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PROPOSITIONS LÉGISLATIVES SUPPLÉMENTAIRES

 

1.     Relations intergouvernementales

 

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JUSTIFICATION ET PRINCIPES 20/20

CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

1. Définir l’intérêt qu’a la Province dans toutes les lois en vue d'éviter les conflits entre les compétences provinciales et municipales.

En visant expressément à respecter l’intérêt de la Province, la Ville éviterait des litiges inutiles dans le cas des conflits possibles entre les compétences provinciales et les compétences municipales (p. ex., en ce qui concerne les lois sur l’interdiction de fumer et sur l’utilisation des pesticides). Cette proposition a d’abord été présentée par l’AMO et l’ASTMO afin de préciser les responsabilités des municipalités et du gouvernement provincial. À titre d’exemple, l’ASTMO a fait savoir qu’« il faut remettre en question » l’intérêt de la Province dans des secteurs comme le Règlement de l’Ontario 301/03, qui prescrit la forme et le fond du relevé d’imposition municipal.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A]

Ces dispositions permettraient à la Ville d’intervenir éventuellement dans des secteurs d’activité dans lesquels il pourrait y avoir des doutes, à l’heure actuelle, en ce qui concerne ses compétences.

On pourrait préciser l’intérêt de la Province dans différents secteurs, ce qui serait avantageux, puisque cela permettrait d’améliorer la transparence et la responsabilisation; en effet, les résidents d’Ottawa auraient une meilleure idée des différentes responsabilités de la Ville et de la Province.


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

2. Élaborer une méthode de règlement des différends avec la Province.

Une méthode de règlement des différends entre la Ville et la Province permettrait de réduire les frais de litiges pour les contribuables de la Province et de la municipalité. Le dossier des limites de quartiers en 2002‑2003 constitue un exemple de cas dans lequel cette méthode aurait permis de réduire ces frais pour les contribuables de la localité. [6A, 6D]

On pourrait mettre en œuvre cette méthode de règlement des différends soit en modifiant la loi, soit en établissant un protocole d’entente entre les parties.

Une méthode de règlement des différends entre la Ville et la Province permettrait d’améliorer l’efficience et la rapidité du règlement des différends et dans l’intérêt des résidents d’Ottawa.

 


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

3. Autorisation de conclure des ententes avec « des organismes fédéraux, des organismes régionaux et d’autres organismes d’administration municipale »

Afin d’améliorer l’efficience, la Ville doit être autorisée à conclure directement des ententes avec les différents paliers de gouvernement. Par exemple, la Ville a exigé que le gouvernement de l’Ontario adopte une loi spéciale avant de conclure une entente de prestation de services avec le gouvernement fédéral en ce qui concerne l’application, par la Ville, des règlements sur le stationnement dans les propriétés fédérales. [6D]

Comme Ottawa est la capitale du pays, il faut continuellement négocier et conclure des ententes avec le gouvernement fédéral ou avec ses différents conseils et organismes. On pourrait appliquer cette proposition en modifiant la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa ou en établissant un protocole d’entente entre les parties.

Cette autorisation permettrait d’améliorer et d’accélérer la résolution des problèmes de services entre le gouvernement fédéral et la Ville d’Ottawa.

 

2.     Pouvoirs de la personne physique et sphères de compétence

 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

4. Élargir les « pouvoirs de personne physique » pour y inclure l’administration (soit l’autorisation de déléguer des fonctions).

Bien qu’elles soient déjà comprises dans la Loi de 2001 sur les municipalités, de nombreuses restrictions empêchent les municipalités d’exercer ce pouvoir. Par exemple, les pouvoirs de la personne physique permettent à la Ville de faire appel à la capacité, aux droits, aux pouvoirs et aux privilèges de la personne physique pour exercer ses compétences dans le cadre des lois; ces pouvoirs n’ont pas pour effet de créer, par le fait même, de pouvoirs effectifs. Selon l’AMO et l’ASTMO, les pouvoirs existants de la personne physique devraient être améliorés et s’étendre aux questions relatives à l’efficacité de la gestion et de l’administration.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A]

Lorsqu’on aura apporté la modification législative pertinente, on appliquera cette proposition dans le cadre des règlements adoptés par le Conseil.

Cette proposition permettra d’améliorer la clarté et la saine gouvernance pour la Ville.

 


 

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AVANTAGES POTENTIELS

5. Ajouter la santé et l’environnement aux sphères de compétence des municipalités.

En vertu de la Loi sur la protection et la promotion de la santé, la Ville a, à l’évidence, un rôle à jouer dans les programmes de santé. Or, cette responsabilité n’est pas définie expressément dans les sphères de compétence décrites dans la Loi de 2001 sur les municipalités.

 

L’AMO et l’ASTMO ont déjà entériné l’analyse et l’élargissement des sphères de compétence, avec l’appui complémentaire du Conseil le 10 novembre 2004. [3B et 7D]

Si on modifiait la Loi de 2001 sur les municipalités, le Conseil pourrait réaliser éventuellement différentes initiatives dans les secteurs de la santé et de l’environnement.

Dans l’affaire du règlement sur l’utilisation des pesticides faisant intervenir la ville d’Hudson au Québec, la Cour suprême du Canada a décidé que « chaque niveau de gouvernement doit, toutefois, respecter le partage des compétences, qui est la caractéristique de notre système fédéral ». Toutefois, en confirmant le règlement de la ville, la Cour suprême a décidé que « de façon générale, la simple existence d’une loi provinciale (ou fédérale) dans un domaine donné n’écarte pas le pouvoir des municipalités de réglementer cette matière ». On laisse donc entendre qu’en augmentant les pouvoirs dans les domaines de la santé et de l’environnement, on pourrait améliorer la clarté en ce qui concerne les questions de compétence, de même que les services offerts aux résidents.


 

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AVANTAGES POTENTIELS

6. Ajouter la protection des personnes et de la propriété aux sphères de compétence des municipalités.

Il est évident que la Ville joue un rôle dans ce secteur, en offrant des services de lutte contre les incendies et de transport par ambulance, entre autres; on suggère donc de tenir compte de cette réalité dans la Loi de 2001 sur les municipalités.

 

L’AMO et l’ASTMO ont entériné l’élargissement des sphères de compétence, avec l’appui complémentaire du Conseil le 10 novembre 2004. [1A]

Si on donnait cette autorisation en modifiant la Loi de 2001 sur les municipalités, on officialiserait simplement le rôle que la Ville joue déjà dans les questions se rapportant aux services d’urgence et de protection.

En ajoutant dans la loi la question de la protection des personnes et de la propriété, on préciserait la compétence de la Ville dans ces domaines en vertu de cette loi.


3.      Mesures de responsabilisation

 

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AVANTAGES POTENTIELS

7. Autorisation de nommer et de définir les compétences des commissaires municipaux à l’intégrité

Cette proposition permettrait de préciser que la Ville peut nommer un commissaire à l’intégrité, comme le font le gouvernement fédéral et la Province. En outre, cela permettrait de donner au titulaire de cette fonction des pouvoirs d’application en ce qui a trait à la Loi sur les conflits d’intérêts municipaux, ainsi qu’à d’autres lois et politiques.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A et 6C]

Il faudrait apporter une modification à la Loi de 2001 sur les municipalités ou à la Loi sur la ville d’Ottawa.

Cette autorisation constitue strictement une question de régie. Le Conseil de la Ville a déjà fait savoir qu’il était intéressé à nommer un commissaire à l’intégrité. Un commissaire municipal à l’intégrité pourrait mieux résoudre les problèmes éthiques qu’un conseiller juridique interne ou que le vérificateur général, qui sont parfois appelés à exprimer des opinions à ce sujet.

 


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

8. Rémunération des conseillers municipaux

S’il était investi de pouvoirs en ce qui a trait à la rémunération des conseillers municipaux, le Conseil pourrait nommer un organisme objectif et indépendant pour faire des recommandations sur la rémunération des conseillers. En décembre 2003, le Conseil a mis sur pied le Groupe de travail des citoyens pour faire des recommandations sur les changements à apporter à la rémunération des membres du Conseil municipal. Le 24 novembre 2004, il a approuvé une proposition visant à inviter le ministre des Affaires municipales et du Logement à modifier la Loi de 2001 sur les municipalités pour « annuler effectivement le pouvoir permettant aux conseils municipaux de fixer leur propre rémunération » et pour établir la rémunération des conseils municipaux selon les recommandations d’un organisme objectif et indépendant. [6A et 6C]

Il faudrait apporter une modification à la Loi de 2001 sur les municipalités ou à la Loi sur la ville d’Ottawa.

En mettant sur pied un organisme indépendant pour recommander des changements à apporter à la rémunération des conseillers municipaux, on améliorerait la responsabilisation et l’impartialité dans cette question de régie.

 


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

9. Autorisation de mettre sur pied des registres des lobbyistes locaux

En mettant sur pied les registres de lobbyistes locaux, le Conseil pourrait adopter des normes comparables aux lois provinciales pour ce qui est de l’intervention dans le processus de passation des marchés publics. L’AMO et l’ASTMO recommandent de laisser à la discrétion des différentes municipalités le soin de créer des registres de lobbyistes, ce qui devrait leur apporter la marge de manœuvre nécessaire pour s’adapter aux besoins et à la conjoncture locaux.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation à l’occasion de sa réunion du 10 novembre 2004. [6A et 6C]

Lorsqu’on aura modifié la Loi de 2001 sur les municipalités ou la Loi sur la ville d’Ottawa afin de donner aux municipalités l’autorisation de mettre sur pied des registres de lobbyistes, le Conseil pourra établir des normes pour ces registres en adoptant un règlement.

Un registre des lobbyistes locaux permettrait d’accroître la transparence et la responsabilisation.

 


 

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AVANTAGES POTENTIELS

10. Capacité de définir les compétences du vérificateur général, notamment le droit de mettre les documents de travail du vérificateur général à l’abri des demandes en vertu de la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée

Pouvoirs du vérificateur général

 

Le Conseil reconnaît que le rôle d’un vérificateur général est essentiel pour exercer une fonction de surveillance au nom des commettants et qu’il faut considérer que cette fonction est impartiale, indépendante et objective.

 

Dispense au titre de la LAIMPVP

 

Le Bureau du vérificateur général (BVG) doit avoir accès à l’ensemble des documents et de l’information dans le cadre d’une vérification ou d’une enquête en cas de fraude. Il faut donc établir une relation de confiance entre le personnel de la Ville et le BVG, en protégeant l’information fournie pendant les entrevues et dans l’examen des documents. En mettant les documents de travail du vérificateur général à l’abri des demandes en vertu de la LAIMPVP, on assurera la confidentialité de l’information transmise entre le personnel et le BVG. [6A et 6C]

Pouvoirs du vérificateur général

 

La Ville a adopté, le 23 février 2005, un règlement établissant les attributions essentielles du Bureau du vérificateur général.

 

 

Dispense au titre de la LAIMPVP

 

Le Bureau du vérificateur général du Canada et les neufs bureaux du vérificateur général au Québec sont dispensés de l’application des différentes lois sur la liberté d’information et sur la protection de la vie privée.

 

Pouvoirs du vérificateur général

 

Améliorer la régie et la transparence de la Ville.

 

 

 

 

Dispense au titre de la LAIMPVP

 

Ce droit est essentiel au bon déroulement des vérifications et à la protection des employés de la Ville.


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

11. Définir la signification de la désignation du maire à titre de « chef de la direction » dans l’article 25 de la Loi de 2001 sur les municipalités

Dans l’article 125 de la Loi de 2001 sur les municipalités, la désignation du maire à titre de chef de la direction a soulevé plus de questions qu’elle a apporté de réponses. Cet article pourrait avoir pour effet de transférer au maire les pouvoirs du Conseil; toutefois, ce transfert n’est pas précisé.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation à sa réunion du 10 novembre 2004. [6C]

Il faudrait apporter, à la Loi de 2001 sur les municipalités, une modification qui consisterait à définir le rôle du maire à titre de « chef de la direction ».

La définition du rôle du maire permettrait de préciser l’objectif de cette désignation particulière.

 


 

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AVANTAGES POTENTIELS

12. Autorisation de tenir des réunions par voie électronique

Afin de résoudre les problèmes potentiels de quorum, on propose que la Ville profite des technologies électroniques pour obtenir ces réunions. En faisant appel à des moyens électroniques, on pourra s’assurer qu’on se penche sur les questions urgentes ou dont les délais sont rigoureux, grâce à la participation à distance aux réunions, ce qui permettra de résoudre les problèmes de quorum.

 

Le Conseil a entériné cette proposition le 10 novembre 2004. [1C et 6C]

Il faut apporter, à la Loi de 2001 sur les municipalités ou à la Loi sur la ville d’Ottawa, une modification qui s’apparente aux dispositions prévues pour les réunions électroniques des conseils scolaires dans la Loi sur l’éducation et dans le Règlement de l’Ontario 463/97.

On améliorerait ainsi l’efficience des réunions lorsqu’il y a des problèmes de quorum et on pourrait se pencher sur les questions urgentes ou dont les délais sont rigoureux. La téléconférence, la liaison vidéo, ainsi que le tableau d’affichage électronique ou la conférence électronique sont des méthodes envisageables pour la participation aux réunions électroniques.

 


4.      Questions relatives à la délivrance des permis

 

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AVANTAGES POTENTIELS

13. Capacité d’appliquer plus efficacement et vigoureusement les normes de propriété, en particulier pour ce qui est des propriétés vacantes et abandonnées

La Ville doit intervenir rapidement dans les retards de paiement, lorsqu’un propriétaire abandonne la responsabilité d’une propriété au détriment de l’intérêt public. La Ville connaît l’emplacement des propriétés abandonnées ou en ruines et doit, grâce à la loi, effectivement pouvoir « exproprier » des propriétés afin de respecter les objectifs des politiques d’intérêt public. Par exemple, la ville de Winnipeg a pu récupérer des « maisons abandonnées » après un an de retard de paiement, parce qu’elle n’a pas eu à se soumettre à un long processus d’appels en vertu des lois. [1B et 6B]

Il faudrait apporter une modification à la Loi de 2001 sur les municipalités ou à la Loi sur la ville d’Ottawa. À l’heure actuelle, la Ville peut résoudre le problème des propriétés vacantes et abandonnées; elle est toutefois limitée dans sa capacité d’intervenir rapidement.

Amélioration de la capacité d’intervenir rapidement dans les questions relevant déjà de la compétence de la Ville (p. ex., les normes de propriété).


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

14. Autorisation de créer des sous-catégories de permis

Comme le personnel de la Ville harmonise les règlements sur la délivrance des permis, il est de plus en plus évident qu’il faut que la loi autorise la Ville à traiter différemment les catégories de permis selon l’emplacement et la structure tarifaire. En vertu de la Loi de 2001 sur les municipalités, tous les membres d’une catégorie doivent être traités sur un pied d’égalité; on ne peut donc pas créer de sous‑catégories qui permettraient d’établir des différences en ce qui concerne les besoins pour les mêmes types d’entreprises. [1D et 6B]

Il faut apporter une modification à Loi de 2001 sur les municipalités ou à la Loi sur la ville d’Ottawa. Actuellement, la Ville et dotée d’un vaste programme de délivrance de permis. Si elle pouvait créer des sous‑catégories, cela permettrait d’accélérer l’harmonisation des règlements sur la délivrance des permis, ce qu’il est possible de faire dans le cadre de la structure administrative existante.

En créant une sous‑catégorie de permis, on bénéficierait d’une plus grande marge de manœuvre pour traiter les cas particuliers.


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

15. Autorisation de délivrer des permis pour un plus large éventail de buts et d’élargir le pouvoir de délivrer des permis pour faire de la « protection des entreprises » l’un des objectifs de la délivrance des permis

À l’heure actuelle, les pouvoirs de la Ville dans la délivrance des permis sont limités à la santé et à la sécurité, à la lutte contre les nuisances et à la protection des consommateurs. (Autrement dit, grâce à une plus grande marge de manœuvre, la Ville pourrait protéger les entreprises locales contre les fournisseurs qui n’ont pas leur siège social en Ontario.) À titre de municipalité‑frontière, souvent, des fournisseurs du Québec exercent leurs activités à Ottawa. Par exemple, les fournisseurs de fleurs du Québec vendent leur produit dans cette ville et réalisent des profits au détriment des entreprises locales. Ainsi, les entreprises locales qui investissent dans le mieux‑être économique de la Ville et qui y contribuent sont défavorisées sur le plan de la concurrence. [5A et 5B]

Il n’est pas nécessaire de prévoir de ressources supplémentaires pour l’application de cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil.

Cette modification apporterait différents avantages, dont la protection des entreprises locales, en plus de produire des recettes supplémentaires.


 

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AVANTAGES POTENTIELS

16. Exemption de l’obligation, en vertu de la loi, de consulter le public avant l’adoption d’un règlement sur les permis

En principe, la Ville tiendra, dans les cas opportuns, des consultations sur toutes les questions réglementaires d’intérêt public. Les consultations sur les modifications mineures en ce qui a trait à la délivrance des permis sont lourdes et coûteuses.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A et 6B]

Il n’est pas nécessaire de faire appel à des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition.

Cette proposition apporte différents avantages, à savoir une saine régie et la réduction des coûts.


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

17. Autorisation de réglementer les limousines et autres véhicules pris en louage

La Ville exige qu’on rétablisse les pouvoirs qu’elle exerçait auparavant en ce qui concerne les véhicules pris en louage. À l’heure actuelle, la Loi de 2001 sur les municipalités donne uniquement l’autorisation de délivrer des permis pour « les propriétaires et les chauffeurs de taxis ». L’ancienne loi précisait aussi que ce pouvoir s’étendait également « aux autres véhicules utilisés à des fins de location », après le libellé « les propriétaires et les chauffeurs de taxis ». Cette révision permettrait de préciser que la Ville est autorisée à réglementer les limousines. [6A]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On pourra réglementer les véhicules pris en louage dans le cadre de la structure administrative existante.

Cette proposition permet d’assurer une saine régie et de préciser les pouvoirs de la Ville dans la délivrance des permis.

 


 

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AVANTAGES POTENTIELS

18. Autorisation d’exiger des droits pour le « registre pour les entreprises »

L’article 157 de la Loi de 2001 sur les municipalités permet aux municipalités de tenir une base d’information sur les entreprises sans leur imposer tout le régime de délivrance des permis de cette loi. La Ville peut établir un registre pour les nouvelles entreprises, pour s’assurer que ces dernières sont bien inspectées et qu’elles respectent les différents règlements, par exemple la réglementation sur le zonage. Parce qu’on ne peut pas obliger les propriétaires à s’assurer que leurs locataires respectent les règlements ou qu’on ne peut pas les réglementer pour les y obliger, les employés de la Ville constatent souvent que les entreprises se sont installées dans des secteurs non zonés pour leurs activités particulières, après avoir engagé des frais considérables. Ces entreprises n’ont pas à acquitter de droits de permis annuels et n’auraient pas à être réglementées autrement, par exemple pour ce qui est des questions de santé et de sécurité et de protection des consommateurs. La Ville pourrait compter des droits raisonnables pour recouvrer les frais relatifs à ce registre.

Le Conseil a entériné cette recomman-dation le 10 novembre 2004. [5B]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil. On établira et on gérera ce registre en faisant appel aux ressources existantes.

Le principe de la saine régie permet d’établir un registre des entreprises grâce auquel on pourrait promouvoir le développement économique, en faisant connaître aux utilisateurs les services offerts dans la Ville.


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

19. Exemption du pouvoir ministériel d’adopter un règlement rétroactif en matière de droits de permis

L’article 160(2) de la Loi de 2001 sur les municipalités donne au ministre le pouvoir législatif d’adopter un règlement qui pourrait « être rétroactif pour une période maximale d’un an; exiger qu’une municipalité rembourse les droits de permis perçus pendant cette période; exiger qu’une municipalité utilise les droits de permis de la manière prescrite ». En plus de pouvoir produire des conséquences financières négatives, cet article contredit le principe de la constitution des municipalités à titre de gouvernements responsables.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition.

Cette proposition permet d’assurer une saine régie.


 

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AVANTAGES POTENTIELS

20. Autorisation d’étendre le « pouvoir de pénétrer » à toutes les entreprises pour lesquelles la Ville délivre des permis, notamment pour les habitations exploitées à titre d’entreprises autorisées (maisons de chambres)

Il faudrait uniformiser le libellé de la Loi puisqu’il est nécessaire de veiller à respecter, pour toutes les catégories de permis, les dispositions relatives à la santé et à la sécurité du grand public, à la protection des consommateurs et à la lutte contre les nuisances publiques. Voilà pourquoi il faudrait instituer un droit commun et uniforme d’accès (le « pouvoir de pénétrer ») comparable à celui qui est exprimé à l’article 151(3) en ce qui a trait aux « établissements de divertissement pour adultes ». Les maisons de chambres suscitent des préoccupations particulières, en raison de la vulnérabilité et de la capacité limitée des locataires lorsqu’ils doivent demander de l’aide ou lorsqu’ils craignent des représailles s’ils déclarent les contraventions relatives à l’entretien des propriétés.

 

Le Conseil a entériné cette proposition à sa réunion du 10 novembre 2004. [1A]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil.

En étendant le « pouvoir de pénétrer » à toutes les entreprises titulaires d’un permis municipal, la Ville pourra mieux assurer la santé et la sécurité du grand public, ainsi qu’une saine régie.


 

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AVANTAGES POTENTIELS

21. Autorisation de saisir des animaux et de leur donner des soins temporaires dans les situations d’urgence (incendie, maladie) dans lesquelles personne ne peut s’en occuper

La Ville exige cette autorisation pour pouvoir donner des soins temporaires aux animaux dans les cas d’urgence. Ces nouveaux pouvoirs n’existent, en vertu du projet de loi 132 (Loi sur la responsabilité des propriétaires de chiens) que pour la saisie des animaux méchants. La Ville doit parfois intervenir dans les cas où les propriétaires d’animaux de compagnie sont hospitalisés ou incarcérés et lorsqu’elle ne peut pas avoir accès aux habitations et assurer la protection des animaux.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [1A]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil.

Ce pouvoir est avantageux, puisqu’il permet d’assurer une saine régie et d’améliorer la sécurité des animaux.

 


 

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AVANTAGES POTENTIELS

22. Autorisation de permettre la réglementation de vendeurs sur une propriété privée, de saisir le matériel et les fournitures de vendeurs et de les garder jusqu’à la décision d’une audience en matière de permis ou la comparution devant le tribunal. La Ville souhaite aussi avoir l’autorisation de se défaire de marchandises périssables lorsqu’elle le juge approprié.

La Ville a dû intervenir dans les cas où il était nécessaire de réglementer la présence de vendeurs sur les propriétés privées. Par exemple, les vendeurs de fleurs s’installent souvent dans des zones de prédilection les jours particulièrement occupés (p. ex., à Pâques ou à la Fête des mères) sans permis, en exerçant par le fait même une concurrence déloyale à l’endroit des boutiques de fleurs permanentes de la Ville. [5B et 6A]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil.

Si on peut réglementer les vendeurs dans les propriétés privées, on pourra assurer une saine régie et protéger les vendeurs établis dans la Ville contre la concurrence déloyale.


5.      Propositions diverses

 

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AVANTAGES POTENTIELS

23. Autorisation d’adopter des règlements municipaux régissant la conception extérieure de bâtiments et de structures, dans une partie ou à l’échelle de la Ville selon les dispositions du règlement, interdisant l’édification ou la modification de bâtiments ou de structures dont les plans et le cahier des charges n’ont pas d’abord été approuvés par un agent responsable ou un comité ou conseil nommé par le Conseil municipal et, lorsque l’approbation des plans et du cahier des charges de la conception extérieure d’un bâtiment n’est pas accordée, d’instituer un processus d’appel et d’établir des droits pour financer les frais

À l’heure actuelle, la Ville peut adopter des règlements sur la conception de l’extérieur des immeubles dans les limites de l’ancienne ville d’Ottawa. La Ville fusionnée lance un projet pilote d’examen de la conception pour le centre‑ville en faisant appel aux pouvoirs existants et vise à étendre les exigences pour l’examen et l’approbation de la conception des immeubles hors du centre‑ville dans le cadre d’une stratégie globale pour la réalisation des objectifs de la conception exprimés dans la Vision Ottawa 20/20 et dans le nouveau Plan officiel.

 

Le 10 mars 2004, le Conseil de la Ville a approuvé la phase un de la Stratégie de conception urbaine du centre‑ville d’Ottawa 20/20; il s’agit d’une politique de conception et d’un plan de mise en œuvre complets qui orienteront les décisions qui seront adoptées dans la mise en valeur du centre‑ville et dans la gestion des propriétés. [4D]

La Ville est habilitée à appliquer des règlements sur la conception de l’extérieur des immeubles dans le cadre du processus d’approbation de la mise en valeur. C’est ainsi que les pouvoirs prévus dans l’ancienne Loi sur la ville d’Ottawa était exercée dans l’ancienne ville d’Ottawa. Il faudra examiner et approuver la conception pour les projets de mise en valeur au centre‑ville dans le cadre du Projet pilote mis en œuvre à l’heure actuelle pour l’examen de la conception au centre‑ville. Dans le cadre de ce projet pilote, l’examen et l’approbation de la conception seront liés directement au processus d’approbation des plans d’aménagement.

Si elle peut adopter des règlements sur la conception de l’extérieur des immeubles, la Ville disposera d’un outil qui lui permettra de réaliser la plupart de ses objectifs d’aménagement urbain selon la Vision Ottawa 20/20 et le Plan officiel. Bien que traditionnellement, la planification porte très précisément sur l’aménagement du territoire et sur les liens avec cet aménagement, l’urbanisme a évolué, et désormais, on insiste beaucoup plus sur la conception et la construction de villes agréables, humaines et respectant les normes urbaines de qualité supérieure en ce qui a trait au domaine public. Les immeubles, leur conception et leurs liens avec les places publiques peuvent jouer un rôle prépondérant en permettant à la Ville d’atteindre ses objectifs de planification et de conception, puisqu’elle entend créer un environnement urbain de qualité, auquel les résidents et les visiteurs pourront s’identifier et dans lequel ils se sentiront à l’aise. Il faut donc adopter une loi comparable à la Loi sur l’aménagement du territoire, qui réglemente l’aménagement du territoire et la mise en valeur des sites.


 

 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

24. Dans les cas où la Ville réalise des travaux de protection, l’autorisation de recouvrer les frais sous forme d’impôts, plutôt que « de la même manière » en vertu de la loi

L’article 427(3) de la Loi de 2001 sur les municipalités permet à la Ville de « recouvrer les frais engagés pour l’exécution d’un acte en application du paragraphe un auprès de la personne qui est tenue d’exécuter l’acte et… peut le faire au moyen d’une action ou en ajoutant les frais au rôle d’imposition et en les percevant de la même manière que les impôts ». Cette autorisation devrait être conforme aux pouvoirs prévus dans la Loi sur le Code du bâtiment de l’Ontario. Les frais sont élevés et le volume de travaux a augmenté dans l’application des règlements sur l’entretien de l’extérieur des propriétés, adoptés en vertu de la Loi de 2001 sur les municipalités. Cette affirmation se vérifie en particulier en ce qui a trait aux « maisons où l’on cultive du cannibis » qui ont été condamnées. Le libellé actuel de la Loi de 2001 sur les municipalités peut causer des difficultés lorsqu’on tente de percevoir les sommes en souffrance.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A, 6B et 6C]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil.

Cette autorisation apporte différents avantages, dont la saine régie et la réduction des frais, en plus de permettre de s’assurer que la Ville récupère ses frais.


 

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JUSTIFICATION ET PRINCIPES 20/20

CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

25. Autorisation de percevoir, auprès d’un propriétaire, les frais engagés par la Ville pour fermer une exploitation illégale (ou d’inscrire une dette fiscale sur le rôle des impôts fonciers)

Cette autorisation permettrait effectivement d’obliger les propriétaires à s’assurer qu’ils sont au courant des activités des locataires, par exemple les « maisons où l’on cultive du cannibis ». [1A et 6B]

Il n’est pas nécessaire de prévoir des ressources supplémentaires pour appliquer cette proposition. On préparera un rapport et un projet de règlement pour les faire approuver par le Conseil.

Cette recommandation pourrait apporter différents avantages, dont une saine régie, en plus de permettre de réduire les coûts et de donner à la Ville une plus grande marge de manœuvre dans le recouvrement de ses frais.

 

 


 

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JUSTIFICATION ET PRINCIPES 20/20

CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

26. Pouvoir d’être le propriétaire et l’exploitant de tours de transmission

En raison du déploiement du réseau à large bande dans les zones rurales de la Ville, un certain nombre de fournisseurs de services doivent installer des tours de transmission. Il est difficile de trouver les endroits pour les installer, et la situation actuelle pourrait entraîner le foisonnement de ces tours. La Ville doit donc exproprier certains de ces endroits et les relouer à un certain nombre d’utilisateurs différents de ces tours afin d’en réduire le foisonnement.

 

Le Conseil a approuvé le Plan du réseau à large bande de la Ville dans le cadre de la Vision Ottawa 20/20 le 23 avril 2003. [6A, 6B et 6D]

Conformément à son plan de réseau à large bande, la Ville doit remplacer les tours existantes qui lui appartiennent par des tours plus hautes, dans toute la mesure du possible, afin d’étendre le rayon d’action de ce réseau dans les zones rurales. À certains endroits, des tours plus hautes permettraient d’offrir des services à large bande plus vastes. Dans ces endroits, si les fournisseurs de services sans fil sont disposés à faire appel à ces tours pour étendre leur rayon d’action du réseau à large bande, la Ville pourrait remplacer les tours existantes. Elle pourra réduire ses frais en louant les nouvelles tours aux entreprises de télécommunications sans fil. On pourra redéployer les tours existantes et, éventuellement, étendre le réseau à des zones nouvelles dans lesquelles ce service n’est pas offert à l’heure actuelle. On doit examiner l’option de location des tours par rapport à l’acquisition de nouvelles tours auprès d’une entreprise indépendante.

Cette proposition permettrait de promouvoir le déploiement d’un réseau à large bande dans les zones rurales et de réduire le foisonnement des tours de communication grâce à des accords de location avec un certain nombre de fournisseurs différents pour les mêmes tours.


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

27. Modification de la Loi sur l’éducation — La Ville aura les mêmes droits et obligations qu’un conseil scolaire de district en matière d’acquisition de propriétés destinées à être vendues, louées à bail ou autrement aliénées par un conseil scolaire de district.

La Ville profiterait considérablement du « droit de premier refus » en ce qui a trait aux propriétés excédentaires destinées à être vendues par un conseil scolaire de district. Par exemple, on pourrait éventuellement aménager, sur le site de l’Ottawa Technical High School, rue Albert (le site de l’OCDSB), la nouvelle bibliothèque centrale et le nouveau complexe culturel projetés. [6B et 6D]

Après avoir modifié la Loi sur l’éducation, on pourrait appliquer cette proposition dans le cadre de la structure administrative existante de la Ville.

Cette autorisation permettrait de réduire considérablement les coûts dans l’acquisition des propriétés. On améliorerait l’efficience en y aménageant des sites dans des zones qui répondent aux besoins en évolution de la population et des utilisateurs. Ce droit de premier refus tient également compte de la valeur des biens publics dans la collectivité et a pour effet d’accroître les occasions de planification en collaboration entre la Ville et les conseils scolaires de district.

 


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

28. Exemption des normes minimales d’entretien des voies publiques municipales et autorisation d’établir des normes locales

À l’heure actuelle, Ottawa respecte largement toutes les normes minimums prescrites dans la Loi de 2001 sur les municipalités. En adoptant ses propres normes, la Ville pourra contrôler son budget d’entretien des routes. En particulier, elle pourrait éviter une hausse de un million de dollars de son budget en adoptant ses propres normes de patrouillage. L’AMO a fait valoir, avec le concours de l’ASTMO, les pouvoirs discrétionnaires permettant aux municipalités d’adopter des normes minimums pour l’entretien des routes.

 

Le Conseil a entériné cette recommandation le 10 novembre 2004. [6A]

Il faut apporter une modification à la Loi de 2001 sur les municipalités. Par la suite, la Ville pourrait créer ses propres normes, en respectant des limites budgétaires raisonnables.

Cette proposition apporterait différents avantages, dont l’amélioration de l’efficience, la réduction du nombre de demandes d’indemnités et la baisse des frais.

 

 


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

29. Recommandation visant à soustraire les vendeurs municipaux à l’application du principe de droit de la responsabilité conjointe et individuelle

Comme de nombreux municipalités partout au Canada, la Ville d’Ottawa a été visée à maintes reprises dans des décisions pour des dommages‑intérêts majeurs, sans égard au rôle limité qu’elle a pu jouer dans les actions en responsabilité. Effectivement, dans la Loi sur la négligence, le principe de la responsabilité conjointe et individuelle signifie que le défendeur municipal jugé responsable à 5 % dans une action en justice de un million de dollars pourrait éventuellement être obligé d’acquitter tous les dommages‑intérêts si l’autre défendeur (même s’il est responsable à 95 %) n’est pas visé par le jugement. Ces cas se produisent souvent dans les actions portant sur la mise en valeur et la construction et dans lesquelles le promoteur ou l’entrepreneur ont quitté les lieux depuis longtemps.

 

Cette proposition a été appuyée par le Conseil à sa réunion du 10 novembre 2004. [6A]

Pour appliquer ce principe, il faudrait modifier la Loi sur la négligence. Si on lui attribuait ce pouvoir, la Ville pourrait limiter sa responsabilité de manière juste et équitable et veillerait à ne pas intervenir comme assureur dans tous les projets de mise en valeur et de construction.

Ce pouvoir limiterait les risques de la Ville en ce qui concerne les dommages‑intérêts non garantis.

 


 

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CAPACITÉ DE MISE EN ŒUVRE

AVANTAGES POTENTIELS

30. Autorisation permettant d’accroître la marge de manœuvre dans le contrôle de la dette sur le parc de logements à loyer modique de la Ville

 

À l’heure actuelle, la Ville assume, à titre d’actionnaire, la responsabilité de 14 600 logements avec la Société de logement communautaire d’Ottawa ou sous les ordres de cet organisme. Toutefois, la municipalité n’a guère de marge de manœuvre dans la gestion de la dette sur ce parc de logements. Par exemple, si la Ville voulait réhypothéquer son portefeuille, elle n’aurait pas besoin de l’approbation du ministre dans le régime actuel. [1B, 4B et 6B]

Le système actuel permet le renouvellement centralisé des emprunts hypothécaires à des intervalles différents, sous réserve du calendrier et des risques acceptés par le ministère des Affaires municipales et du Logement. Si elle pouvait sans réserve hypothéquer son portefeuille à sa discrétion, la Ville bénéficierait d’une marge de manœuvre pour répondre aux besoins de la localité; il faut harmoniser ce pouvoir avec l’ensemble des responsabilités et des risques connexes.

Une capacité d’intervention plus vaste permettrait d’instituer un système mieux adapté localement; on pourrait ainsi affecter les économies à la résolution des problèmes dans le portefeuille actuel.