doit être située dans la Ville d’Ottawa
et le projet doit bénéficier aux résidents d’Ottawa.
r
Les projets doivent être réalisés dans un lieu public
de la Ville d’Ottawa accessibles à tous les résidents, à l’exception des
projets Hallmark qui doivent être réalisés dans un lieu appartenant en
propre à la Ville d’Ottawa.
r
Si le projet doit être réalisé dans des lieux publics
n’appartenant pas en propre à la Ville d’Ottawa, la demande de subvention doit
s’accompagner d’une autorisation signée par le propriétaire autorisant
l’utilisation des lieux lui appartenant.
r
Toutes les demandes doivent comporter un échéancier de
coordination et de mise en œuvre du projet.
r
Les demandes de subvention doivent correspondre dollar
pour dollar à la contribution de la collectivité, laquelle offrira des services
en nature.
r
Tous les membres de l’équipe doivent être d’accord sur
le plan de projet. On doit inclure une liste à jour des membres de l’équipe.
Cette liste doit préciser le poste, le nom, ainsi que le numéro de téléphone de
chacun des membres.
r
La signature du chef d’équipe et d’un
représentant autorisé de l’équipe doivent figurer dans la partie réservée aux
signatures. Si le projet est réalisé en conjonction avec un autre organisme, la
seconde signature doit être celle du représentant autorisé de l’autre
organisme.
r
Une lettre d’appui doit être fournie (c.‑à‑d.
celle d’une association communautaire). Si le projet est réalisé en conjonction
avec un autre organisme, la lettre doit être fournie par un tiers.
r
Le projet ne doit pas reproduire un travail effectué
par la Ville ou un autre organisme communautaire et ne doit pas recevoir de
subvention d’une autre source.
r
Tous les participants au projet doivent adhérer à
toutes les politiques pertinentes de la Ville d’Ottawa (par exemple, la
politique sur l’utilisation des pesticides dans les lieux appartenant en propre
à la Ville).
r
Le requérant doit obtenir toutes les approbations et
tous les permis pertinents et nécessaires, etc.
r
La Ville se réserve le droit d’accepter ou de rejeter
l’une ou l’autre des demandes reçues.
INADMISSIBILITÉ |
Le Programme
communautaire pilote de partenariat écologique ne financera PAS :
PRIORITÉ SERA
ACCORDÉE AUX PROJETS QUI :
LE FINANCEMENT DU PROGRAMME COMMUNAUTAIRE PILOTE DE
PARTENARIAT ÉCOLOGIQUE DE 2006 SERT À COUVRIR LES DÉPENSES DU PROJET JUSQU’AU
31 décembre 2007.