Rapport au :

 

Conseil municipal

 

Le 12 novembre 2003

 

Soumis par : Steve Kanellakos

directeur intérimaire des Services municipaux

 

Personne-ressource : Pierre Pagé,

directeur, Services de secrétariat et greffier

(613) 580-2424 x/poste 22408, Pierre.Page@Ottawa.ca

 

N° de réf.: ACS2003-CRS-SEC-0059

 

 

 

OBJET :

EXAMEN DE LA STRUCTURE DE GESTION PUBLIQUE DU CONSEIL MUNICIPAL - MANDAT DE 2003-2006

 

 

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

 

1.             Qu’à sa réunion du 19 novembre 2003, le Conseil de 2000‑2003 reçoive, en vue de discussions futures, le rapport intitulé Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal – Mandat de 2003‑2006, notamment les recommandations 2a) à x) inclusivement et les annexes afférentes.

 

2.             Qu’à sa réunion du 3 décembre 2003, le Conseil de 2003‑2006 examine et approuve les recommandations suivantes :

 

PARTIE A – COMITÉS PERMANENTS DU CONSEIL MUNICIPAL – STRUCTURE

 

a) Reconduire le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement à titre intérimaire (seuls les membres réélus siégeront au comité reconduit) et le charger de tenir, au besoin, des audiences publiques et de traiter de questions d’urbanisme entre le 3 décembre 2003 et l’adoption de la nouvelle structure du Comité et la nomination de ses membres en janvier 2004.

 

b)    Adopter et mettre en vigueur immédiatement la structure suivante des comités permanents en vue du mandat de 2003‑2006 du Conseil, telle que décrite dans le présent rapport :

 

§      Comité des services organisationnels et du développement économique

§      Comité des services de protection et d’urgence

§      Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

§      Comité de l’urbanisme et de l’environnement

§      Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure

 

 

PARTIE B – COMITÉS CONSULTATIFS ET CONSEILS D’ADMINISTRATION ET AUTRES RELEVANT DU CONSEIL MUNICIPAL – STRUCTURE

 

c) Adopter et mettre en vigueur immédiatement la structure suivante des comités consultatifs, des conseils d’administration et autres relevant du Conseil municipal en prévision du mandat de 2003‑2006 de celui‑ci, telle que décrite dans le présent rapport :

 

§      Comité consultatif sur l’accessibilité (organe imposé par la législation)

§      Comité consultatif sur les arts, le patrimoine et la culture

§      Comité consultatif sur l’environnement

§      Comité consultatif sur l’équité et la diversité

§      Comité consultatif sur les services en français

§      Comité consultatif sur les espaces verts et les forêts

§      Comité consultatif sur la santé et les services sociaux

§      Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale (organe imposé par la législation)

§      Comité consultatif sur les parcs et loisirs

§      Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté

§      Comité consultatif sur les personnes âgées

§      Comité consultatif sur les transports

§      Comité consultatif sur la jeunesse

§      Comité des permis

§      Conseil du musée de Cumberland

§      Fonds de pension de la Ville d’Ottawa

§      Conseil de gestion du terrain de camping municipal

§      Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview

 

PARTIE C – GROUPES CONSULTATIFS DES SERVICES MUNICIPAUX

 

d)    Établir et mettre en vigueur immédiatement deux groupes consultatifs des Services pour remplacer deux comités consultatifs en prévision du mandat de 2003‑2006 du Conseil municipal, comme il est décrit dans le présent rapport :

 

§      Groupe consultatif des Services sur le cyclisme

§      Groupe consultatif des Services sur la Zone de conservation de Richmond

 

 

PARTIE D – PROCESSUS DE GESTION PUBLIQUE ET ADMINISTRATION

 

e)    Soumettre à l’examen et à l’approbation de chaque comité permanent une version préliminaire révisée de son mandat à sa première réunion en janvier.

 

f)     Adopter une version révisée du Règlement de procédure du Conseil municipal et des comités permanents, telle que décrite dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 9)

 

g)    Adopter une version révisée du Règlement de procédure des comités consultatifs, comprenant un code de conduite et des lignes directrices, telle que décrite dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 10)

 

h)    Dresser la liste des conseillers aptes à assumer à tour de rôle la fonction de maire suppléant et y porter le nom de tous les membres du Conseil, telle que décrite dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 11)

 

i)     Adopter les modifications proposées au Règlement sur la délégation de pouvoirs, telles que décrites dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 12)

 

j)     Adopter le calendrier des réunions des comités permanents et du Conseil municipal, tel que décrit dans le présent rapport. (Document 14)

 

k)    Tenir les réunions du Conseil, au cours du mandat de 2003‑2006, à la salle Andrew‑S.‑Haydon de l’hôtel de ville.

 

l)     Adopter les lignes directrices sur la présence du personnel aux réunions des comités permanents et mettre en vigueur les améliorations proposées en la matière, telles que décrites dans le présent rapport.

 

m)  Adopter les normes régissant les ordres du jour et les procès‑verbaux des comités permanents et consultatifs, telles que décrites dans le présent rapport.

 

n)    Ramener progressivement entre 9 et 11 le nombre de membres de chaque comité consultatif et adopter les modifications à la Politique de nomination des membres des comités consultatifs, des conseils d’administration et des administrations, telles que décrites dans le présent rapport, aussi bien que des lignes directrices sur la composition des comités consultatifs fondus.

 

o)    Adopter le processus amélioré et rationalisé de recrutement des membres des comités consultatifs, tel que décrit dans le présent rapport.

 

p)    Adopter les lignes directrices sur la formation des membres des comités consultatifs à peu de frais par le personnel municipal, dont l’objet est d’accroître l’efficacité de ces derniers et d’améliorer la qualité des avis adressés au Conseil municipal, telles que décrites dans le présent rapport.

 

q)    Supprimer le financement annuel de 150 000 $ accordé aux plans de travail des comités consultatifs, et confirmer l’obligation des comités consultatifs de présenter des rapports et des plans de travail faisant état chaque année de leurs priorités.

 

r)    Prévoir l’examen de la structure et des mandats des comités consultatifs au terme de chaque mandat du Conseil.

 

s)    Confier au personnel le mandat de revoir la structure de gestion publique et les éléments connexes et d’en recommander l’amélioration au terme de chaque mandat du Conseil.

 

 

PARTIE E – QUESTIONS CONNEXES

 

t)     Charger les Services juridiques d’obtenir de la Province une loi habilitante qui autorise la nomination de membres du grand public au Comité des permis, tel qu’il est décrit dans le présent rapport.

 

u)    Modifier le règlement pertinent afin d’autoriser le Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa à fixer sa composition à 14 membres (dont 4 conseillers), tel qu’il est décrit dans le présent rapport. (Document 15)

 

v)    Élire et nommer deux membres du Conseil municipal à chacun des trois comités de sélection chargés de choisir les représentants du grand public qui siégeront à chacun des organismes suivants (les comités de sélection se réuniront en janvier 2004 et examineront la candidature de membres du grand public à nommer en prévision du mandat de 2004‑2006) :

 

§      Comité de dérogation

§      Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa

§      Commission des services policiers d’Ottawa

 

w)  Élire et nommer 10 membres du Conseil municipal au Comité des candidatures, présidé par le maire, chargé de recommander au Conseil la nomination de ses membres aux comités permanents et consultatifs, aux conseils d’administration et autres et aux comités de sélection, à l’occasion d’une réunion qui se tiendra le vendredi 9 janvier 2004.

 

x)    Mettre sur pied un groupe de travail de citoyens chargé d’examiner le tiers libre d’impôts de la rémunération des représentants élus et, de façon générale, leur rémunération, le budget de leur bureau et leur budget salarial, et de présenter des recommandations au Conseil en 2004.


 

TABLE DES MATIÈRES

 

 

SECTION

 

PAGE

 

RÉSUMÉ

 

8

 

CONTEXTE

 

10

 

PARTIE A – COMITÉS PERMANENTS DU CONSEIL MUNICIPAL – STRUCTURE

 

Introduction

Comité des services organisationnels et du développement économique

Comité des services de protection et d’urgence

Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

Comité de l’urbanisme et de l’environnement

Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure

Transfert des responsabilités du Comité de l’agriculture

et des affaires rurales

Transfert des responsabilités du Comité de vérification

Transfert des responsabilités du Comité des services de l’environnement

Transfert du mandat du Comité des services aux membres

 

Comité provisoire de l’urbanisme et de l’aménagement

 

 

 

 

 

13

15

17

17

18

19

 

20

 

22

23

23

 

24

 

 

PARTIE B – COMITÉS CONSULTATIFS ET CONSEILS D’ADMINISTRATION RELEVANT DU CONSEIL MUNICIPAL – STRUCTURE

 

Introduction

Comités consultatifs du Conseil

Comité consultatif sur l’accessibilité

Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales – Dissolution

Comité consultatif sur les arts, le patrimoine et la culture

Comité de liaison des conseils scolaires de la ville – Dissolution

Comité consultatif sur l’environnement

Comité consultatif sur l’équité et la diversité

Comité consultatif sur les services en français

Comité consultatif sur les espaces verts et les forêts

Comité consultatif sur la santé et les services sociaux

Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale

Comité consultatif sur les parcs et loisirs

Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview

Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté

Conseil de gestion du terrain de camping municipal

Comité consultatif sur les personnes âgées

Comité consultatif sur les taxis – Dissolution

Comité consultatif sur les transports

Comité consultatif sur la jeunesse

 

 

 

 

 

 

25

27

32

32

33

34

34

35

35

35

36

36

36

37

37

38

38

38

39

40

 

PARTIE C – GROUPES CONSULTATIFS DES SERVICES MUNICIPAUX

 

Groupes consultatifs des Services municipaux

Groupe consultatif des Services sur le cyclisme

Groupe consultatif des Services sur la Zone de conservation de Richmond

 

 

 

41

41

42

 

PARTIE D – PROCESSUS DE GESTION PUBLIQUE ET ADMINISTRATION

 

Approbation des mandats des comités permanents

Règlement de procédure – Modifications

Règlement de procédure des comités consultatifs

Règlement sur le roulement des maires suppléants

Règlement sur la délégation de pouvoirs – Modifications

Calendrier des réunions

Lieu des réunions du Conseil municipal

Présence du personnel aux réunions des comités permanents – Efficience

accrue

Normes des ordres du jour et des procès-verbaux

Composition des comités consultatifs

Recrutement des membres des comités consultatifs

Formation des membres des comités consultatifs

Financement des plans de travail des comités consultatifs – Obligation de

présenter des rapports et des plans de travail annuels

Examen des mandats des comités consultatifs à chaque mandat du Conseil

Examen de la structure de gestion publique et des éléments connexes à

chaque mandat du Conseil

 

 

 

42

42

46

47

48

49

50

51

 

52

54

55

56

57

 

58

58

 

 

PARTIE E – QUESTIONS CONNEXES

Comité des permis

Composition du Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa

Comité des candidatures et nominations aux comités, aux conseils d’administration et autres organes externes

Rémunération des conseillers

 

 

59

60

 

62

 

63

 

CONSULTATION

 

64

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

65

 

DOCUMENTS À L’APPUI

 

66

 

 

SUITE À DONNER

 

67

 

ANNEXES

Options en matière de gestion publique proposées au cours du processus de transition

Structure de gestion publique de la nouvelle Ville d’Ottawa

Théories et tendances de la gestion publique

Politique de participation du public de la Ville d’Ottawa

Analyses comparatives et examen de la situation de diverses municipalités

 

 

68

 

70

71

73

75

 

 


 

RÉSUMÉ

 

Hypothèses et analyse

 

Le rapport intitulé Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal (le « rapport ») comporte une analyse exhaustive de la gestion publique telle qu’elle s’est présentée ces dernières années à Ottawa, des analyses comparatives sur d’autres municipalités canadiennes, les pratiques exemplaires de celles-ci et les tendances que suit la gestion publique en général.

 

Le rapport présente un jeu de recommandations et de propositions interdépendantes qui conduiront à une structure de gestion publique améliorée en vue du nouveau mandat du Conseil, y compris des propositions dont l’objet est de rationaliser les comités et de poursuivre le perfectionnement des procédures et des processus administratifs.

 

Un jeu de principes a été conçu qui guident l’examen de la gestion publique de la Ville d’Ottawa et qui le centrent sur les relations et les structures déterminantes d’une gestion publique efficace et assujettie à une obligation redditionnelle, en évolution constante. Les principaux objectifs de l’examen sont les suivants :

 

 

Les recommandations relatives à la nouvelle structure de gestion publique sont fondées sur les principes directeurs de l’examen de la gestion publique, conjugués à deux critères clairs :

 

Répercussions financières

 

La diminution proposée du nombre de comités permanents et consultatifs et l’adoption de nouvelles normes régissant les ordres du jour et les procès-verbaux occasionneront des économies annuelles de 212 000 $. La suppression du financement des plans de travail des comités consultatifs permettra d’économiser la somme supplémentaire de 150 000 $, ce qui portera à 362 000 $ la totalité des économies annuelles. Les économies précitées sont fonction des structures et des normes proposées dans le rapport, et elles diminueraient en proportion de tout ajout aux comités ou modification aux normes.

 

Consultation publique/commentaires

 

Le lecteur notera que le rapport n’a pas été précédé de consultations publiques d’envergure ni du recueil d’un important volume de commentaires de la part du public, comme les recommandations visent des processus et une structure entièrement du ressort des représentants élus et la conception d’une structure de gestion publique qui déterminera la façon dont le Conseil municipal conduira ses affaires au cours de son mandat. Cependant, comme il est décrit ci‑dessous, des consultations internes ont eu lieu :

 

§      Un questionnaire sur l’ensemble des Services municipaux et leur situation par rapport aux mandats des comités a été rédigé et distribué à tous les membres du Conseil et des comités consultatifs afin d’établir les questions prioritaires dont devraient traiter les mandats des comités.

§      Un questionnaire d’auto-évaluation sur le rôle individuel des membres de chaque comité et celui du comité dans son ensemble a été distribué à tous les membres du Conseil et des comités consultatifs dans le but de relever les occasions d’accroître l’efficience des comités.

§      Les membres du Conseil ont été invités à commenter la structure de gestion publique.

§      Les responsables ont rencontré les équipes de gestion de chaque Service (directeurs généraux et directeurs) afin de passer en revue la structure de gestion publique et de dégager le potentiel d’amélioration.

§      Les responsables ont rencontré les représentants des Services qui jouent un rôle directeur auprès des comités consultatifs afin de recueillir des commentaires sur la structure de ces derniers et la relation que les Services entretiennent avec eux.

§      Les responsables ont rencontré des représentants des Services au Conseil et aux comités, division qui accorde un appui à la structure de gestion publique dans son ensemble, afin de recueillir des commentaires ou des recommandations se rapportant au rôle de la Division en tant que fournisseur de services.

§      Les responsables ont rencontré les présidents et vice‑présidents des comités consultatifs, sans exception, afin de recueillir leurs commentaires et leurs recommandations sur d’éventuelles améliorations à apporter directement au processus intéressant les comités consultatifs.

 

En plus de mener les consultations internes décrites ci-dessus, les auteurs ont demandé à des municipalités partout au Canada de leur fournir des renseignements sur leurs structures de gestion publique et les tendances qu’elles avaient observées.


 

CONTEXTE

 

Lorsque la nouvelle Ville d’Ottawa a été créée en 2001, l’un de ses premier défis a consisté à définir sa propre structure de gestion publique. Le premier Conseil souhaitait une structure qui maximiserait la participation du public et rationaliserait la prise de décision. Il voulait garantir que la structure des comités et les lignes directrices et les procédures du processus législatif offriraient aux citoyens et aux parties intéressées l’occasion de participer aux décisions concernant les politiques et les services avant qu’il les approuve. De plus, la structure et les règles de gestion publique favoriseraient la transparence et le respect de l’obligation redditionnelle tout au long du processus décisionnel. À cette fin, le Conseil a établi 9 comités permanents et 16 comités consultatifs au début de 2001 (2 comités consultatifs et 2 groupes de travail ont été ajoutés à ce nombre ultérieurement)[1]. Les comités précités, ajoutés aux conseils d’administration et autres organes hérités des anciennes municipalités, ont constitué les assises de la structure de gestion publique de la nouvelle Ville d’Ottawa de 2001 à 2003.

 

La structure des comités et le processus législatif adoptés par la Ville d’Ottawa, de même que les politiques et les procédures qui en régissent le fonctionnement, peuvent être qualifiés de modèle de « conseil fort » (par opposition à celui du modèle de « maire/conseil de direction » fort) de gestion publique[2]. Bien que des administrations partout au Canada fassent usage des deux modèles, celui du conseil fort est le plus répandu. Parmi les aspects communs d’une structure de gestion publique axée sur un conseil fort figurent la mise sur pied de comités qui aident le conseil à exécuter ses politiques décisionnelles, des occasions prévues de tenir des discussions avec la population et de faire participer le public à la vie municipale et le partage équitable de la charge de travail entre les conseillers et les comités.

 

Comme tant l’administration municipale que sa structure de gestion publique venaient de voir le jour, il n’existait pas d’indicateurs de rendement qui permettaient d’évaluer la mesure dans laquelle la structure répondait aux objectifs du Conseil. Même si la Ville pouvait se référer aux modèles de gouvernance des 12 anciennes municipalités et les modèles recommandés par le conseiller spécial sur la réforme des administrations publiques et le Conseil de transition[3], elle n’avait aucun moyen de prédire si la nouvelle structure allait donner des résultats ni de prévoir son mode de fonctionnement.

 

Il est devenu évident, au cours du premier mandat du Conseil, que certaines difficultés devaient être résolues même si une part importante de l’actuelle structure tournait rondement. En raison de leur grand nombre, au moins un comité permanent, comité consultatif, conseil d’administration, et parfois deux, se réunissait chaque jour. Cela s’est traduit par une hausse notable du nombre d’heures que les conseillers devaient consacrer à des réunions législatives à l’hôtel de ville, au détriment des assemblées communautaires et des heures qu’ils passaient à traiter directement des préoccupations de leurs commettants. De plus, il était clair que les charges de travail des comités n’étaient pas équilibrées et qu’il fallait corriger les règles sur la tenue des réunions pour redresser la situation dans certains secteurs d’activité. Si certains comités consultatifs fonctionnaient bien dans les limites des cadres établis, ce n’était pas le cas de tous, et certains cadres devaient être modifiés pour assurer l’obtention de résultats optimaux.

 

Le Conseil a chargé les Services de secrétariat d’examiner la structure de gestion publique et de proposer des solutions qui viendraient à bout des problèmes de l’heure. Avant d’aller de l’avant, les Services de secrétariat ont examiné à fond la situation de la gestion publique à la Ville d’Ottawa au cours des dernières années[4] et les tendances en la matière[5], ils ont effectué des analyses comparatives dans lesquelles sont entrées des données sur d’autres municipalités et ils ont recensé les pratiques exemplaires de ces dernières[6].

 

De plus, la Direction s’est livrée à des consultations approfondies, dont voici des exemples :

§        Tous les membres du Conseil et des comités consultatifs ont reçu un questionnaire qui les invitait à préciser les priorités des comités de même qu’un questionnaire d’auto-évaluation sur le rôle individuel des membres de chaque comité et celui du comité dans son ensemble.

§        Les responsables ont rencontré les présidents et vice‑présidents des comités consultatifs, sans exception, afin de recueillir leurs commentaires et leurs recommandations sur d’éventuelles améliorations à apporter directement au processus intéressant les comités consultatifs.

§        Les responsables ont rencontré des représentants des Services qui jouent un rôle directeur auprès des comités consultatifs afin de recueillir des commentaires sur la structure de ces derniers et la relation que les Services entretiennent avec eux.

§        Les membres du Conseil et les équipes de la haute direction de chaque Service (directeurs généraux et directeurs) ont offert des observations sur la structure de gestion publique et ont commenté le potentiel d’amélioration.

§        Les responsables ont rencontré des représentants de la Division des services au Conseil et aux comités afin de recueillir leurs commentaires et leurs propositions, comme ils appuient la structure de gestion publique.

 

À mesure que des solutions étaient conçues, les responsables ont confirmé que les changements et les améliorations correspondaient aux priorités recensées, garantiraient que les programmes et les services étaient conformes aux attentes et aux objectifs escomptés, rendraient possibles la consultation efficace de la population et sa participation valable à la vie municipale, favoriseraient un processus décisionnel efficient et efficace et feraient en sorte que l’administration serait tenue de rendre compte au public de la structure de gestion publique et des processus afférents. L’obligation redditionnelle sera sensiblement renforcée, par ailleurs, par la Politique de participation du public, adoptée par le Conseil en octobre 2003. En vertu de la Politique, la Ville s’engage à recueillir, par des moyens efficaces, les commentaires des résidents sur les questions qui les touchent. De plus, elle soumet la Ville à l’obligation rigoureuse de rendre des comptes au public dans le cadre de la structure de gestion publique proposée et d’activités de consultation diverses[7].

 

De plus, les recommandations concernant la nouvelle structure de gestion publique reposent sur deux critères nets :

 

 

La démarche débouche sur la recommandation de changements, entre autres, à la structure des comités permanents, à celle des comités consultatifs, au Règlement de procédure, au Règlement sur la délégation de pouvoirs. Le jeu de propositions contenues dans le rapport concernent plusieurs éléments interdépendants, dont chacun correspond aux efforts que la Ville engage de façon continue afin de réagir promptement aux besoins qui se manifestent, d’être efficace et de rendre compte de son activité.

 

La nouvelle structure municipale compterait 5 comités permanents aux charges de travail équilibrées, 13 comités consultatifs, 5 conseils et 2 groupes de travail des Services municipaux. Les changements proposés aux comités, conjugués aux nombreuses améliorations à apporter à l’administration et aux processus dont fait état le rapport, nous procurent l’assurance que les rouages efficaces du système tourneront encore plus rondement. Dans leur ensemble, les changements à la structure de gestion publique soit rehaussent le processus décisionnel soit répondent aux objectifs et aux attentes actuels. Ils procureront à la Ville d’Ottawa des économies annuelles de 362 000 $.


 

DISCUSSION

 

 

PARTIE A –

COMITÉS PERMANENTS DU CONSEIL MUNICIPAL – STRUCTURE

 

 

Structure des comités permanents du Conseil en prévision du mandat de 2003‑2006 (Recommandation no 2 b))
 

« Adopter et mettre en vigueur immédiatement la structure suivante des comités permanents en vue du mandat de 2003‑2006 du Conseil, telle que décrite dans le présent rapport :

 

§                       Comité des services généraux et du développement économique

§                       Comité des services de protection et d’urgence

§                       Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

§                       Comité de l’urbanisme et de l’environnement

§                       Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure »

 

Comme il est mentionné sous la rubrique « Contexte », il existe actuellement neuf comités permanents (le document 7 présente un organigramme de la structure de gestion publique existante, tandis que le document 8 décrit la structure proposée) :

§      Comité de l’agriculture et des affaires rurales

§      Comité de vérification

§      Comité des services organisationnels et du développement économique

§      Comité des services de protection et d’urgence

§      Comité des services de l’environnement

§      Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

§      Comité des services aux membres

§      Comité de l’urbanisme et de l’aménagement

§      Comité des transports et des services de transport en commun

 

Les recommandations décrites en détail ci-dessous proposent une structure remaniée des comités consultatifs, qui en compte cinq plutôt que neuf.

 

Les recommandations relatives à la nouvelle structure sont fondées sur les principes directeurs de l’examen de la gestion publique (améliorer sans cesse les pratiques et les méthodes de travail de l’organisation par le recensement des changements ou des améliorations qui s’imposent; faire en sorte que les programmes et les services répondent aux attentes escomptées et atteignent les objectifs visés; consulter rigoureusement le public et la collectivité, leur donner les moyens de participer à la vie de l’administration municipale et leur fournir des occasions de faire valoir leurs points de vue dans un cadre de concertation; s’assurer que les responsables rendent compte à la collectivité de la structure de gestion publique et des processus afférents; favoriser un processus décisionnel efficient et efficace; garantir que la structure de gestion publique et les processus connexes sont bien focalisés et qu’ils s’accordent avec les priorités retenues). Les recommandations sont également le fruit d’analyses comparatives sur d’autres municipalités et du recensement des pratiques exemplaires de ces dernières, aussi bien que de consultations.

 

En ce qui concerne les comités permanents qui sont l’objet de changements, le lecteur notera que toutes les recommandations ont été évaluées à la lueur des trois critères suivants :

  1. Application des principes directeurs de l’examen de la gestion publique ;
  2. Recueil d’un consensus en faveur de la modification de la structure, du processus ou du mandat;
  3. La réalisation d’économies grâce au changement.

 

Là où un comité ne répond pas aux trois critères, aucun changement n’est recommandé pour le moment.

 

Les consultations tenues au cours de l’examen de la gestion publique ont fait ressortir en général que la structure des comités permanents tourne rondement bien qu’il soit possible de la rationaliser davantage et d’en accroître l’efficience. Les occasions offertes en ce sens se rapportent notamment aux préoccupations suivantes : un déséquilibre de la charge de travail des comités; le temps excessif consacré aux réunions; la nécessité de mieux définir les questions appelant des décisions et de mieux mesurer le degré d’attention à leur consacrer. De nombreux conseillers ont dit déplorer le nombre excessif de réunions qui monopolisaient une part importante de leur temps, situation qui limitait leur capacité à traiter des questions intéressant leur quartier ou d’autres questions prioritaires de nature générale.

 

La diminution du nombre de comités et de réunions réglerait nombre des préoccupations susmentionnées, situerait au premier rang des priorités décisionnelles les questions stratégiques de première importance sur lesquelles l’administration doit concentrer son attention et rééquilibrerait la charge de travail. De plus, le rééquilibrage de la charge de travail et le fait de concentrer finement l’attention de l’administration soumettront les priorités décisionnelles aux principes directeurs de la saine gestion publique.

 

L’examen de la structure de gestion publique de la Ville d’Ottawa a aussi englobé des données quantitatives sur l’activité des comités permanents mis sur pied en 2001 à titre de mesure de leur productivité, de leur activité décisionnelle et de leur efficacité. Le tableau qui suit résume nos constatations, et il est suivi d’un survol de chaque comité permanent.

 

 

 

 

Comité

 

 

Nombre de réunions

 

Nombre de questions traitées

 

Nombre de réunions mixtes

 

Nombre de délégations publiques

 

Nombre dheures de réunion

Nombre de questions adressées au conseil

Agriculture et affaires rurales

 

33

 

116

 

3

 

140

 

68

 

54

Vérification

15

58

1

4

19

34

Services organisationnels et développement économique

 

 

 

57

 

 

 

609

 

 

 

4

 

 

 

429

 

 

 

189

 

 

 

500

Services de protection et d’urgence

 

 

37

 

 

168

 

 

2

 

 

234

 

 

119

 

 

67

Services de l’environnement

 

39

 

156

 

1

 

166

 

82,5

 

69

Santé, loisirs et services sociaux

 

48

 

340

 

3

 

768

 

205

 

254

Services aux membres

 

7

 

18

 

0

 

0

 

6,5

 

0

Urbanisme et aménagement

 

58

 

899

 

5

 

1 727

 

365

 

728

Transports et services de transport en commun

 

 

 

53

 

 

 

256

 

 

 

2

 

 

 

450

 

 

 

230

 

 

 

207

[Note : La statistique au tableau porte sur la période de janvier 2001 à la fin d’août 2003 et tient compte de l’effet du traitement en 2003 du Plan officiel sur le nombre de réunions, de questions examinées, de délégations publiques accueillies et d’heures de réunion. Les rapports acheminés au Conseil par suite de réunions mixtes de comités sont exclus du compte.]

 

Comité des services organisationnels et du développement économique

 

Le Comité des services organisationnels et du développement économique dirige l’administration de la Ville d’Ottawa dans le dessein de resserrer les pratiques gestionnelles et administratives, de fournir une orientation stratégique relative à toute question de nature financière ou administrative aussi bien qu’aux activités de planification stratégique et aux politiques organisationnelles qui auront un effet à long terme sur l’administration. De plus, il formule des recommandations sur les questions touchant au développement économique et commercial.

 

À l’heure qu’il est, les questions traitées par le Comité des services organisationnels et du développement économique représentent 27 % de celles qui sont soumises au Conseil aux fins de décisions.

 

Il est recommandé que, dans le cadre de la rationalisation de la structure de gestion publique, le Comité des services de l’environnement cède des responsabilités à d’autres comités permanents. Ainsi, le Comité des services organisationnels et du développement économique prendrait en charge les questions suivantes, qui relèvent actuellement du Comité des services de l’environnement :

 

 

La Ville d’Ottawa est dotée d’un comité des services aux membres, auquel siègent trois conseillers dont la tâche consiste à examiner et à approuver, selon le cas, des questions ayant trait aux représentants élus, notamment au budget et à l’activité de leur bureau et à leur budget salarial. Les questions précitées sont entièrement du ressort du Comité des services aux membres et aucune n’a été adressée au Conseil municipal au cours du dernier mandat.

 

Pour l’heure, le Comité des services aux membres ne possède pas de mandat officiel régissant son activité, quoique l’article 80 du Règlement de procédure traite comme il suit du Comité et de son rôle :

 

1.         Le Comité des services aux membres est composé de trois membres du Conseil.

 

2.         Les questions suivantes sont du ressort du Comité des services aux membres :

 

a)        l’administration des bureaux des conseillers;

b)        les dépenses des conseillers;

c)         le droit des conseillers de faire usage des installations et des ressources de la Ville dans l’exercice de leurs fonctions;

d)        les questions de gestion du personnel se rapportant :

                                 I.       aux bureaux des conseillers;

                               II.       à l’exercice des fonctions des conseillers.

 

Le Comité des services aux membres s’est penché sur des rapports traitant des questions suivantes au cours du mandat de 2001‑2003 du Conseil :

 

§      Rapport du Groupe de travail de citoyens sur les limites des quartiers – Mesures transitoires à l’appui de la charges de travail – Quartiers en développement

 

Par souci de reddition de comptes, de participation du public et de gestion publique efficace et efficiente, il est recommandé que les questions dénombrées ci‑dessus soient intégrées au mandat du Comité des services organisationnels et du développement économique. Si celui‑ci le juge bon, il pourra en confier le traitement à un sous‑comité (c’est‑à‑dire à un sous‑comité des services aux membres).

 

Le Comité de vérification est chargé par le Conseil municipal d’exercer un contrôle sur la présentation de l’information financière et de confirmer l’existence d’un cadre efficace de contrôles et de gestion publique.

 

La saine gestion publique ne justifie pas l’existence d’un comité permanent distinct à l’appui du seul Service de la vérification interne, d’autant que tous les intéressés s’entendent pour dire que son mandat et sa charge de travail pourraient être transférés facilement au Comité des services organisationnels et du développement économique.

 

Les consultations d’ordre général ont fait valoir que le mandat et la structure actuelle du Comité des services organisationnels et du développement économique sont des composantes efficaces de l’actuelle structure de gestion publique de la Ville.

 

La composition recommandée du Comité des services organisationnels et du développement économique, dans sa forme remaniée, est la suivante :

 

Comité des services de protection et d’urgence

 

Le Comité des services de protection et d’urgence est responsable des questions se rapportant au Service des incendies, aux Services médicaux d’urgence, aux Services des règlements municipaux et aux Mesures d’urgence.

 

À ce moment, les dossiers sur lesquels se penche le Comité des services de protection et d’urgence représentent 4 % des questions adressées au Conseil aux fins de décisions.

 

Il est recommandé que le Comité des services de protection et d’urgence se réunisse une fois par mois plutôt que deux, compte tenu de son volume de travail et du nombre vraisemblablement réduit de questions provenant des Services dont il sera saisi au cours du mandat de 2003‑2006 du Conseil. Lorsqu’ils ont été consultés à ce propos, les membres du Comité s’accordaient généralement pour dire qu’ils pouvaient bien faire leur travail en se réunissant une fois par mois.

 

Il est ressorti des consultations générales que le Comité des services de protection et d’urgence fonctionne bien dans le cadre de la structure de gestion publique. Toutefois, son ordre du jour compte souvent peu de points, lesquels pourraient être traités à des réunions moins fréquentes, comme il est proposé.

 

La composition recommandée du Comité des services de protection et d’urgence est la suivante :

 

 

Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

 

Le Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux est chargé des dossiers dans les domaines suivants : Logement, Santé publique, Soins de longue durée, Services communautaires (y compris services aux enfants, loisirs et culture), Emploi et Aide financière, Innovation, Développement et Partenariats (y compris financement communautaire et affaires culturelles), Bibliothèque publique d’Ottawa.

 

Les questions sur lesquelles se penche le Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux représentent 13 % des questions soumises au Conseil aux fins de décisions.

 

Selon les résultats des consultations générales, le Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux donne de bons résultats au sein de l’actuelle structure de gestion publique. Certains répondants ont traité de l’importance des loisirs et des parcs dans la ville, et il a été proposé qu’un comité permanent distinct soit constitué et chargé des questions connexes. La proposition d’établir un comité permanent qui aurait un mandat très limité (peu de points à traiter) n’a pas été retenue. Cela ne constituerait ni un emploi efficace du temps et des ressources des intéressés ni un mécanisme redditionnel avantageux. Le Comité pourra décider, à son gré, de mettre sur pied un sous-comité chargé des loisirs (appelé « Sous-comité des loisirs »).

 

La composition recommandée du Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux est la suivante :

 

 

Comité de l’urbanisme et de l’environnement

 

Le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement fait enquête actuellement sur les conditions matérielles, sociales, économiques et environnementales à prendre en considération lors de l’élaboration et de la mise en œuvre du Plan officiel de la Ville d’Ottawa, formule des recommandations sur des questions se rapportant aux Services du bâtiment, à l’Approbation des demandes d’urbanisme et d’infrastructure, ainsi qu’aux Politiques d’urbanisme, d’environnement et d’infrastructure.

 

À ce moment, les questions sur lesquelles se penche le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement constituent 39 % de celles qui sont acheminées au Conseil aux fins de décisions.

 

Le changement de nom proposé (le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement deviendrait le Comité de l’urbanisme et de l’environnement) témoigne de l’importance nouvellement accordée par le mandat du Comité à la politique environnementale et à la durabilité de l’environnement, des principes du Plan officiel qui se rapportent au milieu naturel et à la croissance intelligente, par opposition aux seules initiatives d’aménagement.

 

Les intéressés s’accordaient généralement pour dire que les responsabilités du Comité des services de l’environnement devraient être cédées à d’autres comités permanents au cours de la rationalisation de la structure de gestion publique. Il est proposé que le Comité de l’urbanisme et de l’environnement prenne en charge la responsabilité des unités et des activités suivantes, dont s’acquitte actuellement le Comité des services de l’environnement :

 

§      La politique environnementale;

§      L’examen et, au besoin, la révision des commentaires et des recommandations du personnel concernant les initiatives environnementales mises de l’avant par les gouvernements fédéral et provincial;

§      La coordination de son activité avec celle d’autres comités et des Services et la consultation des comités et des Services, là où les responsabilités à l’égard de la protection environnementale se chevauchent ou lorsqu’il s’agit de questions qui relèvent des mandats de plusieurs comités.

 

Les consultations générales ont montré que la charge de travail du Comité de l’urbanisme et de l’aménagement est de loin supérieure à celles des autres comités permanents. Toutefois, l’observation était peut-être motivée par le processus relatif au Plan officiel qui s’est déroulé lors du dernier mandat du Conseil. Il a été proposé de transférer la responsabilité de questions locales de zonage et d’urbanisme à des conseils communautaires ou des conseils locaux, mais cette façon de faire n’a pas recueilli de consensus. De plus, le transfert des dossiers de zonage et d’urbanisme local à la collectivité aux fins d’une prise de décision pourrait déboucher sur l’application inégale ou divergente du Plan officiel et des plans de gestion de la croissance d’Ottawa 20/20 d’un secteur géographique à l’autre.

 

La composition recommandée du Comité de l’urbanisme et de l’environnement est la suivante :

 

 

Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure

 

L’actuel Comité des transports et des services de transport en commun fournit des consignes d’orientation générale à Transports, Services et Travaux publics en ce qui a trait aux transports, au stationnement et aux services de transport en commun.

 

Les questions que le Comité des transports et des services de transport en commun adressent au Conseil aux fins de décisions constituent actuellement 10 % des questions acheminées à ce dernier.

 

Il est recommandé que le Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure se charge des responsabilités suivantes, qui relèvent actuellement du Comité des services de l’environnement :

 

 

§      de la Direction des services publics de Transports, Services et Travaux publics;

§      de la Direction des services d’infrastructure de Transports, Services et Travaux publics, en ce qui concerne les services fournis par canalisation;

§      de la Direction des opérations de surface de Transports, Services et Travaux publics, en ce qui a trait à l’administration et à l’entretien des espaces libres et de la forêt urbaine (à l’exclusion des parcs et des terrains de sport).

§      En outre, il serait chargé de donner des conseils d’orientation générale dans les domaines de l’approvisionnement en eau, de la gestion et de l’élimination des déchets solides et de la lutte contre la pollution des eaux.

 

L’attribution des responsabilités du Comité des services de l’environnement au nouveau comité permanent a pour objet de confier à une seule instance permanente la responsabilité de l’activité de Transports, Services et Travaux publics. Le Service devait auparavant faire rapport parfois à quatre comités permanents, selon la question à l’étude. Le réaménagement proposé de la relation hiérarchique devrait munir le Comité, le personnel municipal et le public d’un processus efficace et efficient.

 

Le transfert éventuel de responsabilités du Comité des services de l’environnement au Comité des transports et des services de transport en commun s’accompagne d’une proposition dont l’objet est de donner au Comité un nom qui témoigne fidèlement de son nouveau mandat et de ses nouvelles responsabilités. Comme le Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure s’acquitterait désormais de responsabilités touchant aux services acheminés par canalisation, à l’infrastructure, à l’entretien des espaces libres et des arbres, à la gestion des déchets, et ainsi de suite, en sus des anciennes responsabilités concernant les transports et les services de transport en commun, le changement de nom témoigne du portefeuille des Services pris en charge aussi bien que des questions dont s’occuperait le nouveau comité.

 

Les consultations générales sur le Comité des transports et des services de transport en commun ont révélé qu’il fonctionnait bien dans les limites de l’actuelle structure de gestion publique. La prise en charge par le Comité de responsabilités cédées par le Comité des services de l’environnement aura pour effet d’assurer la prise en charge de Transports, Services et Travaux publics par un seul comité permanent en réponse aux commentaires recueillis concernant la nécessité de mieux accorder les Services et les comités par souci d’efficience accrue, et elle est garante de l’utilisation optimale du temps des employés. On estimait, de façon générale, que le Comité des transports et des services de transport en commun pouvait très bien intégrer les responsabilités supplémentaires à sa charge de travail globale.

 

La composition proposée du Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure est la suivante :

 

 

Transfert des responsabilités du Comité de l’agriculture et des affaires rurales aux autres comités permanents

 

L’équipe chargée du projet des affaires rurales relevant du Conseil de transition d’Ottawa avait adressé des recommandations à la nouvelle Ville à la fin de 2000 concernant la prise en compte des intérêts des milieux ruraux. Il s’agit des suivantes :

 

 

Les recommandations que l’équipe responsable du projet des affaires rurales du Conseil de transition d’Ottawa a adressées à la nouvelle Ville sont louables, et elles sont le fruit de consultations approfondies menées auprès de la population rurale au moment de la fusion.

 

Lorsque le Conseil a établi le Comité permanent de l’agriculture et des affaires rurales en 2001, des recherches ont montré qu’il s’agissait d’une première au Canada. Cette affirmation demeure vraie (voir à ce propos les données comparatives sur les autres municipalités canadiennes dans la section intitulée « Contexte »)[8]. Cela s’expliquerait principalement par le fait que l’expérience propre aux populations rurale, urbaine et suburbaine n’est pas fondée exclusivement sur leur emplacement géographique, mais aussi sur d’autres facteurs, y compris la race, le sexe, la langue, l’invalidité, la situation socioéconomique. Voilà l’opinion que les consultations concernant le Comité ont suscitée.

 

Les consultations menées au sujet de la fonction du Comité permanent de l’agriculture et des affaires rurales ont dégagé un consensus selon lequel le rôle, le mandat et la raison d’être du Comité sont mal orientés et ses centres d’intérêt sont mal cernés. La structure de gestion publique municipale ne s’accorde pas avec une relation hiérarchique axée directement sur les questions rurales, et le Comité ne possède pas de responsabilités budgétaires à l’égard de secteurs opérationnels précis. Pour tout dire, nombre des questions dont traitent d’autres comités permanents ont une incidence sur la population rurale, situation qui donne lieu à des axes de responsabilisation et de prise de décision redondants ou incohérents et nécessite la tenue de réunions mixtes. En outre, l’activité du Comité n’a pas notablement accru la participation de la population rurale à la vie municipale. Dans leur ensemble, ces facteurs ont donné à entendre que le Comité était incapable de réaliser ses objectifs.

 

À l’heure qu’il est, les dossiers émanant du Comité de l’agriculture et des affaires rurales constituent 3 % des questions présentées au Conseil aux fins de décisions.

 

L’application des principes de la saine gestion publique porte à croire qu’il y aurait lieu de confier le traitement des questions qui intéressent la population rurale au comité permanent compétent. Il est donc recommandé que tous les comités permanents comptent au moins un représentant de quartier à prédominance rurale au cours du mandat de 2003-2006 du Conseil afin de garantir que les questions rurales sont bien représentées et examinées à fond dans le cadre des affaires de chaque comité permanent.

 

Entre autres alternatives, les conseillers dont le quartier comporte un secteur rural, pourraient se référer aux suggestions formulées par l’équipe chargée du projet des affaires rurales relevant du Conseil de transition et mettre sur pied, si ce n’est déjà fait, un comité consultatif des affaires rurales. Ce dernier rendrait des comptes directement aux représentants élus et ferait connaître les vues et les conseils des résidents ruraux sur diverses questions municipales à l’étude. Grâce à pareil comité consultatif de quartier, les résidents pourraient communiquer directement avec le représentant de leur quartier et bénéficieraient d’une voie de substitution à emprunter pour participer au processus décisionnel et presser les autorités d’en rendre compte.

 

Transfert des responsabilités du Comité de vérification au Comité des services organisationnels et du développement économique

 

Il incombe au Comité de vérification de contrôler la présentation de l’information financière et de confirmer l’existence d’un cadre efficace de contrôles et de gestion publique, responsabilités dont il s’acquitte pour le compte du Conseil municipal.

 

Comme le révèle la statistique mentionnée ci‑dessus, le Comité de vérification s’est réuni 15 fois de janvier 2001 à août 2003, auquel moment il a examiné 58 questions, deux données sensiblement inférieures à celles qui concernent les autres comités permanents. Qui plus est, il n’a accueilli que 4 délégations du public au cours de la période. À ce moment, les dossiers examinés par le Comité de vérification ne composent que 2 % des questions soumises au Conseil aux fins de décisions.

 

Le 22 octobre 2003, le Conseil municipal approuvait un rapport présenté conjointement par le Comité des services organisationnels et du développement économique et le Comité de vérification, intitulé Mise en œuvre du rapport de M. Denis Desautel sur la fonction de vérification municipale.

 

L’un des piliers du rapport était l’exigence selon laquelle le vérificateur indépendant de la Ville doit jouir de la protection et de la sécurité institutionnelles nécessaires pour demeurer véritablement indépendant de la direction et de la politique partisane. Le Comité a approuvé la recommandation, laquelle est fondée sur l’existence d’une relation sans lien de dépendance entre le vérificateur général d’une part et le Conseil et ses comités d’autre part. L’établissement d’un comité permanent distinct à l’appui du seul Service de vérification n’est pas justifié du point de vue de la saine gestion publique.

 

Les consultations menées au cours de l’examen de la gestion publique ont fait ressortir un consensus sans partage selon lequel le Comité de vérification ne doit pas avoir qualité de comité permanent distinct et que, pour des motifs d’efficacité, de participation publique et de reddition de comptes, le Comité des services organisationnels et du développement économique serait mieux en mesure de s’acquitter du mandat dont se charge actuellement le Comité de vérification.

 

Transfert à d’autres comités permanents des responsabilités du Comité des services de l’environnement

 

Comme l’indique la statistique mentionnée ci‑dessus, le Comité des services de l’environnement s’est réuni 39 fois de janvier 2001 à août 2003, examiné 156 questions et accueilli 166 délégations publiques. Ces données sont sensiblement inférieures à celles qui concernent le Comité des services organisationnels et du développement économique, le Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux, le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement et le Comité des transports et des services de transport en commun.

 

Bien que le Comité des services de protection et d’urgence se soit réuni moins souvent que le Comité des services de l’environnement (37), celui‑là a examiné 168 questions et accueilli 234 délégations publiques. Au surplus, la durée totale des réunions du CSPU a été de 119 heures, contre 82,5 pour le CSE.

 

À l’heure actuelle, les questions sur lesquelles se penche le Comité des services de l’environnement représentent 4 % de celles qui sont adressées au Conseil aux fins de décisions.

 

Il existe un consensus en faveur du transfert des responsabilités du Comité des services de l’environnement aux autres comités permanents, afin de mieux répartir les responsabilités à l’égard des Services, de réaliser des économies et d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la structure de gestion publique.

 

Transfert du mandat du Comité des services aux membres au Comité des services organisationnels et du développement économique

 

Comme il a été mentionné déjà, l’article 80 du Règlement de procédure no 247‑2002 fait état de la raison d’être et du mandat du Comité des services aux membres, seul comité dont c’est le cas :

 

1) Le Comité des services aux membres est composé de trois membres du Conseil.

 

2) Les questions suivantes sont du ressort du Comité des services aux membres :

 

a) l’administration des bureaux des conseillers;

b) les dépenses des conseillers;

c) le droit des conseillers de faire usage des installations et des ressources de la Ville dans l’exercice de leurs fonctions;

d) Les questions de gestion du personnel se rapportant :

I. aux bureaux des conseillers;

II. à l’exercice des fonctions des conseillers.

 

3) Le président convoque les réunions du Comité des services aux membres conformément aux dispositions de l’article 79 sur les avis prévus.

 

4) Une décision du Comité des services aux membres est adressée directement au Conseil, à condition que deux membres du Conseil en fassent la demande par écrit.

 

Par ailleurs, aucun mandat officiel n’existe qui prescrit le fonctionnement et les responsabilités du Comité des services aux membres. Comme il a été mentionné déjà, le Comité a traité de diverses questions administratives au cours du mandat de 2001‑2003 du Conseil.

 

Au cours du mandat écoulé, le Comité des services aux membres ne relevait pas du Conseil. Les auteurs avancent, toutefois, que le Comité des services organisationnels et du développement économique serait plus apte à se charger des questions réglées jusque‑là par le Comité des services aux membres, dans une perspective de gestion publique, de reddition de comptes et d’administration locale ouverte et transparente. Comme il a été signalé, le Comité des services organisationnels et du développement économique pourrait, à son gré, mettre sur pied un sous‑comité responsable des questions susmentionnées ou les régler lui‑même dans le cours normal de ses affaires.

 

 

Comité provisoire de l’urbanisme et de l’aménagement (recommandation no 2a))

 

« Reconduire le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement à titre intérimaire (seuls les membres réélus siégeront au comité reconduit) et le charger de tenir, au besoin, des audiences publiques et de traiter de questions d’urbanisme entre le 3 décembre 2003 et l’adoption de la nouvelle structure du Comité et la nomination de ses membres en janvier 2004. »

 

 

Les entretiens tenus avec le directeur général des Services d’aménagement ont mis au jour des préoccupations concernant la période d’inactivité qui coïncide avec les élections municipales, à savoir la période interrégime, et les délais nécessaires à la mise en place du nouveau Conseil municipal et de ses comités. Par conséquent, une solution de rechange est proposée qui autoriserait un comité provisoire de l’urbanisme et de l’aménagement à tenir des audiences publiques et à traiter des questions d’urbanisme qui sont susceptibles de se présenter à ce moment.

 

Trois conseillers qui siègent actuellement au Comité de l’urbanisme et de l’aménagement ne se porteront pas candidats à la réélection, et il suit que sept membres seront aptes à siéger à un comité provisoire.

 

L’une des premières mesures à exécuter à la suite du dépôt du rapport intitulé Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal consisterait à établir un comité provisoire de l’urbanisme et de l’aménagement chargé de tenir, au besoin, des audiences publiques et de régler les questions d’urbanisme susceptibles de se présenter entre décembre et l’entérinement de la nouvelle structure des comités et la nomination de leurs membres. Le comité provisoire serait composé des membres actuels qui ont été réélus au Conseil aux élections municipales du 10 novembre.

 

Il est recommandé que le conseiller Gord Hunter, actuel président, préside le comité provisoire et que la conseillère Janet Stavinga continue d’exercer la fonction de vice-présidente. Le comité provisoire serait abrogé automatiquement lorsque le Conseil municipal nommerait un nouveau Comité en janvier 2004. De plus, le comité provisoire assumerait le mandat du Comité de l’urbanisme et de l’aménagement, et il serait composé d’un maximum de sept membres réélus du comité actuel.

 

 

PARTIE B –

COMITÉS CONSULTATIFS ET

CONSEILS D’ADMINISTRATION RELEVANT DU CONSEIL MUNICIPAL – STRUCTURE

 

 

Structure des comités consultatifs et des conseils d’administration et autres relevant du Conseil en prévision du mandat de 2003‑2006

(Recommandation no 2 c))

 

« Adopter et mettre en vigueur immédiatement la structure suivante des comités consultatifs, des conseils d’administration et autres relevant du Conseil municipal en prévision du mandat de 2003‑2006 de celui‑ci, telle que décrite dans le présent rapport :

 

§      Comité consultatif sur l’accessibilité (organe imposé par la législation)

§      Comité consultatif sur les arts, le patrimoine et la culture

§      Comité consultatif sur l’environnement

§      Comité consultatif sur l’équité et la diversité

§      Comité consultatif sur les services en français

§      Comité consultatif sur les espaces verts et les forêts

§      Comité consultatif sur la santé et les services sociaux

§      Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale (organe imposé par la législation)

§      Comité consultatif sur les parcs et loisirs

§      Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté

§      Comité consultatif sur les personnes âgées

§      Comité consultatif sur les transports

§      Comité consultatif sur la jeunesse

§      Comité des permis

§      Conseil du musée de Cumberland

§      Fonds de pension de la Ville d’Ottawa

§      Conseil de gestion du terrain de camping municipal

§      Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview»

 

Comme il est mentionné sous la rubrique « Contexte » du rapport, il existe actuellement 19 comités consultatifs (et divers conseils d’administration et autres), lesquels sont énumérés ci-dessous (le document 7 présente un organigramme de l’actuelle structure de gestion publique, tandis que le document 8 décrit la structure de gestion publique proposée) :

§      Comité consultatif sur l’accessibilité

§      Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales

§      Comité consultatif sur les arts

§      Comité consultatif sur le cyclisme

§      Comité consultatif sur l’environnement

§      Comité consultatif sur l’équité et la diversité

§      Comité consultatif sur les services en français

§      Comité consultatif sur la santé et les services sociaux

§      Comité consultatif sur le patrimoine

§      Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale

§      Comité consultatif sur les forêts d’Ottawa

§      Cabinet des jeunes d’Ottawa

§      Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté

§      Comité consultatif sur les parcs et loisirs

§      Équipe de gestion de la Zone de conservation de Richmond

§      Comité consultatif sur les personnes âgées

§      Comité consultatif sur les taxis

§      Comité consultatif sur les transports

§      Comité des permis

§      Comité de liaison avec les conseils scolaires de la ville

§      Conseil du musée de Cumberland

§      Fonds de pension de la Ville d’Ottawa

§      Conseil de gestion du terrain de camping municipal

§      Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview

 

Les recommandations décrites en détail ci-dessous mettent de l’avant une structure révisée qui comporte 13 comités consultatifs, contre 19 actuellement, et proposent que 2 des comités actuels deviennent des groupes consultatifs des Services. Le texte traite également de modifications modestes à apporter aux rapports hiérarchiques de deux des quatre conseils d’administration et autres de la Ville d’Ottawa. En outre, le rapport compte de nombreuses recommandations dont l’objet est de rationaliser et d’améliorer les processus régissant le rôle des comités consultatifs au sein du processus de gestion publique et leur participation à ce dernier.

 

Comme il est mentionné dans la partie A, intitulée « Structure des comités permanents », les recommandations concernant la nouvelle structure reposent sur les principes directeurs de l’examen de la gestion publique. D’autre part, les auteurs ont effectué des analyses comparatives sur d’autres municipalités et organismes. Ils ont ainsi recueilli des exemples de pratiques exemplaires, en plus d’avoir mené des consultations, dans le but de formuler les recommandations à l’égard de la structure proposée.

 

En ce qui concerne les comités permanents qui sont l’objet de changements, le lecteur notera que toutes les recommandations ont été évaluées à la lueur des trois critères suivants :

§      Application des principes directeurs de l’examen de la gestion publique ;

§      Recueil d’un consensus en faveur de la modification de la structure, du processus ou du mandat;

§      Réalisation d’économies grâce au changement.

 

Là où un comité ne répond pas aux trois critères, aucun changement n’est recommandé pour le moment.

 

Le Conseil municipal approuvait, en mars 2001, le rapport intitulé Structure proposée des comités consultatifs, des comités quasi judiciaires et des groupes de travail, qui présentait à grands traits les modalités de mise sur pied de comités consultatifs et les critères auxquels devaient répondre les décisions en ce sens dans l’actuelle structure de gestion publique. Les critères précités sont décrits ci‑après.

 

Comités consultatifs du Conseil

 

Le Conseil a toute discrétion pour établir des comités consultatifs, dont la fonction est de lui communiquer de façon continue le point de vue de la collectivité sur des questions et des politiques particulières. Les comités de cette catégorie se chargent de questions de nature panmunicipale qui intéressent plusieurs Services. Un comité consultatif relève d’un comité permanent donné et entretient des rapports avec un Service municipal particulier. Les comités consultatifs font appel à des personnes qui possèdent des connaissances spécialisées dans un domaine précis ou qui y portent un intérêt particulier, dont ils recueillent le point de vue. Ils font rapport régulièrement au comité permanent compétent, auquel ils adressent chaque année un rapport d’activités et un plan de travail, et ils traitent des questions que leur adresse le comité permanent ou le Conseil. La mise sur pied d’un comité consultatif doit répondre aux principes suivants :

 

Besoin — Le comité doit être une source certaine de « valeur ajoutée », qui se manifestera sous forme d’effets exercés sur les affaires municipales.

 

Examen annuel — Le Conseil revoit, au moins une fois par an, le mandat et la nécessité de conserver le comité, c’est‑à‑dire qu’il juge de sa pertinence et s’assure qu’aucun autre mécanisme n’est apparu qui pourrait le remplacer.

 

Mandat — Le mandat d’un comité est clairement défini et couché par écrit avant que ses membres soient nommés.

 

Rôle des conseillers — Les conseillers nommés à un comité consultatif exercent la fonction d’agents de liaison sans droit de vote entre le comité consultatif d’une part et les comités permanents ou le Conseil d’autre part. On attend d’un conseiller qu’il présente le point de vue du comité consultatif aux comités permanents ou au Conseil et non qu’il en soit le porte‑parole, rôle qui incombe au président.

 

Roulement des membres — Les membres nommés à un comité consultatif par le Conseil sont remplacés au moins une fois au cours d’un mandat du Conseil.

 

Pouvoirs consultatifs — Un comité consultatif est un organe de consultation, sauf si une loi ou un règlement lui confère d’autres pouvoirs.

 

Mécanisme de compte rendu — Le mécanisme de compte rendu est clairement défini (il consiste en un rapport et un plan de travail annuels que le président du comité adresse au comité permanent compétent).

 

Relation avec un comité permanent — Chaque comité consultatif est chargé de faire rapport à un comité permanent compétent, qui veille à ce que toute question dont il est saisi soit examinée par l’administration et les comités pertinents avant d’être acheminée au Conseil.

 

Relation avec le personnel — Un comité consultatif a une relation bien définie avec le personnel, à savoir qu’il n’est nullement habilité à diriger des employés.

 

Étendue du mandat — Les comités chargés d’un mandat pointu ont tendance, au fil du temps, à adopter un rôle administratif et à se concentrer de moins en moins sur leur fonction de consultation en matière de politiques. Les fonctions et les mandats complémentaires devraient être groupés afin d’assurer l’efficacité maximale des comités.

 

Rapport annuel — Un rapport annuel faisant état de résultats définissables doit être soumis à l’examen du comité permanent compétent. De plus, un plan de travail annuel, décrivant les projets et programmes prévus de l’année qui vient, accompagné des coûts connexes, doit être soumis à l’approbation du comité.

 

Commentaires du personnel — Le chef des Services municipaux ou les directeurs généraux doivent avoir l’occasion de commenter les recommandations d’un comité consultatif.

 

Les critères à remplir pour mettre sur pied un comité consultatif sont fondés sur des recherches poussées aussi bien que des analyses comparatives, et ils constituent un cadre auquel les responsables peuvent se référer dans les circonstances. Il est donc recommandé que les critères demeurent en vigueur.

 

Les consultations menées dans le cadre de l’examen de la gestion publique ont révélé, de façon générale, que la structure des comités consultatifs fonctionne raisonnablement bien dans certains cas, tandis qu’elle se prêterait à des améliorations dans d’autres. Il a été constaté que plusieurs comités consultatifs sont chargés de questions qui se rapportent à un seul Service municipal, et qu’ils ne répondent pas, par conséquent, aux critères approuvés présidant à la mise sur pied de comités consultatifs (à savoir qu’ils doivent toucher aux responsabilités de plusieurs Services et s’occuper de questions de nature panmunicipale). Leur activité pourrait donc être optimisée si elle était insérée dans une structure autre.

 

Il a été observé, en outre, que la réussite et la valeur à long terme d’un comité consultatif passent généralement par un nombre réduit de réunions, un attachement rigoureux à fournir des avis au Conseil municipal et au comité permanent compétent et des activités de rayonnement communautaire dans les secteurs dont le comité est responsable aux termes de son mandat.

 

La structure actuelle se prête à des améliorations, à savoir à des mesures de rationalisation et d’accroissement de l’efficience, notamment en ce qui concerne le déséquilibre des charges de travail des comités et le temps excessif consacré aux réunions, et au réaménagement réfléchi des priorités et des questions privilégiées lorsqu’il s’agit d’adresser des avis au Conseil aux fins de la prise de décisions. Les parties consultées ont fait valoir notamment qu’une profusion de comités consultatifs alourdit sensiblement la charge de travail de tous les intéressés et que les résultats qu’ils donnent ne sont pas toujours clairs. La Ville de Toronto est aussi aux prises avec des problèmes posés par la structure de ses comités consultatifs. Dans un récent rapport sur la structure de gestion publique on note : «La préoccupation est que la création de nombreux comités ad hoc et consultatifs augmente de façon importante la charge de travail des membres du Conseil et des employés, au détriment du système dans son ensemble.» Qui plus est, les mandats de certains comités consultatifs sont redondants ou se chevauchent, et il peut en résulter des prises de position ou des conseils divergents.

 

Plusieurs comités ou conseils d’administration en activité sont des vestiges des structures municipales antérieures à la fusion. Le rapport les passe sous silence, par souci de respecter les délais ou en raison de la nécessité d’en examiner la situation juridique et la raison d’être au cas par cas. Cela dit, il a été signalé que les examens futurs de la structure de gestion publique municipale doivent viser à en déterminer le rôle, le mandat et la situation dans le cadre d’un processus rationnel, efficient et soumis à une obligation redditionnelle. Il s’agit, notamment :

 

Le rapport ne traite pas de tous les organes énumérés ci-dessus, mais il propose néanmoins de légers changements à apporter à la relation hiérarchique du Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview et du Conseil de gestion du terrain de camping municipal. Comme aucun changement n’est proposé pour le moment au Fonds de pension de la Ville d’Ottawa ou au Conseil du musée de Cumberland, le rapport n’en fait pas mention ultérieurement.

 

L’examen de la structure de gestion publique de la Ville d’Ottawa englobe des données quantitatives sur l’activité des comités consultatifs établis depuis 2001 et les mesures qu’ils ont prises, dans l’optique de brosser un tableau objectif de leur productivité et des avis qu’ils ont fournis au Conseil municipal.

 


 

 

 

 

COMITÉ

 

 

NOMBRE DE RÉUNIONS

 

 

NOMBRE DE QUESTIONS DISCUTÉES

 

 

NOMBRE DE DÉLÉGATIONS PUBLIQUES ACCUEILLIES

 

 

NOMBRE D’HEURES DE RÉUNION

 

 

NOMBRE DE QUESTIONS ADRESSÉES À UN COMITÉ PERMANENT DANS LE CADRE D’UN RAPPORT

NOMBRE DE QUESTIONS POUR LESQUELLES UN AVIS A ÉTÉ ADRESSÉ AU CONSEIL OU AUX SERVICES SOUS FORME DE NOTE OU AUTREMENT

Comité consultatif sur l’accessibilité

 

23

 

234

 

19

 

55

 

4

 

8

Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales

 

 

25

 

 

153

 

 

18

 

 

66,5

 

 

0

 

 

14

Comité consultatif sur les arts

 

13

 

76

 

0

 

29

 

1

 

0

Comité de liaison avec les conseils scolaires de la ville

 

 

3

 

 

29

 

 

4

 

 

4,75

 

 

3

 

 

0

Comité consultatif sur le cyclisme

 

24

 

166

 

14

 

62

 

6

 

0

Comité consultatif sur l’environnement

 

23

 

213

 

47

 

81

 

1

 

26

Comité consultatif sur l’équité et la diversité

 

19

 

128

 

48

 

38

 

1

 

2

Comité consultatif sur les services en français

 

16

 

111

 

18

 

31

 

1

 

10

Comité consultatif sur la santé et les services sociaux

 

 

21

 

 

139

 

 

9

 

 

74,5

 

 

1

 

 

2

Comité consultatif sur le patrimoine

 

22

 

292

 

19

 

156

 

5

 

24


 

Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale

 

 

34

 

 

213

 

 

85

 

 

73,5

 

 

52

13, plus 197 notes sur des demandes adressées au Comité de dérogation ou des demandes d’approbation de plans d’implantation

Comité consultatif sur les forêts d’Ottawa

 

20

 

210

 

31

 

65

 

5

 

24

Cabinet des jeunes d’Ottawa

 

20

 

171

 

36

 

48,5

 

5

 

1

Comité consultatif sur le parcs et loisirs

 

21

 

163

 

31

 

53,25

 

1

 

5

Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté

 

 

20

 

 

238

 

 

23

 

 

74

 

 

9

 

 

2

Équipe de gestion de la Zone de conservation de Richmond

 

22

 

241

 

32

 

53,5

 

4

 

0

Comité consultatif sur les personnes âgées

 

20

 

155

 

16

 

50,5

 

4

 

4

Comité consultatif sur les taxis

 

13

 

88

 

13

 

26

 

2

 

1

Comité consultatif sur les transports

 

19

 

253

 

9

 

132

 

4

 

18

[Note : Les statistiques témoignent de l’activités des comités depuis leur création (pour la plupart entre juin et octobre 2001) jusqu’à la fin d’août 2003. Seules les réunions officielles et ordinaires des comités consultatifs ont été recensées et non celles de sous‑comités ni les rencontres de comités tenues à des occasions spéciales ou aux fins de projets exceptionnels. Fait à noter, les statistiques sur les questions référées aux comités permanents n’incluent pas les rapports et les plans de travail annuels présentés par un comité consultatif au cours de son mandat.]

 


Bien que le recours à des données numériques soit utile pour évaluer l’efficacité globale de certains comités consultatifs, force est de reconnaître les nombreuses heures de bénévolat et l’important volume de savoir‑faire dont bénéficie gratuitement l’administration municipale. Il faut aussi reconnaître les efforts acharnés, la persévérance et le talent que les membres des comités consultatifs mettent au service de la gestion publique. Il est difficile de mesurer l’importante valeur que des résidents dévoués fournissent, individuellement et collectivement, à la Ville.

 

 

Comité consultatif sur l’accessibilité

(Organe constitué obligatoirement aux termes de la Loi de 2001 sur les personnes handicapées de l’Ontario)

 

Le mandat légal dont s’acquitte le Comité consultatif sur l’accessibilité consiste à mieux comprendre les préoccupations des résidents handicapés d’Ottawa et les questions qui les intéressent afin d’améliorer leur qualité de vie.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur l’accessibilité dans le cadre de la structure de gestion publique n’est recommandé actuellement.

 

Fait à noter, le Comité consultatif sur l’accessibilité relève présentement du Service des ressources humaines. Par contre, comme les Services généraux ont été chargés à la fois de l’élaboration du Plan d’accessibilité de la Ville aussi bien que de la mise en œuvre de la Politique relative aux supports multiples, il est recommandé que ce soit ce dernier qui assume la responsabilité première du Comité consultatif sur l’accessibilité, dont le mandat rejoint le rôle exercé par le Service.

 

Comme il est proposé de dissoudre le Comité consultatif sur les taxis (recommandation expliquée en détail ci‑dessous), il est recommandé qu’une place au Comité consultatif sur l’accessibilité soit réservée à un représentant du public siégeant à l’actuel Comité consultatif sur les taxis, afin que l’activité de ce dernier et les dossiers dont il a traité soient pris en compte à l’avenir par le Comité consultatif sur l’accessibilité.

 

 

Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales — Dissolution

 

Le Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales s’acquitte du mandat suivant :

 

o      Fournir des conseils et des opinions au Comité de l’agriculture et des affaires rurales ainsi qu’au Conseil municipal sur les questions qui concernent le milieu et les organismes agricoles ainsi que la collectivité rurale. Le Comité épaulera le Conseil municipal dans ses efforts visant à protéger et à préserver le secteur rural et à promouvoir des communautés rurales saines, où il soit possible de vivre, de travailler et de se divertir et qui respectent l’environnement et les ressources naturelles.

 

Comme l’a constaté le Comité permanent de l’agriculture et des affaires rurales, la Ville d'Ottawa est la seule ville canadienne qui s’être doté d’un Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales. Le Comité s’est réuni 25 fois au cours du mandat du Conseil et a traité de 153 questions. Par contre, il n’a accueilli que 18 délégations publiques, en dépit d’avoir régulièrement tenu des réunions dans les quartiers ruraux. La statistique nous apprend que le Comité n’a soumis aucun rapport à l’examen du Comité permanent de l’agriculture et des affaires rurales en 2001, 2002 ou 2003, bien qu’il ait adressé 14 notes renfermant des recommandations à des membres du Conseil au cours du mandat écoulé, la plupart se rapportant à l’affaire des élevages porcins.

 

Fait à noter, à l’instar du Comité permanent de l’agriculture et des affaires rurales, la principale raison d’être du Comité consultatif est de traiter de questions qui intéressent la population rurale. Cette mission est de nature géographique, et elle englobe des questions sur lesquelles se penchent de nombreux autres comités consultatifs et organismes communautaires. Il en résulte des activités redondantes, mal focalisées et une imputabilité mal définie.

 

Les consultations au sujet du Comité consultatif sur l’agriculture et les affaires rurales ont dégagé un consensus selon lequel le rôle, le mandat et la raison d’être du Comité sont mal orientés et qu’il ne concentre pas ses efforts de façon avisée. La structure de l’administration municipale s’accommode mal d’une relation hiérarchique axée directement sur les questions rurales.

 

Les principes de saine gestion publique portent à croire qu’il y aurait lieu de traiter globalement des questions qui touchent les résidents des milieux ruraux. Par ailleurs, la fonction du Comité consultatif a fait en sorte qu’occasionnellement des questions ont été examinées deux fois et il a fallu tenir des réunions mixtes.

 

Il est recommandé, en outre, que tous les comités consultatifs réservent au moins une place à un représentant rural en prévision du mandat de 2003‑2006 du Conseil afin de garantir que les questions rurales sont bien représentées et examinées à fond dans le cadre des affaires courantes de chaque comité.

 

 

Comité consultatif sur les arts, le patrimoine et la culture

 

Le mandat du Comité consultatif sur les arts est le suivant :

 

 

Le Comité consultatif sur le patrimoine s’acquitte du mandat suivant :

 

 

Puisque les deux mandats énoncés ci‑dessus sont complémentaires, il est recommandé de fusionner les deux comités et d’en faire le Comité consultatif sur les arts, le patrimoine et la culture. Les auteurs sont d’avis que le comité ainsi formé servirait mieux les résidents et le Conseil municipal par les opinions qu’il offrirait.

 

Des recommandations quant à la composition du nouveau comité fusionné sont offertes ci‑dessous.

 

 

Comité de liaison avec les conseils scolaires de la ville – Dissolution

 

Le Comité de liaison avec les conseils scolaires de la ville s’acquitte du mandat suivant :

 

o      Étant donné que la Ville d’Ottawa et les quatre conseils scolaires de la région (Conseil des écoles catholiques de langue française du Centre‑Est; Ottawa‑Carleton Catholic School Board, Ottawa‑Carleton District School Board et Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario) sont des entités indépendantes et autonomes, et que la collaboration entre ces entités est mutuellement avantageuse, le mandat du Comité de liaison avec les conseils scolaires de la ville est d’offrir une tribune pour discuter de questions relatives aux domaines d’intérêt mutuel pour la Ville d’Ottawa et les quatre conseils scolaires de la municipalité d’Ottawa. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’utilisation mutuelle des installations, des ententes réciproques, la santé, les loisirs, la sécurité, les services sociaux et l’aménagement. Ce comité déterminera également d’autres domaines de collaboration interjuridictionnelle et des ententes réciproques possibles, au besoin.

 

Le Comité de liaison avec les conseils scolaires de la ville s’est réuni 3 fois, a examiné 29 questions et a accueilli 4 délégations publiques au cours du mandat de 2001‑2003 du Conseil. La durée totale des réunions a été de 4,75 heures au cours de la période complète. Malgré les buts et objectifs du Comité, les efforts et le temps des employés que lui affectent tant les conseils scolaires que la Ville seraient mis à profit davantage par un comité de liaison du personnel. Ce dernier pourrait comprendre des représentants de la direction des quatre conseils scolaires et des Services municipaux concernés lorsqu’il s’agirait de traiter de questions qui chevauchent les sphères de compétence, et le Comité pourrait adresser des questions au Conseil et aux comités permanents aux fins de décisions ou d’approbation, s’il y a lieu. Les Services de secrétariat seraient responsables de poursuivre cette option et de former ce comité de liaison.

 

 

Comité consultatif sur l’environnement

 

Le mandat actuel du Comité consultatif sur l’environnement est comme suit :

 

 

Le Comité consultatif sur l’environnement est l’un des comités consultatifs municipaux les plus affairés. Depuis qu’il a vu le jour, il a organisé de nombreux ateliers et colloques sur des questions environnementales, en plus de fournir des conseils et des opinions aux Services et au Conseil. Il est recommandé, après consultation du Comité consultatif sur les forêts d’Ottawa, que le mandat et les responsabilités du Comité consultatif sur l’environnement soit redéfinis et que certaines de ses responsabilités soient remaniées. Il est recommandé que le Comité continue de vérifier la qualité de l’air et de l’eau ainsi que d’autres indicateurs de la qualité de vie se rapportant aux espaces verts. Pour sa part, le Comité consultatif sur les espaces verts et les forêts poursuivrait le traitement des questions relatives aux forêts et aux espaces boisés : biodiversité, santé de la voûte de verdure, etc.

 

Lorsque l’examen du mandat du Comité consultatif sur l’environnement et de celui du Comité consultatif sur les forêts d’Ottawa sera approfondi, on pourra envisageront de confier de nouvelles responsabilités relatives à l’acquisition, à la gestion et à la conservation des espaces verts au Comité consultatif sur les espaces verts et les forêts et, ainsi, de rationaliser les responsabilités du Comité consultatif sur l’environnement. Les deux comités consultatifs se sont dits d’accord avec les changements envisagés.

 

 

Comité consultatif sur l’équité à la diversité

 

Le Comité consultatif sur l’équité et la diversité a pour mandat de chercher à éliminer la discrimination à Ottawa.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur l’équité et la diversité n’est recommandé à ce moment.

 

 

Comité consultatif sur les services en français

 

Le Comité consultatif sur les services en français a pour mandat de fournir des opinions au Conseil municipal et aux Services municipaux sur les questions qui touchent aux langues officielles au sein de l’administration municipale.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur les services en français dans le cadre de l’actuelle structure de gestion publique n’est recommandé.

 

Au cours des consultations générales, il a été mentionné que le volume de travail du Comité consultatif sur les services en français ne justifie pas la tenue de réunions mensuelles. Il est recommandé que le Comité se réunisse tout au plus six fois par année.

 

 

Comité consultatif sur les espaces verts et les forêts

 

L’actuel mandat du Comité consultatif sur les forêts d’Ottawa se présente comme suit :

 

 

Comme il est mentionné ci‑dessus, il est recommandé d’ajouter au mandat du Comité consultatif sur les forêts d’Ottawa la responsabilité de l’acquisition, de la gestion et de la conservation des espaces verts, comme le laisse entendre le changement de nom proposé. Ainsi, les responsabilités suivantes s’ajouteraient au mandat du Comité :

 

o      Protéger, gérer et sauvegarder les espaces verts et les autres régions écologiquement vulnérables à Ottawa; acquérir de tels espaces;

o      Alléger les pressions qui pèsent sur le fonds municipal d’acquisition d’aires de ressources environnementales en encourageant les partenariats avec les promoteurs (sous forme de legs de terrains et d’aménagements respectueux de l’environnement) et avec d’autres parties intéressées (sous forme de fiducies foncières et de servitudes écologiques).

 

 

Comité consultatif sur la santé et les services sociaux

 

Le mandat du Comité consultatif sur la santé et les services sociaux consiste à formuler des conseils sur les politiques et programmes liés à l’exécution et au soutien des services sociaux et de santé et des services connexes.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur la santé et les services sociaux n’est recommandé à ce moment.

 

 

Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale

(organe obligatoire aux termes de la Loi sur l’aménagement du territoire)

 

Le Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale (CCCAL) a pour mandat de donner des avis au Conseil municipal sur les questions relatives au patrimoine de l’Ontario (conformément à la Loi sur le patrimoine de l’Ontario). Ce comité inventorie les propriétés et les secteurs de la ville d’Ottawa méritant d’être protégés; formule des opinions au Conseil municipal sur les demandes visant à modifier les édifices du patrimoine et sur la construction d’immeubles dans les districts du patrimoine; conseille les propriétaires sur les méthodes de conservation et d’entretien appropriées; promouvoitla conservation du patrimoine dans la collectivité.

 

Aucun changement au mandat du CCCAL dans le cadre de l’actuelle structure de gestion publique n’est recommandé à ce moment.

 

 

Comité consultatif sur les parcs et loisirs

 

Le Comité consultatif sur les parcs et loisirs a pour mandat de fournir des conseils touchant tous les aspects de la prestation de services de loisirs de la Ville d’Ottawa, y compris l’élaboration d’une politique des loisirs. Il est également responsable d’assurer la communication avec le public pour connaître ses besoins quant aux parcs et aux loisirs.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur les parcs et loisirs dans le cadre de l’actuelle structure de gestion publique n’est recommandé à ce moment.

 

 

Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview

 

L’existence d’un conseil d’administration distinct chargé de la gestion et de l’administration du club de golf municipal Pineview est attribuable à la situation qui existait à la Ville de Gloucester avant la fusion. Le Conseil d’administration gère le terrain de golf, entreprise exploitée par la Ville sur des terrains pris en location de la Commission de la capitale nationale. Il est composé actuellement de six membres du Conseil et de quatre représentants du public.

 

Comme il est mentionné ci‑dessus, le rapport n’offre aucune recommandation qui aurait pour effet de changer l’état actuel du Conseil d’administration, mais les auteurs soulignent que les responsables d’examens futurs de la structure de gestion publique doivent en résoudre le rôle, le mandat et la situation au sein d’un processus de gestion publique rationnel, efficient et soumis à une obligation redditionnelle.

 

Il est recommandé que le Conseil d’administration ne relève plus du Comité permanent de la santé, des loisirs et des services sociaux mais plutôt du Comité des services organisationnels et du développement économique afin que la responsabilité de l’administration soit prise en compte par le Service des Biens à risque, Gestion des biens immobiliers, Services généraux.

 

À l’heure qu’il est, le président du Conseil d’administration du club de golf municipal Pineview est chargé de se procurer des services de secrétariat et de dresser les ordres du jour, si bien que les procès-verbaux et le fonctionnement du comité ne sont pas sous la responsabilité des Services de secrétariat. La situation, qui diffère de celle qui existait à la Ville de Gloucester, est contraire au mandat du greffier de la Ville, qui est chargé de veiller au respect de la procédure en vigueur, de faire en sorte que les réunions soient ouvertes et accessibles au public et de s’assurer que les décisions prises par le Conseil sont conformes au processus de gestion publique. Il est donc recommandé que le Conseil d’administration adopte à nouveau les procédures en vigueur à l’ancienne Ville de Gloucester et que la Direction des services de secrétariat lui fournisse des services de secrétariat et d’appui.

 

 

Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté

 

Le Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté a pour mandat de fournir des avis au Conseil municipal d’Ottawa, par l’intermédiaire du Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux, sur des questions qui influent sur la pauvreté à Ottawa ou qui s’y rapportent.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur les questions liées à la pauvreté dans le cadre de l’actuelle structure de gestion publique n’est recommandé à ce moment.

 

 

Conseil de gestion du terrain de camping municipal

 

Le maintien d’un conseil distinct chargé de gérer et d’administrer le terrain de camping municipal d'Ottawa résulte d’un accord préalable à la fusion entre les anciennes ville d’Ottawa et de Nepean. Le Conseil de gestion a pour tâche de gérer le terrain de camping, entreprise exploitée par la Ville et située sur des terrains pris en location à long terme de la Commission de la capitale nationale. Le Conseil de gestion compte actuellement un membre du Conseil municipal et quatre représentants du public.

 

Comme il est mentionné ci‑dessus, le rapport n’offre aucune recommandation outre le maintien de l’état actuel du Conseil de gestion. Les auteurs sont néanmoins d’avis que les responsables d’examens futurs de la structure de gestion publique municipale devront se pencher sur le rôle et le mandat du Conseil.

 

Il est recommandé que le terrain de camping ne relève plus du Comité permanent de la santé, des loisirs et des services sociaux mais plutôt du Comité des services organisationnels et du développement économique afin qu’il soit pris en compte par les Biens à risque, Gestion des biens immobiliers, Services généraux.

 

La Direction des services de secrétariat continuera de fournir des services de secrétariat au Conseil de gestion du terrain de camping municipal jusqu’à ce que ce dernier soit l’objet d’un examen futur.

 

 

Comité consultatif sur les personnes âgées

 

Le Comité consultatif sur les personnes âgées doit servir d’interlocuteur permettant l’enrichissement et l’amélioration de la vie des aînés d'Ottawa. Il doit repérer les obstacles, former des partenariats avec la communauté et agir à titre de forum public pour les questions concernant le personnes âgées.

 

Aucun changement au mandat du Comité consultatif sur les personnes âgées dans le cadre de l’actuelle structure de gestion publique n’est recommandé à ce moment.

 

 

Comité consultatif sur les taxis — Dissolution

 

Le Conseil municipal a mis sur pied le Comité consultatif sur les taxis à la fin de 2001, après quoi des élections ont eu lieu au début de 2002 en vue d’y élire des membres de l’industrie du taxi. Le mandat du Comité est le suivant :

 

o      Agir comme agent de liaison entre le Conseil municipal, les citoyens, les groupes touchés et l’industrie du taxi. Le Comité consultatif sur les taxis travaillera avec tous les intervenants à faciliter l’autogestion de l’industrie de façon à améliorer sa qualité globale. Ce faisant, il représentera les intérêts à la fois de l’industrie du taxi et de ceux avec qui celle‑ci travaille, afin d’encourager et de maintenir de la meilleure façon possible un environnement sûr, accessible et convivial pour tous les passagers, y compris les personnes âgées et les personnes handicapées. Le Comité consultatif sur les taxis travaillera à encourager une meilleure communication entre l’industrie et ses clients, une meilleure formation pour les chauffeurs, la promotion et l’utilisation de taxis sans danger pour l’environnement qui sont soit à haut rendement énergétique, soit munis d’un moteur solaire, hydraulique ou électrique, ainsi que la reconnaissance des chauffeurs qui ont de bons dossiers de conduite ou qui offrent un service de qualité supérieure à la clientèle.

 

Depuis la fusion, la Direction des services des règlements municipaux tient des réunions mensuelles avec des représentants de l’industrie du taxi afin de traiter de bon nombre de questions relevant du mandat du Comité consultatif, en plus de résoudre d’autres problèmes et préoccupations soulevés par l’industrie. Le groupe de travail mis sur pied par la Direction continue de se réunir chaque mois et s’est révélé efficace comme moyen de mener à bien les responsabilités décrites ci‑dessus. Le Comité consultatif sur les taxis est le seul comité consultatif qui fournit des opinions au Conseil sur des aspects de l’industrie du taxi, notamment la délivrance de permis, pour lesquels il revient au Conseil d’établir des politiques et des règlements. Bien que l’administration municipale réponde à d’autres exigences réglementaires de même nature (par exemple la délivrance de permis de loterie), aucun autre comité consultatif n’a le mandat de conseiller le Conseil municipal sur de tels sujets.

 

Il est recommandé que le Comité consultatif soit dissout et que le groupe de travail sectoriel coordonné par la Direction des services des règlements municipaux continue de se réunir. Ce groupe de travail exerce une fonction comparable à celle d’un groupe consultatif des services, étant donné que les questions dont il se charge ne concernent aucun autre service municipal. Cette recommandation occasionnera des économies, car l’élection prochaine de représentants du Comité sera annulée.

 

Pour que le public continue à avoir voix au chapitre sur les questions concernant l’industrie des taxis, il est recommandé que les représentants du public au Comité consultatif sur les taxis siègent tant au Comité consultatif sur l’accessibilité qu’au Comité consultatif sur les transports.

 

 

Comité consultatif sur les transports

 

Le mandat du Comité consultatif sur les transports est le suivant :

 

o     Offrir avis et orientations au Conseil municipal de la Ville d’Ottawa dans le but de favoriser l’élaboration de politiques et programmes qui reflètent l’engagement de la Ville à l’égard de divers modes de transport, dont la marche, le cyclisme, le transport en commun et l’automobile, lesquels permettent d’équilibrer les besoins de manière à améliorer la qualité de vie générale des résidents d’Ottawa. Plus précisément, le Comité formulera des conseils sur le transport, y compris la circulation des piétons, le transport en commun, le train léger, la sécurité routière (notamment programme éducatif, gestion de la circulation locale et mesures modératrice de la circulation) et sur d’autres politiques et procédures liées au transport.

 

Puisqu’il est recommandé que le Comité consultatif sur le cyclisme devienne un groupe consultatif des Services (voir partie C : « Groupes consultatifs des Services municipaux »), il est recommandé que le Comité consultatif sur les transports continue d’offrir des opinions sur le cyclisme au Conseil municipal et à ses comités permanents.

 

D’autre part, compte tenu du projet de dissolution du Comité consultatif sur les taxis (dont les particularités sont énoncées ci‑dessus), il est recommandé qu’un membre du comité précité occupe une place désignée au Comité consultatif sur les transports afin de garantir que le travail de l’ancien comité et les dossiers dont il a traité sont pris en compte dans les délibérations futures du Comité consultatif sur les transports.

 

 

Comité consultatif sur la jeunesse

 

Il existe actuellement un comité consultatif appelé « Cabinet des jeunes d’Ottawa », dont la structure est calquée sur celle du Conseil municipal, puisqu’il est composé de jeunes représentants de chaque quartiers. Ce cabinet traite des questions intéressant les jeunes. Son mandat est le suivant :

 

o      Le Cabinet des jeunes d’Ottawa a pour mandat de représenter tous les jeunes de la ville et de faire le pont entre eux et le Conseil municipal. Le Cabinet s’emploie à enrichir et à améliorer la santé de chaque collectivité de la Ville d’Ottawa, et, à cette fin, il noue des partenariats et collabore avec des partenaires communautaires et fait participer les jeunes à tous les aspects de l’administration municipale, afin qu’ils y soient bien accueillis.

 

Si aucun changement n’est recommandé au mandat du Cabinet des jeunes d’Ottawa, il est proposé néanmoins d’en modifier la structure et la composition. Comme le groupe compte 21 membres, il s’est révélé extrêmement difficile de réunir un quorum, et, pour tout dire, de nombreuses réunions ont dû être annulées pour cette raison. Par ailleurs, l’objet initial de la structure était d’encourager les membres à collaborer étroitement avec le conseiller et les jeunes de leur quartier et de tenir compte de leurs points de vue lors de l’étude de dossiers par le Cabinet. Or la structure n’a pas fonctionné conformément aux attentes initiales. Peut-être était-elle trop ambitieuse, compte tenu des nombreuses responsabilités (études, bénévolat, emplois) des membres.

 

Il est donc proposé d’attribuer le nom « Comité consultatif des jeunes » au Cabinet des jeunes d’Ottawa et de ramener entre 9 et 11 le nombre de membres, contre 21 actuellement, afin de régler les problèmes de quorum et, chemin faisant, de mieux représenter les jeunes, de faciliter la gestion des réunions et de donner au groupe les moyens de rendre compte de son action.

 

 

 

PARTIE C -

GROUPES CONSULTATIFS DES SERVICES MUNICIPAUX

 

 

Transformation de comités consultatifs

en groupes consultatifs des Services –

(Recommandation no 2 d))

 

« Établir et mettre en vigueur immédiatement deux groupes consultatifs des Services pour remplacer deux comités consultatifs en prévision du mandat de 2003‑2006 du Conseil municipal, comme il est décrit dans le présent rapport :

 

§      Groupe consultatif des Services sur le cyclisme

§      Groupe consultatif des Services sur la Zone de conservation de Richmond »

 

 

En mars 2001, le Conseil municipal a approuvé le rapport intitulé Structure proposée des comités consultatifs, des comités quasi judiciaires et des groupes de travail, qui décrivait les modalités d’établissement de comités consultatifs et de groupes consultatifs des Services municipaux ainsi que les critères à utiliser à cette fin. Les critères concernant les comités consultatifs ont été mentionnés déjà, tandis que ceux qui s’appliquent aux groupes consultatifs des Services municipaux sont énumérés ci‑dessous.

 

Groupes consultatifs des Services municipaux

 

Les groupes susmentionnés adressent des conseils au Service dont ils relèvent sur des questions de leur ressort. Le personnel du Service revoit régulièrement la nature de la relation entretenue avec le groupe afin de confirmer la validité des conseils offerts. Il incombe au Service concerné de décider de la composition et du mode de fonctionnement du groupe, des services de soutien qui lui sont offerts et de son existence continue.

 

Fait à noter, aucun service de secrétariat n’est fourni aux groupes consultatifs des Services municipaux.

 

Transformation du Comité consultatif sur le cyclisme en Groupe consultatif des Services sur le cyclisme

 
Les responsables de l’examen de la structure de gestion publique ont évalué le mandat actuel du Comité consultatif sur le cyclisme en se reportant aux critères applicables à un comité consultatif et ils ont conclu que, bien que les questions dont traite le Comité s’étendent à l’ensemble de la Ville, elles ne concernent pas plusieurs Services. De plus, son activité chevauche celle du Comité consultatif sur les transports et serait même répétitive. Il est donc recommandé que le Comité consultatif sur le cyclisme devienne un groupe consultatif des Services auprès de Transports, Services et Travaux publics et qu’il adapte son activité aux critères approuvés énumérés ci‑dessus. Pour sa part, le Comité consultatif sur les transports assumera à nouveau la responsabilité de fournir des avis au Conseil sur les questions de cyclisme, comme son mandat lui prescrit de formuler des opinions sur toute question visant les transports.

 

Transformation de l’Équipe de gestion de la Zone de conservation de Richmond

en Groupe consultatif des Services sur la Zone de conservation de Richmond

 

L’Équipe de gestion de la Zone de conservation de Richmond, que la Ville d’Ottawa a hérité de l’ancien Canton de Goulbourn, se charge de la gestion d’une zone de conservation située dans le quartier 6.

 

Les responsables de l’examen de la structure de gestion publique ont évalué le mandat actuel de l’Équipe de gestion de la Zone de conservation de Richmond en regard des critères applicables à un comité consultatif et ils ont conclu que l’Équipe traite de questions qui ne sont pas de nature panmunicipale et qui ne concernent pas plusieurs Services. Il est donc recommandé qu’elle devienne un groupe consultatif des services relevant des Services d’aménagement et que son activité soit adaptée aux critères énoncés ci‑dessus.

 

 

PARTIE D – PROCESSUS DE GESTION PUBLIQUE ET ADMINISTRATION

 

 

Approbation des mandats des comités permanents

en prévision du mandat de 2003-2006 du Conseil

(Recommandation no 2 e))

 

« Soumettre à l’examen et à l’approbation de chaque comité permanent une version préliminaire révisée de son mandat à sa première réunion en janvier. »

 

Il est recommandé que suivant l’approbation de la structure des comités permanents du Conseil en prévision du prochain mandat et suivant la constituion du Comité des mises en candidatures, le personnel rédige des projets de mandats qui tiennent compte des changements de structure et de mission et les soumette à l’approbation de chaque comité, à sa première réunion.

 

 

Règlement de procédure – Modifications
 (Recommandation no 2 f))

 

« Adopter une version révisée du Règlement de procédure du Conseil municipal et des comités permanents, telle que décrite dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 9)

 

Conseil municipal et comités permanents

 

Conformément à l’ancienne Loi sur les municipalités, « chaque conseil et chaque conseil local adoptent un règlement municipal régissant la convocation, le lieu et le déroulement des réunions. » En réponse à cette exigence légale, le Conseil de transition d’Ottawa a approuvé le premier règlement de procédure du Conseil municipal, soit le Règlement no 53 de 2000. À sa réunion du 17 janvier 2001, le Conseil municipal a abrogé le règlement précité et adopté son propre règlement de procédure, soit le Règlement no 2001‑20 (devenu Règlement no 2002‑247).

 

La Loi de 2001 sur les municipalités, entrée en vigueur le 1er janvier 2003, prescrivait d’adapter à ses exigences les dispositions pertinentes des règles de procédure municipales. Au printemps 2003, le Conseil municipal a chargé le personnel de proposer les modifications nécessaires et, au besoin, d’autres changements, après avoir consulté les membres du Conseil, dans le cadre de l’examen de la gestion publique. Le document 9 énumère tous les changements proposés au Règlement de procédure, dont les plus importants sont décrits ci-dessous.

 

La présentation du Règlement de procédure révisé en prévision du prochain mandat du Conseil répond à l’exigence imposée par les Règles de procédure, selon laquelle des changements prévus doivent être annoncés à une réunion antérieure du Conseil.

 

(1)          Maire suppléant (article 5)

 

Actuellement, si un conseiller doit occuper la fonction de maire suppléant et s’il n’est pas libre de le faire, le Conseil doit adopter une motion qui modifie la liste de roulement des maires suppléants. Or le personnel recommande que, moyennant l’autorisation écrite de deux conseillers présentée au greffier de la Ville, les conseillers concernés soient autorisés à échanger les périodes au cours desquelles les deux sont censés exercer la fonction de maire suppléant. Si, pour une raison imprévue, pareil transfert occasionne des difficultés, le greffier pourra choisir d’en saisir le Conseil.

 

(2)          Heure et date des réunions du Conseil (article 8)

 

Il est proposé d’habiliter le maire à modifier l’heure et la date des réunions ordinaires du Conseil, tout comme les présidents sont autorisés à changer l’heure et la date des réunions de leur comité.

 

(3)          Vote (article 27)

 

Des doutes ont été soulevés au cours du mandat du Conseil concernant la question de savoir à quel moment un conseiller doit être présent pour pouvoir participer à un vote. Dans le cours normal des affaires, les conseillers sont pris en compte dans le calcul d’un quorum à condition qu’ils soient dans la salle où se déroule la réunion. Cependant, aux termes du Règlement de procédure, ils doivent être assis au moment de l’appel nominal pour pouvoir voter. Il est recommandé d’apporter des éclaircissements au Règlement : à savoir, pour pouvoir voter, un conseiller doit être assis seulement au moment où il est nommé (c’est‑à‑dire qu’un conseiller peut entrer dans la salle et s’asseoir après le début du vote, mais avant d’être nommé). Selon la modification, un conseiller devra être assis à un endroit réservé aux membres du Conseil et non pas nécessairement à la place qui lui est normalement réservée. Ainsi, le maire ou un président de comité pourra quand même participer à un vote sur une question dont il saisit le Conseil ou le comité après avoir cédé la présidence pour participer aux débats ou pour une autre raison.

 

(4)          Comité plénier (article 47)

 

Bien que l’article 64 du Règlement de procédure ne permette au public de s’adresser qu’aux comités permanents, reste à déterminer si le comité plénier du Conseil répond à cette définition. Pour tirer la question au clair, le personnel recommande que, là où il est prévu que le Conseil se réunira en comité plénier, le public soit autorisé à faire des présentations à condition que l’autorisation ait été donnée à une réunion ordinaire antérieure du Conseil. Grâce à une autorisation préalable, le public saura s’il est autorisé ou non à prendre la parole devant le comité plénier du Conseil.

 

(5)          Que la question soit maintenant mise aux voix (article 56)

 

La capacité de recourir à une motion de mise aux voix de la question suscitait une certaine contrariété. En règle générale, une motion de cette catégorie ne peut être utilisée que si aucune modification n’est à l’étude. Par contre, l’adoption de pareille motion met un terme absolu aux débats. Ainsi, si le Conseil examine une question importante, par exemple le budget annuel ou le Plan officiel, il se peut qu’il veuille mettre fin aux délibérations sur une question particulière mais non sur l’affaire à l’étude.

 

Deux modifications sont proposées qui assoupliraient l’usage de la motion. D’abord, il est proposé que pareille motion soit autorisée lorsqu’une modification est envisagée (auquel cas la motion porterait sur l’article à modifier, aussi bien que sur la modification même). Deuxièmement, il est recommandé que l’auteur d’une motion et la personne qui l’appuie puissent y ajouter une restriction afin qu’elle ne s’applique qu’à une partie de la question examinée par le Conseil. De cette manière, si un rapport compte 10 recommandations distinctes, un conseiller pourrait présenter une « motion de mise aux voix de la recommandation 5 ». Si la motion est adoptée et la recommandation 5 est mise aux voix, l’assemblée pourrait continuer à débattre des 9 autres recommandations.

 

(6)          Nouvel examen (article 61)

 

Au cours de l’actuel mandat du Conseil, 13 décisions ont été l’objet d’une motion de nouvel examen. La consultation des membres du Conseil a fait ressortir certaines préoccupations concernant la possibilité d’examiner à nouveau des décisions approuvées par la majorité. Le personnel s’est renseigné sur l’usage dans d’autres grandes municipalités de la région. Plusieurs d’entre elles exigent qu’une motion de nouvel examen soit déposée par un conseiller qui avait voté dans le sens de la majorité au moment où la décision initiale avait été rendue. Toutefois, chacune d’entre elles autorise également la présentation d’une motion de nouvel examen à une réunion postérieure à celle à laquelle la décision initiale est rendue.

 

Le personnel a recommandé, afin que les décisions du Conseil soient sans équivoque, de maintenir l’exigence selon laquelle le processus doit être amorcé par la présentation d’une motion de nouvel examen à la réunion à laquelle la décision initiale est prise. Cependant, par souci de traiter les préoccupations formulées au sujet du recours aux nouveaux examens, le personnel propose également qu’une motion de nouvel examen provienne d’un conseiller qui a voté dans le sens de la majorité pour qu’une question soit examinée à nouveau à la réunion suivante du Conseil. Le personnel ne recommande pas que l’avis initial de nouvel examen soit présenté par un conseiller qui a voté dans le sens de la majorité à la même réunion. Par ailleurs, il peut arriver que, deux semaines plus tard, un conseiller veuille réexaminer une décision à laquelle il a participé et qu’il soit disposé à en demander un nouvel examen à la réunion suivante du Conseil. En bref, la marche à suivre se présenterait comme ceci :

 

a)             Avis de nouvel examen – Tout membre du Conseil peut présenter une motion en vue d’accepter un avis de nouvel examen ou l’appuyer. L’avis doit être donné à la réunion à laquelle la décision initiale est prise, et au moins les deux tiers des membres présents et exerçant leur droit de vote doivent se prononcer en faveur de l’avis.

b)            Motion de nouvel examen – La motion est ensuite débattue à la réunion suivante du Conseil. Pour qu’elle soit débattue, la motion doit être présentée par un conseiller qui a voté dans le sens de la majorité au moment de la décision initiale (bien que tout conseiller puisse l’appuyer). Douze conseillers doivent ensuite voter en faveur de la motion pour qu’elle soit adoptée – peu importe le nombre de conseillers présents.

c)            Si la motion de nouvel examen est adoptée, la question visée est débattue à nouveau par le Conseil et la procédure normale de mise aux voix est en vigueur.

d)            Si la question examinée à nouveau est une modification à un rapport (plutôt que le rapport complet) et si, par suite du nouvel examen, une décision différente est rendue, alors le Conseil peut immédiatement décider, sans débattre de la question, par une mise aux voix s’il désire traiter du rapport complet.

 

(7)          Règlements (article 63)

 

Lors de consultations, des membres du Conseil se sont dits inquiets de ce que l’adoption de règlements offre éventuellement l’occasion de débattre à nouveau de questions qui ont déjà été l’objet de rapports adoptés par le Conseil. Il faut éviter que l’adoption de règlements soit le moyen de contourner la marche à suivre pour examiner à nouveau une question. Le personnel recommande donc d’apporter au Règlement de procédure une modification qui exige expressément l’adoption en nombre (en vrac) des règlements comme cela se fait de longue date. Le Conseil pourra faire exception à cette règle là où il n’a pas examiné antérieurement l’objet d’un règlement (par exemple un règlement relatif à une partie de lot ou à la suppression d’une zone d’aménagement différée, deux questions susceptibles d’être portées à l’ordre du jour du Conseil aux termes du Règlement sur la délégation de pouvoirs sans qu’elles soient l’objet d’un rapport).

 

(8)          Prise de parole aux audiences prévues par la loi (article 75)

 

Le Règlement de procédure prévoit une exception à la limite de cinq minutes imposée aux présentations orales aux audiences prévues par la loi. Par contre, l’occasion de faire des présentations de durée illimitée doit être évaluée en regard de la nécessité de donner la parole à tous ceux qui désirent s’exprimer. À l’occasion des audiences sur le Plan officiel, environ 350 personnes ont fait des présentations verbales au Comité. La durée de leurs interventions a donc été limitée à 10 minutes. À défaut de pareilles limites, il aurait été pratiquement impossible de donner la parole à tous ceux qui voulaient se prononcer sur une question d’importance.

 

Par conséquent, le personnel recommande d’imposer la limite de cinq minutes aux audiences prévues par la loi. Cela dit, le comité concerné serait habilité, par vote majoritaire, à prolonger le délai là où il le juge à propos.

 

(9)          Nominations en cours de mandat (article 87)

 

À l’heure qu’il est, si un membre du Conseil démissionne d’un comité permanent, rien n’autorise expressément son remplacement. S’il demeure possible de convoquer une réunion du Comité des candidatures, la principale fonction de celui‑ci est d’envisager la nomination de membres du Conseil aux comités et aux organismes extérieurs au début du mandat du Conseil. Le personnel recommande que les comités permanents soient habilités à recommander au Conseil, à leur gré, le remplacement d’un membre qui quitte son poste pendant le mandat du Conseil.

 

 

Règlement de procédure des comités consultatifs

(Recommandation no 2 g))

 

« Adopter une version révisée du Règlement de procédure des comités consultatifs, comprenant un code de conduite et des lignes directrices, telle que décrite dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 10)

 

Au moment de la nomination des divers comités consultatifs municipaux en 2001‑2002, le Règlement exigeait que les comités en question, de même que tous comités spéciaux et groupes de travail, appliquent les Règles de procédure du Conseil municipal et des comités permanents. Toutefois, au cours d’une séance de formation des présidents et vice‑présidents des comités consultatifs, tenue le 15 février 2003, le personnel a été saisi de préoccupations d’ordre pratique suite aux efforts déployés par les comités consultatifs pour se conformer aux Règles de procédure. En bref, les présidents et vice‑présidents étaient tous d’accord pour dire que, si le Règlement de procédure est bien adapté à un organe officiel dont les membres sont élus comme le Conseil et ses comités permanents, les mêmes règles ne conviennent pas aux membres du public, qui composent les comités consultatifs et, chose certaine, ils ne les jugent pas conviviales. Les participants à la séance ont donc recommandé que le personnel envisage de rédiger un règlement de procédure bref, d’usage pratique et adapté aux besoins des comités consultatifs. Le personnel s’est réuni à nouveau avec les présidents et vice‑présidents des comités consultatifs le 28 octobre 2003 pour discuter d’un assortiment de questions administratives connexes qui se sont manifestées au cours du dernier mandat du Conseil. Il s’agit notamment de la nécessité d’adopter un code de conduite (comportant des lignes directrices sur les conflits d’intérêts et le harcèlement) applicable aux membres de tous les comités consultatifs et de définir des moyens novateurs pour résoudre les problèmes de quorum, par exemple les conférences téléphoniques.

 

À la lumière de ce qui précède, le personnel a ébauché un règlement de procédure expressément à l’usage des comités consultatifs, assorti d’une annexe qui renferme un code de conduite, à soumettre à l’examen du Conseil. Qui plus est, le Règlement renvoie à l’obligation qu’ont les membres des comités consultatifs de respecter diverses lignes directrices, y compris celles qui concernent les conflits d’intérêts et le harcèlement. Le Règlement sera examiné au début de 2004. Le texte intégral du projet de Règlement de procédure des comités consultatifs figure au document 10; la proposition visant à aider les comités consultatifs à résoudre les problèmes de quorum par des solutions électroniques mérite d’être débattue. Les articles 238 et 239 de la Loi de 2001 sur les municipalités énoncent l’obligation légale imposée à un conseil d’adopter un règlement de procédure et de tenir des réunions ouvertes ou à huis clos, selon le cas. Cependant, la mesure législative habilitante précitée n’autorise pas expressément le Conseil ou les comités permanents à tenir des réunions en faisant appel à la technologie électronique comme celle des conférences téléphoniques. Cela dit, il importe de constater que le mot « comité » figurant dans les articles 238 et 239 signifie « Comité ou sous‑comité consultatif ou autre, ou une entité similaire, dont au moins 50 pour cent des membres sont également membres d’un ou de plusieurs conseils municipaux ou conseils locaux ». La mention d’un pourcentage particulier dans la définition représente un changement par rapport à l’ancienne Loi sur les municipalités, selon laquelle un « comité » s’entend d’un « Comité ou sous-comité consultatif ou autre, ou une entité similaire, composé de membres d’un ou de plusieurs conseils ou conseils locaux ». On peut soutenir que la nouvelle définition aura pour effet de réduire le nombre de « comités » assujettis aux exigences légales susmentionnées. Cela semble être le cas de divers comités consultatifs municipaux, qui, très souvent, sont composés de bénévoles provenant de la collectivité. Pour cette raison, le personnel est d’avis que le changement apporté à la définition du mot « comité » autorise les comités consultatifs de la Ville à tenir des « réunions électroniques ».

 

Le paragraphe 9(8) du nouveau règlement propose aux comités consultatifs de tenir à l’avenir des réunions électroniques. En effet, lorsque le personnel (Services juridiques, Services de TI, Gestion des installations, Services de secrétariat) pourra soumettre des lignes directrices précises sur la question à l’approbation du Conseil, les membres des comités consultatifs pourront tenir des conférences téléphoniques, et, par conséquent, il sera vraisemblablement plus facile pour eux de réunir un quorum dans les circonstances. À noter que le paragraphe 9(8) se lit comme il suit :

 

9(8) Sous réserve de lignes directrices précises approuvées par le Conseil municipal concernant les présentes dispositions, les membres de comités consultatifs pourraient être autorisés à participer à des réunions tenues par des moyens électroniques et, le cas échéant, ils seront réputés être présents à la réunion aux fins du calcul du quorum.

 

De plus, le paragraphe 8(2) du nouveau règlement propose ce qui suit : « le public peut faire des présentations ou communiquer de l’information à un comité consultatif lors d’une réunion à laquelle le quorum n’est pas atteint, et le comité peut en traiter à une réunion ultérieure ». En toute vraisemblance, le paragraphe autorisera le public à saisir les comités consultatifs de leurs préoccupations sans devoir assister à une réunion future.

 

 

Règlement sur le roulement des maires suppléants
(Recommandation no 2 h))

 

« Dresser la liste des conseillers aptes à assumer à tour de rôle la fonction de maire suppléant et y porter le nom de tous les membres du Conseil, telle que décrite dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 11)

 

L’article 5 du Règlement de procédure décrit la marche à suivre pour dresser la liste de roulement des maires suppléants et le règlement connexe. Aucune modification n’est proposée à la méthode en vigueur. Toutefois, comme il est mentionné ci‑dessus dans la section traitant des modifications au Règlement de procédure, le processus de modification de la liste a été remanié et consiste désormais en un avis écrit que les conseillers directement concernés adressent au greffier de la Ville. Le processus remanié servira, par exemple, à l’échange entre conseillers des périodes attribuées à chacun, comme l’énonce la liste, et elle élimine l’exigence selon laquelle pareille mesure administrative nécessite la présentation d’une motion et la tenue d’un vote au Conseil municipal. En outre, le greffier de la Ville sera habilité à soumettre à l’examen du Conseil toute question portant sur la liste de roulement.

 

Comme le mentionne la recommandation no 2 h), le Conseil est invité à approuver la liste de roulement des maires suppléants de 2003‑2006 et le règlement connexe, reproduit au document 11 annexé au présent rapport.

 

 

Règlement sur la délégation de pouvoirs – Modifications
(Recommandation no 2 i))

 

« Adopter les modifications proposées au Règlement sur la délégation de pouvoirs, telles que décrites dans le présent rapport et le règlement correspondant. (Document 12)

 

Le Règlement sur la délégation de pouvoirs de la Ville a été révisé à fond pour la dernière fois en décembre 2002. Depuis lors, le personnel des Services juridiques a relevé de légères modifications d’ordre pratique à y apporter, y compris les suivantes :

 

 

Aux fins du présent rapport, aucune consultation détaillée n’a été effectuée auprès des Services, comme les questions mises de l’avant sont de nature administrative. Les Services juridiques revoient périodiquement le Règlement sur la délégation de pouvoirs, et ils en recommandent la modification à mesure qu’évoluent les programmes et les procédures opérationnelles. Le cas échéant, ils se livrent à des consultations approfondies.

 

Quant au mécanisme de compte rendu, le Règlement sur la délégation de pouvoirs précise des exigences en matière de rapports périodiques sur les pouvoirs délégués dans les domaines des accords d’achat de services, des transactions immobilières, des virements budgétaires, des demandes d’indemnisation, des approbations des demandes d’urbanisme et des prêts immobiliers. Les besoins supplémentaires en la matière seront censément examinés au moment du prochain examen approfondi.

 

En dernier lieu, certains membres du Conseil se sont enquis de la délégation de pouvoirs sur les enseignes. À l’heure qu’il est, 11 règlements particuliers sur les enseignes des anciennes municipalités demeurent en vigueur. Seul celui de l’ancienne Ville de Gloucester prévoit la mise sur pied d’un comité d’examen des enseignes chargé de traiter de dérogations. Il sera vraisemblablement question de la délégation du pouvoir d’approuver des enseignes au cours du processus d’harmonisation de la réglementation des enseignes, dont seront vraisemblablement saisis les comités et le Conseil en 2004.

 

Comme le mentionne la recommandation no 2 i), le Conseil est prié d’adopter les modifications au Règlement sur la délégation des pouvoirs dont le détail est donné dans le document 12 annexé au présent rapport.

 

 

Calendrier des réunions

(Recommandation no 2 j))

 

« Adopter le calendrier des réunions des comités permanents et du Conseil municipal, tel que décrit dans le présent rapport. (Document 14)

 

Conseil municipal

 

Conformément à l’article 8 du Règlement de procédure, les réunions ordinaires du Conseil municipal auront lieu à 13 h 30 le deuxième et le quatrième mercredis de chaque mois de l’année, sauf avis contraire donné par le Conseil.

 

En mars, juillet, août et décembre, le Conseil se réunira une fois par mois, comme le stipule le Règlement.

 

Comités permanents

 

L’article 74 du Règlement de procédure traite des réunions des comités permanents et stipule que les réunions ordinaires d’un comité auront lieu le jour de la semaine dont décide le Conseil mais à l’heure et à l’endroit choisis par le comité concerné.

 

Comme le nombre de comités permanents est réduit, il est recommandé qu’ils se réunissent le mardi, le mercredi et le jeudi. Chaque comité est libre de décider de l’heure de ses réunions, mais il est recommandé que la première réunion de chaque comité en 2004 débute à 13 h 30. À ce moment, chacun confirmera l’heure normale des réunions futures.

 

 

Comité

Composition

Jour et fréquence des réunions

Comité des services organisationnels et du développement économique

9

Premier et troisième mardis du mois

Comité des travaux publics, du transport en commun et des services d’infrastructure

9

Premier et troisième mercredis du mois

Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

9

Premier et troisième jeudis du mois

Comité de l’urbanisme et de l’environnement

9

Deuxième et quatrième mardis du mois

Comité des services de protection et d’urgence

9

Deuxième mardi du mois

 

Les deux changements suivants ont été apportés au calendrier des réunions des comités, pour les motifs énoncés ci‑dessous :

 

(i)           Au cours du dernier mandat du Conseil, le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement se réunissait le deuxième et le quatrième jeudis du mois. Toutefois, en raison de la distribution des ordres du jour sept jours avant la tenue d’une réunion, les membres du Conseil les recevaient en fin de journée le jeudi précédent, voire le vendredi matin. Le fait de recevoir l’ordre du jour le vendredi, soit le dernier jour de la semaine, a souvent posé problème pour les membres et le public en ce qui concerne les avis à donner et la préparation en règle de la réunion prévue pour la semaine suivante.

 

Vu le grand intérêt que le public porte aux questions traitées par le Comité de l’urbanisme et de l’environnement, il est recommandé qu’il se réunisse le deuxième et le quartier mardis du mois. La règle prévoyant la distribution des ordres du jour sept jours avant la réunion demeure en vigueur, mais, en l’occurrence, les personnes concernées les recevront au milieu de la semaine précédente plutôt que le vendredi.

 

(ii) Au cours du dernier mandat du Conseil, le Comité des services de protection et d’urgence se réunissait deux fois par mois. Cependant, un examen de la statistique des réunions de tous les comités permanents tenues au cours du mandat du Conseil de 2001‑2003, notamment le nombre de réunions et de questions discutées, a fait ressortir que le Comité pouvait très bien se réunir une seule fois par mois au cours du prochain mandat du Conseil.

 

Comme c’est le cas du Conseil, chaque comité tiendra une seule réunion ordinaire en juillet, août et décembre.

 

Le calendrier présenté au document 14 donne un survol des réunions mensuelles.

 

Comités consultatifs, conseils d’administration et autres – Calendrier des réunions

 

Les comités consultatifs, les conseils d’administration et autres se réunissent généralement une fois par mois (exception faite du Comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale, qui se réunit deux fois par mois, et du Comité consultatif sur les services en français, dont il est proposé qu’il se réunisse au plus six fois par an). Le Règlement de procédure des comités consultatifs prescrit au greffier de la Ville ou à son remplaçant de fixer les calendriers des réunions. Lorsque le Conseil aura examiné le rapport et approuvé la structure des comités consultatifs, le personnel dressera un calendrier mensuel des réunions des comités consultatifs, des conseils d’administration et autres en prenant en considération les salles libres, le temps dont disposent les coordonnateurs et les employés qui ont la charge de plusieurs comités et la présence des membres du Conseil qui font fonction d’agents de liaison.

 

Chaque comité consultatif, conseil d’administration et autre sera invité à confirmer le jour et l’heure de ses réunions à sa première rencontre en 2004.

 

 

Lieu des réunions du Conseil municipal

(Recommandation no 2 k))

 

« Tenir les réunions du Conseil, au cours du mandat de 2003‑2006, à la salle Andrew‑S.‑Haydon de l’hôtel de ville. »

 

Selon l’article 10 du Règlement de procédure, « Le Conseil se réunit dans la salle du Conseil de l’hôtel de ville d’Ottawa ou à un endroit autre précisé dans l’ordre du jour préliminaire ».

 

Au cours du mandat de 2001‑2003, le Conseil s’est réuni six fois à l’extérieur de l’hôtel de ville, soit dans les collectivités rurales de Cumberland, North Gower, Greely, West Carleton et Stittsville, de même qu’à Nepean. Il entendait, de cette façon, se rendre accessible à la collectivité, d’autant qu’il s’agissait du premier mandat suivant la fusion des municipalités. Règle générale, les questions à l’ordre du jour du Conseil ne correspondaient pas nécessairement aux intérêts des collectivités dans lesquelles les réunions ont eu lieu. Compte tenu de l’imprévisibilité qui préside à la planification des réunions et des ordres du jour, il est difficile de garantir que les questions examinées seront des questions qui intéresseront une collectivité particulière.

 

Qui plus est, les six réunions du Conseil tenues à l’extérieur de l’hôtel de ville ont occasionné des frais totaux de l’ordre de 25 000 $ à 28 000$. Parmi les frais engagés, signalons le coût des installations techniques de l’administration municipale et de Rogers (à Nepean seulement) et de l’interprétation simultanée. S’ajoutent à cette somme les coûts occasionnés par le personnel présent aux réunions tenues en soirée aussi bien que celui du kilométrage. Pour des raisons techniques, les réunions du Conseil tenues sur le terrain ne sont pas télédiffusées par Rogers, ce qui a pour effet, en réalité, d’en réduire l’accessibilité pour le grand public.

 

Compte tenu des coûts qu’occasionne la tenue de réunions ordinaires du Conseil sur le terrain et de la logistique qu’elles nécessitent, il est recommandé de tenir désormais les réunions du Conseil à l’hôtel de ville. Comme les réunions du Conseil sont diffusées sur les chaînes 22 et 23 de Rogers, tous les abonnés des services de câblodistribution à Ottawa peuvent les capter.

 

 

Présence du personnel aux réunions des comités permanents – Efficience accrue

(Recommandation no 2 l))

 

« Adopter les lignes directrices sur la présence du personnel aux réunions des comités permanents et mettre en vigueur les améliorations proposées en la matière, telles que décrites dans le présent rapport. »

 

Le 25 septembre 2003, le Comité de l’urbanisme et de l’aménagement a adopté une motion qui chargeait le personnel d’analyser la question du temps que les employés consacraient aux réunions et de proposer des moyens de minimiser les frais connexes et de maximiser l’efficience au cours des heures de réunion des comités permanents.

 

Il est recommandé d’apporter les améliorations suivantes au processus, en réponse à la motion :

 

Il est à noter que les recommandations susmentionnées déboucheront sur une efficience accrue et optimiseront la participation du personnel aux réunions des comités permanents. Pour leur part, les changements techniques nécessaires occasionneront des frais ponctuels.

 

 

Normes des ordres du jour et des procès-verbaux

(Recommandation no 2 m))

 

« Adopter les normes régissant les ordres du jour et les procès‑verbaux des comités permanents et consultatifs, telles que décrites dans le présent rapport. »

 

Le paragraphe 228(1) de la Loi de 2001 sur les municipalités se lit comme suit :

 

La municipalité nomme un secrétaire qui exerce les fonctions suivantes :

a) il consigne, sans remarques, les résolutions, décisions et autres délibérations du conseil;

b) il consigne, à la demande d’un membre présent à un vote, le nom et le vote de chaque membre qui vote sur une question;

c) il conserve les originaux ou les copies des règlements municipaux et des procès-verbaux des délibérations du conseil.

 

Conseil municipal

 

Aucun changement n’est recommandé à la forme ou au contenu des ordres du jour et des procès‑verbaux du Conseil municipal.

 

Comités permanents

 

Aucun changement n’est recommandé à la forme ou au contenu des ordres du jour des comités permanents.


 

En ce qui concerne les procès-verbaux des comités permanents, le paragraphe 72 (13) du Règlement de procédure s’énonce comme il suit : « Les procès-verbaux des réunions de comités doivent présenter un bref sommaire des délibérations sur une question en plus des propositions mises de l’avant et des votes pris par le comité ». L’alinéa 78 (2c) précise : « Il est du devoir du coordonnateur de consigner les motions, les résolutions, les votes, les délégations publiques et un bref sommaire des discussions du Comité au procès-verbal, conformément aux exigences du paragraphe 72 (13). » Le libellé précité est celui des modifications proposées au Règlement de procédure dont fait état ce rapport. Fait à noter, la majorité des municipalités canadiennes dressent des procès-verbaux qui se limitent aux suites à donner aux questions examinées et ne consignent que rarement, sinon jamais, les délibérations.

 

Malgré que le Règlement de procédure mentionne l’obligation de consigner un sommaire concis des délibérations des comités permanents, en réalité les procès‑verbaux sont extrêmement détaillés, reproduisent des discussions approfondies et totalisent très souvent des centaines de pages par comité et par année.

 

Les procès-verbaux des réunions des comités permanents sont utiles en ce sens que, dans leur forme actuelle, ils offrent beaucoup de précisions sur les échanges qui ont eu lieu, contiennent toutes les motions et tous les relevés des votes, mentionnent les demandes de renseignements présentées, les directives données et les mesures ultérieures à prendre; ils constituent un document d’archives.

 

Cependant, un examen du mandat de 2001‑2003 du Conseil a fait ressortir clairement que le personnel consacre beaucoup de temps et d’efforts à consigner les délibérations et à rédiger les procès‑verbaux. Ces tâches ont augmenté par une marge appréciable les heures supplémentaires du personnel des Services au Conseil municipal et aux comités.

 

Par souci d’efficience opérationnelle et de respect des dispositions du Règlement de procédure qui prescrivent d’établir un « sommaire concis », il est recommandé de substituer à la méthode actuelle de rédaction des procès-verbaux des normes qui en limiteraient le contenu aux particularités de la réunion (date, heure, endroit, membres présents/absents), aux déclarations d’intérêts, aux motions examinées, aux relevés des votes, s’il y a lieu, aux directives au personnel, aux demandes de mesures/renseignements, à des sommaires concis des commentaires offerts par les délégations publiques et des délibérations du comité.

 

Les procès‑verbaux d’audiences publiques tenues aux termes de la Loi sur l’aménagement du territoire ou d’autres lois seront dressés conformément aux exigences locales et, de ce fait, ils comporteront parfois une part importante de texte.

 

Le Règlement de procédure impose l’efficience administrative par le terme « sommaire concis ». Le remplacement des pratiques actuelles est manifeste dans la section des répercussions financières du présent rapport, qui propose de réduire de trois ETP les effectifs des Services au Conseil et aux comités. La diminution du personnel ainsi recommandée est liée, sous bien des aspects, à l’adoption de nouvelles normes régissant les procès‑verbaux. Le maintien de la méthode actuelle de rédaction des procès‑verbaux ferait obstacle à la réduction proposée des effectifs.

 

Comités consultatifs, conseils d’administration et autres – Ordres du jour et procès‑verbaux

 

La fusion qui a produit la nouvelle Ville d’Ottawa en 2001 s’est accompagnée d’une nouvelle structure des comités consultatifs et de nouvelles pratiques administratives connexes. Cependant, la consultation des membres des comités consultatifs (présidents et simples membres) nous a appris que la forme tant des ordres du jour que des procès-verbaux des comités consultatifs se prêterait à des révisions.

 

À l’heure qu’il est, la forme des ordres du jour et des procès‑verbaux des comités consultatifs est identique à celle des documents correspondants des comités permanents du Conseil, situation qui concourt à hausser le nombre d’heures supplémentaires du personnel des Services au Conseil et aux comités.

 

Il est recommandé de réduire la longueur des ordres du jour des comités consultatifs en les limitant aux particularités de la réunion, aux déclarations d’intérêts et à de courtes listes des questions à traiter. Les listes continueraient de paraître à la fois en anglais et en français, tandis que des renseignements détaillés complémentaires seraient contenus dans un rapport ou des documents supplémentaires du personnel qui accompagneraient l’ordre du jour, selon le cas.

 

Pour ce qui est des procès-verbaux des comités consultatifs, des conseils d’administration et autres, il est recommandé de les limiter aux particularités de la réunion, aux déclarations d’intérêts, aux questions à l’étude, à un sommaire des commentaires offerts par des délégations publiques et aux questions nécessitant un suivi (ainsi, ils ne feraient plus état des délibérations et ne comporteraient que les motions examinées, les relevés des votes, les recommandations étudiées et approuvées ou modifiées, et les directives et les demandes de renseignements adressées au personnel).

 

Une fois de plus, l’adoption de nouvelles normes régissant les procès‑verbaux est liée à la diminution des effectifs des Services au Conseil et aux comités. Les compressions correspondent, sous bien des aspects, à la modification des normes en vigueur. Le maintien de la méthode actuelle de rédaction des procès‑verbaux ferait obstacle à la diminution proposée des effectifs.

 

 

Composition des comités consultatifs

(Recommandation no 2 n))

 

« Ramener progressivement entre 9 et 11 le nombre de membres de chaque comité consultatif et adopter les modifications à la Politique de nomination des membres aux comités consultatifs, aux conseils d’administration et autres, telles que décrites dans le présent rapport, aussi bien que les lignes directrices sur la composition des comités consultatifs fondus. »

 

En 2001, le Conseil municipal a approuvé la mise sur pied des comités consultatifs, après quoi il a avalisé le mandat de chacun, y compris sa composition. Règle générale, les comités comptent entre 11 et 15 membres, quoique le Comité consultatif sur l’équité et la diversité et le Comité consultatif sur les arts en comptent un maximum de 17 et le Cabinet des jeunes d’Ottawa en comporte au plus 21. La réduction du nombre de comités au moment de la fusion et la notion selon laquelle un nombre élevé de représentants pouvait offrir au public un moyen efficace de participation à la gestion publique ont déterminé en partie la composition des comités.

 

Des consultations sur la question et une analyse des comités consultatifs ont dégagé des préoccupations concernant la taille des groupes, qui provoque des problèmes de quorum et complique la tenue des réunions.

 

Il est recommandé de modifier la composition de tous les comités en misant sur les démissions et l’échéance des mandats. Il est proposé de ramener le nombre de membres entre 9 et 11 pour résoudre les problèmes de quorum et promouvoir la bonne gestion des réunions.

 

De plus, aux termes des mandats de nombreux comités consultatifs, deux membres du Conseil doivent y siéger à titre d’agents de liaison du Conseil sans droit de vote. En 2003, le conseiller Legendre a présenté une motion, adoptée par la suite par le Conseil, qui ramenait à un seul le nombre d’agents de liaison du Conseil à tous les comités consultatifs, eu égard aux emplois du temps chargés et à l’important volume de travail des membres du Conseil.

 

Quant aux comités consultatifs dont la fusion est proposée, par exemple le Comité consultatif sur les arts et le Comité consultatif sur le patrimoine, il est recommandé que le recrutement en 2004 soit limité aux membres actuels qui souhaiteraient siéger au comité issu de la fusion. Si le nombre de demandes en ce sens se révélait insuffisant, un appel serait lancé au grand public. De cette façon, les membres qui connaissent bien le travail des comités et qui ont déjà contribué sensiblement au processus de gestion publique pourraient siéger au nouveau comité.

 

 

Recrutement des membres des comités consultatifs

(Recommandation no 2 o))

 

« Adopter le processus amélioré et rationalisé de recrutement des membres des comités consultatifs, tel que décrit dans le présent rapport. »

 

Par suite de l’établissement des comités consultatifs en 2001, un processus important de recrutement a été lancé en vue de joindre le plus grand nombre de résidents en favorisant au maximum la participation de tous. Une campagne de recrutement des membres des comités consultatifs a lieu au printemps depuis trois ans. Le processus actuel est comparable à la démarche initiale, bien que des améliorations modestes aient été apportées chaque année.

 

La campagne a consisté, entre autres, à faire paraître des annonces dans les quotidiens et les journaux communautaires hebdomadaires, de même que sur le site Web de la Ville et à distribuer un prospectus aux établissements municipaux, aux associations et aux organismes communautaires, sans exception, aussi bien qu’à toutes les écoles secondaires et à tous les collèges de la région.

 

Lors de consultations, des membres des comités consultatifs ont proposé des moyens d’améliorer le processus. Entre autres, ils ont recommandé de tenir la campagne de recrutement annuelle à un autre moment de l’année. De façon générale, lorsque le recrutement a lieu au printemps, les nouveaux membres sont nommés en juin, au moment où les comités perdaient de leur vitalité et de leur enthousiasme à cause du nombre réduit de réunions tenues au cours de l’été. De plus, des membres ont fait valoir que de nombreuses recrues ne sont bien renseignées ni sur le travail ni sur le mandat du comité auquel elles souhaitent siéger. Parmi les autres améliorations possibles, signalons la mise sur pied de comités de sélection.

 

Il est recommandé de modifier comme il est décrit ci‑dessous le processus de recrutement de membres des comités consultatifs :

 

 

Les changements précités au processus de recrutement seront intégrés à la Politique des nominations aux comités consultatifs de la Ville d’Ottawa – Membres du public siégeant aux conseils d’administration, aux comités et aux administrations.

 

 

Formation des membres des comités consultatifs

(Recommandation no 2 p))

 

« Adopter les lignes directrices sur la formation des membres des comités consultatifs par le personnel municipal dans le but d’accroître, à peu de frais, l’efficacité des comités et d’améliorer la qualité des avis adressés au Conseil municipal, telles que décrites dans le présent rapport. »

 

L’administration a tenu des séances de formation en 2003 afin de garantir l’efficience maximale des membres des comités consultatifs par l’acquisition de compétences et de faciliter le déroulement du travail des comités. La formation a englobé les thèmes suivants :

 

 

Il est recommandé que les membres actuels et nouveaux des comités continuent de bénéficier de formation comparable en 2004, aussi bien que de formation adaptée aux présidents et vice‑présidents, qui les aidera à bien s’acquitter de leurs rôles. Comme cela s’est fait généralement en 2003, la formation sera offerte par le personnel, par les moyens les plus économiques possible.

 

Les consultations ont révélé que les membres des comités consultatifs jugent extrêmement précieuse la formation reçue et qu’ils souhaitent que d’autres thèmes soient traités, y compris les relations avec les médias et l’art oratoire. Le personnel est disposé à envisager les propositions des membres et à concevoir des programmes de formation à leur intention, aussi bien qu’à s’adresser à tous les membres des comités consultatifs afin de recenser ceux qui possèdent les compétences voulues et qui voudraient bien faire profiter leurs collègues de leur savoir‑faire.

 

En 2002, le personnel municipal a coordonné deux réunions des présidents et vice‑présidents des comités consultatifs, dont l’objet était de traiter de préoccupations communes et d’amener tous les comités à conjuguer leurs efforts. Il est recommandé de tenir pareilles réunions au moins deux fois par an afin de permettre à tous les présidents et vice‑présidents de collaborer à la résolution des questions soulevées et de recueillir un consensus sur l’orientation qu’ils doivent prendre et leurs activités prioritaires. Bien que des représentants de l’équipe de la haute direction aient participé aux rencontres dans certains cas, il n’est pas jugé utile qu’ils y assistent systématiquement.

 

 

Financement des plans de travail des comités consultatifs, obligation de présenter un rapport et un plan de travail annuels

(Recommandation no 2 q))

 

« Supprimer le financement annuel de 150 000 $ accordé aux comités consultatifs pour réaliser leur plan de travail et confirmer l’obligation des comités consultatifs de présenter annuellement des rapports et des plans de travail faisant état de leurs priorités. »

 

Comme il est mentionné dans d’autres sections du rapport, le Conseil municipal a établi les comités consultatifs principalement pour qu’ils lui présentent des conseils sur des questions de leur ressort. Règle générale, pareilles activités n’occasionnent pas de dépenses.

 

Le Conseil approuvait, en 2002, l’affectation de 150 000 $ aux comités consultatifs, qu’ils devaient engager dans le cadre de leur plan de travail annuel afin de réaliser leurs objectifs approuvés. Cette même année, les comités ont dépensé 16,2 % des fonds alloués, soit 24 422 $, bien que la totalité d’entre eux aient été affectés à des fins particulières dans le cadre du processus d’établissement des plans de travail. En 2003, la totalité des fonds a été affectée à des priorités approuvées des plans de travail. Malgré cela, seuls 17 000 $, ou 11 %, de la somme avaient été dépensés au moment de la rédaction du présent rapport.

 

La situation financière actuelle de la Ville n’autorise pas l’affectation de fonds publics à des éléments autres que ceux que la population juge prioritaires, selon les indications données par le Conseil. À ce titre, il est recommandé que le financement des plans de travail des comités consultatifs à hauteur de 150 000 $ soit éliminé.

 

L’obligation qu’ont les comités consultatifs de produire des rapports et des plans de travail faisant état de leurs priorités et de leurs centres d’intérêt au cours de l’année à venir doit demeurer en vigueur, comme ces documents permettent de mesurer les activités menées par les comités, les avis qu’ils ont adressés au Conseil et le rôle de liaison qu’ils ont exercé auprès de la collectivité que leur mandat leur prescrit de joindre. Si le Conseil devait approuver des éléments particuliers de plans de travail qui nécessitent des dépenses exceptionnelles de la part d’un comité, le Comité concerné recevrait instruction de consulter le Service dont il relève afin d’apprécier les possibilités de collaboration avec lui dans la poursuite des objectifs visés, à condition que les éléments soient déjà l’objet d’un plan de travail du Service en question.

 

 

Examen des mandats des comités consultatifs à chaque mandat du Conseil

(Recommandation no 2 r))

 

« Prévoir l’examen de la structure et des attributions des comités consultatifs au terme de chaque mandat du Conseil. »

 

Comme la nature et les centres d’intérêt des comités consultatifs évoluent progressivement et le personnel mesure leur efficacité au terme de chaque mandat du Conseil, il est recommandé que les comités même se penchent sur leurs attributions au cours de chaque mandat et recommandent au Conseil les changements à apporter à leurs responsabilités.

 

Les présidents et vice-présidents des comités consultatifs abondent dans le sens de la recommandation.

 

 

Examen de la structure de gestion publique et des éléments connexes à chaque mandat du Conseil
(Recommandation no 2 s))

 

« Confier au personnel le mandat de revoir la structure de gestion publique et les éléments connexes et d’en recommander l’amélioration au terme de chaque mandat du Conseil. »

 

Il est recommandé de revoir la structure de gestion publique à intervalles de trois ans, à la fin de chaque mandat du Conseil, afin de mettre de l’avant des améliorations et des économies. Cette activité vise à continuellement améliorer la structure en regard des critères d’efficacité, d’efficience, d’imputabilité et du participation du public.

 

 

PARTIE E – QUESTIONS CONNEXES

 

 

Comité des permis

 

Demande de mesure législative habilitante en vue de nommer des membres du public au Comité des permis

(Recommandation no 2 t))

 

« Charger les Services juridiques d’obtenir de la Province une loi habilitante qui autorise la nomination de membres du grand public au Comité des permis, tel qu’il est décrit dans le présent rapport. »

 

L’octroi de permis a pour fonction de soumettre à des normes les personnes qui désirent exercer certains métiers ou occupations ou exploiter certaines entreprises que la Ville a jugé bon de réglementer. Un permis est susceptible d’être suspendu ou révoqué pour des motifs valables, conformément à la Loi sur les municipalités, à toute mesure législative spéciale obtenue par les municipalités pour régir cette activité et au Règlement sur les permis de la Ville d’Ottawa.

 

Le 11 avril 2001, le Conseil a approuvé la recommandation suivante :

 

Que le Conseil fixe à cinq (5) membres du Comité des services de protection et d’urgence la composition du Comité des permis, et que la majorité des membres constitue un quorum aux fins des audiences du Comité.

 

À sa réunion du 11 avril 2001, le Conseil a également approuvé la modification de plusieurs règlements municipaux visant l’octroi de permis et les comités des permis. Les règlements modificateurs décrivaient la structure du Comité des permis, les particularités de ses réunions et sa raison d’être au sein de la nouvelle Ville. Une loi spéciale adoptée en décembre 2001 a étendu le rôle du Comité des permis, si bien qu’il est dorénavant habilité à rendre des décisions finales et exécutoires.

 

Conformément au mandat actuel du Comité des services de protection et d’urgence, le Comité des permis s’acquitte des responsabilités suivantes :

 

Le Comité des permis doit :

·      examiner, conformément à la Loi sur l’exercice des compétences légales, les cas liés à la suspension, à la révocation, au refus et au renouvellement de permis soumis par le chef inspecteur des permis;

·      formuler des recommandations au Conseil en ce qui a trait aux suspensions et aux révocations de permis, et à l’imposition de conditions liées à l’obtention, au droit de détention ou au renouvellement d’un permis;

·      prendre des décisions finales et exécutoires concernant la suspension et la révocation de permis, de même que l’imposition de conditions liées à l’obtention, au droit de détention ou au renouvellement d’un permis;

·      au nom du Conseil municipal, agir à titre de tribunal de contrôle des animaux en :

·      tenant des audiences afin d’examiner, conformément à la Loi sur l’exercice des compétences légales, les appels liés aux ordonnances de port de la muselière et/ou de la laisse pour les chiens rendues par le chef inspecteur des permis, ou une autre personne désignée, en raison d’une morsure de chien ou d’attaques;

·      prenant des décisions finales et exécutoires concernant de tels appels, y compris exempter les propriétaires de chiens de l’obligation liée au port de la muselière ou de la laisse, ou les deux, ou confirmer l’obligation pour les chiens de porter la muselière ou la laisse, ou les deux.

 

Au cours des trois dernières années, tant le personnel des Services de secrétariat que celui des Services des règlements municipaux ont eu l’occasion de collaborer avec le Comité des permis composé de membres du Conseil. Au cours de cette période, la convocation de réunions et l’obtention d’un quorum ont posé problème. Il a également été question, au cours de la même période, de l’élaboration de la politique pertinente par le Conseil et de la présence de ses membres au Comité des permis lorsqu’il était appelé à trancher une affaire.

 

La Ville de Toronto a établi une instance remaniée qui exerce la fonction de comité des permis, laquelle est composée de membres du public nommés par le Conseil municipal. Il est recommandé que la Ville d’Ottawa se prévale de la même formule. Le Conseil est invité à charger les Services juridiques d’obtenir une mesure législative spéciale qui autorise la nomination de membres du public au Comité.

 

Aux termes de la mesure législative spéciale proposée, le Comité des permis :

 

-       comptera entre cinq et sept membres;

-       sera composé de membres du public ayant qualité pour être élus au Conseil municipal;

-       s’acquittera d’un mandat dont la durée ne dépasse pas celui du Conseil municipal;

-       sera habilité à suspendre ou à révoquer des permis et à imposer des conditions à remplir pour que soit maintenu le droit de détention d’un permis ou pour qu’un permis soit renouvelé.

 

Les délais estimatifs dans lesquels ils pourront mener à bien cette mission dépendent de l’Assemblée législative. Entre‑temps, il est recommandé, pour résoudre le problème de quorum, que le Comité des services de protection et d’urgence dans son ensemble assume le rôle du Comité des permis. S’il est nécessaire de tenir une réunion de celui‑ci, elle pourrait avoir lieu avant celle du Comité des services de protection et d’urgence.

 

 

Composition du Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa

Règlement révisé en prévision du mandat de 2003‑2006 du Conseil

(Recommandation no 2 u))

 

« Modifier le règlement pertinent afin d’autoriser le Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa à fixer sa composition à 14 membres (dont 4 conseillers), tel qu’il est décrit dans le présent rapport. (Document 15)

 

La Loi sur les bibliothèques publiques prescrit au Conseil municipal de nommer un conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa. Le mandat du Conseil d’administration coïncide avec celui du Conseil municipal qui en nomme les membres. Le Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa a mis sur pied récemment un comité chargé de revoir sa taille et sa composition et, s’il y a lieu, d’en recommander la modification. Actuellement, le Conseil est composé de six membres du Conseil, de six membres du public et de trois représentants des conseils scolaires.
 
À sa réunion de septembre 2003, le Conseil d’administration s’est penché sur le rapport du comité sur sa composition. Le comité a pris en compte les facteurs suivants en jugeant de la taille du Conseil d’administration :

 

 

Le comité a conclu que plus le nombre d’administrateurs est élevé, plus il est difficile de fixer le calendrier des réunions, moins chacun a l’occasion de prendre la parole aux réunions, et plus celles‑ci sont de longue durée. Voilà autant de raisons qui ont incité le comité du Conseil d’administration à conclure que la taille maximale de celui‑là devrait être fixée à 15 membres.

 

Aux termes de la Loi sur les bibliothèques publiques, la composition du Conseil d’administration peut comprendre un maximum de 50 % de membres du Conseil municipal, moins 1 (ainsi, si le Conseil d’administration compte 15 membres, 7 peuvent provenir du Conseil municipal). Le comité recommande que plus d’un conseiller siège au Conseil d’administration, l’expérience ayant montré que, là où un seul conseiller y siège, son volume de travail est excessif.

 

Jusqu’à l’année en cours, le plus grand conseil scolaire d’Ottawa était tenu, par la Loi sur les bibliothèques publiques, de recommander deux membres du Conseil d’administration, tandis que le deuxième en importance en recommandait un seul. Or les modifications apportées à la Loi récemment font en sorte que les conseils scolaires locaux ne sont plus tenus d’y être représentés.

 

Le Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa a fait les recommandations suivantes concernant sa composition au cours du mandat de 2004‑2006 du Conseil municipal :

 

1. Que le nombre de conseillers municipaux au Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa passe de six à quatre;

2.    Que le nombre total d’administrateurs soit ramené de 15 à 14.

 

Il est recommandé au Conseil de prendre en considération la proposition du Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa en vue du prochain mandat du Conseil municipal et d’approuver l’intégration des changements précités à un règlement révisé, qui constitue le document 15.

 

 

Comité des candidatures et nominations aux comités et à des conseils d’administration et autres organes externes

(Recommandation no 2 w))

 

« Élire et nommer 10 membres du Conseil au Comité des candidatures, présidé par le maire, chargé de recommander au Conseil la nomination de ses membres aux comités permanents et consultatifs, aux conseils d’administration et aux comités de sélection, à l’occasion d’une réunion qui se tiendra le vendredi 9 janvier 2004. »

 

Conformément aux articles 84 - 86 du Règlement de procédure, le Conseil est tenu d’élire un comité des candidatures en appliquant pour la circonstance le processus décrit dans la présente section. Le Comité des candidatures est chargé de recommander au Conseil la nomination de membres de ce dernier aux comités permanents et consultatifs, aux conseils d’administration et autres et aux comités de sélection. Le personnel recommande que 10 membres du Conseil, outre le maire, qui assume la charge de président, soient élus au Comité des candidatures.

 

Lorsque le Conseil aura examiné les candidatures au Comité des candidatures et nommé ses membres, le personnel distribuera à tous les membres du Conseil un questionnaire sur les comités permanents et consultatifs, ainsi que les conseils d’administration et les commissions externes auxquels siègent des conseillers municipaux. Ces derniers seront invités à préciser les comités, les conseils d’administration et les commissions auxquels ils souhaitent siéger. Le Comité des candidatures tiendra compte des préférences, des intérêts et des expériences des membres et de la nécessité de doter chaque organe d’une représentation et d’une perspective panmunicipales.

 

Il est recommandé que le Comité des candidatures se réunisse ensuite le vendredi 9 janvier 2004 pour examiner les résultats de l’enquête menée auprès des conseillers et formuler des recommandations à soumettre à l’approbation du Conseil.

 

 

(Recommandation no 2 v))

 

« Élire et nommer deux membres du Conseil à chacun des trois comités de sélection chargés de choisir les membres du grand public qui siégeront à chacun des organismes suivants (les comités de sélection se réuniront en janvier 2004 et examineront la candidature de membres du grand public à nommer en vue du mandat de 2004‑2006) :

 

Comité de dérogation

Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa

Commission des services policiers d’Ottawa »

 

Le personnel recommande au Conseil d’approuver l’élection et la nomination de deux de ses membres aux comités de sélection des citoyens membres du Conseil d’administration de la Bibliothèque d’Ottawa, de la Commission des services policiers d’Ottawa et du Comité de dérogation. Les trois comités de sélection se réuniraient en janvier 2004, afin d’examiner la candidature de représentants du grand public, de tenir des entrevues et de recommander au Conseil la nomination de membres aux trois organes susmentionnés. Le recrutement de candidats aux trois instances, dont l’existence est prescrite par la loi, aura lieu à la fin de 2003, si bien que les trois seront prêtes à assumer leurs fonctions au début du mandat du Conseil.

 

 

Rémunération des conseillers
(Recommandation no 2 x))

 

« Mettre sur pied un groupe de travail de citoyens chargé d’examiner le tiers libre d’impôts de la rémunération des représentants élus et, de façon générale, leur rémunération, le budget de leur bureau et leur budget salarial, et de présenter des recommandations au Conseil en 2004. »

 

L’Assemblée législative de l’Ontario a adopté la Loi de 2001 sur les municipalités le 11 décembre 2001. Bien que le plus grand nombre des nouveaux articles soient entrés en vigueur le 1er janvier 2003, certaines dispositions obligeaient les conseils municipaux de l’heure à traiter de l’indemnité réputée qui correspondait au tiers de la rémunération des conseillers. En fait, la Loi prévoyait mettre fin à l’indemnité à compter du 1er janvier 2003, sauf si un conseil décidait de la conserver. Pour que l’indemnité réputée correspondant au tiers de la rémunération des conseillers continue d’être versée, le Conseil municipal concerné devait adopter une résolution à cette fin avant le 1er janvier 2003.

 

Le Conseil a donné suite aux dispositions susmentionnées en examinant, à sa réunion du 27 novembre 2002, un rapport intitulé Loi de 2001 sur les municipalités Rémunération des conseillers. (Le rapport en question est déposé auprès du greffier de la Ville et est désigné « document 16 ».) À sa réunion, le Conseil a adopté une motion qui fixait la rémunération de tous les conseillers au niveau de 2001‑2002 et qui faisait en sorte que le tiers de la rémunération qui leur était versé était réputé constituer des dépenses occasionnées par l’exercice de leurs fonctions, conformément à l’ancienne Loi sur les municipalités. Qui plus est, le personnel a été chargé de dresser « un rapport détaillé sur la rémunération de tous les conseillers, à soumettre à l’examen du Conseil suivant, y compris les résultats d’un examen de l’indemnité réputée correspondant au tiers de la rémunération versée aux conseillers, selon les exigences de la nouvelle Loi de 2001 sur les municipalités ». La dernière recommandation mentionnée a été présentée aux termes de la Loi de 2001 sur les municipalités, qui prescrit à chaque conseil de revoir, au cours de son prochain mandat triennal, le règlement qui maintient en vigueur l’indemnité réputée correspondant au tiers de la rémunération versée aux conseillers.

 

Outre l’obligation légale de soumettre la rémunération actuelle des conseillers à un examen au moins une fois au cours du prochain mandat du Conseil, certains membres ont exprimé leurs préoccupations concernant l’adéquation des ressources affectées aux grands quartiers suburbains de la ville. Le 18 octobre 2002, le Comité des services aux membres a reporté l’examen d’un rapport du personnel intitulé Rapport du Groupe de travail de citoyens sur les limites des quartiers – Mesures transitoires à l’appui des charges de travail – Quartiers en développement. (Le rapport est déposé auprès du greffier de la Ville et désigné « document 17 ».) En bref, le rapport précité, présenté à titre indicatif, devait offrir des précisions et proposer des options « relatives à l’appui à accorder à la charge de travail » des « membres du Conseil qui représentent des quartiers de banlieue en expansion rapide ».

 

Aux termes des dispositions de la Loi de 2001 sur les municipalités et de la loi qu’elle a remplacée, il appartient à chaque conseil municipal de l’Ontario de venir à bout des décisions difficiles concernant la rémunération et les ressources des membres du Conseil. Cela dit, il existerait essentiellement trois mécanismes à mettre en œuvre pour produire un rapport sur cette question :

 

i)             Comme il est mentionné dans les directives émanant du Conseil précédent, le personnel pourrait être tenu de dresser pareil rapport comportant des recommandations obligatoires sur la rémunération (y compris le tiers de la rémunération libre d’impôts), aussi bien que le budget du bureau et le budget salarial de tous les membres du Conseil. L’option ne fait pas beaucoup de place à la consultation du public et au recueil de ses commentaires.

ii)            Une deuxième possibilité consiste à engager un consultant en ressources humaines rompu au fonctionnement des administrations municipales. Toutefois, comme c’est le cas de la première option, cette façon de faire pourrait ne pas constituer un moyen objectif de parvenir à des recommandations. De plus, elle pourrait engendrer d’importants frais.

iii)          La troisième et dernière option, maintes fois avalisée par les conseils municipaux de l’ancienne Région d’Ottawa‑Carleton aussi bien que par de nombreux autres conseils locaux de l’Ontario, consiste à mettre sur pied un groupe de travail de citoyens chargé de formuler des recommandations sur les questions à l’étude à l’intention du Conseil. Les deux avantages offerts par un groupe de travail de citoyens sont l’indépendance et l’objectivité. De plus, les coûts qu’il occasionnerait seraient vraisemblablement limités aux heures passées par le personnel à venir en aide au groupe, aux frais des consultations publiques, aussi bien qu’au coût des services administratifs, s’il en est.

 

Comme il est dit dans la recommandation no 2 x), le Conseil est invité à approuver la mise sur pied d’un groupe de travail de citoyens chargé d’examiner la rémunération de tous ses membres, y compris le tiers de la rémunération libre d’impôts, les budgets des bureaux et les budgets salariaux, et d’adresser des recommandations au Conseil en prévision du budget de 2004.

 

 

CONSULTATION

 

Le lecteur notera que le rapport n’a pas été précédé de consultations publiques d’envergure ni du recueil d’un important volume de commentaires de la part du public, comme les recommandations visent des processus et une structure entièrement du ressort des représentants élus et la conception d’une structure de gestion publique qui déterminera la façon dont le Conseil municipal conduira ses affaires au cours de son mandat. Cependant, comme il est décrit ci‑dessous, des consultations internes ont eu lieu :

 

§      Un questionnaire sur l’ensemble des Services municipaux et leur situation par rapport aux mandats des comités a été rédigé et distribué à tous les membres du Conseil et des comités consultatifs afin d’établir les questions prioritaires dont devraient traiter les mandats des comités. Les responsables ont rencontré tant les membres des comités consultatifs que les membres du Conseil afin de leur donner l’occasion d’établir les priorités du mandat en personne, aussi bien que par voie électronique.

§      Un questionnaire d’auto-évaluation sur le rôle individuel des membres de chaque comité et celui du comité dans son ensemble a été distribué à tous les membres du Conseil et des comités consultatifs dans le but de relever les occasions d’accroître l’efficience des comités.

§      La majorité des membres du Conseil ont répondu à l’invitation d’échanger avec des employés pour commenter la structure de gestion publique.

§      Les responsables ont rencontré les équipes de gestion de chaque Service (directeurs généraux et directeurs) afin de passer en revue la structure de gestion publique et de dégager le potentiel d’amélioration.

§      Les responsables ont rencontré les représentants des Services qui jouent un rôle directeur auprès des comités consultatifs afin de recueillir des commentaires sur la structure de ces derniers et la relation que les Services entretiennent avec eux.

§      Les responsables ont rencontré des représentants des Services au Conseil et aux comités, division qui accorde un appui à la structure de gestion publique dans son ensemble, afin de recueillir des commentaires ou des recommandations se rapportant à son rôle de fournisseur de services.

§      Les responsables ont rencontré les présidents et vice‑présidents des comités consultatifs, sans exception, afin de recueillir leurs commentaires et leurs recommandations sur d’éventuelles améliorations à apporter directement au processus intéressant les comités consultatifs.

 

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

La diminution proposée du nombre de comités permanents et consultatifs et l’adoption de nouvelles normes sur les procès‑verbaux occasionneront des économies annuelles de 212 000 $.

 

La suppression du financement accordé aux plans de travail des comités consultatifs entraînera des économies supplémentaires de 150 000 $, ce qui porte à 362 000 $ la totalité des économies annuelles.

 

Les économies susmentionnées sont fonction de la mise en œuvre des structures et des normes dont fait état le rapport. Elles diminueraient en proportion des ajouts aux comités ou des modifications apportées aux normes.

 

La Direction des services de technologie de l’information mène actuellement un projet pilote de diffusion Internet dont les résultats détermineront l’éventuel recours de l’administration à la technologie connexe. Les coûts de fonctionnement annuels occasionnés par l’achat des services techniques d’entrepreneurs nécessaires à la diffusion Internet des réunions (en posant 96 réunions par année, à raison de 1 000 $ à 3 000 $ par réunion) sont estimés entre 96 000 $ à 288 000 $. L’administration possède les ressources nécessaires pour assurer elle‑même les services décrits ci‑dessus, et la possibilité de procéder ainsi sera évaluée avant que toute autre mesure soit prise. Le personnel fera rapport au Conseil de la solution recommandée en 2004, auquel moment il lui demandera de débloquer les fonds nécessaires.

 

 

DOCUMENTS À L’APPUI

(Les documents à l’appui dont il est question dans ce rapport sont disponibles en anglais.)

 

Annexe 1 – Options en matière de gestion publique proposées au cours du processus de transition – Ci-jointe

 

Annexe 2 – Structure de gestion publique de la nouvelle Ville d’Ottawa – Ci-jointe

 

Annexe 3 – Théories et tendances de la gestion publique – Ci-jointe

 

Annexe 4 – Politique de participation du public de la Ville d’Ottawa – Ci-jointe

 

Annexe 5 – Analyses comparatives et examen de la situation de municipalités diverses – Ci-jointe

 

Document 1 – le 25 novembre 1999 – Rapport au ministre des Affaires municipales et du Logement – Réforme de l’administration locale de la Municipalité régionale d’Ottawa‑Carleton – Une Ville, un palier (le « Rapport Shortliffe ») – Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 2 – le 28 août 2000 – Conseil de transition d’Ottawa – Équipe responsable du projet d’infrastructure politique – Modèle de gestion publique/budget/comités – Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 3 – le 8 janvier 2001 – Conseil municipal – Options en matière d’infrastructure politique Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 4 – le 28 mars 2001 – Conseil municipal – Structure proposée des comités consultatifs, des comités quasi judiciaires et des groupes de travail – Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 5 – le 28 août 2002 – Conseil municipal – Examen annuel des comités consultatifs – Structure, politiques et processus  Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 6 – Tableau comparatif des structures de gestion publique des municipalités canadiennes – Annexé a présent rapport

 

Document 7 – Organigramme de la structure de gestion publique actuelle – Annexé au présent rapport

 

Document 8 – Organigramme de la structure de gestion publique proposée – Annexé au présent rapport

 

Document 9 – Règlement de procédure du Conseil et des comités permanents – Annexé au présent rapport

 

Document 10 – Règlement de procédure des comités consultatifs, y compris un code de conduite et mention de lignes directrices sur les conflits d’intérêts et le harcèlement – Annexé au présent rapport

 

Document 11 – Projet de règlement concernant la liste de roulement des maires suppléants – Annexé au présent rapport

 

Document 12 – Règlement modificateur de la délégation de pouvoirs – Annexé au présent rapport

 

Document 13 – Codification du règlement de la Ville d’Ottawa en matière de délégation de pouvoirs à divers fonctionnaires municipaux – Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 14 – Calendrier des réunions du Conseil municipal et des comités permanents – Annexé au présent rapport

 

Document 15 – Projet de règlement concernant les nominations au Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa et sa composition – Annexé au présent rapport

 

Document 16 – le 27 novembre 2002 – Conseil municipal – Loi de 2001 sur les municipalités Rémunération des conseillers – Déposé auprès du greffier de la Ville

 

Document 17 – le 18 octobre 2002 – Comité des services aux membres – Rapport du Groupe de travail de citoyens sur les limites des quartiers – Mesures transitoires à l’appui de la charge de travail – Quartiers en développement – Déposé auprès du greffier de la Ville

 

 

SUITE À DONNER

 

Lorsque le Conseil dont le mandat s’étendra de 2003 à 2006 aura approuvé le rapport, le personnel des directions concernées, notamment les Services de secrétariat et les Services juridiques, apportera aux processus et aux procédures les modifications prescrites par le rapport approuvé.


Annexe 1 – Options en matière de gestion publique proposées

 au cours du processus de transition

 

Le 22 décembre 1999, la Loi de 1999 réduisant le nombre de conseillers municipaux recevait la sanction royale. Or l’annexe E de la Loi est constituée de la Loi de 1999 sur la cité d’Ottawa, qui fusionnait 12 municipalités pour en faire la nouvelle Ville d’Ottawa. Comme c’est le cas de nombreuses administrations locales de l’Ontario, Ottawa ne tire pas ses pouvoirs uniquement de la loi qui porte son nom mais également des dispositions générales de la Loi de 2001 sur les municipalités. Celle‑ci investit les conseils municipaux du droit de déterminer leur structure, notamment d’établir des comités, de déléguer des pouvoirs à divers fonctionnaires et d’adopter un règlement de procédure.

 

La présente section a pour objet de situer dans un contexte général et historique non seulement la structure de gestion publique adoptée en vue du premier mandat du Conseil municipal d’Ottawa postérieur à la fusion, mais aussi les deux options en matière de gestion publique, dont l’une a été conçue immédiatement avant l’adoption de la Loi de 1999 sur la cité d’Ottawa, l’autre immédiatement après. La première est décrite dans le rapport du conseiller spécial sur la réforme de l’administration locale auprès de la Municipalité régionale d’Ottawa‑Carleton, Glen S. Shortliffe. La seconde se trouve dans les recommandations et le rapport final du Conseil de transition d’Ottawa.

 

a)   Conseiller spécial sur la réforme des administrations locales

 

Le 24 septembre 1999, le ministre des Affaires municipales et du Logement nommait M. Glen S. Shortliffe à la fonction de conseiller spécial chargé de la réforme des administrations locales à la Municipalité régionale d’Ottawa‑Carleton. M. Shortliffe avait pour principal objectif de recommander au gouvernement provincial d’éventuelles réformes à apporter à l’administration municipale dans la région d’Ottawa‑Carleton, y compris la structure initiale du Conseil et des comités, dans des délais de 60 jours. Le 25 novembre 1999, M. Shortliffe présentait au ministre son rapport, intitulé Réforme de l’administration locale de la Municipalité régionale d’Ottawa‑Carleton – Une ville, un palier (le « rapport Shortliffe »). En plus de recommander le modèle de gestion publique reposant sur une seule ville, M. Shortliffe a présenté un jeu de recommandations connexes concernant l’éventuelle infrastructure politique de l’administration municipale, aussi bien que des propositions portant sur les comités permanents du Conseil. Qualifiant les comités précités d’« instruments précieux par lesquels le Conseil municipal peut sonder l’opinion de la collectivité et interagir avec la population qu’il représente », M. Shortliffe a recommandé que soient constitués six comités permanents chargés respectivement des services généraux, de l’urbanisme et de l’aménagement; des services communautaires; des services d’urgence; des services de la Bibliothèque; des questions rurales; des transports et des travaux publics.

 

Il semble que la structure des comités proposée par M. Shortliffe ait été fondée sur les fonctions stratégiques aussi bien que les services opérationnels de la ville. Il importe de comprendre que la recommandation de mettre sur pied un comité permanent des services de la Bibliothèque était tributaire d’une proposition connexe, à savoir « faire en sorte que les bibliothèques relèvent directement du Conseil municipal ». Comme la Province n’a pas jugé bon de donner suite à la proposition (contenue dans la recommandation 19(a)), le Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa demeure un organisme local régi par les dispositions habilitantes de la Loi sur les bibliothèques publiques.

 

En ce qui concerne la mise sur pied d’un comité permanent des questions rurales, M. Shortliffe en a proposé les fonctions dans le cadre de la recommandation 13(a), afin « de reconnaître l’importance des collectivités rurales et de garantir que le Conseil municipal se penche expressément sur leurs préoccupations ». Un exemplaire du rapport Shortliffe a été déposé auprès du greffier de la Ville, et il est désigné « document 1 ».

 

b)   Conseil de transition d’Ottawa

 

Le Conseil de transition d’Ottawa était un organisme constitué conformément aux dispositions de la Loi de 1999 sur la cité d’Ottawa. L’un de quatre organes à vocation identique mis sur pied par la Province, le Conseil de transition d’Ottawa était investi par la loi d’une « fonction première » qui consistait à « faciliter le passage des anciennes municipalités et de leurs commissions et conseils locaux à la nouvelle Ville et à ses propres commissions et conseils locaux ». L’équipe responsable du projet d’infrastructure politique, mise sur pied pour la circonstance, a été chargée de formuler des recommandations sur la gestion publique à l’intention du Conseil de transition. Le 28 août 2000, ce dernier approuvait un jeu de recommandations révisées contenues dans le rapport de l’équipe intitulé Modèle de gestion publique/budget/comités. Le rapport recommandait l’établissement de quatre comités permanents chargés respectivement des opérations; l’aménagement et de l’urbanisme; des services communautaires (y compris les services de protection et d’urgence); des services organisationnels.

 

À l’instar du rapport Shortliffe, les recommandations du Conseil de transition avaient ceci d’avantageux qu’elles préconisaient des comités permanents fondés essentiellement sur les fonctions stratégiques de la nouvelle structure des services municipaux. Le rapport de l’équipe responsable du projet offrait la phrase succincte suivante en guise de justification des comités permanents qui y étaient proposés : « Les recommandations sont le fruit du processus de consultation publique » entrepris par l’équipe.

 

Bien que le Conseil de transition n’ait pas recommandé la mise sur pied d’un comité permanent chargé des questions rurales et agricoles, il a quand même proposé des solutions de rechange, y compris les suivantes :

 

 

 

Des exemplaires des rapports pertinents du Conseil de transition ont été déposés auprès du greffier de la Ville, et ils sont désignés « document 2 ».


Annexe 2 – Structure de gestion publique de la nouvelle Ville d’Ottawa

 

Le 8 janvier 2001, le Conseil municipal s’est penché sur un rapport du personnel intitulé Options en matière d’infrastructure politique. (Un exemplaire du rapport est déposé auprès du greffier de la Ville et désigné « document 3 ».) En bref, le rapport du personnel englobait trois structures distinctes des comités permanents du nouveau Conseil municipal. Moyennant quelques modifications modestes, le Conseil a entériné la forme générale des comités permanents dont faisait état l’une des options. L’infrastructure politique consolidée de la Ville d’Ottawa nouvellement constituée en janvier 2001 comprenait les neuf comités permanents suivants : Comité de l’agriculture et des affaires rurales; Comité de vérification; Comité des services organisationnels et du développement économique; Comité des services de protection et d’urgence; Comité des services de l’environnement; Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux; Comité des services aux membres; Comité de l’urbanisme et de l’aménagement; Comité des transports et des services de transport en commun.

 

Le 28 mars 2001, le Conseil municipal a examiné un rapport du personnel intitulé Structure proposée des comités consultatifs, des comités quasi judiciaires et des groupes de travail. (Un exemplaire du rapport est déposé auprès du greffier de la Ville et désigné « document 4 ».) À ce moment, le Conseil a établi 16 comités consultatifs, de même que la structure et les politiques nécessaires à leur soutien. Deux autres comités consultatifs et deux groupes de travail ont été mis sur pied par la suite. Une motion adoptée par le Conseil à sa réunion chargeait le greffier de la Ville « de revoir le financement des comités consultatifs au terme d’une année d’activité et d’en faire rapport aux comités et au Conseil ».

 

Le 28 août 2002, le Conseil municipal a reçu et examiné un rapport intitulé Examen annuel des comités consultatifs – Structure, politiques et processus. (Un exemplaire du rapport est déposé auprès du greffier de la Ville et désigné « document 5 ».) Les recommandations 5 et 6 du rapport précité se lisent comme il suit :

 

5. Que les comités concernés présentent au Conseil au plus tard en septembre 2003 un projet de fusion, dont la date de prise d’effet sera le 31 décembre 2003, des comités consultatifs sur le cyclisme et les questions de mobilité, de même que des comités consultatifs sur les forêts et l’environnement, comprenant une nouvelle structure et de nouveaux mandats, aussi bien que des prévisions de viabilité des comités fusionnés;

 

6. Que, au terme de chaque mandat du Conseil, les attributions de chaque comité consultatif, de même que sa taille et sa structure, soient examinées et que la possibilité de fusionner des comités dont les mandats sont comparables et compatibles soit envisagée.

 

Après avoir étudié la question, le Conseil a adopté une motion selon laquelle l’examen de la recommandation 5 a été « reporté à la fin du mandat actuel du Conseil, afin qu’il coïncide avec l’étude de la recommandation 6 et des résultats de l’analyse effectuée en prévision du mandat suivant du Conseil ».

 


Annexe 3 – Théories et tendances de la gestion publique

 

En plus des analyses comparatives approfondies et de l’examen fouillé des pratiques exemplaires qui ont précédé la rédaction du rapport, d’importantes recherches ont été effectuées sur l’essence de la saine gestion publique, y compris un examen de la théorie en la matière et des tendances et des initiatives récentes en faveur de l’amélioration soutenue de processus efficaces de participation du public, de reddition de comptes et de prise de décisions en connaissance de cause. Les Nations Unies, l’Institut sur la gouvernance, le Local Government Institute, les Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques et la Toronto Board of Trade, entre autres, se sont révélés de précieuses sources de renseignements sur la théorie et les tendances dans le domaine de la gestion publique.

 

Selon la définition retenue par les Nations Unies, et étoffée par l’Institut sur la gouvernance, « La  gouvernance (synonyme de gestion publique) est un processus qu’utilisent les sociétés et les organisations pour prendre des décisions importantes, décider des acteurs qui participeront à la démarche et fixer leur mode de reddition de comptes ». (Mémoire no 15 sur la politique gouvernementale de l’IG, Principles for Good Governance in the 21st Century, John Graham, Bruce Amos, Tim Plumptre.)

 

Les Nations Unies ont conçu cinq principes qui définissent la saine gouvernance ou gestion publique :

 

Cinq principes des Nations Unies sur la saine gouvernance ou gestion publique

 

Légitimité et capacité d’expression

Participation — Toutes les femmes et tous les hommes doivent participer à la prise de décisions, soit directement soit par l’intermédiaire d’institutions légitimes qui représentent leurs intentions. Pareille participation générale repose sur la liberté d’association et d’expression aussi bien que sur la capacité de participer constructivement à la démarche.

Recherche de consensus — La saine gouvernance concilie des intérêts divergents afin de parvenir à un consensus sur ce qui est dans l’intérêt du groupe et, lorsque la situation s’y prête, sur les politiques et les procédures.

Orientation

Vision stratégique — Les dirigeants et le public possèdent un point de vue général et durable sur la saine gouvernance et le développement humain, aussi bien que sur ce qui est nécessaire à cette forme de développement. Ils comprennent les complexités historiques, sociales et culturelles qui fondent leur point de vue.

Résultats

Promptitude à réagir — Les institutions et les processus visent à servir toutes les parties intéressées.

Efficacité et efficience — Les processus et les institutions donnent des résultats qui répondent aux besoins et font un usage optimal des ressources.

Obligation redditionnelle

Obligation redditionnelle — Les décideurs de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile doivent rendre compte de leurs actions au public aussi bien qu’aux parties institutionnelles intéressées. L’obligation redditionnelle diffère d’une organisation à l’autre et selon que la décision est interne ou externe.

Transparence — La transparence repose sur le libre mouvement de l’information. Les processus, les institutions et l’information sont directement accessibles à ceux qu’ils concernent, et l’information est suffisante pour en permettre la compréhension et le contrôle.

Justice

Équité — Les femmes et les hommes, sans exception, ont l’occasion d’améliorer ou de maintenir leur bien‑être.

Règle de droit — Les cadres juridiques doivent être appliqués avec impartialité, notamment la législation des droits de la personne.

 

Prenant appui sur les principes de la saine gestion publique des Nations Unies, la Ville d’Ottawa s’est livrée à un examen de ses structures et processus en la matière. À cette fin, elle était sensible aux avantages qu’une structure améliorée de gestion publique lui offrirait au moment où elle serait appelée à relever des défis relatifs à l’élaboration de politiques gouvernementales, à la prestation de services et à la prise de décision au cours des mois et des années à venir. De plus, elle doit tenir compte des vues de la population et des autres parties intéressées et concourir à la mise en œuvre d’un processus de prise de décisions réfléchies, dont elle doit rendre compte.

 

Par le jeu de la consultation, la Ville a conçu un ensemble de principes qui présideraient à l’examen de sa gestion publique en mettant l’accent sur les relations et les structures d’importance comme moyen d’assurer l’efficacité de la gestion publique, de la soumettre à l’obligation redditionnelle ou de l’améliorer. La liste qui suit dénombre certains des principaux objectifs de l’examen :

 

 

Fait à noter, des recherches ont montré qu’il était plus avantageux d’appliquer les principes de la saine gestion publique à une organisation ou un « système » dans son ensemble plutôt qu’à une structure ou un processus constitutif. Cette perspective prescrit d’envisager les principales composantes de la structure et les parties intéressées capitales comme un tout dont les composantes sont interdépendantes (ainsi, « le tout est supérieur à l’ensemble de ses parties », et les rôles du public, des associations et des organismes communautaires, des entreprises, des organismes sans but lucratif et des autres secteurs importants de la communauté sont des composantes clés de la structure de gestion publique).

 


Annexe 4 – Politique de participation du public de la Ville d’Ottawa

 

En octobre 2003, le Conseil municipal a approuvé la Politique de participation du public, qui entrera en vigueur en janvier 2004. La Politique souligne que l’efficacité et la représentativité de l’administration locale atteignent un sommet dans un contexte marqué par le libre partage de l’information et des opinions. La compréhension et la confiance réciproques des représentants élus, des membres du public et de l’administration publique sont indispensables à la réussite.

 

La Politique de participation du public décrit les principes suivants :

 

§      Importance et réceptivité – Veiller à ce que les consultations soient significatives et valables, qu’elles aient des attentes et des objectifs clairs en ce qui concerne la capacité du public d’avoir une influence sur les décisions. Veiller à ce que les consultations soient faites en temps opportun par rapport aux questions en jeu et au degré de participation du public. Le fait de veiller à ce que les participants reçoivent une rétroaction appropriée sur l’impact des commentaires qu’ils ont émis est essentiel pour que la participation du public soit significative.

 

La Politique de participation du public est fondée sur les valeurs fondamentales suivantes :

1. Le public sera tenu informé des sujets le concernant.

2. Le public doit avoir son mot à dire dans les décisions ayant une incidence sur sa vie.

3.      Le processus de participation du public :

§        devra garantir et s’engager auprès de la population à ce que sa contribution puisse avoir une incidence sur la décision;

§      devra communiquer les intérêts et tenir compte des besoins des participants;

§      devra demander et faciliter la participation des intervenants pouvant être concernés;

§      devra faire appel à des mécanismes de rétroaction appropriés et faire savoir aux participants de quelle manière leurs commentaires ont influé sur la décision;

§      devra fournir aux participants l’information nécessaire pour participer d’une manière significative.

La règle selon laquelle la participation du public est la plus efficace lorsqu’elle a lieu au début du processus, avant la prise de décisions, est au cœur même des grands principes et des valeurs centrales de la Politique. Cela n’empêche pas le public de faire valoir des points de vue et des nuances utiles auprès de comités permanents et même de comités consultatifs au moment où les décisions sont prises. Cependant, cette hypothèse suppose que le public aura l’occasion de se prononcer, grâce à des mécanismes cohérents, valables et inclusifs, avant que les comités permanents compétents soient appelés à prendre une décision.

 

Bien que certains critiques puissent éventuellement avancer que la diminution du nombre de comités réduira les occasions offertes au public de présenter son point de vue, l’adoption de la Politique de participation du public et l’établissement d’une table ronde sur la participation des citoyens garantissent aux résidents d’Ottawa qu’ils seront consultés par des moyens valables au sujet des questions qui les touchent. De plus, le recentrage et l’examen des mandats des comités consultatifs d’une manière qui accorde la priorité au rayonnement communautaire et au recueil d’avis adressés au Conseil municipal renforceront d’autant le parti pris en faveur de la participation des citoyens.


Annexe 5 – Analyses comparatives et examen de la situation de municipalités diverses

 

Structure du conseil municipal et des comités permanents dans les municipalités canadiennes

 

Les structures actuelle et proposée de gestion publique de la Ville d’Ottawa peuvent être qualifiées de modèle de « conseil fort ». Voici certaines caractéristiques du modèle de conseil fort d’une administration locale :

 

·      Responsabilités légales et administratives;

·      Adoption de règlements, établissement de politiques et de programmes;

·      Nombreux comités qui aident le conseil à exécuter ses politiques décisionnelles;

·      Nombreux forums lors desquels s’entretenir avec la population et quantité d’occasions de participation publique;

·      Partage équitable de la charge de travail entre les conseillers et les comités.

 

L’examen de municipalités partout au Canada effectué aux fins du rapport a fait ressortir qu’il s’agit d’un modèle répandu adopté par la majorité d’entre elles, sous réserve de quelques variantes de structure. Par contre, aucune tendance commune n’est constatée en ce qui a trait aux comités permanents. Certaines municipalités se sont dotées de comités permanents thématiques (chargés d’un seul secteur stratégique), tandis que d’autres ont regroupé des secteurs stratégiques (diminuant, de ce fait, le nombre de comités), tandis qu’un troisième groupe ne possède pas de comités permanents, le conseil exerçant plutôt la fonction de comité plénier. (Un tableau comparatif des structures de gestion publique des municipalités canadiennes est annexé au présent rapport et désigné « document 6 ».)

 

Certaines des municipalités consultées, notamment celles qui possèdent un conseil de petite taille, utilisent la formule du comité plénier. Bien que celle‑ci présente des avantages et répondent à certains des principes directeurs du présent examen ou de la gestion publique (en ce sens que tous les membres du conseil participent au système décisionnel, la charge de travail est équilibrée et le processus est rationnel), pareille approche ne répondrait pas aux besoins de la Ville d’Ottawa. Les questions à traiter lors d’une même réunion seraient excessivement nombreuses, ce qui entraverait la participation du public et le recueil de son point de vue dans un esprit de collaboration. Nous en voulons pour preuve la situation de la Ville de Hamilton, qui a effectué récemment un examen de sa gestion publique et qui remplace le système de comité plénier par une structure composée de cinq comités permanents (chargés respectivement des services communautaires; de l’administration générale; de l’urbanisme et du développement économique; des services sociaux et des services de santé publique; des travaux publics, de l’infrastructure et de l’environnement), auxquels s’ajoute un comité de la planification stratégique et des budgets. En règle générale, une tendance à renoncer au processus du comité plénier est constatée dans les structures de gestion publique des grandes municipalités canadiennes.

 

Les auteurs se sont également intéressés au recours aux conseils ou comités communautaires. Ils ont relevé trois exemples de municipalités canadiennes qui font usage de ces organes (en sus de leur structure de comités permanents ou de comité plénier), à savoir Toronto, Halifax et Winnipeg.

 

Winnipeg possède des comités communautaires depuis le début des années 1970. Tandis que la loi régissant Winnipeg (la Loi sur la Ville de Winnipeg) prévoyait le recours à des comités communautaires, la nouvelle charte municipale, adoptée en 2002, ne contient aucune disposition en la matière. La municipalité continue de faire usage de comités communautaires au gré du conseil municipal et leur maintien est l’objet d’une étude.

 

La Ville de Toronto, qui possède des conseils communautaires depuis sa fusion en 1997, en a fait passer le nombre de six à quatre récemment, principalement dans le but de mieux les adapter aux arrondissements de service de la ville. La statistique parue dans un document de synthèse récent sur la gestion publique confirme que les conseils communautaires demeurent un important forum de participation publique.

 

Bien que le concept des conseils communautaires mérite qu’on s’y attarde et offre des avantages distincts conformes aux principes directeurs du présent examen de la gestion publique (entre autres, possibilités offertes à la population de participer efficacement à la vie municipale et de s’exprimer dans un esprit de collaboration; structure de gestion publique abordable et soumise à une obligation redditionnelle, prompte à réagir aux besoins de la collectivité), l’information probante sur l’efficacité des conseils communautaires est contradictoire (en ce qui concerne les pouvoirs décisionnels dont ils sont investis), et il serait nécessaire de fouiller la question plus à fond.

 

L’examen des mandats particuliers des comités permanents des municipalités pressenties a fait ressortir qu’aucune ne possédait de comité chargé des questions rurales. De plus, aucune n’était dotée d’un comité des services environnementaux à part entière. Un comité « des travaux publics » (chargé, par exemple, des questions d’infrastructure) et un comité d’urbanisme (responsable, notamment, des questions de politique environnementale) se partageaient le plus souvent les responsabilités dans ces domaines.

 

Tendances en émergence dans les autres municipalités

 

En ce qui concerne les tendances en émergence, certaines municipalités ont mis en œuvre un modèle de « maire fort » et/ou de « comité directeur fort », sinon elles envisagent de le faire. Parmi les municipalités qui possèdent déjà un comité directeur, mentionnons London (Ontario) et Winnipeg (Manitoba). De plus, le maire de Winnipeg est considéré comme un « maire fort », en ce sens qu’il est habilité à nommer le maire suppléant, les présidents des comités permanents, un maximum de sept membres du comité de la politique de direction, de même que les présidents et les membres d’autres organes, notamment comités et sous‑comités spéciaux.

 

Dans un rapport qu’elle a fait paraître récemment, la Toronto Board of Trade souscrivait au modèle de maire fort et de comité de direction puissant pour la Ville de Toronto. De plus, à l’occasion d’une réunion tenue en juillet 2003, le conseil municipal de Toronto a examiné un rapport du personnel intitulé City of Toronto Council Governance Review, qu’il a adressé au conseil nouvellement élu, accompagné de motions portant sur le mandat et la composition d’un éventuel comité de direction, ainsi que de motions traitant de pouvoirs accrus du maire.

 

Le gouvernement de la Colombie-Britannique a présenté à l’assemblée législative le projet de loi 14, intitulé Community Charter, adopté en troisième lecture en mai 2003 et censé entrer en vigueur au début de 2004. La nouvelle loi a pour effet, entre autres, d’augmenter les pouvoirs du maire à l’égard, notamment, de la présentation de politiques, de programmes et de règlements et de la direction de la démarche conduisant à l’établissement de priorités et d’objectifs.

 

Comités consultatifs d’autres municipalités

 

Toutes les municipalités visées par notre enquête possèdent des comités consultatifs. Cependant, exception faite des comités consultatifs sur l’accessibilité et la conservation de l’architecture locale (notamment en Ontario, où une loi provinciale oblige les municipalités à les mettre sur pied), le nombre et les mandats des comités consultatifs varient sensiblement d’une municipalité à l’autre (c’est‑à‑dire qu’ils sont fonction des besoins et des priorités de la municipalité en question).

 

Aucune des municipalités avec lesquelles nous avons communiqué qui avait mené à bien un examen de sa structure de gestion publique pendant l’actuel mandat du conseil ne s’était penchée sur ses comités consultatifs. Fait à signaler, le conseil municipal de Hamilton avait adopté une motion qui chargeait le personnel de passer en revue la structure des comités de bénévoles, de trouver une façon de les intégrer à la structure (nouvellement adoptée) des comités permanents, de constater les besoins connexes en dotation en personnel et d’en faire rapport au début du nouveau mandat. Qui plus est, dans son rapport sur la gestion publique, la Ville de Toronto a traité de certaines préoccupations concernant le grand nombre de comités spéciaux et consultatifs et le fait que l’administration n’avait pas prise sur l’établissement des comités de ces catégories. La recommandation selon laquelle le personnel devait évaluer un système rationnel qui présiderait à l’établissement de pareils organes et en faire rapport a été reportée en vue de son examen par le nouveau conseil municipal. Le personnel municipal de Toronto a aussi fait savoir qu’il reverrait la structure des comités consultatifs au cours du nouveau mandat du conseil en vue d’en déterminer le nombre et les rôles dans le cadre de la structure constituée du conseil municipal et des comités. Au contraire d’Ottawa, Toronto n’a pas rationalisé ses divers organes consultatifs au moment de sa fusion.

 

En janvier 2003, la Ville de Vancouver avalisait la mise sur pied d’un groupe de travail (composé de conseillers, de membres du personnel et de représentants du public) chargé d’examiner l’efficacité des organes consultatifs municipaux à titre de mécanismes de participation à l’administration. Le groupe a fait paraître un rapport provisoire qui recommandait des moyens d’augmenter l’efficacité des comités consultatifs actuels et des lignes directrices régissant l’établissement d’un nouveau comité. Par contre, le conseil n’a pas encore examiné le rapport final du groupe. Il est digne de mention que nombre des recommandations visant à accroître l’efficacité des comités consultatifs de Vancouver ont déjà été mises en œuvre à la Ville d’Ottawa (notamment en ce qui concerne la formation des présidents et vice‑présidents à la tenue de réunions et l’orientation des nouveaux membres).

 

Par ailleurs, aucune des municipalités consultées ne possédait de règlement de procédure, de code de conduite ou de lignes directrices sur les conflits d’intérêts à l’intention expresse des comités consultatifs. D’autre part, le rapport de la Ville de Toronto sur la gestion publique faisait remarquer que le règlement de procédure du conseil municipal et des comités permanents était trop rigide pour que les comités consultatifs de citoyens puissent s’en servir. Le personnel a signalé que des discussions sont en cours concernant l’élaboration d’un jeu de règles souples à l’intention des comités consultatifs de citoyens. Nombre des comités consultatifs de Toronto avaient adopté des résolutions ou ajouté des dispositions à leur mandat approuvé par le conseil qui les engageaient à se conformer au code de conduite du conseil municipal (qui comprend des lignes directrices sur les conflits d’intérêts). En outre, la Ville de London exige des représentants du public à ces comités qu’ils signent un engagement à respecter le code de conduite municipal.

 



[1] Voir annexe 2 Structure de gestion publique de la nouvelle Ville d’Ottawa

[2] Voir annexe 5 Analyses comparatives et examen de la situation de municipalités diverses

[3] Voir annexe 1 Options en matière de gestion publique proposées au cours du processus de transition

[4] Voir annexe 1 Options en matière de gestion publique proposées au cours du processus de transition

[5] Voir annexe 3 Théories et tendances de la gestion publique

[6] Voir annexe 5 Analyses comparatives et examen de la situation de municipalités diverses

[7] Voir annexe 4 – Politique de participation du public de la Ville d’Ottawa

[8] Voir annexe 5